Salut à toutes,
Je ne redirai pas tout ce que j'ai dis en rps pour les dédicaces ( en faisant quand même un bisou à celles qui viendrons lire celle la aussi
), ou sur le pourquoi je suis en avance ^^
Je vais plutôt m'attarder sur les dédicaces plus spécifiques à cette fic
Cette fic ( micro OS/Drabble ^^' ) a été faite plus particulièrement pour Lune et Ambrevale, en vous souhaitant un joyeux Noël ! et en vous embrassant fort. Ce n'est pas parce que c'est un cadeau, qu'il faut hésiter à dire ce que vous en pensez
En souhaitant un Joyeux Noel à toutes celles qui passerons par là. Et en m'excusant d'avance pour l'auto-béta que j'ai faite de cette fic et pour les fautes qu'il pourrait y rester. ( oui.... un léger problème pour rendre compatible, fic surprise, et bétalecture.. )
Je ne sais pas trop leurs importances, mais je préfère quand même prévenir.
Dean/Castiel : On dit que les chasseurs ne prennent jamais leur retraite, on dit qu’ils meurent tous au combat, plus ou moins jeune et de façon plus ou moins sanglante. Mais le résultat reste là, la chasse n’est pas quelque chose qu’on puisse fuir.
Je le sais, j’ai essayé. Pendant presque un an j’ai joué à la famille normale, à l’amant toujours là, au père toujours présent. J’ai cru construire quelque chose de plus fort que tout ce passé qui me collait à la peau.
J’ai échoué, lamentablement. Au premier frisson, au premier écho de violence, j’ai replongé la tête la première. Et j’ai réalisé quelque chose, quelque chose de sombre, de tordu… tout ça m’avait manqué. L’adrénaline quand elle s’en va, laisse comme un manque difficile à combler.
Tout ça, et
lui aussi… même si pour lui tout ne m’a pas paru aussi évident, même si pour lui l’avouer n’était pas si facile.
Ça me semble si loin maintenant, les années ont passé. Dix ans… cela représente plusieurs vie pour certain d’entre nous. Le combat continue, quelque part différent et pourtant si semblable. Les démons ont toujours les yeux aussi noirs.
Mais ma vie a trouvé une raison je crois, une lueur à laquelle s’accrocher, aussi installe et aussi brisée que moi.
Je continue parce que je sais que certains soirs je pourrais tenir sa main et embrasser ses lèvres, m’accrocher à son corps. Parce que le monde s’efface autour de moi alors, ces anges et ces démons, ces ombres et ces tourments. Parce qu’il ne reste plus que lui, que même si c’est tordu, si ça ne devrait pas. Ça me suffit,
il me suffit.
Je ne suis pas souvent libre, il ne l’est pas non plus. Après tout mon Ange à un paradis à maintenir sur sa route, et moi j’ai des démons à maintenir à leurs places. Nous sommes en équilibre.
Les premiers temps, les premiers désirs, les premiers frissons, les sentiments innommables, tout m’avait paru si étrange. Au final, il l’avait accepté bien plus vite que moi. Il se fichait des convenances, je crois même qu’il y trouvait une certaine logique. J’étais l’humain dont il était le plus proche, celui auquel il s’était le plus lié. Pour qui d’autre aurait-t-il pu développer de tel sentiment ?
Au début, chaque fois que je le touchais, chaque fois qu’il me regardait avec ces yeux là, j’avais l’impression de commettre l’impensable, l’impression que cette entité divine qui s’obstinait si foutrement à se faire passer pour morte, allait sortir de sa cachette pour nous foudroyer sur place.
La partie de moi qui avait toujours aimé les femmes, celle qui se plaisait à jouer les machos, avait, elle aussi essayé de s’indigner. J’entends encore le rire de Castiel, son air entre l’incompréhension et le questionnement, sa façon de se moquer de mon attachement aux corps physiques.
Cependant tout ça est très vite passé au second plan, dieu et ma morale contrariée, pour faire place à une évidence. Il était devenu le seul point stable de ma vie auquel j’avais envie de faire confiance, avec lequel je voulais voir l’avenir. Avant d’avoir le temps de le réaliser, j’étais tombé totalement amoureux, sachant parfaitement qu’il n’y aurait pas de retour en arrière possible, et n’en cherchant de toute façon aucun.
Dix ans m’ont démontré une chose, je crois que cela ne sera jamais facile entre nous, jamais de ces existences douces et paisibles qui regardent les années passer à l’ombre d’un même arbre. Il y aura toujours ces combats, ces affronts.
Il ne me demandera pas de changer, de renoncer à combattre un démon pour pouvoir partir en weekend aux grands Lacs. Je sais parfaitement qui il est, je sais que ses emplumés de service passerons, quelque part, toujours avant moi.
Je ne demande pas grand-chose. Pas de retraire, pas d’arrêt, pas de fuite et pas de famille parfaite. Juste lui et ma vie tel qu’elle est, aussi sombre et aussi tordu qu’elle puisse être par instant. Aussi longtemps ou aussi peu qu’elle dure. Avec cet ange à mes cotés.
FIN