cybelia a écrit:
duneline a écrit:
Merci, Cybélia! je suis contente que cela te plaise! aurais-tu, toi aussi, une idée de fic sur eux? ça me plairait bien d'en lire sur eux de toi!
En fait, j'avais eu une idée en voyant le 1er épisode de la série, mais je l'ai perdue et je n'ai pas vraiment d'inspiration pour écrire sur eux pour le moment, mais ça viendra peut-être.
Oooooh! retrouve l'inspiration!
Merci encore pour les commentaires ! C’est si encourageant !
Je m’excuse pour les fautes d’orthographes ! Et, oups, je viens de m’apercevoir d’une grave faute : Que les fans me pardonnent ! Danny est lieutenant et, non, inspecteur !
Cela doit faire une différence pour l’âge du jeune homme !
Voici la suite, en espérant qu’elle vous plaira tout autant !
Les commentaires sont toujours les bienvenues !
Partie trois :
Ils roulèrent dans un silence quasi religieux et inhabituel. Danny s’était pelotonné contre la portière, pour éviter d’être en proximité « suspecte » de son chef.
Il lui avait jeté des coups d’oeils perplexes et intrigués, de temps à autre et à chaque fois, avait détourné le regard lorsque son supérieur les lui rendait, imperturbable.
Il commençait à se demander si cette soi-disant « enquête » existait réellement, comme l’avait, si judicieusement, supposé le conseillier : Car Steve n’aurait pas perdu de temps et aurait mis à profit le trajet jusqu’à leur quartier pour le débriefer sur ce kidnapping.
Et, aucun coup de fils de la part des autres membres de l’équipe ! Rien. Niet. Nada.
Alors ? Se pourrait-il que le conseillier ait pu avoir raison ?
A cette idée, une sensation de chaleur intense le prit aux joues et alluma une petite étincelle dans ses yeux.
Etincelle vite éteinte par le regard inquisiteur, bleu d’acier, que lui adressa son supérieur.
Danny se mordit l’intérieur de la joue, se maudissant d’avoir été si transparent.
En tout cas, quoiqu’avait pu être le motif de sa venue dans le cabinet du spécialiste, Danny n’en était pas la cause principale.
Le lieutenant éprouva une envie subite et bête de pleurer et de quitter cette voiture à l’instant.
Pourquoi réagissait-il ainsi puisqu’il n’était pas sensé ressentir quoique ce fut à l’égard de son équipier ?
Danny n’eut pas le loisir de s’attarder sur ses sentiments : Une sonnerie de téléphone le fit revenir à la réalité et la photo d’une belle et jeune femme brune apparut sur l’écran du portable de Steve.
Ah ! Catherine !... Danny se renfrogna et se refugia plus contre sa portière, inconscient du regard en biais de Steve posé sur lui avant que ce dernier ne se saisisse du portable :
« -Allo, Catherine ! Oui, je l’ai retrouvé ! Je te remercie ! Il va bien ! Demain soir ? »
Danny émit un son méprisant, montrant ostensiblement qu’il s’en fichait et tout le bien qu’il pensait de la jeune marine. Tendant l’oreille, malgré tout.
Il rougit en croisant l’expression amusée de Steve, qui avait deviné son manège, dans le rétroviseur. Il se détacha de la conversation et préféra s’occuper du magnifique paysage d’alentour.
Le jeune lieutenant ne sut jamais la réponse de son patron car la voiture eut une brusque accélération qui le plaqua contre la portière.
« -Mais qu’est-ce-qui te prends ? Fit Danny, en s’agrippant comme un noyé sa bouée au poignée de sa portière pour ne pas perdre l’équilibre. Je comprends que tu meurs d’envie de rejoindre ta Catherine ! Mais, tu vois, moi, je n’ai pas envie de mourir tout cours ! Aaaaah ! »
Steve accéléra encore plus, poursuivant une voiture noire qui défiait toutes les règles de la circulation de l’île. Des sirènes de patrouille de police locale hurlaient derrière celles des deux hommes.
« -Rouge ! Rouge ! S’égosilla Danny, les yeux exorbités, paniqué. Rouge ! Feu rouge ! »
Le feu rouge fut grillé avec allégresse dans un concert de klaxons indignés et de crissements de pneus mécontents sur l’asphalte.
« -Non, mais qu’est-ce-qui te prends ? Fit Danny, en se tenant toujours au poignée de sa portière. Je te rappelle qu’on est en pleine circulation et en plein heure de pointe ! Pourquoi tu ne laisses la police locale faire leur travail ! Depuis quand tu te préoccupes d’une banale course poursuite ? Camion ! Camion ! »
« -Détends-toi, Danno ! Recommanda Steve, qui d’un coup de volant à droite, évita de peu le camion. Je gère ! »
« -Tu gères ?! Répêta Danny, incrédule et le souffle coupé par le vent qui s’engouffrait par la vitre ouverte. Tu gères ?! Mais tu ne gères rien du tout ! »
Le jeune blond avait peut-être le don de double –vue car, une jeep, débarquant sur leur droite, freina trop tard. La voiture des deux hommes alla emboutir l’aile avant du passager de la jeep.
Heureusement, aucunes victimes, de part et d’autre, n’était à déplorer. Le côté passager de la jeep était vide.
« -Non ! Non, non, non ! Et, non ! » Ragea Steve, dépité de voir leur proie s’échapper et de ne plus pouvoir participer à la poursuite des fuyards.
« -Ca va pas ! Hurla, Danny, en se massant la tête endolorie par le choc de l’accident. Ok, tu donnes peu de valeur à ta vie ! Mais, là, tu abuses ! Tu as failli nous faire tuer tous les deux ! Moi, j’en accorde énormément à la mienne ! Peut-être parce que j’ai une fille ! Une toute petite fille ! Une adorable petite fille qui compte sur son papa pour la protéger, pour lui lire des histoires le soir, pour la mettre en garde contre des gars comme toi quand elle sera grande ! Une petite fille qui voudrait que son papa rentre de mission en entier ! Avec toi ! »
« -Ok ! » Fit Steve, en attrapant son lieutenant par le haut de sa chemise.
Danny tenta de se dégager car il s’apercevait à l’éclat dur et déterminé des yeux azurs que son chef était à bout. Il ferma les yeux, pressentant qu’il allait passer un « sale » moment dans une seconde.
Des lèvres, fermes et douces, s’emparèrent avidement, dans un baiser sauvage, de celles du jeune blond qui étouffa un cri de surprise. Ce dernier s’était attendu à tout, sauf à cela !
Mais l’ahurissement passa rapidement…
Ce n’était pas si désagréable que cela d’embrasser un homme, en particulier un homme comme Mac Garret !
Danny répondit avec ferveur et enthousiasme à l’étreinte et au baiser de son partenaire. Il se sentit fondre, chavirer sous le goût des lèvres de Steve, sous le souffle qui lui caressa la joue.
Il mordit la lèvre inférieure de son équipier et nouvellement amant, lui signifiant qu’il ne serait pas si docile dans leur future relation.
Steve sourit, en s’écartant et essuya le sang avec son pouce. Il avait compris le message.
Mais il fronça des sourcils devant l’air désapprobateur de son lieutenant :
« -Quoi ? C’est quoi cet air, là ? Je ne t’ai pas assez prouvé que je me préoccupe de toi ? »
« -Tu n’es même pas fichu de rendre mon premier baiser romantique ! » Bougonna Danny, avec un geste large de la main, présentant la scène apocalyptique qui se déroulait autour d’eux : Des voitures accidentées, des ambulanciers, des policiers rétablissant la circulation et des badaud et curieux qui les dévisageaient depuis le trottoir.
« -Ton premier baiser ?! Fit Steve, excédé. Ton premier baiser ! Mais ta fille, je te rappelle que tu ne l’as pas eu grâce à ton esprit…Saint ! Si ? Alors, l’immaculée conception s’est reproduite ! Il faudrait que j’en avise le pape, au Vatican ! »
« -Mon premier baiser avec un homme, idiot ! Fit Danny, exaspéré. Mon premier et dernier baiser avec toi si tu continues à te moquer de moi ! Mais pourquoi faut-il toujours que tu agisses comme une tornade avec moi ! Un peu de douceur et de romantisme, je ne suis pas contre ! »
Steve finit par capituler et enlaçant le jeune blond par la taille, le ramenant près de lui, il lui susurra, à l’oreille, avant de reposer ses lèvres sur les siennes :
« -Je vais te montrer l’avantage d’avoir une tornade comme petit-ami, cette nuit… »
Danny frissonna sous cette promesse et répondit au baiser plein de tendresse que lui donna Mac Garret.
Un policer tapota contre le pare brise avant de leur véhicule. Steve, sans cesser d’embrasser son lieutenant, extirpa de sa poche sa plaque de « flic à qui tout est permis », si célèbre et si connue de l’unité « 5.0 » et la scotcha bien devant la vitre.
Le policier, écoeuré par ce passe droit, secoua la tête et abandonna la partie.
Steve était bien décidé à ce que cet instant restât inoubliable pour son petit blond.
FIN.