Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: [Finie] Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 16 Nov 2010 23:22 
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Inscription: 07 Juin 2009 19:41
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Après quelques Looping/Futé, je reviens à mes premières amours : Hannibal et Futé. Puis, j'ai un peu comme plaisir sadique d'aimer me faire pleurer en écrivant. Et de faire pleurer les gens, peut-être. Je trouve simplement que cela fait autant partie de la vie que la joie ou le rire. ;)

:sensible: donc !

J'espère néanmoins que certains ne seront pas rebutés à l'idée de lire une fic d'un ton moins léger que mes autres écrits. :)

Merci à vous, potentiels lecteurs ! ;)

En guise de musique de fond, j'ai écris avec ceci. (Ce n'est pas mon style de musique, mais j'ai craqué sur la mélodie. :oops: )



♣♣♣♣♣
♣♣♣♣♣

Futé se souvenait parfaitement du jour où il avait esquissé pour la première fois cette conversation. Celle du temps qui passe, des années qui filaient. Et du fait que les amoureux, aussi fous soient-ils, ne se séparent jamais vraiment. C’était il y a longtemps. Ou pas, en réalité. Quelques années peut-être. Mais à quelle vitesse elles avaient filé, ces fichues années !

Hannibal était un homme de peu de paroles. Il ne gratifiait jamais le Lieutenant de longues déclarations ou de sérénades naïves. De la vieille école, il n’était pas pour autant dépourvu de tendresse ou d’attachement pour son jeune compagnon. Il l’aimait à sa manière. En l’amenant contre lui, d’une manière possessive, à l’heure de dormir. Ou d’autres fois, en le dévorant du regard, au coin du feu lors des réunions du soir. Personne d’autre ne pouvait se targuer d’avoir autant touché le célèbre Hannibal. Et, aux yeux de Futé, cela compensait largement le mutisme affectif de son partenaire.

Assis sur une souche, tétant son fameux cigare, Hannibal contemplait la voûte étoilée au-dessus d’eux. A quelques pas seulement, les trois garnements s’ébrouaient dans un étang. Si, de loin, l’eau semblait limpide, elle était en réalité recouverte d’affreux nénuphars aux couleurs pastel. Pour le plus grand bonheur de Looping, évidemment, qui confectionnaient amoureusement de ravissants couvre-chefs à ses camarades de baignade.

Peu enclin à se tremper dans des eaux saumâtres, Hannibal se consacrait à son occupation favorite : suspendre le temps. Clic-Clac. Une image, une seconde, la sensation furtive que le reste du monde, l’Armée, les fédéraux les avaient oubliés. Qu’ils n’y avaient qu’eux. Ces quatre existences rythmées par la camaraderie, les dîners autour du feu, les longues journées sur les routes des Etats-Unis. Rien que du pur plaisir. Avant eux, Hannibal avait trop couru. De mission en mission, de pays en pays, de champs de bataille en boucheries à ciel ouvert. Puis, l’air de rien, un certain Templeton Peck était arrivé. La famille, l’Agence, s’était constituée petit à petit. A défaut de se planter dans une maison de banlieue, payée par sa solde d’ancien combattant, Hannibal possédait d’autres racines tout aussi valables. Et elles se charriaient à cet instant précis dans l’étang voisin.

Une brise lui porta une odeur sucrée et écœurante. Identifiant directement celle-ci, il rouvrit les yeux et fit face à Futé, amusé d’être découvert aussi rapidement :
- Tu méditais encore, vieux loup, lui souffla son compagnon, appuyant avec taquinerie sur les vingt-trois années qui les séparaient. T’as pas envie de venir-
Un baiser lui cloua net le bec. Une main posée sur la joue du Lieutenant, une autre écrasant le cigare qui ne serait pas achevé de si tôt, Hannibal se contenta de l’embrasser tendrement. Presque trop.
- Quelque chose ne va pas, John ? S’enquit Futé, inquiet de ce geste inattendu.

A quelques mètres de là, Barracuda les observait, bouchée bée : le Boss ne s’était jamais laissé aller à la moindre démonstration en leur présence. Soufflant dans l’eau, crevant des bulles en surface, Looping leva les yeux au ciel et, d’un coup sec de la main, remonta la mâchoire du colosse qui semblait près de se décrocher :
- Romeo et Juliette ont besoin de parler, Bosco, claironna le pilote en le poussant doucement vers l’autre berge.

Le Lieutenant ne se départit jamais de son sourire. Il se doutait pourtant qu’il faudrait batailler durement, durant plusieurs heures ou jours sûrement, pour apprendre ce qui tracassait tant son compagnon :
- Rien, Futé. Je réfléchissais juste un peu.
- Tu réfléchis trop. C’est pour ça que tu es devenu gris si vite !
Hannibal évalua d’un regard l’affirmation de son partenaire : il semblait réellement y croire. Sûrement l’un ou l’autre article bidon de ces revues santé et beauté, se lamenta-t-il.

Autour d’eux, ils n’entendaient rien sinon les éclats de voix lointains, très lointains, de Barracuda. Quelques insectes émettaient des grésillements, dans les hautes herbes, en concert avec les vocalises des batraciens du plan d’eau. Il faisait à présent complètement noir, à l’exception des lueurs timides que propageaient les étoiles. Un décor romantique, regretta Hannibal, conscient que le ton qu’il adopterait bientôt ne serait pas des plus joyeux :
- Temp, je ne veux pas parler de sujets qui fâchent mais-
- Il n’y a aucun tabou entre toi et moi, pas vrai ? Rectifia Futé, particulièrement attentif aux déclarations de son aîné. Vas-y, je suis tout à toi.
Les derniers mots provoquèrent un sourire chez l’aîné. Tout à lui, évidemment, depuis quatorze ans déjà. Une éternité si on s’en tenait à l’éventail des coups durs et d’aventures abracadabrantesques qu’ils avaient vécus. Une seconde, en réalité, qui avait filé comme une balle :
- J’ai peur.
Acquiesçant très lentement, le Lieutenant pesa la quantité d’efforts fournis par son compagnon pour lui faire ce mince aveu. Agenouillé devant la souche sur laquelle Hannibal était assis, Futé s’avança jusqu’à poser sa tête sur les cuisses du Colonel, ses mains dans les siennes. Il attendit ainsi que son aîné déballe ses états d’âme :
- De te perdre. Un accident. On a toujours été chanceux, mais- Et si…
- Et si on vivait au jour le jour ?

Hannibal s’agita pour un rire nerveux. Futé ne changea pas de place pour autant, confortablement installé. L’abcès avait été plus facile à percer qu’il ne le pensait.
- Facile à dire. Imagine que ce soit moi. Que la Faucheuse passe demain. Tu peux toujours être aussi serein ?

Le Colonel vit très clairement les traits de son compagnon se durcir. Se raidissant, Futé semblait plus que touché par cette pensée déprimante :
- Tu ne partiras jamais, Boss.
- Kid- J’ai quelques longueurs d’avance sur toi. Je partirai avant toi, c’est le sens de la vie.
- Et de risquer ma peau est une part du job. Dis-moi que tu ne me quitteras jamais.
Une promesse inconsidérée, fausse. Accepter cette demande serait un mensonge éhonté, une entorse à l’honnêteté qu’il avait garantie à Futé, des années auparavant. C’était pourtant ce même homme qui lui demandait, aujourd’hui, de renier la logique même de l’existence. Se refusant à plier, Hannibal batailla encore un peu :
- Mon grand, si je pars… Tu as encore une vie devant toi. De belles années. Moi, mon horizon lointain, c’est les pissenlits.

Les ongles se plantèrent dans ses cuisses. Le Colonel le sentit au travers de l’étoffe de son pantalon. Renonçant finalement à s’opposer à la volonté de Futé, il ferma les yeux et caressa les cheveux de son partenaire, doucement :
- Tu peux être serein. Je ne te lâche pas.

Le Lieutenant se radoucit immédiatement. Hannibal, lui, sentit une boule grossir à partir de ce jour. Quelque chose qui le bouffait, qui lui rappelait qu’à plus ou moins longue échéance, à cause de cette promesse, Futé le détesterait sûrement. Ils n’en pourraient alors rien, l’un comme l’autre. Il y a simplement des promesses qu’on ne peut honorer, même avec toute la volonté du monde.
Se calmant petit à petit, Futé se redressa pour enlacer son compagnon, cherchant à se réfugier entre les bras puissants, collant son oreille contre le cœur qui palpitait furieusement. Ce souffle qui lui chatouillait la nuque apparaissait comme la sensation ultime. La voix rauque de son Colonel vint s’additionner à ce tableau idyllique :
- Je peux te dire une chose sans que tu te vexes ?
- Non. Mais tu le feras quand même. Alors j’t’en prie.
- Ton nouveau parfum est horrible, répondit clairement Hannibal, sans fioritures ou politesses. Je préfère… ton odeur, au naturel. Celle de ta peau- Celle qui me donne envie de t’emmener loin d’ici. De mener ma petite vie avec toi. De prendre de longs repas sur une terrasse et de te faire l’amour au petit matin. En prenant notre temps, comme jamais. J’en ai envie.

Futé ne pu s’empêcher de sourire : Hannibal s’était probablement confié plus qu’il ne l’avait jamais fait. Après autant de paroles, il craint un instant de ne plus l’entendre avant des mois. Renonçant à estimer l’éloquence de son compagnon, il acquiesça :
- Un jour, oui. Juré.

♣♣♣♣♣

L’angoisse d’Hannibal ne s’amplifia pas avec les années. Elle ne disparut pas non plus. Elle resta tapie, chez lui, se réveillant uniquement lorsque Futé soufflait cette promesse irréalisable, invoquait ce vœu comme un talisman qui les protégeait de tout.

Les longs repas sur la terrasse devinrent bientôt une réalité. Les matinées, aussi, dans l’unique chambre d’un minuscule chalet. Egarés au Canada, dans des paysages grandioses, les deux amants profitaient d’une retraite bien méritée. Ils recevaient souvent des cartes, des nouvelles des deux autres éléments. Ils leur rendaient même parfois visite, à certaines occasions importantes.

Le temps filait toujours à une vitesse prodigieuse : Hannibal venait de fêter ses soixante-cinq ans. Le côtoyant tous les jours, Futé ne vit jamais les rides qui craquelèrent de plus en plus le coin des yeux et des lèvres du Colonel. Tout au plus, concédait-il, les cheveux de son compagnon étaient devenus d’un blanc impeccable. Mais le regard était toujours le même : alerte, pétillant. Le bleu ne s’était nullement délavé avec les années. Celles-ci semblaient frôler la silhouette de l’aîné sans jamais l’atteindre réellement.

Dans ces miroirs marins, Futé se reflétait comme le séduisant garçon qu’il avait été autrefois. Il avait eu raison de miser sur lui, plaisantait parfois Hannibal, justifiant que l’éphèbe était devenu un bel homme mûr.

Ainsi, Hannibal avait promis : il ne partirait jamais. Peu importe les douleurs, les vieilles blessures et les cicatrices lancinantes, il endurait ces souffrances héritées d’une vie chahutée avec dignité.
Et après tout, contre toute attente, la vie, dans ces plaines enneigées, avait un goût d’Eternité.

♣♣♣♣♣

Le fort Hannibal ne vieillissait plus. Ses gestes étaient parfois plus lents, plus hésitants, mais sa volonté était supérieure aux affres de l’âge.

Cependant, à l’aube de sa soixante-septième année, c’était avec une sagesse toute particulière qu’il s’attacha à préparer son départ. Il ne tarderait plus à manquer à ses obligations, à la promesse soufflée des lustres plus tôt, il le sentait. Il lui fallait encore un peu de temps, supporter encore un peu les douleurs pour s’assurer que Futé ne manquerait de rien. Et ne manquerait surtout pas l’occasion de comprendre la raison de ce départ forcé.

En réalité, Futé voyait, pressentait mieux que lui. Son compagnon était toujours aussi beau, fort que dans ses souvenirs. Mais le bleu, lui, s’assombrissait au profit du gris. Les nuages envahissaient l’azur autrefois paisible : Hannibal peinait de plus en plus. L’heure était peut-être venue.

Assis sur la terrasse du chalet, protégés de l’averse qui s’abattait sur la vallée, Futé déposa une tasse fumante de café à proximité d’Hannibal. Celui-ci le remercia d’un signe de la tête et lui demanda de s’asseoir à ses côtés. Futé s’exécuta, avec plaisir. Amenant le corps plus frêle contre le sien, le Lieutenant l’entoura de ses bons sentiments autant que de ses bras. Se mordant la lèvre, il embrassa le cou, à la naissance de la mâchoire. Cet endroit qui faisait toujours autant frissonner le Colonel. Ils sourirent, discrètement.

L’odeur terreuse soulevée par la pluie emplissant leurs narines, ils s’étreignirent maladroitement. Mais quel homme peut être sûr de lui à l’heure des adieux ?
Appuyant son dos contre le mur de la maisonnée, l’épaule contre celle de son compagnon, Hannibal lui adressa un regard profond, limpide. Une mèche blanche s’abattit devant les yeux. La chassant d’un geste furtif, le Lieutenant ne comprit pas immédiatement le sens réel des paroles murmurées :
- Merci, mon ange.

Il lui fallut une, peut-être deux secondes. Se serrant contre ce corps qu’il avait choyé vingt-quatre ans durant, il comprit qu’il ne tenait qu’à lui de libérer son partenaire de toutes ces souffrances accumulées. Risibles et finalement bien dérisoires face aux années de bonheur écoulées, constata Futé.
Prenant la main tremblotante dans la sienne, il inspira profondément. Sa voix ne devait pas trembler. Pas aujourd’hui, pas à ce moment précis. Il serait un homme, un vrai. Un de ceux qui comprennent que ce n’est pas tant une promesse tenue qui compte, mais la lutte que chacun mène pour l’honorer.
- Tu peux être serein. Je ne te lâche pas.

Futé ne pleura pas. Pas tant que la main qu’il tenait ne se détende pour de bon. Là et seulement là, les larmes vinrent naturellement. Il avait été fort. Incroyablement fort. Et où qu’il soit, Hannibal était assurément fier de lui.

♣♣♣♣♣

Assis autour de la table d’un appartement Californien, Futé trinqua avec ses deux plus vieux amis. Au mur, à quelques pas d’eux, le sourire béat d’un homme aux cheveux gris illuminait un cadre photo. Même au plus mal, même quatre ans après ce départ sur la pointe des pieds, le Lieutenant n’aurait jamais manqué un de ces rendez-vous. Ceux où, par le biais d’histoires ou d’anecdotes, Hannibal revivait le temps d’une journée.

Barracuda parvint à le convaincre, au fil des mois, qu’il avait eu raison de tenter une nouvelle histoire. Une liaison malheureusement avortée mais Futé ne blâmait personne : il avait été dur pour Daniel, cet homme, de rivaliser avec le souvenir que le Lieutenant chérissait encore. Heureusement, Looping accumulait les nouvelles amusantes, les blagues et les attentions qui le faisaient rire aux larmes : sa récente rupture fût vite oubliée, ce soir, parmi ses deux amis. Posé, Barracuda l’aida lui-aussi à cautériser la plaie :
- Ca m’fait mal de le dire, mais j’suis d’accord avec le dingue. Ce n’était peut-être pas le bon.

Non, pas le bon, répéta Futé, à voix basse. Un autre viendrait bientôt prendre la place de Daniel, sans nul doute. Plus compréhensif et peut-être aussi doux. Il avait été une expérience, un pas de plus dans cette longue route pavée de petites victoires quotidiennes.

Il trouverait sûrement, un jour, celui qui l’emmènerait paisiblement jusqu’à ses derniers vieux jours. L’homme qui l’accompagnerait pour cette deuxième vie sans juger la première, sans rejeter ce que Futé avait été et en admettant de cohabiter avec le souvenir tendre d’un troisième individu. Cet être-là serait magnifique, magique. Mais il ne l’aimerait jamais comme il avait aimé Hannibal. Pas moins, mais différemment.

Looping exaspéra une nouvelle fois Barracuda. Prêt à se jeter sur lui, le colosse piégea la tête du pilote dans le creux du coude et lui ébouriffa ce qu’il restait de cheveux bruns. Riant aux éclats, Futé dévia pour un instant son regard vers la pluie qui se déversait, à l’extérieur. Ses amis étaient là, plus proches et plus unis que jamais dans cette maison habitée par les souvenirs et l’amitié indéfectible, joyeuse et libératrice. Les yeux fermés, Futé se fendit finalement d’un sourire :

Une image, une seconde, une sensation furtive : le bonheur. Clic-Clac.

♣♣♣♣♣

Pour ceux qui sont passés au-delà de l'avertissement, merci. Je sais que ce n'est pas une fic très joyeuse, mais parfois... Ce n'est même pas que ça fait du bien, c'est que c'est juste libérateur. :oops:

Merci à vous. :wink:

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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 17 Nov 2010 11:48 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Eh voilà que tu renoues avec les fics tristes :?
Bon, comme toujours celle-ci est magnifique (là j'ai pas l'impression d'innover avec ce genre de compliments), mais le fin :( Pauvre Futé. Pourtant, la fin d'Hannibal est vraiment très belle, ils sont ensemble et ils ont eu une belle vie. Après, le drame... ben c'est la vie justement, à quoi bon le nier?
J'aime ensuite quand on comprend que Futé est en passe de refaire sa vie, puisque c'est ainsi que ça doit se passer.

Tu as vraiment su trouver le ton juste entre le drame et une note d'espoir. Bravo encore une fois.

En passant, si tu continues à publier aussi régulièrement, c'est pas moi qui vais m'en plaindre :mrgreen:

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"Reading is one of the joys of life and once you begin, you cannot stop." Benedict Cumberbatch


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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 17 Nov 2010 11:52 
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Inscription: 07 Juin 2009 19:41
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Localisation: Dårlig Ulv Stranden
Je ne renoue pas vraiment... On va dire que j'ai mis la dose pour une quinzaine de fics à happy-end, là. :lol:

Je suis contente que tu aies noté qu'il n'y avait pas que du noir dans cette fic, même si elle très clairement dépressive (à la deuxième lecture de ce matin, c'est certain. :roll: )

Je profite de mes derniers jours de congés pour écrire quelques fics... Il y a des lecteurs et tu es l'une de celles qui me motivent vraiment à en publier d'autres. Puis, j'ai un dossier complet de fic en cours à reprendre ou corriger. Une bonne petite réserve, donc ! ;)

Merci beaucoup ! (J'innove pas vraiment non plus. :lol: )

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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 17 Nov 2010 15:36 
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Dieu du slash ! Prosternez-vous !
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Inscription: 06 Mai 2006 18:50
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Localisation: Toulouse
Bou ça y est, j'ai les yeux tout embués et je suis au travail... c'est malin ça ^^

Ton texte est juste sublime. Il m'a fait monter une bonne boule dans la gorge et si j'étais chez moi je pense que je serais carrément en train de pleurer.

Bravo !

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Co-fondatrice de l'Alliance des Sadiques
La torture des pouffes c'est bien, celle des doudous c'est encore meilleur !

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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 17 Nov 2010 19:06 
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Je vois des PDE partout...

Inscription: 05 Juin 2009 06:55
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Localisation: Normandie
Je ne suis pas fan des deathfics, mais la tienne est très belle! Tu parviens à la rendre plus nostalgique que triste, parce que malheureusement, la mort est le lot naturel de chacun et quoi qu'on dise ou fasse n'y changera rien...
Alors oui c'est triste, mais tout ce bonheur partagé avant en valait la peine..
Merci.

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L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous (JP Sartre)
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Un artiste n'est jamais morbide. L'artiste peut tout exprimer (O. Wilde)


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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 18 Nov 2010 18:29 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 19 Aoû 2010 10:43
Messages: 65
Mon dieu que c'est beau mais qu'est ce que c'est triste :(
Une fic rondement bien menée mais encore un fois vraiment triste mais cela n'enlève rien à sa beauté.
Je dirais même que ca lui donne une certaine force, tout est parfaitement bien lié et là l'happy end est à proscrire.

Bravo tu es aussi douée pour le triste que pour le happy end :bravo:

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Les hommes sont plus enclins à rendre le mal que le bien car la gratitude est un poids alors que la vengeance est un plaisir. Tacite.


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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 18 Nov 2010 20:59 
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Inscription: 07 Juin 2009 19:41
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Localisation: Dårlig Ulv Stranden
MAPI > Je fabriquerai un panneau : "Ne pas lire au boulot" pour mes prochaines fics très tristes ! ;)
Je suis très contente/gênée de voir que cette fic a si bien fonctionné. Désolé pour le coup de blues mais
merci pour ton commentaire ! :) Je suis très touchée.

Aliza > Je comprends qu'on en soit peu fan. Pour moi, c'est un peu mon péché mignon : je dois être maso sur les bords ! :lol: J'ai un gros faible pour les écrits un peu nostalgique et là, ça me plaisait assez de clôturer les choses ainsi. Comme tu le dis, la mort fait partie de la vie malheureusement. Merci à toi pour ce commentaire et pour t'être forcée à lire quelque chose qui ne te plait pas d'ordinaire. :)

Hestia > Oui, malheureusement je n'écris pas que des trucs drôles. :lol: J'essaie pourtant... Mais je suis contente que l'histoire te plaise quand même. C'est très gentil à toi de me faire autant de gentils commentaires ! Je suis toujours contente de savoir que, peu importe le couple que je poste dans ce fandom, il y aura des lecteurs très fidèles :D Merci !

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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 19 Nov 2010 19:19 
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Dieu du slash ! Prosternez-vous !
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Inscription: 06 Mai 2006 18:50
Messages: 14711
Localisation: Toulouse
Kami a écrit:
MAPI > Je fabriquerai un panneau : "Ne pas lire au boulot" pour mes prochaines fics très tristes ! ;)
Je suis très contente/gênée de voir que cette fic a si bien fonctionné. Désolé pour le coup de blues mais
merci pour ton commentaire ! :) Je suis très touchée.
Sois pas gênée, ta fic était franchement très bonne et ça méritait bien que je te dise ce que ça avait provoqué comme réaction :wink:

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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 22 Nov 2010 19:34 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: En train de mater les fesses de David Hewlett dans A dog's breakfast
Le ton est juste
La fic est triste mais tellement bien écrite, magnifique
Et puis ils ont eu une longue vie à eux.

:bravo: :bravo: :bravo:


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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 22 Nov 2010 21:35 
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Inscription: 07 Juin 2009 19:41
Messages: 1257
Localisation: Dårlig Ulv Stranden
Merci beaucoup melissande ! Très heureuse de voir que tu retiennes le positif !
Je te remercie pour ta review :)

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 Sujet du message: Re: Le sens de la vie | A-team | Hannibal/Futé | PG-13
MessagePosté: 31 Mai 2017 19:28 
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Slash ou non, telle est la question...
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J'aime beaucoup ce que tu as écrit. :bravo: Elle est triste cette histoire :cry: :cry:


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