Une petite fic sans prétention suite à un rêve, voilà, J'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire, j'espère que vous aurez autant de plaisir à la lire.
Le répit d’un guerrier
Un bruissement d’aile. Sam s’assit sur son lit, de toute façon il ne dormait pas.
Sam : Castiel.
Dans la pénombre, l’ange avança d’un pas.
Castiel : Sam.
Aucune animosité, juste une sorte de salutation. Dans un même mouvement, ils se tournèrent vers la forme allongée sur le lit, éclairée par la lueur de la lune, et qui s’agitait dans tous les sens, visiblement en proie à d’indescriptibles cauchemars. Sam soupira et se détendit légèrement :
Sam : Ça fait des mois qu’il est comme ça ! Il ne dort plus, ne mange plus, et à chaque fois qu’il ferme les yeux, c’est le même refrain ! Ça va pas pouvoir durer Cas’. Il va pas tenir … C’est en train de le tuer …
Castiel baissa les yeux, un voile de tristesse passa dans son regard.
Castiel : Je ne peux rien faire Sam. Et j’en suis profondément désolé …
Sam regarda l’ange qui gagnait chaque jour en humanité. Effacé tout le mépris qu’il avait ressenti quand il avait fait son apparition, envolé la haine qu’il avait eu pour lui quand il s’était rendu compte que son frère lui faisait confiance. Non, maintenant il éprouvait un profond respect pour cet être divin qui avait sacrifié tellement de choses pour Dean, pour cet homme qui avait réussi l’exploit de conquérir le cœur de son frère.
Sam : Si, tu peux faire quelque chose Cas’. Reste avec lui, pour cette nuit. Quand tu es à ses côtés, il retrouve un peu de calme. Alors reste…ton amour lui fait du bien.
L’ange planta ses prunelles étrangement éclairée dans les yeux de Sam et souffla : « Merci »
Sam se rallongea et ferma les yeux, apaisé. Dean n’était plus seul. Il savait qu’après tant de souffrance son frère allait enfin pouvoir avoir le répit qu’il méritait dans les bras de celui que son cœur avait choisi.
Castiel enleva son trench coat, sans quitter des yeux le corps agité de Dean. Il le posa sur une chaise et s’approcha à pas de loup du lit. Il se glissa entre les draps. Instinctivement Dean vint se caler dans ses bras, appuyant son dos contre le torse chaud de son amant. L’ange sourit et resserra son étreinte. Se sentant enfin en sécurité, Dean cessa de bouger. Son sommeil se fit plus calme et il soupira de bien-être. Et avant de replonger dans une nuit qui pour cette fois ne serait pas remplie de cauchemars, il murmura tendrement :
Dean : Merci Cas’.
Il entrelaça ses doigts à celui de l’ange et prononça doucement ces paroles qu’il n’avait encore jamais dîtes :
Dean : Je t’aime…
Et il s’endormit, paisiblement, bercé par le souffle chaud de son amant et par son murmure :
Castiel : Dors mon ange. Je veille sur toi.
L’envoyé du Ciel déposa un baiser dans son cou comme pour sceller sa promesse.
Castiel : Je t’aime.
Dean raffermit sa prise sur la main de Castiel qui le serra un peu plus contre lui. Et la nuit se passa. Tranquillement. Sereinement. Sans cris. Sans hurlements. Sans cauchemars. Sans images de ce qu’il avait vécu en Enfer et sans crainte d’y retourner. Et la nuit se passa, apportant avec elle le répit dont il rêvait depuis des mois. Castiel était là. Veillant sur lui. L’entourant de tout son amour. Et en cet instant, il n’avait besoin de rien d’autre. L’amour plus fort que la mort, il n’y avait jamais autant cru qu’à cet instant précis.
Fin