Voila le deuxième...
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Pas aussi blond qu'on le croit...Depuis cinq bonnes minutes, le roi Arthur retenait une envie de rire grandissante.
C’était toujours un plaisir délectable que d’écouter son serviteur Merlin s’enferrer dans des explications douteuses pour expliquer
rationnellement et logiquement ce qu’il avait accompli
magiquement et secrètement (enfin, du moins, le croyait-il).
C’était bien la seule raison pour laquelle Arthur ne l’avait pas encore confronté à ses mensonges.
Ceux-ci le faisaient beaucoup trop rire.
Par exemple, l’explication selon laquelle, après sa fuite avec Sophia, Merlin l’aurait assommé pour le ramener à Camelot.
Après le départ de Gaius et du jeune homme, Arthur en avait pleuré de rire pendant presque une demi-heure. Rire qui avait redoublé lorsque Morgane était entrée dans sa chambre et lui avait demandé ce qui le mettait d’aussi bonne humeur.
Il avait su depuis leur toute première rencontre qu’il y avait quelque chose… un je ne sais quoi de très mystérieux chez le jeune homme au visage d'elfe.
Et il s’était juré de découvrir quoi.
Garde tes secrets, Merlin, avait-il souvent pensé,
je te les arracherai un à un…Mais il n’avait vraiment été certain de la magie du jeune homme que lorsque, à moitié assommé de douleur mais bel et bien conscient, il avait écouté la conversation entre Merlin et Cornélius Sigan.
A cette époque-là, Arthur savait déjà que Merlin était le plus loyal idiot qui soit, et le duel entre les deux hommes n’avait fait que confirmer cela.
On ne devenait pas prince héritier, puis roi, sans apprendre la patience.
Arthur attendait donc patiemment son heure. L’heure à laquelle Merlin, de lui-même, lui révélerait enfin qui il était vraiment. L’heure ou enfin, il n’y aurait plus de cachotteries entre eux.
En attendant ce moment béni, il restait tout de même une question en suspens. Question qui le faisait frémir d’horreur rien qu’en y pensant.
Si l’idiot était capable d’être le pire serviteur du royaume
AVEC sa magie, que diable pouvait-il être
SANS ?
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Voila, vous avez les deux premiers, pardonnez-moi si c'est mal écrit et songez que cela fait deux ans que je n'ai rien écrit. C'est très dur de s'y remettre !