Ben mon projet en gros c'est l'histoire de deux types très différents qui vivent une relation fusionnelle depuis l'enfance et finissent par découvrir qu'ils s'aiment.
Hem... C'est un peu étroit comme résumé ça... Bon, pour celles que ça intéresse vraiment, voici qlqchose de plus précis:
Résumé de l’intrigue
L’histoire va tourner autour de deux personnages principaux :
Billy Bad, 22 ans. Assez frêle (« chétif » dit sa mère). Les traits fins, le nez long et pointu, les yeux vert sombre et une tignasse de boucles brunes lui tombant sur la nuque. Il est l’enfant du milieu d’une famille juive de deux filles et trois garçons, et est donc très couvé par le cocon familial. Son caractère en règle générale timide cache une empathie et une rhétorique impressionnantes qui sont pour lui des armes remarquables lorsque le besoin s’en ressent. Très doué en chant, il aime rire de tout et n’importe quoi tout en gardant l’esprit aux aspects importants de sa vie. Il ne se confie qu’à sa chienne, qui est sa confidente depuis ses plus jeunes années, et éventuellement à Noémie, sa sœur aînée, de qui il est très proche. Il porte une étoile de David autour du cou, croit en Dieu et sa foi ne disparaîtra jamais complètement même s’il lui arrivera de douter parfois.
Daniel Mogailli, 22 ans. Grand. Mince mais de silhouette moins malingre que Billy. Les traits plutôt marqués, les yeux bleu-vert clairs, des cheveux courts châtain-blonds, une petite barbe de trois jours traînant sans cesse sur son visage. Il vit seul dans un petit appartement du centre-ville. Sa grand-mère maternelle est une catholique conservatrice maladive qui a élevé sa mère dans une telle exiguïté d’esprit et d’espace qu’elle en a fait une soixante-huitarde convaincue (Qui a appelé Daniel ainsi en l’honneur de Cohn-Bendit). Celle-ci s’est mariée avec un homme dont l’opinion est pétrie de pré-jugés réactionnaires et dont Daniel s’est toujours demandé si elle y avait été forcée par maman. Le divorce ne s’est pas fait attendre longtemps. Au contraire de Billy, il essaie de mettre le plus de barrières possibles entre lui et sa « famille de fous ». Il aime énormément plaisanter, comme Bill, mais est au fond de lui beaucoup plus désinvolte que ce dernier, vivant parfois au-dessus de la réalité. Il a une très grande propension aux grimaces de toutes sortes. Sa grand-mère l’a dégoûté pour le compte de la religion et il en vilipende allègrement tous les principes.
Je comptais, en guise de prologue, écrire un passage comprenant une scène représentative de chaque année de leur vie jusqu’à 22 ans. Cela montre en accéléré la personnalité et l’évolution que chaque personnage s’est forgé en grandissant. Cela correspond à la partie ci-avant.
Billy et Daniel, depuis leur rencontre en maternelle grâce à une chanson de Renaud, sont restés soudés (je compte donner une signification importante aux chansons dans cette histoire). D’abord camarades de classes, amis, et pour finir pratiquement frères tant leur relation est complémentaire et fusionnelle à la fois, chacun est nécessaire à l’autre. Ils se plaisent ensemble à dénoncer les incohérences de leur société et ont cette étrange faculté de trouver tous deux drôle des choses qui paraissent totalement superficielles et enfantines aux yeux des autres ; ils ont en quelque sorte leur humour, leur idéal et leur monde à eux.
A l’époque où le récit commence réellement, ils sont à la fac de science. Ils suivent sérieusement leurs études, bien décidés à décrocher quelques diplômes, et se motivent mutuellement dans leur travail. Ils sont très liés à deux filles, Lysiane et Marie-Anne, qu’ils ont rencontrées au lycée et avec qui ils vivent des histoires d’amour… à tour de rôle ! En effet, leurs relations avec elles sont certes agréables et enrichissantes mais il y manque toujours un petit quelque chose qu’ils sont incapables de définir. Ils n’arrivent pas à engager pleinement leurs sentiments et c’est pourquoi les couples se disloquent et se reforment, essayant sans succès de trouver un équilibre. En fait, il s’agit là de grandes amies que Daniel et Billy considèrent comme des amoureuses pour la simple raison que c’est ce que tout jeune homme ferait à leur place, c’est une sorte d’automatisme où l’émotion n’est pas de rigueur.
Suite à une séparation houleuse de Daniel et Marie-Anne, Billy propose à son alter ego d’aller passer une semaine en montagne aux prochaines vacances dans le but de lui remonter le moral. Une sorte de guerre silencieuse s’installe entre filles et garçons car chacun prend le parti de son ami ou amie, ce qui créé des conflits au sein des rapports entre Billy et Lysiane, qui commençaient tout juste à songer aux fiançailles.
Enfin les vacances arrivent comme une grande bouffée d’air frais et les garçons peuvent enfin s’évader un peu de leur quotidien. Durant cette semaine, un accident surprend Billy alors que tous deux skiaient en hors-piste (à la demande de Dan qui recherche toujours les interdits). L’issue en est heureuse mais aurait pu se révéler fatale, ce qui fait prendre conscience à Daniel de son inconscience, de sa négligence, et surtout de combien il tient à son ami. (il en a été jusqu’à supplier un Dieu qu’il avait toujours raillé lorsque la catastrophe est arrivée).
Un soir, plus tard dans la semaine, ils entendent au hasard d’une recherche sur la radio la chanson de leur toute petite enfance sur laquelle ils sont devenus amis. Avec l’infantilisme qui les caractérise tous deux, ils se remettent à danser comme des enfants en riant aux éclats, et finissent par s’effondrer après un faux pas, comme la première fois. La différence est que cette fois-ci, dans un accès d’euphorie dû au souvenir et à la sensation de bonheur qui les a envahis, Billy et Daniel échangent un baiser inconsidéré, incongru, inconvenant, immoral. Et ils réalisent soudain que cette chose indéfinissable qu’ils attendaient l’un comme l’autre vient juste de se manifester à eux.
A partir de là, c’est le début d’une grande guerre avec leur entourage et avec eux-mêmes. Entre rétractations, brimades des autres, conflits violents avec la famille, le milieu et les traditions, leur relation devient tout à coup bien difficile à entretenir sainement. On souille leurs sentiments, on tourne cette émotion si pure en quelque chose de sale, de pervers, de dépravé. Bill ne sait plus quoi penser, est tiraillé entre ses croyances et ses sentiments, répudié par son père et son frère aîné. La grand-mère de Dan s’en mêle et un véritable sac de nœud se crée autour d’eux, prenant des proportions désastreuses, et tout cela uniquement parce que l’un d’eux n’est pas une fille...
Ce roman a trois objectifs principaux :
Montrer que les différences d’éducations et de culture ne sont aucunement un obstacle à l’amitié, lorsque celle-ci est sincère et véritable, et n’empêche pas de créer des liens fusionnels avec une personne issue d’un autre milieu.
Mettre en lumière l’étroitesse et le manque de fondement de certains aspects du dogme judéo-chrétien, sans pour autant en dénigrer tous les principes.
Mais surtout dénoncer les disfonctionnements d’une société archaïque pervertie par le non-respect de la tolérance et qui n’accepte pas certaines formes d’amour qui sont tout aussi purs (voire plus car cela demande des sentiments francs et déterminés) que des dits « conventionnels » sans raison rationnelle valable.
Si les héros ne sont pas sans vous en rappeler d'autres, c'est normal! ^^
_________________ La Halfeline
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Le sachet de thé c'est la santé!
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