Merci à tous pour m'avoir suivi... Et sans plus attendre, voici la suite et fin!
**********
Chapitre 15Quand Steve se réveilla plusieurs heures plus tard, il fut étonné de constater qu'il ne pouvait pas bouger. Puis il se rappela que Danny dormait contre lui et sourit en levant légèrement la tête. Oh. Ok...
Sur lui était peut être un terme plus juste. Le blond avait réussit à se tourner, et avait posé un bras sur la poitrine du brun, tandis qu'une de ses jambes étaient enroulée autour des siennes.
-Hey Danno! Réveille toi!
Le blond grogna et bougea un peu. Son genou frôla par inadvertance la partie sensible de Steve, et celui-ci retint son souffle.
-Danny... Lève-toi s'il te plait, murmura-t-il une nouvelle fois.
-Hum... Encore 5 minutes McGarrett, bougonna Danny, et Steve sourit.
Le blond pivota un peu plus et bailla avant de reprendre en fronçant les sourcils.
-Dis-moi, t'es content de me voir où tu as une grenade dans ton boxer?
-Je préfère ne pas répondre à cette question... Lève-toi... Tu as bien dormi?
-Moins bien que dans ton queen-size, mais ça va! répondit Danny en se recoiffant du bout des doigts.
-Tu dors dans mon lit? s'étonna le brun en s'étirant.
-Hors de question que je dorme dans le lit de ta sœur, ou dans un lit de gamin! répondit le blond en haussant les épaules.
Un sourire étira le visage fatigué du grand brun. Ils s'observèrent un moment sans rien dire, avant de se pencher l'un vers l'autre, échangeant un baiser tendre et tout en retenu.
-Comment tu te sens toi? reprit Williams quand ils se furent séparés.
-Fatigué, comme d'habitude. Mais je sais que c'est bientôt fini. Ce soir, je crois que c'est la dernière transformation. Puis ils vont me garder encore 24 heures pour voir si c'est bien terminé. Après je rentre à la maison, et je dors pendant trois ans.
-Et ce sera pas du luxe. Si tu voyais ta tête, franchement!
Danny passa une main sur la joue du grand brun, et ce dernier ferma les yeux un moment.
-Allez, babe! On va aller manger un morceau. Je meurs de faim! reprit le petit blond.
-Tu te rends compte que toute ta vie tourne autour de la bouffe?
-C'est pas totalement vrai... Il y a Grace, d'abord, évidemment. Puis il y a toi, maintenant... Et ensuite il y a la bouffe... Et puis il y a autre chose aussi, mais c'est hors de question que ça se produise ici. Ce lit est trop petit, et je suis presque certain qu'il y a des caméras dans ta chambre. Il est hors de question que je montre mon magnifique postérieur à tout le monde.
Steve éclata de rire puis se leva. Il fit un détour par la salle de bains pour se rafraichir un peu et en ressortit totalement habillé.
# 2 jours plus tard # (musique du moment : Can't fight the moonlight - LeeAnn Rymes)
Danny gara la voiture de remplacement devant la maison. Il espérait que bientôt, il aurait une nouvelle Camaro pour remplacer celle qu'il avait démolie. Il avait réussit à garder le trousseau de clés et avait expliqué à McGarrett qu'il le trouvait trop fatigué pour conduire. Le brun avait juste souri en hochant la tête et s'était laisser emmener.
-Ok... Tu veux faire quoi? demanda le blond.
-Oh... J'aurai bien quelques idées, mais je vais d'abord commencer par une bonne douche, et une petite sieste. Si ça ne te pose pas de problème bien sur?
-Tu es chez toi, babe. Fais comme tu le sens. Je reste dans le coin. Boire une bière ou deux, regarder la tv...
-Bien.
Steve se dirigea vers l'escalier avant de faire demi-tour et de prendre le petit blond dans ses bras.
-Je sais aussi qu'il faut qu'on discute, d'un tas de chose... Mais ça peut attendre quelques heures non? murmura-t-il contre son front.
Danny referma ses bras autour du brun.
-Oui, ça peut attendre. Tu es crevé.
-Non, je vais bien!
-Bien sur McGarrett, c'est pour ça que tu t'appuies de plus en plus sur moi. Et si ça continue, tu vas t'effondrer et je vais devoir te porter. Alors monte te doucher, fais un petit somme, et je serai là quand tu te réveilleras, ok?
-Ok Danno.
Il prit le visage du blond entre ses mains et déposa un léger baiser sur ses lèvres.
-A tout à l'heure! murmura le blond en le laissant s'en aller.
Il était assis sur le sable, une bière dans la main, prenant de temps à autre une gorgée pour s'éclaircir les idées.
Est-ce que tout ça n'allait pas un peu trop vite? Non! Certainement pas. Depuis le temps qu'ils se tournaient autour!
Est-ce qu'il était vraiment prêt pour ça? Oui! Oui! hurla son cerveau.
Il était prêt depuis longtemps. Depuis le jour où il s'était retrouvé nez à nez avec McGarrett dans le garage de cette même maison, et que le marin lui avait fauché son enquête, et aussi, sans s'en apercevoir, une partie de son âme.
Il s'en était passé des choses depuis. Des enquêtes, des soirées, des barbecues, et cette terrible chute de Steve lors de leur excursion pour voir les pétroglyphes. Ce jour là, il avait cru le perdre, et c'était sans y penser vraiment que, en le voyant s'élever vers l'hélicoptère de secours, il avait signé "je t'aime".
Il frissonna, à cause du souvenir sans doute, mais aussi parce que la nuit était fraiche. Il se dit qu'il allait se lever pour rentrer, quand il sentit un corps s'assoir derrière lui et que deux bras puissants se refermèrent sur sa poitrine.
-Hey! murmura-t-il avant de reprendre une gorgée.
-Hey, lui répondit Steve de la même manière.
-Bien reposé?
-Oui... et toi? Qu'est-ce que tu as fait?
-J'ai réfléchi... A tout un tas de truc.
-Comme quoi? reprit le brun, un peu tendu.
-Oh... Le fait qu'il fasse un peu froid alors qu'on est à Hawaii, que je vais encore avoir du sable où il ne faut pas parce que je suis assis sur la plage et pas sur une chaise, qu'il va falloir racheter de la bière, que je commence à avoir un peu faim...
-Danny...
-Et surtout sur le fait que toi et moi... On a dépassé le stade de simples collègues... ou de simples amis...
-Ca te fait peur?
-J'ai dépassé ce stade là aussi... Ca fait un mois que je vis chez toi, McGarrett. Et étrangement, je n'ai aucune envie d'en partir. Je n'ai, jamais de ma vie, étais attiré par un homme. Jamais. Et pourtant, tout me semble si facile avec toi. Je devrais être, je sais pas... Terrorisé, effrayé. Je devrais me lever et partir en courant.
Steve resserra machinalement les bras autour du blond. Maintenant que Danny était là, il était hors de question qu'il le laisse s'en aller. Danny eut un sourire amusé et il tourna un peu la tête pour frotter son front contre la joue de Steve.
-Du calme, babe... Je ne vais nulle part, murmura-t-il, et McGarrett respira un peu mieux. Au départ, je pensais que c'était juste une profonde amitié, comme un fort sentiment fraternel... Mais au fil du temps, il a bien fallu que je me rende à l'évidence. Les choses que j'ai envie de faire avec toi sont... Ce sont des choses que des frères ne sont pas sensés faire ensemble.
Je me sens bien, et j'ai envie que ça dure. Et puis j'ai quand même réalisé une partie de mes rêves en te tirant dessus.
McGarrett se mit à rire doucement et posa ses lèvres contre le cou du blond qui frémit.
-Tu sais Danny... J'espérais un peu que le fait de te proposer de vivre ici pendant un mois accélèrerait les choses entre nous. Parce que ça fait un moment déjà que je ne peux pas m'empêcher de penser à toi différemment... Je pense que ça date du jour de l'enquête sur Meka... Quand tu m'as demandé ce que je ferais si c'était toi qu'on accusait de corruption.
Danny hocha la tête pour signifier qu'il comprenait et le brun poursuivit.
-J'ai déjà eu des aventures avec d'autres gars. Mais aucun jusqu'à présent ne m'avait fait autant d'effets que toi. J'ai lutté, jour après jour, pour que ce ne soit pas trop évident. Parce que je ne voulais pas t'effrayer et te voir t'éloigner. Parce que la simple pensée de te perdre m'est devenue rapidement insupportable. Alors je me suis contenté, pendant des mois, de ta capacité à toucher facilement les gens autour de toi. J'attendais chaque jour une occasion de pouvoir poser mes mains sur toi sans que cela ne paraisse trop... évident pour tout le monde que je n'avais qu'une idée en tête, qui était de te coincer contre un mur et de t'embrasser jusqu'à ce que tu oublies qui tu étais.
Un silence s'installa entre les deux hommes. Mais cela n'avait rien de gênant, ou de pesant. Ils savouraient juste le moment. Ils s'étaient parlés. Ils s'étaient enfin avoué leur sentiment respectif, et la soirée était magnifique. Danny ferma les yeux et laissa échapper un long soupir de contentement.
-Bon... Et si on parlait de ton état? proposa-t-il. Perkins m'a parlé de l'opération "Caméléon", et j'en connais maintenant une grande partie...
-Y'a pas grand chose à rajouter. J'étais jeune à l'époque, et fier de servir mon pays. Je trouvais l'idée intéressante. Je ne m'attendais pas à la transformation par contre. On s'est bien gardé de m'en parler. Mais je ne regrette rien.
-Ca se passait comment quand tu étais à l'étranger?
-Mon dossier me suit, toujours, par courrier ultra-sécurisé. Ce n'est pas toujours facile de trouver les installations nécessaires à la survie d'un requin de 2 mètres... Mais la Navy a toujours réussi.
Danny ne dit rien, mais se laissa aller un peu plus contre la poitrine du brun en caressant distraitement les mains posées sur lui.
-Il va falloir que je me fasse à l'idée que tu te transformes en poisson une fois par an... Je ne regarderait plus un sushi de la même façon. Et pendant qu'on est dans les confidences... Il y a quelque chose que tu dois absolument savoir.
Le ton sérieux du blond fit froncer les sourcils du brun. Il resserra encore un peu ses bras autour de la poitrine musclée, respira un bon coup et s'attendit au pire.
-Je t'écoute, murmura-t-il.
-J'ai les pieds froids, je vole les couvertures et je pète au lit! annonça fièrement Danny.
Steve éclata de rire. Il posa sa main sur la joue du blond et l'obligea à tourner la tête pour pouvoir l'embrasser. Un baiser tout en tendresse, tout en promesse.
-Je crois que je pourrais m'y faire, répondit-il au bout de quelques minutes.
Il se leva et dans un mouvement fluide mit Danny sur ses pieds.
-J'ai du sable dans mon pantalon! constata le blond.
-T'inquiète pas... Tu vas pas le garder longtemps, reprit Steve, son regard intensément posé sur Danny, les pupilles dilatées.
Ils s'observèrent un moment, puis Danny s'empara des lèvres du grand brun dans un baiser passionné et exigeant, poussant peu à peu le SEAL vers la maison. Steve n'y tint plus, rompit le baiser malgré les grognements de protestations du petit blond puis le chargea sur ses épaules, l'emportant à l'intérieur pour aller plus vite.
- Fais gaffe à mes côtes! Repose moi par terre! Neandertal! Animal! cria Danny en se débattant et Steve éclata de rire.
FIN
Connexion
M’enregistrer
FAQ
Rechercher
a que c'est beau l'amour!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 
tu joue avec nos nerf de slasheuse la!!! 
by Christie
