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 Sujet du message: Comment peut on? (death note) Light x L PG13
MessagePosté: 28 Juil 2008 21:57 
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Le slash, kesako ?
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:sensible:
Auteur : moi
Fandom: Death note

Pairing : Light x L x Light , Misa x Light et peut être un chouia de Matsuda x L

Disclaimer : Ils… ne sont pas… à moi

Genre : Ca risque fort de se développer en AU aussi ceux qui aime pas hein… ^^ Shonen ai, qui mutera peut être en Yaoi mais ça c’est moins sûr, là encore si vous n’aimez pas ^^

Chronologie/ Spoiler : Ça se passe durant l’arc de Yotsuba ^^ donc tous ceux qui n’en sont pas encore là ^^
Sinon, oui j’emploie Light au lieu de Raito. Pourquoi ? Parce que le prénom de Raito c’est Light, que Raito c’est juste la prononciation phonétique à la japonaise et que comme j’appelle Ryuzaki, L et pas Eru, je vois pas pourquoi il n’en serait pas de même pour Light ^^

Merci spécial a ma bêta et à la rebêtalecture de maman, parce que oui, pour les cas comme moi faut deux bêta au moins XD


Comment peut-on….



Chapitre 1 : Comment peut-on penser à « ça » dans une telle situation ?


Light se réveilla en sursaut, tout tremblant et pantelant.
Assis sur le lit, il attendit un moment.
Quand ses yeux se furent habitués à la pénombre ambiante de la chambre et que son souffle fut redevenu régulier, il jeta un rapide coup d’œil sous la couverture afin de constater l’ampleur des dégâts.
Un petit frisson de soulagement vint s’ajouter à celui de honte qui le parcourait encore quand il vit que son sexe était à peine érigé.
Il n’aurait pas besoin de traîner Ryuzaki aux toilettes en prétextant un mal de ventre ou autre et faire son inavouable besogne.
De plus il devait s’exécuter bien trop rapidement à son goût car Ryuzaki comptait le nombre de minutes qu’il passait sous la douche et dans les WC et commençait sans doute à se poser des questions quand à ce que faisait réellement Light dans les toilettes depuis deux nuits déjà.
Il lui suffirait de se rallonger et de penser à quelque chose de vaguement répugnant, comme l’image d’un animal écrasé ou celle bien plus dérangeante de ses parents prenant du bon temps dans leur lit, et ça passerait.
Un petit bruit quasiment inaudible à côté de lui attira son attention.
Ce n’était pas tout à fait un ronflement, cela tenait plutôt du gémissement. Le tout donnait un résultat proche du ronronnement, ce que le jeune homme aurait trouvé positivement adorable s’il avait émané d’un chat et non du plus grand détective au monde auquel il était enchaîné.
Il soupira doucement avant de repousser les mèches trempées de sueur de son front.
Il avait vraiment le chic pour se réveiller toujours en plein milieu de la petite période de sommeil que L s’imposait chaque nuit.
Alors que lui avait besoin de ses huit heures de sommeil complètes, parfois même neuf, le détective n’en avait besoin que de deux.
L’adolescent pouvait parfaitement le voir, à la lueur de la petite lampe de chevet sans laquelle Ryuzaki refusait obstinément de dormir.
Enroulé sur lui-même au dessus des couvertures, les genoux ramenés contre sa poitrine, un bras replié sous sa tête et l’autre ramené contre son torse, son nez enfoui dans sa main, le détective dormait paisiblement, ronronnant légèrement, complètement ignorant des problèmes hormonaux que rencontrait Light.
Le jeune homme se pencha pour observer un peu plus attentivement ce spectacle plutôt insolite.
Il avait beau en avoir été déjà deux fois témoin, il n’en demeurait pas moins fascinant.
Cette petite boule de nerf, agaçante au possible, sans cesse en train de réfléchir, de spéculer, d’analyser, de bouger et de manger, était allongé là, près de lui, respirant tranquillement, ronronnant légèrement, dans la plus parfaite image de calme et de sérénité qu’il ait eu l’occasion de voir.
En le regardant dormir, Light avait découvert le détective sous un angle tout nouveau et n’était pas sûr d’en être vraiment heureux.
Une fois endormi, son visage se détendait, ses grands yeux vides constamment écarquillés se fermaient et alors le brun pouvait constater à quel point le jeune détective était beau.
Vraiment beau.
Ses traits étaient réguliers et harmonieux, sa peau était certes très blanche, mais pas un blanc maladif virant au grisâtre, comme on aurait pu l’attendre d’une personne dont le régime alimentaire était exclusivement basé sur le sucre.
Sa peau était plutôt d’un blanc translucide, légèrement rosé par endroit, brillante et lustrée, comme l’intérieur d’un coquillage.
Ses cheveux noirs, à l’inverse de ce qu’il avait pensé, n’étaient absolument pas huileux.
Ils étaient soyeux, brillants et sentaient bon le shampoing au chocolat que L affectionnait tant.
Contrairement à ce qu’il avait pensé la première fois qu’il avait rencontré L, le jeune détective était un maniaque de la propreté et de l’ordre.

Il changeait soigneusement de vêtements chaque jour, passait près d’une demi-heure dans la douche et se brossait les dents avec un soin tout compréhensible au vu des cochonneries dont il se gavait chaque jour.
Et il était si mince, presque maigre, chose que Light n’avait pas pu voir avant que le détective ne retire son jean baggy extra large et son pull blanc informe.
Malgré cela, le tout restait harmonieux et agréable à l’œil grâce à des muscles filiformes mais bien présents qui sculptaient (les muscles = sujet) le corps en finesse.
La découverte de cette beauté cachée n’était, hélas !, pas vraiment une bénédiction aux yeux de l’adolescent.
Si le stress de l’emprisonnement l’avait pendant un temps mis à l’abri des affres de la frustration sexuelle, une fois sorti de la situation précaire dans laquelle il s’était lui-même mis (participe passé, mis avec un s à vérifier mais le t me semble pas une bonne solution) sans trop savoir comment, l’envie inhérente à tous les adolescents de son âge était réapparue.
Il n’avait pourtant jamais été très porté sur les choses du sexe (ni de l’amour soit dit en passant).
Sa première expérience réelle, loin de la masturbation entre amis (entre ami ? tu veux dire devant les autres garçons ? Crois-tu que les japonais fassent ça ?? en général tu fais ça plus seul) qu’il avait expérimentée lors d’un voyage scolaire, c’était certes révélée porteuse de fulgurants et d’immenses plaisirs, mais une fois passée l’intensité de la découverte et l’excitation du territoire vierge à conquérir, il avait perdu tout intérêt pour la chose.
Ces rapports suivants furent réguliers, toujours avec une fille différente pour tenter de renouveler un peu son intérêt, mais surtout, provoqués par le besoin de détente et l’appel tout naturel de ses hormones adolescentes en constante ébullition (je tente une autre formulation, tu me diras ton avis).
Il avait alors cru pouvoir facilement s’en passer.
Seulement, à la fin de la semaine qui avait suivi sa libération, il commença à réellement sentir tout le poids du manque et plus encore à chacune des visites de Misa, qui ne manquait pas de se presser contre lui pour un oui ou pour un non.
La jeune fille en elle-même le laissait assez indifférent.
Elle s’était déclarée, dieu seul savait pourquoi, sa petite amie et avait commencé à le harceler. Malgré tout, il ne pouvait pas nier son beau visage et son joli corps, ni même sa personnalité attachante.
Oui Misa était belle, oh combien belle et complètement folle de lui. Qui plus était, et dans l’état de manque auquel il était confronté, elle aurait fait parfaitement l’affaire.
Seulement, affaire il n’y avait pas eut.

L’idée de devoir demander à Ryuzaki de le détacher pour pouvoir avoir un rapport sexuel avec Misa avait quelque chose d’immensément dégradant, voir impensable (je rajouterai que L est qqun de fier, tu pourrais aussi exploiter cette idée).
De plus, il n’était pas friand d’exhibitionnisme (quel euphémisme !)… Le fait que son père, Watari ou L les regarderait très sûrement à travers les grands écrans de la salle de contrôle suffisait à geler son désir.
Du moins c’est ce qu’il avait pensé.
La journée, il lui suffisait d’imaginer son père le regardant faire l’amour à Misa pour tuer la moindre once d’excitation, même avec le corps chaud et doux de la jeune fille pressé contre lui.
Cette méthode étant d’une efficacité redoutable, il avait pensé le problème réglé. Après tout il avait mieux à faire que de se préoccuper de ses hormones (c’est sûr qu’il a d’autres soucis sur la table ^-^) : Prouver à la créature la plus agaçante et probablement aussi la plus intelligente au monde qu’il n’était pas un meurtrier psychopathe avec un complexe de dieu, responsable d’un génocide par exemple (les deux points me semble une bonne idée puisque cette phrase est en fait la suite de la précédente).
Autre question, n’es tu pas sûre que L se sente pas supérieur à L en terme d’intelligence ?
Seulement son subconscient n’avait pas vu les choses de la même manière.
Le premier soir, il avait rêvé de Misa, ce qui était assez normal.
Le deuxième soir, il avait rêvé de la jolie Takada, ce qui là aussi était normal.
Mais ce soir là, son subconscient, sans doute épuisé et chamboulé par tout ce qui c’était produit jusqu’à présent, il n’y avait pas d’autre explication possible, lui avait envoyé ce rêve.
Il pouvait rêver de Misa, de Takada, ou de n’importe quelles autres filles, ou même de garçons s’il le fallait ! Mais pas L !
Il ne pouvait pas rêver de lui !
La sensation, pour Light, était la même que s’il avait fait un rêve érotique sur sa mère ou sur un animal ou tout autre chose aussi malsaine et terrifiante.
En plus, regarder le détective ronronner doucement près de lui, ressemblant à un croisement entre un enfant et un chat, n’arrangeait rien à l’Affaire (je suppose que l majuscule est voulu).
Que lui réservait son esprit traumatisé la prochaine fois ?
De la nécrophilie ?!!
Tout cela était la faute de L, décida t-il vindicativement.
La faute de son fichu emprisonnement, la faute de ses fichus menottes, la faute de ses fichues caméras et la faute de ses ronronnements intempestifs !
Il jeta à un regard plein de rancœur au détective qui avait commencé à sucer le drap.
Tout était de sa faute et il dormait paisiblement ? Alors que lui qui n’avait strictement rien fait de mal, ne pouvait retrouver le sommeil et devait se débattre avec la culpabilité, ses hormones et ses horribles draps humides qui lui collaient à la peau.

_Ryuzaki…. Souffla t-il en le secouant férocement, bien décidé à ne pas laisser le coupable s’en sortir à si bon compte.
Le détective grogna légèrement, se recroquevilla un peu plus et siffla, la voix embuée de sommeil :
_Si Light-kun (il l’appelle kun en japonais ? j’aurais pensé qu’il aurait dit Light simplement histoire de perturber Light) veut tellement se masturber, il n’a qu’à le faire dans le lit.
_.... QUOI ?
_Si Light-kun veut tellement se mast….
_J’ai compris ce que tu as dit, Ryuzaki, rugit le jeune homme en faisant appel à toutes ses réserves de calme et de sang froid pour ne pas l’étrangler purement et simplement.
_Parfait.
_Ne te rendors pas ! Je n’ai pas fini !
_Je doute que Light-kun ait besoin de mon assistance pour ce genre de choses, soupira le détective en tentant de tourner le dos à l’adolescent bouillonnant.
_Je ne vois pas de quoi tu parles Ryuzaki, siffla t-il en croisant les bras sur sa poitrine tout en se constituant l’air le plus innocent possible.

Le détective se contenta de grogner.
Le brun laissa s’écouler une minute avant de sentir sa colère remonter en flèche.
_Je t’ai parlé !
L grogna de nouveau, mais au lieu de l’ignorer comme précédemment, il se redressa avec une sorte de grâce maladroite, frotta ses yeux encore embués par le sommeil, lâcha un bâillement qui ressemblait à s’y méprendre avec un miaulement. Finalement, il se mit dans sa position habituelle et, la tête et les mains reposants sur ses genoux, et fixa Light avec cet air de suprême patience que prennent généralement les parents pour un enfant agaçant mais pour qui on a tout de même beaucoup d’affection.
La colère de Light monta encore d’un cran et il dut prendre une grande inspiration avant de reprendre la parole, sous peine de hurler ces mots.

_Je ne sais pas ce qui te fait dire ce genre de chose, mais….
_Les caméras.
_Pardon ? Souffla l’adolescent en ouvrant les yeux assez grands pour concurrencer le détective.
_Il y a des caméras dans les toilettes, expliqua doucement Ryuzaki, l’air toujours aussi imperturbable.
_Tu… tu te fiches de moi là ?
_Je ne me permettrais pas une chose pareille Light-kun.

Le poing du brun partit tout seul, avant même qu’il est eut le temps de penser aux conséquences de ses actes.
L, qui n’avait sûrement pas prévu une action aussi stupide et violente, reçut le coup en pleine figure et bascula en arrière avant d’aller tomber rudement sur le sol entraînant Light dans sa chute (comment ?? L ne tient pas Light).
Evidemment, L ne laissa pas son geste sans conséquence et un quart d’heure plus tard, ils étaient tous deux étendus sur le sol, à bout de souffle et aussi couverts de bleus l’un que l’autre.
Finalement, le détective se releva en chancelant et tira sur la chaîne qui les reliait pour forcer Light à en faire autant.
_Maintenant que le problème de Light-kun semble être retombé, pouvons nous retourner nous coucher ? J’ai encore quarante sept minutes de sommeil à compléter.
Cette déclaration, faite sur un ton détaché, suffit pour pousser à nouveau l’adolescent à la colère (ta phrase initiale est zarbi).
Ryuzaki se fichait de lui, il n’y avait pas d’autre explication.

Et il osait jouer les innocents après lui avoir avoué sans sourciller qu’il l’observait même aux toilettes (il me semble que toilettes est toujours au pluriel) et qu’il savait parfaitement ce qu’il y faisait, ce qui voulait dire qu’il s’était évertué à chercher des excuses convaincantes et à se ronger les sangs pour rien.
Light aimait bien le détective et ce même malgré le nombre incroyable de bizarreries qu’il cumulait en son unique personne.
Il aimait les débats passionnés qu’ils pouvaient avoir tous les deux, une fois que les autres étaient rentrés chez eux. Il aimait se sentir compris sans avoir besoin de fournir un million d’explications et il aimait la façon dont il comprenait le train de pensées de l’autre sans avoir besoin d’en parler.
Il appréciait (histoire de changer d’aimer) avoir enfin un véritable ami, un égal, à qui il pouvait parler sans retenue aucune, sans avoir peur d’écraser l’autre avec son intelligence, sans peur de briser son verni du fils parfait.
Et depuis quelque temps, il aimait bien le visage endormi de L, et même son curieux et déstabilisant petit ronronnement.
Oui pour toutes ces raisons, il aimait bien le détective.

Mais parfois, quand il ne cessait d’insinuer qu’il était un meurtrier de masse atteint d’un complexe de dieu, ou quand il lui dénigrait toute intimité, lui ôtant toute fierté et l’humiliant de la pire des manières comme à cet instant, il le haïssait, du plus profond de son coeur,
_Vraiment toi….
_Light-kun est en colère, murmura le détective en le regardant avec cette curiosité faussement innocente qui énervait tant l’adolescent.
_Je suis en colère ? Bien sûr que je suis en colère ! Tu…Tu….
_Si Light-kun était Kira il me tuerait tout de suite….
Cette phrase fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase et Light explosa littéralement, regardant tout son beau self contrôle voler en éclat avec la frustration, l’humiliation, le manque de sommeil et la colère qu’il ressentait à cet instant.
_Je ne suis PAS KIRA !! N’importe qui voudrait tuer à l’instant ! Il n’y a même pas besoin d’être Kira pour souhaiter ta mort ! Tu es la personne la plus égocentrique, égoïste et capricieuse que j’ai jamais rencontré !

Il se rendait bien compte qu’il était d’une puérilité incomparable, mais il était vraiment trop fatigué et il avait besoin de crier sur quelque chose.
Le détective était la cible idéale, vu que rien ne l’atteignait, à travers sa carapace d’inhumanité.
Seulement, quand il releva les yeux vers le détective, il pût observer un spectacle qu’il n’aurait jamais cru possible.
Ce n’était pas d’une évidence mais Light vivait depuis assez de temps auprès du détective pour se rendre compte quand quelque chose n’allait pas chez lui.
Il avait légèrement fléchi sous les mots de l’adolescent, ses yeux s’étaient imperceptiblement écarquillés, un peu plus que la normale, sa bouche s’était doucement entrouverte, comme pour répliquer quelque chose, puis s’était refermé.
Une minute passa, lourde et silencieuse, puis finalement, L se retourna vers le lit et s’y roula en boule comme si rien ne s’était passé.
Mal à l’aise, Light le suivit. Quand Ryuzaki lui tourna ostensiblement le dos, il sentit la flèche de la honte lui percer le cœur.
Le détective ne faisait que son travail et il craignait comme tout le monde pour sa vie, il ne pouvait évidemment pas se permettre dans cette affaire de négliger le moindre danger, même potentiel.
_Euh Ryuzaki, bredouilla le jeune homme en se tortillant légèrement incapable de terminer la conversation sur ces paroles.
Sa honte s’accrut encore un peu plus quand il vit le corps frêle frémir sous sa voix et quand celle, très douce, de L s’en éleva, légèrement teintée de mélancolie.
_Ce n’est rien, Yagami-kun n’a pas à se justifier. Je suis parfaitement avertit du fait que je ne suis pas une personne sympathique et agréable à vivre (cette phrase est mal dite, je te propose : « j’ai parfaitement compris que je ne suis pas une personne sympathique et agréable à vivre ».

Yagami-kun ? Songea l’adolescent en se crispant.
Il venait bien de…. blesser L ?
C’était à la fois tout à fait compréhensible et à la fois tout bonnement incroyable.
C’était L !
Seulement en regardant le corps si maigre, légèrement tremblant sur les couvertures, car L refusait de se glisser dessous pour dormir, il se rendit compte qu’il était aussi humain que les autres et même peut être plus fragile que les autres.
Le sentiment était à peu près le même que celui qu’on pouvait ressentir après avoir donnér un coup de pied à un chaton juste pour passer ses nerfs.
Bon sang, il ne détestait même pas Ryuzaki !
_Non, Ryuzaki, je…
_Je veux dormir Yagami-kun, le coupa vivement le garçon en s’enroulant un peu plus sur lui-même.
_Bon sang ! Je ne pensais même pas ce que j’ai dit !
_C’est rassurant de savoir que Yagami-kun ne dit pas toujours ce qu’il pense réellement, souffla sombrement le détective qui semblait essayer de devenir une boule humaine.
_C’est justement ce genre de remarques qui énerve les gens Ryuzaki !
_Oui, je me rends bien compte que je suis agaçant au point que tout le monde en vienne à souhaiter ma mort.
L’adolescent reçut cette phrase comme un coup de poignard dans l’estomac, en se rendant enfin compte de toute la portée de ces paroles puériles, jetées en l’air sur un coup de tête.
Honteux et énervé, il se rallongea brusquement et ramena les couvertures jusque sous son menton.
Il passa deux minutes à fixer le dos de Ryuzaki qui, d’après sa respiration, ne se rendormait pas.
Finalement, presque instinctivement, le brun glissa son bras hors de la chaleur des couvertures et le fit serpenter sur la taille fine de L avant d’aller recouvrir une des mains du détective.

Le corps fin sursauta violemment sous ses doigts avant de se crisper.
_Li… Light…. Bredouilla le détective, en oubliant même le suffixe honorifique.
_Nos disputes… parfois, ça me rappelle Sayu et moi, essaya t-il d’expliquer maladroitement, aussi choqué de ses actes que Ryuzaki.
_Light-kun a l’habitude de se glisser dans le lit de sa sœur et de l’attraper de cette manière ? Répliqua L, qui avait quasiment tout de suite repris contenance, bien que son corps continua à se tortiller légèrement sous le contact qui lui était si peu familier et peut-être même désagréable, songea le brun avec une pointe de peine.
_Elle est tête de mule. Quand on se disputait, c’était rare, mais elle refusait absolument de m’écouter, alors le seul moyen qui était à ma disposition pour m’excuser, c’était ça. Ça et les chatouilles, ajouta le jeune homme en souriant avec espièglerie.
_Si Light-kun essaie ne serait-ce qu’un seconde de me chatouiller, je serais dans l’obligation de le frapper. Le détective fit une petite pause et rajouta. Très fort.
Le ton n’était plus glacial, et vaguement moins indifférent que d’habitude. L’adolescent pouvait presque y sentir une pointe de taquinerie. Ou peut-être se faisait t-il des idées ?
_Je ne me permettrais jamais, Ryuzaki, répondit t-il sérieusement en serrant légèrement la main du détective sous la sienne.

La main était glacée, tout comme la taille du jeune homme qu’il pouvait sentir à travers les minces tissus de son pyjama et du sweet-shirt de l’autre.
Comment faisait t-il pour dormir ainsi ?
Encore un autre mystère à rajouter au palmarès du détective sans doute.
Avec un petit sourire, Light resserra sa prise et se rapprocha un peu plus près du détective.
Il avait encore envie de le voir sursauter.
Le faire perdre cette maîtrise si parfaite, c’était quasiment comme avoir un pouvoir sur lui et c’en était presque jouissif pour l’adolescent, bien qu’il ne sut pas vraiment pourquoi (tu devrais développer ton idée, elle est intéressante).
L’étrange jeune homme se crispa de nouveau et essaya discrètement de s’éloigner.
_Light-kun… Je ne crois pas qu’il soit bien recommandé de faire ça.
Le ton toujours aussi casuel employé fit soupirer le brun.
_Pourquoi ?
_Hum… Premièrement, nous ne sommes pas de la même famille.
_On peut le faire entre amis. Surtout quand l’un des deux est trop têtu pour se mettre sous les couvertures alors qu’il est évident qu’il a froid.
_Je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit sur les relations de type amical, qui impliquait le fait de s’enlacer…

Light secoua la tête doucement. Vraiment… le détective n’avait-t’il vraiment jamais eut d’amis avant lui ? (Light non plus et il est pas du genre tactile) Au vu de son caractère de bambin tyrannique, ça ne l’étonnait qu’à moitié, et pourtant, pouvait-on réellement passer sa vie sans un seul ami ?
Il fit rapidement taire la petite voix dans sa tête, qui lui susurrait qu’effectivement, c’était possible et qu’il en était la preuve vivante.
Il avait toujours été très entouré, pourtant, il n’avait jamais eut de vrais amis.
Il passait le plus clair de son temps à se mettre au niveau des autres aussi il n’avait jamais pu approfondir un lien avec quiconque, pas même Sayu, ou son père.
Il ne se souvenait même pas vraiment d’en avoir eut envie.
Jusqu’à ce jour.
Jusqu’à cette personne.
Cette pensée le frappa juste comme un coup de poing.
Il voulait connaître Ryuzaki.
Il voulait comprendre comment fonctionnait cet incroyable cerveau si semblable au sien.
Il voulait percer le mystère de ces mimiques et de ces actions étranges.
Et par-dessus tout, il voulait lui prouver, à lui mille fois plus qu’aux autres qu’il n’était pas Kira.
_Entre ami on peut se tenir la main, on peut dormir ensemble et même s’embrasser.
_.... Light-kun ne m’embrassera pas, répondit catégoriquement le détective.
Cette fois-ci, ce fut au jeune homme de sursauter et replia automatiquement son bras contre son propre torse.
_Je ne comptais pas le faire ! C’était un exemple !
_Tant mieux, mon pourcentage de suspicion aurait augmenté de 5% à ton égard si ça avait été le cas.
_Pourquoi ? Demanda calmement le jeune homme, un sourire collé au visage depuis qu’il s’était aperçu que L tremblait légèrement à cause de la perte de chaleur qu’avait occasionné le retrait de son bras.
_Ce serait vraiment très Kira, d’essayer de me séduire pour endormir ma vigilance, me faire baisser ma garde et finalement, m’arracher mon nom.
_Je ne suis pas Kira, Ryuzaki, et je suis hétérosexuel, déclara doucement le jeune homme, soudain très las de tout cela, essayant d’oublier par cette phrase le rêve qui avait causé son réveil en sursaut. Et toi aussi, ajouta t-il, un seconde plus tard, pour faire bonne mesure.

Il entendit avec surprise un petit bruit incongru s’échapper de la forme recroquevillée si près de lui. Cela ressemblait beaucoup à un petit rire étouffé à la sauce L décida le brun en fronçant les sourcils.
L pouvait rire ?
Il se gifla mentalement.
Evidemment qu’il pouvait rire.
L était un être humain et il le lui avait prouvé quelques minutes auparavant, et recommençait à cet instant.
_Qui a dit à Light-kun que j’étais hétérosexuel ?
_QUOI ?!!
Le jeune homme, qui se trouvait jusque là toujours dos face à lui, se tourna lentement vers lui, faisant cliqueter la chaîne qui les reliait tous deux.
Avec son éternel doigt dans la bouche et avec les ombres qui jouaient sur son visage, Raito eut la très nette impression qu’il se moquait de lui.
Décidément, cette nuit était la nuit celle des découvertes.
L ronronnait.
L pouvait souffrir.
L pouvait rire.
L pouvait faire de l’humour.
Pour l’esprit fatigué de Light, cela commençait à faire beaucoup, malgré tout, il ne voulait pas s’endormir maintenant.
Il voulait encore tirer les vers du nez (ça me paraît mieux comme expression) du détective.
Il voulait en voir et en entendre plus, et l’intimité qu’il partageait, pour la première fois depuis qu’ils étaient enchaînés, lui donnait accès à une partie encore inconnue de l’étrange jeune homme.

_Tu te moques de moi, lui reprocha gentiment Raito.
_Hum… pas vraiment.
_Comment ça ?
_Light-kun est bien curieux ce soir….
_Augmente mon pourcentage de 30% si tu veux, mais réponds, bouda le brun en se rapprochant inconsciemment, cherchant à lire dans les yeux du détective ses véritables pensées.
_Si je l’augmentais autant, j’arriverais à 100%, répliqua pensivement le jeune homme en mordillant de plus bel son doigt avant de passer au pouce.
_Tu changes de sujet…
Le jeune homme soupira doucement avant de se pelotonner encore un peu plus sur lui-même.
_Si Light-kun a besoin d’avoir des rapports privilégiés et intimes avec Amane-san, je peux parfaitement nous désenchaîner pour une heure, à condition que cela soit dans un espace clos clôt.
_Ah… je… Non !
_Il est évident que Light-kun n’arrive pas à gérer son stress et ses montées hormonales.
_Je les gère très bien, siffla le brun en tirant vivement sur la chaîne pour enlever le doigt de la bouche de Ryuzaki.
_Les deux dernières nuits en disent tout autrement.
_Tu ….
_Light-kun vit ses rêves avec une grande intensité. Et il agrippe tout ce qui passe à sa portée…
Le jeune homme enfouit sa tête dans l’oreiller, rouge de honte.
Il commençait vraiment à toucher le fond cette fois-ci.

_Ryuzaki…. Je suis désolé…. Si j’ai fait quoique ce soit qui…
_Eh bien, je ne peux pas vraiment dire que j’aime être violemment réveillé la nuit par un garçon qui se frotte contre moi en murmurant fébrilement « Misa, Misa, tu es si… Si… Oh Aaaaah… » ou encore « Takada… Ahaaah, suce plus vite…Urgh…. »….
_C’est bon ! J’ai compris ! S’empressa de l’interrompre le jeune homme, à moitié mort de honte.
La seule chose positive dans tout ça, c’était qu’il n’avait pas réveillé Ryuzaki durant le troisième rêve.
_Il n’y a pas de quoi avoir honte Light-kun. C’est une chose parfaitement normale à l’adolescence, surtout après une longue période d’abstinence et…
_Ryuzaki… Soupira le jeune pour tenter de clore la conversation.
_Light-kun a l’air…

Le détective fut interrompu par le bras du brun qui serpenta de nouveau autour de sa taille fine et l’attira vivement contre son torse.
L eut un hoquet de stupeur et se crispa contre le corps de Light.
L’adolescent ne prit cependant pas ce geste comme un refus. Si Ryuzaki n’avait vraiment pas voulu de leur contact, il l’aurait envoyé voler à travers la pièce d’un coup de pied (il est sportif L ?).
Le bleu qui commençait à se former sur son corps ne lui avait que suffisamment prouvé l’étonnante puissance qui se cachait sous un corps si maigre.
Une minute passa dans un silence délicieux pour Raito qui, le visage enfoui dans la douce masse de cheveux désordonnée de Ryuzaki, profitant de la douce chaleur d’un autre corps contre le sien, n’allait pas tarder à s’endormir.
Le combat l’avait suffisamment défoulé pour que ses problèmes hormonaux ne le torturent plus, au moins pour cette nuit, et le fait que Ryuzaki utilise le même shampoing que Sayu, lui rappelant définitivement sa maison, le rassurait suffisamment pour lui procurer une irrésistible envie de dormir.

Finalement, la voix, douce et incertaine du détective, vint briser le silence ambiant.
_De quoi Light-kun cherche t-il à se faire pardonner cette fois ?
_Là c’était juste pour te faire taire, murmura l’adolescent d’une voix pâteuse. En plus comme ça, tu auras chaud, sans avoir besoin de couverture. Et puis, je ne me suis pas assez excusé tout à l’heure.
_Je ne peux pas arguer contre ça Light-kun, mais…
_Chut…. Dors…. Grommela l’adolescent en resserrant son étreinte sur le corps maigre qui commençait enfin à se réchauffer.
Tout ce dont il se souvint, avant de sombrer dans le sommeil, ce fut d’avoir senti Ryuzaki se détendre doucement contre lui.
Et pour la première fois depuis son emprisonnement, il passa une bonne nuit.

A suivre …

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Don't cry because it's over, smile because it's happened


Dernière édition par Petit Képoulet le 29 Juil 2008 18:53, édité 2 fois.

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MessagePosté: 02 Aoû 2008 17:35 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 10 Juin 2006 14:07
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Localisation: A Détroit, avec Connor.
Je n'aime beaucoup cette fic car Death Note est mon manga préféré (je fais des cosplay de L en convention manga!) mais cependant il y a un petit détail qui m'a gêné dans ma lecture: les commentaires de ta bétalectrice que tu as laissé!! Sinon LA SUITE!!!!

Chunhua.

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"Which part of 'I'm a genius' aren't you getting?" Nikola Tesla (Sanctuary)

"When did you get here?" "Three Cabernets and two Côtes du Rhone ago" "What's the occasion?" "Unemployment" Henry Foss/ Nikola Tesla (Sanctuary)

"-You did it Markus!
- We did it. This is a great day for our people! Humans will have no choice now. They'll have to listen to us" Markus & Connor, Detroit Become Human.

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 Sujet du message: Re: Comment peut on? (death note) Light x L PG13
MessagePosté: 02 Sep 2008 16:25 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 26 Juil 2007 13:58
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J'ai tout simplement adoré ! C'est la première fois que je lis une fic sur ce couple car je suis plus tournée vers Matt*Mello. Cette histoire est si mignone, adorable que ça m'a donné envie d'en lire d'autre sur ce couple...
Bref :bravo:

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L'Homme ne peut pas toucher les nuages, mais il a des jambes pour les rattraper.


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 Sujet du message: Re: Comment peut on? (death note) Light x L PG13
MessagePosté: 27 Juin 2009 22:22 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 29 Fév 2008 18:19
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Localisation: Mon coeur n'a jamais quitté Londres, mon âme est restée à Berlin
"Comment peut-on ?" J'vais te dire, moi : comment peut-on laisser une telle fic en suspent ? Bon d'accord, le LxMatsuda me dérange un chouille, mais les fics sur L et Light sont tellement rares en français, que finalement, ce détail passe au second plan.

Vraiment dommage que tu n'ais pas continué cette fic é_è

_________________
Pas très productive en matière de fics ces derniers temps parce que je bossais sur mon premier roman officiel *-*


Spoiler: Montrer
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Je partis dans les bois car je voulais vivre sans me hâter, vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie.
Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie, pour ne pas, au soir de la vieillesse, découvrir que je n'avais pas vécu.

>>.<<


Je sais ce que c'est que d'avoir peur de son propre esprit ...
Believe it, because only your thoughts can make it real.
If you close yours eyes, you see darkness. But if you keep them closed for long enough, and concentrate hard, you'll see light.


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 Sujet du message: Re: Comment peut on? (death note) Light x L PG13
MessagePosté: 19 Nov 2011 11:00 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 12 Nov 2011 04:24
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J'avoue qu'une suite aurait été bienvenue. Par contre, c'est pas bien de blesser L même si ça s'arrange par la suite! J'ai bien aimé, la fic avait tout pile la bonne taille mais enlève les commentaires du bêta-lecteur s'il te plait, c'est un peu étrange :lol:
En tout cas, bravo :D

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 Sujet du message: Re: Comment peut on? (death note) Light x L PG13
MessagePosté: 08 Juin 2012 10:08 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 28 Avr 2012 01:09
Messages: 43
:suite: :suite: :suite:
Quoi?!!! C'est déjà fini! Mais c'est pas possible!
Il faut absolument la suite!
J'ai adoré!
La seule chose qui m'on déranger son les commentaire entre parenthèse
:slashvaincra: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:


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 Sujet du message: Re: Comment peut on? (death note) Light x L PG13
MessagePosté: 02 Nov 2012 05:17 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 01 Nov 2012 17:15
Messages: 10
Euhm, j'adore cette fic.

Si. Vraiment.

Le problème est que je la connais déjà ( et comme elle est en hiatus, je me demande même comment tu comptais la finir ? ). Bref, cette fiction est à Kazuka, sur ff.net, et compte 9 chapitres. Je ne pense pas que tu lui ais demandé l'autorisation pour poster, c'est donc du PLAGIAT.


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 Sujet du message: Re: Comment peut on? (death note) Light x L PG13
MessagePosté: 06 Nov 2012 16:39 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 29 Avr 2011 00:15
Messages: 843
Localisation: La où je suis, la où je serais
j'adore cette fics, j'adore ce coupple. C'est vraiment très interessant à lire. :suite: :suite: :bravo: :bravo:

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 Sujet du message: Re: Comment peut on? (death note) Light x L PG13
MessagePosté: 09 Avr 2013 15:02 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 24 Fév 2013 18:09
Messages: 250
serahne a écrit:
Euhm, j'adore cette fic.

Si. Vraiment.

Le problème est que je la connais déjà ( et comme elle est en hiatus, je me demande même comment tu comptais la finir ? ). Bref, cette fiction est à Kazuka, sur ff.net, et compte 9 chapitres. Je ne pense pas que tu lui ais demandé l'autorisation pour poster, c'est donc du PLAGIAT.



Je confirme... :shock:

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Fanfiction Boys Over Flowers : Ga Eul / Yi Jung


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