Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
C'est avec joie, fierté et honneur que je vous présente le premier McDanno écrit à 6 mains (enfin, plus précisément à 28 doigts).
En effet, Bayas, Syrus et moi nous sommes lancés dans une collab qui a prit environ deux heures à se mettre en place, et qui a résulté par ce que vous allez lire.
La fic sera divisée en 3 parties... A vous de trouver qui a écrit quoi
Enjoy!
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N'appelez pas ça une bromanceDanny roulait tranquillement en direction du QG du 5.0 après avoir déposé Grace à l'école. Il y avait un peu de circulation ce matin, les bouchons étaient nombreux. Il regarda la foule dehors, les gens partaient au boulot, et certaines personnes le regardaient curieusement. Déjà, quand il avait acheté son expresso dans son café habituel le serveur lui avait fait un grand sourire. Dans la rue, une femme l’interpella et leva un pouce en l’air. Danny la remercia d’un geste de la main. Elle avait dû voir l’interview que l’équipe avait donné la veille à la demande du Gouverneur. Danny aurait préféré être anonyme. Déjà l’autre jour, le Gouverneur avait donné une conférence de presse lors d’une saisie de drogue, et pour le flic c’était le meilleur moyen d’être reconnu, plus de possibilité de se faire passer pour un autre. Une voiture ralentit à côté de lui, le gars baissa la vitre et dit :
— Eh ! Mec ! Félicitations ! On le savait tous !
Le feu passant au vert la voiture démarra, laissant le flic perplexe. Il se pencha à la vitre pour voir s’éloigner l’individu. Félicitations pour quoi ? Parce qu’il faisait partie de l’unité d’élite du Gouverneur ? La musique du film Psychose se fit entendre, Rachel l’appelait.
— Oui très chère ! Que me vaut le malheur de t’avoir si tôt ?
— Danny, tu pourrais être plus gentil ?
— Je te rappelle que tu m’as refusé la garde de Grace pour Noël, je garde encore de la rancœur.
— Je suis désolée, mais c’est un Noël sur deux … et avec Stan nous avons réservés depuis longtemps.
— Moi aussi j’avais réservé …
— Ecoute, j’ai pas trop le temps, je t’appelais pour savoir si ce que Voknel a dit est vrai ?
—Le journaliste qui nous a interviewés ?
— Oui. Ca expliquerait bien des choses, mais …
— Mais quoi ? Je ne comprends rien …
— Même si c’est ta vie et que tu as le droit de faire ce que tu veux …
— Je ne prends aucun risque. Tu sais, on se protège …
Danny entendit Rachel s’étouffer à l’autre bout du fil.
— Daniel ! Tu es adulte, tu fais ce que tu veux. Ok, je suis contente que tu mettes des préservatifs mais pitié, ne m’en raconte pas plus ! Je te rappelle que je suis ton ex-femme !
— Des pré… mais tu as fumé quoi ? Ca fait longtemps que je n’en utilise plus !
— Mais ça fait combien de temps que vous êtes ensembles ?
— Ensembles ? Rachel ! Je ne comprends pas ce que … OH PUTAIN !!!!!
Danny écrasa la pédale de frein ce qui déclencha un concert de klaxons et d’insultes. Il mit les sirènes en route pour calmer les fous furieux qui commençaient à descendre de leurs voitures.
— Je te rappelle ! Et ne crois pas à ce que raconte ce journaliste. C’est un homme mort !
Il coupa la conversation et descendit rapidement de la voiture. Il s’approcha du kiosque à journaux et regarda l’affiche les yeux exorbités.
— Non non non non non non ! Non, pas ça !
— Eh ! C’est vous sur la une de ce journal ! cria le vendeur de journaux. Avec votre partenaire vous faites un très beau …
— Un mot de plus et je vous descends, je dirais que c’était de la légitime défense !
— Ok ok ! tout doux mec !
— Je vais vous prendre un exemplaire …
— Euh … il m’en reste plus que deux … ils se sont vendus comme des petits pains …
Danny ferma les yeux et tenta de refouler sa colère. Il sortit son porte-monnaie et acheta les deux exemplaires restant. Il emporta également l’affiche.
— Réquisition de la police ! cria-t-il au vendeur.
Il démarra en trombe et en route tenta d’appeler en vain son partenaire, tombant à chaque fois sur son répondeur. En arrivant devant le siège du 5.0 Danny évita de justesse une camionnette. Pour son malheur son café tomba sur son pantalon.
— Et merde ! Mais qu’est-ce que je vous ai fait ? hurla le blond en regardant le ciel.
Il entra quelques minutes plus tard dans le bâtiment et monta les escaliers en baissant la tête, il sentit que tous les regards étaient braqués sur lui. Comment allaient-ils retrouver un minimum de respect après cette affaire ? Il entra dans le bureau et vit qu’il n’y avait personne. Il alla directement dans son propre bureau et fouilla les tiroirs. Heureusement, il avait laissé quelques affaires de rechange, il enleva ses chaussures, défit sa ceinture et baissa son pantalon.
— Hum hum …
— Steve ? Mais bordel ! J’ai tenté de t’appeler quinze fois ! Tu étais où ?
— Sur la route. Tu m’as appelé ?
Danny s’approcha de lui et murmura :
— On est tombé dans un piège hier, le journaliste …
— Quoi le journaliste ?
— T’as lu l’article sur nous ?
— Non pas encore …
— Tiens ! Regarde !
— N’appelez pas ça de la Bromance ? Ca veut dire quoi bromance ?
— Bro, comme brother, et mance comme romance. Amitié fraternelle en quelque sorte …
— Euh … D’accord, mais où est le problème Danny ?
— Où est le problème ? Mais Super Seal ! Il dit que nous sommes un cou … cou …
— Couple ?
— Oui.
— Mais qui va croire ça ?
— Hum hum …
Les deux hommes se retournèrent, les cousins venaient d’arriver.
-—Excusez-nous, on … on voulait pas déranger … on va vous laissez avec Chin comme ça vous pourrez … finir …
— Kono ! hurlèrent les deux hommes en même temps.
— Euh … c’est pas pour défendre ma cousine, mais Danny … où est ton pantalon ?
Le blond ouvrit de grands yeux et regarda ses jambes nues. Il courut vers son siège et passa le pantalon de rechange. Quand il releva la tête les cousins étaient sortis.
— C’est comme ça que partent les rumeurs, s’amusa le brun.
— Ouais, je vois que ça te fait rire !
— Danny ! Voyons ! Personne ne va croire à cette histoire !
— Je te rappelle que le Star Advertiser est le journal principal de l’île. Y a énormément de monde qui lisent ce … torchon ! Comme Rachel, si tu avais entendu ce qu’elle disait …
Danny se mit à repenser à la conversation avec son ex-femme, Steve le vit sourire puis rire.
— Babe, si tu savais … maintenant que je me repasse la conversation avec Rachel … y a eu un sacré quiproquo …
— Quoi ?
— Elle m’a demandé des explications sur l’interview et sur l’équipe, je lui ai dit qu’on se protégeait … pour moi c’était dans le sens, protection mutuelle, on veille les uns sur les autres, tu vois ?
— Oui.
— Elle a pensé préservatifs !
— Sérieux ? Elle a dû s’étrangler.
— C’est tout à fait ça ! J’aurais voulu voir sa tête ! déclara Danny dans un fou rire.
Les deux hommes partirent à rire, la tension tombant rapidement. Danny posa sa main sur le torse de Steve.
— Eh ! Eh ! Imagine que le gou … oh putain … que le gouverneur …
En relevant la tête il croisa le regard du brun. Steve baissa les yeux sur la main Danny toujours sur son torse, le flic s’arrêta de rire et enleva doucement sa main.
— C’est peut-être ce genre de détail qui a fait penser à Peter que …
— Ouais … On devrait lire l’article …
Ils virent la photo qui faisait la une, c’était où moment où Steve murmurait quelque chose à Danny, le regard de Steve était intense. C’est vrai que la photo pouvait prêter à confusion. Ils ouvrirent enfin le journal pour lire l’article.
(à suivre)