C'est pas ma préférée, mais j'ai quand même pris du plaisir à l'écrire
Elle est très très light question slash
Hauna
(odorat)
Ils revenaient tous les quatre vers le QG du 5-0. Fourbus, vannés, sales, mais contents de leur mission.
Sur le pas de la porte, Kono, de la boue jusqu'aux cheveux, leur fit un signe de la main et se dirigea vers les vestiaires des femmes, pendant que les hommes se dirigeaient vers les leurs. Dès qu'ils se seraient tous douchés et changés, ils iraient prendre un bon petit-déjeuner bien mérité.
Danny pensa instantanément à cette délicieuse pâtisserie dont il raffolait, les malasadas, riche en sucre et en cholestérol.
Steve posa les yeux sur le blond qui ouvrait son casier et constata que celui-ci avait les yeux dans le vague et un sourire béat plaqué sur le visage.
-Hey! Danno! Arrête de penser à moi, tu es en train de baver!
-Sache, Néandertalien, que je ne pense pas à toi... Je pense à une assiette pleine de malasadas! Et à une bonne tasse de café! Peut-être aussi à des œufs brouillés avec du bacon. A quelque chose d'appétissant en somme.
-Humm! fit le brun faussement vexé. Je ne suis pas appétissant moi?
-Pas quand tu as passé la nuit à crapahuter dans la foret tropicale, à la recherche de la planque d'un trafiquant de drogue.
Chin suivait l'échange depuis son casier en souriant et leva les yeux au ciel, obligé qu'il était de supporter leur joute verbale dès qu'ils étaient tous les deux côte à côte.
Le blond enleva sa chemise, qui n'était plus que l'ombre d'elle-même, attrapa quelques affaires de rechange et une serviette et se dirigea vers la douche la plus proche.
Il mit le tête sous l'eau chaude et se sentit beaucoup mieux tout d'un coup. Puis, la tension de ses épaules se relâchant doucement, il reprit le fil de ses pensées.
"malasadas... café... appétissant... Steve... chaleur... l'odeur de sa peau... la douceur de ses mains..."
Il tourna un peu plus le robinet d'eau froide.
Il termina sa douche et sortit de la cabine, associant toujours des adjectifs... intéressants... en pensant à Steve, quand une odeur pestilentielle lui parvint aux narines.
-Whoooooooo! Nom d'un chien, Steve! Tu te contentes plus de te promener avec des grenades dans les poches, il faut maintenant que tu fabriques tes propres armes chimiques?
Le brun, assis sur un banc, leva la tête avec un sourire d'excuse.
Il venait tout juste d'enlever ses rangers.
The EndNote : cette ficlet m'est venu à l'esprit après avoir lu une interview de Alex O'Loughlin, expliquant que porter des rangers toute la journée sur une ile où la température frôle en permanence les 40° pouvait avoir des conséquences olfactives ^^