merci pour les reviews!
aliza et daienna!
deainna a écrit:
:bravo: c'est un bon début j'adore continu dans cette voix.
comme a dis Aliza super le coup du conseiller conjugale. Une question, a peut prés quand tu mettra la suite? A bientôt pour la suite. bon courage.
contente que tu aies apprécié le coup du conseillier!
Aliza a écrit:
merci pour ton compliment! j'adore tes histoires! oui, le coup du conseillier m'est venu à l'idée lors de l'épisode de Danny à l'hopital!
j'espère que la suite vous plaira tout autant! les commentaires sont toujors les bienvenues!
Partie deux:
Les deux hommes continuaient à se dévisager dans un silence pesant et plein de tension. Le conseillier eut un demi-sourire, en les voyant se renvoyer leurs propres interrogations et leurs propres incrédulités.
Il se décida à intervenir:
"-Vous, Danny, quand un fim limier, comme vous, manque assez de flair pour confondre mon cabinet avec celui d'un psychologue, cela me donne à penser qu'il est très pertubé... Surtout lorsque ce policier exhibe sa plaque de flic à ma secrétaire totalement affolée pour s'imposer comme "patient", bousculant tout mon plannig de rendez-vous."
Le conseillier eut une grimace en repensant à cet épisode fort déplaisant de ce matin mais il continua très rapidement, en notant le coup d'oeil fort dubitatif de Danny:
"-Et, vous, Steve, le "fameux" Steve, flic cauchemar du jeune inspecteur, aux méthodes peu orthodoxes, qui vous empêchait de faire appel à un autre membre de votre brigade lors de l'absence de votre inspecteur? Vous êtes venu, en personne, paniquant ma pauvre Lucy au passage, chercher votre partenaire dans mon cabinet pour une soi-disant enquête urgeante! Cessez de vous mentir et ayez le courage d'admettre le véritable prétexte de venue. Pourquoi tenir absoluement à avoir votre inspecteur auprès de vous? Vous êtes là car vous étiez inquiêt pour lui et que vous vouliez vous assurer qu'il n'était pas en galante compagnie! Jalousie ou possessivité? Mais cela, vous ne désirez pas le reconnaitre car vous avez peur de perdre votre indépendance et de vous attacher! La preuve, messieurs, est que vous êtes assis, depuis que je vous parle, très proches l'un de l'autre sans que cela ne vous dérange!"
A cette remarque, Steve bondit du canapé comme s'il avait été piqué par une abeille. Il attrapa Danny par la main, fermement et l'entraina vers la sortie:
"Ca suffit! Nom de nom de nom de nom! J'ai autre choses à faire que d'écouter les élécubrations d'un homosexuel refoulé dans son enfance!"
Danny, perdu et l'esprit confus, se laissa emmener. Il subissait, comme d'habitude, le charisme et le magnétisme de son chef.
Mais le conseillier, vivement, verrouilla la porte et déclara d'un ton nonchalent:
"-Messieurs, vous venez de tuer les bénéfices de ma journée, à vous deux! Vous allez devoir m'écouter jusqu'au bout! De quoi avez-vous peur, Steve? Rendez-vous à l'évidence!"
La réflexion du conseillier fit sortir Danny de sa léthargie. Il réalisa que sa main était prisonnière de celle de Steve.
Une sensation de chaleur inconnue le prit au creux de l'estomac et aux joues.
"-Vous avez visé juste pour une fois, monsieur le conseillier! Fit Danny qui dégagea ses doigts de ceux de son chef. Steve Mac Garret ne connait pas la peur de mourir! C'est un surhomme! Il se croit tellement intouchable qu'il en oublie que ses équipiers ne sont ps immortels comme lui!"
Steve pivota de quatre vingt dix degré pour toiser Danny qui ne se démonta pas:
"-Ca veut dire quoi "ça"? Tu veux dire que je ne me préoccupe pas de la sécurité et de la vie de mes hommes? Mais, qui t'as sauvé la vie à plusieurs reprises, dis-moi!"
"-Ah, ouais! Répliqua Danny, ironique. C'est vrai que tu m'as sauvé plusieurs fois! Mais à cause de qui ma vie a été en danger, "monsieur je fonce tête baissée, sans attendre les renforts"! Je devrais te remercier de t'avoir couvert comme tout bon équipier le ferait? Non, au contraire, tu devrais te mettre à genoux et me remercier ,tous les jours, pour ma conscience professionnelle! Tu devrais me vénerer car tu as la chance d'avoir un flic comme oi dans ta brigade!"
Le conseillier écoutait, fasciné et ravi: Ces deux-là étaient, à eux-seuls, tous les problèmes du couple amoureux et étaient un cas qui émoustillait son intérêt professionnel.
Mais il dut intervenir encore:
"-Messieurs, continuez! Vous êtes sur la bonne voie!"
Steve se détourna sur lui et marmonna:
"-En bonne voie de quoi? Ecartez-vous!"
Le spécialiste hésita mais remarquant l'air glaciale et obstinée du jeune brun, finit par libérer le passage. Steve, d'un vigoureux coup de pied, défonça la porte, ignora le cri effarouché de la secrétaire et le soupir désabusé du conseillier et prit le chemin de la sortie.
"-Tu vois! Fit Danny, qui le suivit à l'extérieur. Tu agis de manière irréfléchie!"
"-Parce que tu aurais voulu que je montre poli, peut-être? Risposta Steve, en rejoignant en quelques enjambées son véhicule. Ou tu aurais désiré rester à écouter ce demeuré... Qui prends ses fantasmes pour des réalités!"
Danny reçut comme un coup de poignard dans le coeur les paroles de son équipier, comprenant parfaitement le message de Steve.
"-Non! Protesta le jeune blond, en s'affligeant une magistrale gifle mentale pour se reprendre. J'aurai voulu , moi-même défoncer la porte et lui avec, pour avoir mis en doute ma virilité!"
Steve feignit de se figer de stupeur et d'incrédulité:
"-Non, j'ai bien entendu, là? Ou "monsieur moral et donneur de leçon" vient de me donner raison?"
"-Ouais! Soupira Danny, excédé, en montant dans la voiture. N'en prends pas l'habitude!"
Steve démarra au quart de tour sa voiture et ne put réprimer un sourire victorieux en entendant son inspecteur murmurer:
"A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle!"
A suivre...