Désolée, vraiment... Mais comme l'a dit Aliza, 18 ans sans problème, ça n'existe pas (et même dans une famille dont les parents ne sont pas des casses-cou professionnels ^^)
Un peu plus de douceur dans celui-ci.
**********
11 ans-Allez tout le monde! En voiture, vous allez être en retard! cria Steve depuis la cuisine.
Il eut l'impression qu'un troupeau d'éléphants descendait l'escalier, mais sourit en voyant le visage de sa fille et de ses fils.
-A vos ordres, mon capitaine! dit Jack en faisant un vague salut militaire.
-Repos matelot... Vos déjeuners, reprit le grand brun en leur tendant à chacun un sac en papier.
Puis les trois garçons se précipitèrent dehors, mais Sasha les suivit dans un rythme un peu plus calme.
-Hey,
Kala?... Tu vas bien? demanda Steve
-Oui, oui! répondit la petite.
-Oui, oui? Tu es sure?
-Hey, papa! Je vais bien. Je me sens un peu barbouillée, c'est tout. Ça va passer... J'ai un examen de géométrie ce matin. Ça doit être le stress.
-Ok, répondit le père, pas convaincu.
Il la suivit néanmoins à l'extérieur, activa l'alarme, ferma la maison à clé et s'engouffra dans le monospace.
Il déposa les enfants à leur collège puis parti vers les locaux du 5-0 où Danny l'attendait depuis déjà trente minutes.
La journée se passa tranquillement, le nez dans les papiers.
Danny se rendit au tribunal en début d'après-midi afin de témoigner dans une affaire de casse de bijouterie. Le blond s'étant retrouver un jour, par le plus grand des hasards, au beau milieu d'un braquage alors qu'il cherchait un cadeau pour Grace.
Il venait juste de partir quand le téléphone dans son bureau sonna. Steve prit l'appel depuis son propre bureau.
-Steven McGarrett-Williams, annonça-t-il.
Il y eut un blanc, vite comblé par une voix féminine un peu âgée.
-Oh... Bonjour Capitaine... Je... euh... Katie Langford, infirmière du collège. J'aurai souhaité parler à votre époux.
-Il n'est pas là, vous pouvez me parler à moi! répondit le brun, un peu surpris.
-C'est que... Sasha avait expressément demandé à ce qu'on appelle
Daniel McGarrett-Williams... Mais bon... Il faudrait venir chercher votre fille. Elle a fait un léger malaise pendant son cours de dessin... Rien de grave, je vous rassure. Mais il faut venir la chercher.
-Sasha? Malade? Je... J'arrive tout de suite.
Il attrapa ses clés et sortit du bureau, confiant le fort à Chin qui pianotait tranquillement sur la table tactile.
Il avait roulé un peu vite, imaginant les pires scénarios. Une crise d'appendicite, une méningite aigüe, une violente crise d'asthme, une tentative d'enlèvement...
Il se gara de travers sur l'emplacement réservé aux bus scolaires, monta les escaliers quatre à quatre et se précipita à l'infirmerie.
La petite fit la grimace quand elle le vit arriver. De ses deux pères, elle savait que Steve était le plus anxieux, et elle sourit un peu en imaginant la terreur qu'avait dû produire l'appel de Mrs Langford.
-Sasha! Tu vas bien? Qu'est-ce qui se passe?
-C'est rien papa... Je t'assure, je vais bien...
-Allez, je te ramène à la maison.
-On peut pas aller au bureau? Je voudrais voir Tante Kono.
-Kono travaille sous couverture cette semaine, mais elle nous appellera demain.
Sasha fit une autre grimace.
-Et Tante Jenna? Elle est là?
-Non, princesse. Jenna est en Virginie, dans sa famille.
Sasha poussa un soupir désolé.
-Bon ok... Allons à la maison.
-Qu'est-ce qui t'arrive? Tu ne veux pas me le dire?
La petite secoua vigoureusement la tête, et il sembla à Steve qu'elle rougissait un peu. Il conduisit jusqu'à la maison sans rien dire, mais en jetant de temps en temps des coups d'œil à sa fille.
Une fois arrivés, Sasha s'éjecta littéralement de la voiture, batailla quelques secondes avec la serrure et le code de l'alarme, puis monta les escaliers en courant. Steve n'avait même pas quitté le véhicule. Il resta bêtement assis derrière le volant. Il sentait qu'il se passait quelque chose, mais il ne savait pas trop quoi. Alors il dégaina son téléphone et appela Danny. Le blond venait juste de sortir du tribunal. Steve lui expliqua en quelques mots ce qui se passait, et Danny lui répondit qu'il arrivait dans quelques minutes.
Quand la Camaro se gara près du monospace, Steve respira un peu mieux. Il se sentait un peu dépassé par moment, surtout quand cela concernait Sasha. Danny sortit de la voiture en souriant, tenant un sachet dans les mains. Il passa devant Steve, posa un baiser sur sa joue sans lui parler et rentra dans la maison, à la recherche de leur fille.
-Y'a quoi dans le sac? Hey! Danny?
Mais le blond ne répondit pas et monta à l'étage. Il y resta environ dix minutes, mais il sembla à Steve que cela durait dix heures. Quand Danny redescendit, il attrapa Steve par la main et l'amena vers le canapé.
-Alors? demanda le brun.
-Steve... Notre fille n'est plus un bébé, répondit simplement le blond.
-Je le sais ça, mais...oh!
Oh! Mais elle n'a que 11 ans! Et pourquoi elle ne m'en a pas parlé?
-Ça peut arriver à 11 ans, comme ça peut arriver à 12 ou 13! Et ce n'est pas le genre de discussion qu'on a en général avec son père, babe!
-Mais elle t'en a parlé à toi! répondit vivement le brun.
-Non, babe. JE lui ai parlé. Et surtout, je lui ai ramené ce dont elle avait besoin. Ne le prends pas mal, Steve, mais j'avais déjà vécu ça avec Grace. Et j'ai compris ce qui se passait quand tu m'as dit qu'elle voulait parler à Kono ou à Jenna. Et Sasha m'a même avoué avoir appeler Grace et Rachel. Mais les deux étaient sur répondeur.
Steve se passa une main sur le visage, encaissant la nouvelle. Sasha n'avait que 11 ans, mais déjà elle était une femme. Comme il lui semblait loin le temps où elle était encore un bébé... Son bébé...
(à suivre)
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by Christie
Les pauvres gamins tout de même, là tu les as torturés. Mais bon, avec des pères aussi casse-cou fallait bien que ça arrive, heureusement que ça fini bien.
c'est vrai que j'ai fait fort ce jour là.
J'en ai les larmes au yeux en pensant à ces pauvres gamins obligés de grandir en entendant des horreurs pareilles. Je me demande ce qui est le pire finalement, avoir deux pères ou avoir droit à ce genre de railleries... Ces saletés d'homophobes devraient y réfléchir avant de se permettre de juger.