Ma première songfic. J’espère qu’elle vous plaira. J’accepte tout commentaire. Titre : J’aurai dû d’Erwan Menthéour . Série : Ncis Pairing : Gibbs / Tony Catégorie : G Les personnages ne sont pas à moi. Se lit par tous.
J’aurai dû
En ce matin d’hivers, Tony souffrait de son erreur. Pour le tout, il attend que l’homme qui a pris son cœur, prenne l’ascenseur. Le voyant arrivé, de sa mine, il pouvait comprendre ce qui le tracassait. Il sait que c’est sa seul chance de se rattraper. Il se faufile, appui sur le bouton de leur destination, puis le bouton d’arrêt. Il se retourne sur la personne qui l’aime tant, le regarde. Mais lui avait décidé de ne pas en faire autant. Alors c’est avec tout le courage, il osa appuyer sur son iPod, lançant ainsi la chanson en repeat jusqu’à ce qu’il finisse ce qu’il avait à lui dire.
‘’Je reconstruis Mon paysage d'après-guerre Dans les débris D'une histoire ordinaire Et un par un Je retire de ma chair Des éclats de toi Chirurgie solitaire
Jalousie, mensonge, perfection ? Suis-je donc cela ? Ai-je forcé sur ce sentiment de jalousie ? Elle, qui ne cessait continuellement d’être autour de toi. Toi, l’homme que tu es ? Toi qui représente la fidélité même. Suis-je la perfection ? Tu me le dis sans arrêt et pourtant voilà mon erreur. A qui ai-je tant menti ? Mon cœur connait la vérité mais c’était plus fort que moi. Ca me fais mal, je n’aurais pas dû m’emporté. Ça m’a brisé le cœur de voir la peine que je t’ai provoqué. Ton amour, je l’ai ressenti, a volé en éclat.
J'aurais dû te dire Ces mots que les hommes ne disent pas J'aurais dû t'offrir Ce monde que j'avais peint pour toi J'aurais dû mourir Puis renaître pour que tu me croies J'aurais dû...
Ma jeunesse m’a donc si aveuglé que cela ? Cette crainte que je ne te sois plus attirant. Ma fougue t’a-t-elle étouffée ? Ma maison c’était seulement toi. Ma fierté a toujours tout remis en cause. Je n’ai jamais osé te dire ces trois mots. Est-ce trop tard ? Pour toi seulement j’avais dessiné, entre deux scènes, notre amour. Drôle de manière pour te le dire. Toi, l’homme que tu as fait de moi. De tes gestes et de tes paroles, j’ai survécu à tant de chose. Pour toi seulement. Mais j’ai tout brisé en si peu de temps.
Ton absence mord Comme un matin d'hiver Dans le décor D'une saison en enfer Le sel des regrets Qui rouvre mes plaies Qui ronge mes nuits, je sais...
Seul, dans mon lit, je me sens seul. A qui la faute ? Foutue jalousie ! Je n’aurais pas dû être si aveugle mais flatté d’être avec l’homme que tu es. Je ne veux pas finir avec des regrets, je veux continuer à être celui qui te réchauffe le cœur. Tout ce mal qui me ronge, c’est moi, qui le subit. Je l’ai bien mérité. Cette douleur que je ne voulais plus ressentir, elle vient de mon erreur. Mais elle m’est encore plus fatale parce que je n’ai pas su me retenir. Je n’ai pas su gérer ma crise, ha la jeunesse. Pourtant j’ai toujours eu ta confiance.
CHORUS : Et je souffre d'hier Comme d'une blessure de guerre Je retire de ma chair Des éclats de toi J'aurais dû te dire les mots... J'aurais dû t'offrir Les mondes que j'avais peints pour toi J'aurais dû mourir Puis renaître pour que tu me croies
Aujourd’hui encore, j’ai mal. J’aurai dû te laisser la parole. Mais elle me rend fou d’être toujours derrière toi ! Pourras-tu seulement me pardonner ma jalousie qui n’aurait pas dû avoir lieu ? Pourras-tu me pardonner de t’aimer plus que je n’ai aimé depuis toi ? Pourras-tu seulement me laisser reprendre ma place dans tes bras ? J’ai tellement mal. J’ai tellement honte de t’avoir fait cela. Alors une dernière fois ou pour la première fois, je te le dis Je t’aime Jethro. ‘’
Tony coupe son IPod. Un long silence s’installe. Il attend, mais Jail avait appuyé sur le bouton. Le cœur battant, avant que les portes ne s’ouvrent : -J’aurai dû… murmura-t-il. Son cœur finit par se brisé. Il baisse la tête, il ferme les yeux qui s’humidifie doucement, il sait, il vient de tout perdre. Et c’est là, impensablement, loupant un battement de cœur, Jethro appuie de nouveau sur le bouton et l’embrasse fiévreusement. Alors, il ose ouvrir les yeux pour se noyer d’amour dans les siens. -Je t’aime, souffla le jeune en le fixant tendrement. Jethro lui fait face, caresse sa joue et en posant son doigt sur le bouton lui dit : -Je t’aime Tony, tu as bouleversé ma vie alors sache que personne ne peut m’atteindre…à part toi… A cet aveu, il sourit bêtement, heureux, que sa journée commence aussi bien qu’il ne l’espérait. Plus jamais il ne douterait de son homme, plus jamais il ne le ferait souffrir. Son amant sort de l’ascenseur, il lui emboite le pas lorsque ce dernier se retourne et le regarde avec plein de malice : -Où est le dessin ? -… Tony sentit ses joues rosir légèrement, repensant à son dessin.
Fin
Verdicte ?
Merci
_________________ Et surtout, fan de merthur, même si mes fanfictions s'écrivent très lentement...
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