Hello les slasheuses et les slasheurs. Pour celles et ceux qui seraient en manque de leur dose de White Collar (comme moi hier soir,
) je vous propose un petit rab. Cet OS m'est venu comme ça comme si j'avais reçu la lampe frontale de Mozzie en pleine figure. Il s'agit en fait d'une version alternative de la scène dans les archives de Ellis Island dans l'épisode intitulé "Black-out". Je me suis demandé à quoi aurait bien pu ressembler cette scène si c'était Peter qui avait donné un coup de main au tandem Neal / Mozzie pour les recherches. Exit donc Sarah (tant pis pour ses fans). Enfin vous allez comprendre en la lisant. Le titre "Pénombre" s'inspire directement du titre de l'épisode et situe la scène pendant le black-out avant que l'électricité ne soit rétablie. (J'ai mis une mention AU pour bien signaler qu'il s'agit d'une version alternative). Sur ce j'arrête le bla-bla et bonne lecture!
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Attention ! Les personnages utilisés dans cette fanfiction ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, je ne connais pas les personnages réellement existants et je n'ai aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, je n'en tire aucun profit.
Titre: White Collar (AU) – Pénombre.
Public: PG-13
Pairing: Peter / Neal feat. Mozzie
Thème : Humour / Romance
Les archives de Ellis Island …
Il régnait dans cet endroit une chaleur insupportable. L'absence de climatisation (tout ça à cause de cette saleté de panne générale d'électricité) et l'absence d'aération s'ajoutaient à l'odeur du papier. L'atmosphère était suffocante. En outre, la lumière, d'ordinaire rare afin de « préserver » les archives, ne provenait plus que des lumières d'orientation des issues de secours à cause du black-out. Bon certes l'excuse était tout à fait valable mais quiconque voulait chercher quelque chose dans ces oubliettes avait intérêt à prévoir une lumière portative, une réserve d'oxygène et une clim portable.
Mozzie était le premier sur les lieux et il avait pu expérimenter les désagréments du lieu. Il se disait qu'en se concentrant sur ce qu'il avait à faire, il en oublierait les inconvénients. Peine perdue ! Il était en sueur, et sa vue lui rappelait douloureusement le manque d'éclairage. Il aurait bien aimé un peu d'aide. Il commençait à pester intérieurement quand il entendit des pas dans la pièce à côté. Il baissa l'intensité de sa lampe frontale, se leva sans faire de bruit et commença à avancer à pas de loup. Il lui fallait faire attention aux multiples obstacles qui jalonnaient le chemin. Il vit une ombre et retint sa respiration -ce faisant il retint quelques poussières irritantes dans sa bouche et manqua de s'étouffer-.
-Vous êtes là ? Demanda-t-on à voix basse.
Mozzie expira violemment en entendant la voix – il était certes soulagé quand il l'eut reconnue mais il espérait surtout se débarrasser de toutes les poussières qu'il ne voulait surtout pas avaler sous peine de devoir se purifier à coup d'antiseptique (drôle d'idée!)-
-« Serpico » c'est vous ?
-Non c'est pas Serpico c'est l'agent Burke.
-Oui bon c'est tout comme …
Il sortit de sa cachette, augmenta l'intensité de sa lampe et la planta en plein dans la figure de Peter.
-Enlevez ça de ma figure si vous voulez que je vous aide !
-Désolé, dit Mozzie en dirigeant la lampe vers le bas.
-Vous avancez ? Demanda Peter.
-À reculons, s'empressa d'ajouter le mystérieux homme. Il y a tellement de dossiers que c'est l'oeuvre d'une vie de chercher un nom là-dedans.
-Bon je suis là, je vais m'y mettre. Hum c'est pire que les archives du FBI ici. Par contre l'odeur est la même.
-Si on ajoute votre vie à la mienne, pas sûr qu'on y arrive de toutes façons.
-Arrêtez votre défaitisme !
-Réalisme ! Et Neal ? Il arrive ou il a un rencart ?
-Il arrive ! Il termine ce qu'il a à faire.
-Bon j'en ai marre ! Je termine le carton que j'ai commencé et je sors prendre l'air. J'ai assez avalé de poussières et d'autres particules pour le reste de l'année. Il faudra que je songe à me purifier dès que j'en aurais l'occasion.
-Epargnez-moi les détails, merci, dit Peter en esquissant une moue de dégoût.
Neal avait pris congé de Sarah. Cette fille lui plaisait mais il y avait quelque chose qui le retenait d'aller plus avant avec elle et il avait une petite idée de ce que c'était. Il avait fait provision de quelques petits fours et autres amuse-bouche au buffet de la réception -il n'avait cependant pas trouvé de bière et il se contenta de deux bouteilles d'eau qu'il glissa dans ses poches- et les avait enveloppés dans du papier aluminium. Il sourit en voyant l'emballage et prit la direction de Ellis Island. Il savait que Peter avait rejoint Mozzie et qu'ils l'attendaient de pied ferme. Mozzie devait sûrement vouloir faire une pause après avoir passé la journée à fouiller et étudier des dossiers poussiéreux.
Mozzie était retourné devant son carton d'archives, toussant et maugréant en fonction de ce qu'il trouvait ou plutôt de ce qu'il ne trouvait pas ou bien du nuage de poussières qui s'élevait quand il sortait un dossier. Peter avait ôté sa chemise -en débardeur il serait un peu mieux- et il s'était assis à l'une des tables et avait commencé à étudier le contenu d'un carton. Il se demandait ce que faisait Neal. Il le soupçonnait d'être entrain de faire son grand numéro à Sarah et cela l'exaspéra. On ne pouvait pas changer cet homme à femmes de toutes façons.
Mozzie et Peter réagirent simultanément quand ils entendirent du bruit. Chacun d'eux baissa la lumière. Mozzie retint une fois de plus sa respiration et Peter sortit son arme afin de ne pas se faire surprendre. Il vit une ombre et tenta de prendre l'intrus à revers. Il y parvint et le plaqua contre une étagère qui protesta en craquant et en libérant un nuage de poussière. Il appuya son arme entre les omoplates de l'individu et lui fit une clé au bras pour l'immobiliser. Ce fut le moment choisi par Mozzie pour surgir de sa cachette et braquer sa lampe sur Peter et l'intrus. La scène qui s'offrit sous ses yeux le fit s'étouffer :
-Ouais je vois … c'est sûrement une des formes de votre « relation particulière ».
L'expression surprit Peter qui relâcha quelque peu sa prise et l'intrus se retourna :
-Neal ?
-Peter ? Tu fais quoi ici ?
-Je donne un coup de main.
-Je dirais plutôt que tu fais des clefs au bras. Aïe !
-Désolé, dit Peter en passant sa main sur l'épaule de Neal.
-Si je vous dérange, je peux aller au cinéma. Avec un peu de chance, j'y serai pour la dernière séance.
-Tu vas arrêter tes sous-entendus, toi ! Grommela Neal.
-Ouais OK, je dérange. Je vais prendre l'air. J'en ai besoin.
À peine Mozzie avait-il dit cela qu'il prit la direction de la sortie.
-Il a voulu dire quoi ? Demanda Peter. C'est quoi cette histoire de « relation particulière » ?
-Rien, répondit Neal. Une de ses nouvelles idées bizarres.
-Explique … j'espère seulement que ça va pas me donner la migraine …
Neal étouffa un petit rire :
-Non. En fait il croit qu'il se passe quelque chose entre toi et moi.
-«Quelque chose » ?
-Oui … tu veux que je te fasse un dessin ?
Peter ne répondit pas. Il écarta discrètement la pensée qu'il venait d'avoir.
-Au fait, reprit le consultant, je t'ai ramené un souvenir de la réception. Tu es parti un peu précipitamment.
Il sortit les deux bouteilles d'eau et son assortiment de petits fours enveloppés dans le papier d'aluminium. Il avait voulu donner à l'emballage une forme originale mais suite à son plaquage contre l'étagère il était désormais difficile de reconnaître de quoi il pouvait bien s'agir.
-Merci ! Il prit le paquet et l'ouvrit. J'avais une petite faim!
Peter regretta l'absence de bière mais n'en dit rien. Il était content que Neal ait pensé à lui. il prit un amuse-gueule et mordit dedans. La farce qu'il contenait déborda et vint adhérer aux lèvres de l'agent Burke.
-Fais attention, tu vas te salir, dit alors Neal qui sortit un mouchoir et commença à tamponner la bouche de Peter pour l'essuyer
Étrangement, Neal resta comme figé dans son geste quand le regard de Peter plongea dans le sien. Il se sentait attiré. Une petite voix au fond de lui se fit plus insistante et lui soufflait de ne plus résister. Il finit par céder assez facilement d'ailleurs. Il s'approcha et colla ses lèvres sur celles du Peter. Au-delà de la saveur de la farce du petit four qui les imprégnait encore, il retrouva un goût sucré qu'il n'avait pas oublié. Il voulut parler mais le sourire sur le visage de Peter lui apporta la réponse. Et la caresse sur sa joue qui suivit acheva de raviver le souvenir et surtout de lui faire comprendre qu'il n'avait effectivement pas rêvé.
-Peter je …
Mais il comprit que les mots ne seraient pas utiles. Il s'empara à nouveau des lèvres de son partenaire qui s'assit sur le rebord d'une des étagères qui ne protesta pas. Les mains de Peter caressèrent sa nuque, son dos avant de passer sous sa veste et de la lui ôter en douceur. Puis elles s'attelèrent à sortir la chemise de Neal de son pantalon avant de se glisser en dessous pour caresser la peau si douce du consultant qui soupira de plaisir alors même que sa bouche était toujours collée à celle de Peter. Puis il sentit les mains de son partenaire s'embrouiller dans les boutons de sa chemise avant de tous les faire sauter d'un geste rapide et sec.
Leurs bouches se séparèrent l'espace d'un instant. Ils se regardèrent puis leurs bouches se réunirent à nouveau. Les mains de Neal se glissèrent sous le maillot de corps de Peter pour à son tour caresser la peau tiède de l'agent du FBI. Puis simultanément leurs mains descendirent vers leurs ceintures respectives. Chacun commença à déboucler la ceinture de l'autre avec douceur et sans précipitation. Puis chacun déboutonna le pantalon de l'autre et fit glisser la fermeture éclair vers le bas […]
Peter finissait de se rhabiller. Neal faisait de même. Il lui tournait le dos. L'aîné s'approcha et posa une main sur l'épaule du plus jeune. Il se retourna. Il se dit rien mais se contenta d'étreindre Peter qui resta un moment les bras le long du corps avant de l'enlacer à son tour. Le consultant chuchota quelque chose au creux de l'oreille de Peter qui sourit.
-Moi aussi, répondit-il.
-Je dérange je vois.
-Mozzie ?! T'as fini de t'oxygéner ?
-Oui et malheureusement pour vous je suis pas allé au cinéma. J'ai l'impression que votre « relation particulière » a pris une nouvelle dimension.
-Si on vous le demande, répliqua Peter, vous répondrez que vous n'en savez rien.
-C'est une menace ? Demanda Mozzie en adoptant une posture caricaturale de boxeur.
-Non, c'est un ordre.
Le visage de Mozzie se mit à ressembler à un masque de tragédie grecque. Il disparut derrière une étagère.
Chacun reprit ses recherches jusqu'à ce que la lumière revienne et que Mozzie ne fasse LA découverte qui éclipsa le reste.
La suite de l'histoire vous la connaissez si vous avez vu la fin de la saison 2.
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