Chunhua a écrit:
J'adore cette suite!
Par contre le Sherlock qui ne comprends rien aux sous-entendu que fait Le Docteur c'est assez énervant!! La suite!
Chunhua.
Merci! il faut dire que Sherlock est un peu lent!
madoka83 a écrit:
Je te remercie de lire ma fic et pour ta review!
Voici la suite!
MERCI beaucoup pour tous vos commentaires ! Cela me fait énormément plaisir !
Surtout à mon cerveau totalement déjanté par une loooooooongue période de maladie !
Ne nous attardons plus sur moi !
Voici la suite ! En espérant que vous l’apprécierez tout autant que les précédents chapitres !
CHAPITRE 3
John se statufia sur place en entrant dans le Tardis. La bouche complètement ouverte, les yeux agrandis par la stupeur et par une lueur d’émerveillement, il contemplait l’intérieur spacieux et insolite de la cabine. Il ne s’était pas attendu à un tel espace !
Quel paradoxe entre la vision extérieure du Tardis et sa vision intérieure ! C’était tout bonnement incroyable !
Sherlock, revenu longtemps de sa surprise, n’avait pas tardé à scruter les moindres recoins de la pièce de ses yeux vifs et perçants. Surveillant les gestes de cet homme qui se faisait appeler le Docteur.
D’ailleurs, celui-ci, après s’être faufilé derrière Watson pour refermer la porte du Tardis, ne cessait de parler en manipulant des manettes bizarres :
« -Oui, cela fait toujours cet effet-là, la première fois qu’on entre dans mon Tardis ! Il est merveilleux, ce vaisseau spatio-temporel, n’est-ce pas ? »
Se tournant vers les deux hommes qui l’écoutaient en silence, il leur adressa un large sourire :
« -Bienvenus dans mon Tardis ! Mon beau et fidèle Tardis qui nous emmènera vers des galaxies lointaines et magnifiques ! Enfin, en ce qui vous concerne, un seul voyage devrait suffire ! »
Prononçant cette phrase énigmatique, il appuya de toutes ses forces sur une énorme manette et une secousse fit vibrer la cabine. Sherlock put se raccrocher in extrémis à une console tandis que John s’aplatit contre un des murs du vaisseau.
« -Oups, j’ai oublié de vous prévenir que les démarrages ne se font généralement pas en douceur ! » Déclara le Gallifryen qui feignit de ne pas voir le regard désapprobateur de John à son encontre.
Il lui tendit une main secourable que le jeune Anglais refusa en maugréant entre ses dents.
« -Oh ! Je vois ! Vous préférez une autre main à la mienne… » Fit le Docteur, avec un sourire compréhensif et taquin à la fois.
Au grand damne de Watson, le Gallifryen interpella, d’une voix claire et bien sonore, Sherlock :
« - Ayez l’amabilité de lui accorder votre main, Sherlock ! »
Horriblement gêné, John se redressa vivement en marmonnant :
« -Je peux me relever seul ! Laissez Sherlock là où il est ! »
La réaction brusque et inattendue de Sherlock cloua sur place John et le onzième Docteur.
« -Suffit ! La plaisanterie a assez duré ! » Siffla le jeune détective, entre ses dents, rageusement. « Allez, Mycroft ! Sors de ta cachette ! Tu t’es assez moqué de moi comme ça ! »
Courant de partout dans le Tardis, il entreprit de fouiller les endroits où un homme pouvait se cacher.
John, qui avait accepté l’évidence et la réalité des faits, l’observa farfouiller. Blasé.
« -Sherlock ! Je ne pense pas que ton frère ait les moyens de créer une telle blague ! » Tenta de le raisonner son ami. « Je ne crois pas qu’il mettrait toutes les ressources d’un gouvernement pour simplement se payer ta tête ! »
Mais il se tut devant le regard furibond de son colocataire et décida de ne plus intervenir.
« -Une caméra ! Je suis sûr qu’il a planqué des caméras ! » Supposa le détective, en cherchant fébrilement la cachette des « espions » de Mycroft.
Perdu dans son obstination à prouver à son ami qu’il avait raison, il se mit à quatre pattes sur le sol pour se glisser sous l’immense commande du Tardis.
John se couvrit le visage d’une main, découragé par le comportement de Sherlock.
« -Je n’ai pas pour principe de mentir, Sherlock ! » Assura le Docteur, en se penchant vers le jeune détective. « Je suis un seigneur du temps et je peux vous le prouver ! »
Sherlock se releva et se dirigea vers la porte. Droit et digne.
« -J’en ai assez de vos fabulations ! Seigneur du temps et puis, quoi encore ? Vous allez me dire que vous pouvez contrôler le temps, c’est cela ? »
Le onzième Docteur s’adossa sereinement à sa console de commande et approuva d’un léger signe de la tête :
« -Oui, normalement, vous auriez du mourir à la piscine avec le…Comment s’appelle-t-il déjà, le vilain qui nous a faussé compagnie ? »
« -Moriarty. » Répondit, dans un soupir presqu’inaudible, l’interrogé qui n’était autre que Watson.
Ce dernier se posait une question depuis un moment : Que faisait-il là dans cette galère ?
Fallait-il qu’il aimât sincèrement et passionnément son « sociopathe » de locataire pour aller se « fourrer dans un tel pétrin » !
Il fixa celui qu’il aimait de toute son âme et vit une blessure dans les yeux de Sherlock.
Il se maudit de ne pas avoir compris tout de suite et se traita de « crétin congénital » !
« -Oui, Moriaty, c’est cela. Merci, John. Je disais donc que vous auriez du mourir aujourd’hui.
Ordinairement, je n’interviens pas dans le cours des évènements pour ne pas changer l’Histoire : J’ai fait une exception pour vous et votre ami car j’ai absolument besoin de vous. » Expliqua le seigneur du temps, d’un ton calme.
« -Ah ! Bon ! Pourquoi un seigneur du temps aurait besoin de l’aide d’un simple humain ? » Demanda Sherlock, impassible.
Mais John, qui le connaissait bien, vit que son ami était flatté. L’orgueil, le point faible de Sherlock ! Le Docteur avait visé juste. Cela, John dut l’admettre. Sentant aussi des ennuis en perspective pour des jours à venir.
Il se sentit épuisé d’avance. Etouffant un gémissement, il s’assit à même le sol. Ecoutant les deux hommes converser. Et décider de son avenir aussi.
« -Vous, seul, pouvez me ramener une personne chère à mon cœur. » Affirma le Gallifryen, d’un ton convaincu.
« -Vous êtes prêt à changer le cours de l’Histoire d’une planète pour une personne ? » Fit Sherlock, d’une voix dénuée d’émotion.
« -Oui. » Répondit fermement le Docteur. « Mais bon, vous savez, comme je contrôle le temps… »
Il sembla mal à l’aise et hésitant. John le dévisagea, les yeux exorbités, ayant peur de comprendre.
« -Je vous sauve le temps de cette mission et je vous ramène au soir précis où vous devez mourir. » Avoua le seigneur du temps, avec tristesse. « Je ne dois pas aller à l’encontre de votre destinée. Mais songez que vous aurez la chance de voir des mondes qu’aucun de vos contemporains n’auraient pu voir ! »
Le jeune Docteur avait repris son assurance et avait dit cela avec un magnifique sourire.
« -Effectivement ! Quelle chance ! Quelle gentillesse de votre part ! » Fit John, ironique.
Mais le manque d’enthousiasme des deux Anglais ne démonta le Gallifryen qui se remit à pousser des manettes de commande.
« -Bon, j’ai assez perdu de temps comme ça ! Je rentre chez moi et je vais étrangler Mycroft ! » Annonça Sherlock, en se dirigeant vers la porte.
Il fit le geste de l’ouvrir lorsque le Docteur l’avertit sans quitter sa console des yeux :
« -Mauvaise idée ! »
Sherlock ouvrit en grand la porte, reçut une immense rafale de vent dans la figure et resta un instant sur le seuil de l’entrée.
Puis le visage dénué d’émotion, les cheveux décoiffés, il referma la porte.
« -Effectivement, ce n’était pas une bonne idée. » Marmonna-t-il, avant de tourner simplement de l’œil.
A SUIVRE
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