- Le titre de la fic : Aucun pour l'instant, l'inspiration viendra peut-être après si je la continue ou pas
- La série concernée : A-Team
- Le pairing : Futé / Hannibal
- Le rating : pour l'instant tout le monde peut lire
Note: voila un petit texte qui est venu comme ça. J'espère qu'il vous plaira. Je ne sais pas encore si je le laisse en one shot ou si je fais une suite. À votre avis ?
Futé aimait les femmes. Jamais personne n’aurait seulement osé émettre l’idée contraire. Pas avec le nombre de conquêtes qu’il épinglait sur son tableau de chasse. À pratiquement chacune de ses missions, il rencontrait une jolie jeune fille en détresse et il ne pouvait s’empêcher de la séduire, souvent il ne pouvait aller plus loin qu’un simple baiser (mission terminée, on s’en va), mais… entre deux raids, il ne manquait pas de femmes faciles, souples, accueillantes, prêtes à se laisser piéger par ses yeux et ses mensonges de velours. Oh oui, il aimait les femmes, et même si un jour Looping dans l’un de ses frénétiques discours psychologiques l’avait traité de Don Juan et lui avait assuré que ce trait de caractère dissimulait toujours une homosexualité refoulée (tirade qu’il avait débitée avant de se prendre pour un poste de télévision et d’être poursuivi par Barracouda), personne ne l’aurait jamais traité de gay (ou autres mots beaucoup plus péjoratifs). Pas lui, Templeton Peck le tombeur de ces dames. Et il ne l’était pas ! Gay. Pas du tout. Les hommes ne lui faisaient aucun effet et lorsque pendant la guerre quelques hommes en mal de compagnie féminine attirés par son visage fin lui avaient fait des avances, il avait refusé avec horreur. Pourtant… si Hannibal était venu, si c’était lui qui lui avait demandé, ordonné arguant de son statut de supérieur (certains avaient essayé), il n’aurait trouvé aucune combine pour s’en débarrasser, il aurait probablement obéi. Et cela, cet état de fait le terrifiait encore aujourd’hui, cette idée que quoi que Hannibal désire, le colonel se devait de l’avoir, quoi que ce soit…
Futé désirait les femmes, il adorait partir avec la certitude qu’elles avaient un petit béguin pour lui, cependant jamais il n’avait été plus loin que le simple flirt avec une femme intelligente, posée. Jeune, tout jeune, avant l’armée, il avait bien imaginé le mariage lorsqu’il avait voulu donner sa croix à une jeune fille qui avait fugué afin de devenir sœur. Les autres pensaient sans doute que c’était pour cela qu’il ne s’engageait pas, chagrin d’amour et le fait qu’il soit un fugitif. Pourtant… il aurait pu avoir une compagne, la cacher, venir la retrouver entre deux missions dans un pays où l’extradition n’est qu’un simple mot. Il aurait pu ne pas passer son temps libre dans les bras de poupées siliconées, idiotes, ne sachant répéter que des « Templeton » d’une voix sucrée et s’abandonner à ses désirs. Le problème, la raison… c’était Hannibal. Hannibal dont il attendait toujours des nouvelles avec impatience, Hannibal qui le faisait toujours quitter ce qu’il était en train de faire avec son petit sourire en coin, certain d’être suivi malgré les protestations (quelques fois) de Futé. Hannibal qui le traitait presque comme son esclave. Futé devait toujours avoir dans sa poche des cigares pour lui, devait le suivre, devait jouer le rôle qu’il lui assignait, devait frôler la mort.
Futé devait bien se rendre à l’évidence : son premier amour avait été un doux, un pur, un normal amour d’une jeune fille qui lui avait préféré le voile, son second amour était un homme. Un homme plus âgé que lui, sarcastique, autoritaire qui ne se servait que de ses compétences. Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu que cela lui arrive ? Il était censé être normal, hétéro…
« Futé ? Futé !! »
La voix calme d’Hannibal quoiqu’un peu agacée. Plongé dans ses pensées, le lieutenant n’avait pas écouté son colonel assis dans le camion à la place du mort, son éternel cigare à la bouche.
« Alloooo Futé… ici Looping ! M’enteeends tuuuuuuuuu ??? »
Le pilote, à l’arrière à ses côtés, l’appelait comme s’il participait à une séance de spiritisme.
« Futé est monté très loin Barracouda tu comprends ! Quand on monte, on monte dans ses pensées, quelques fois on ne peut pas en redescendre vois-tu ? On est monté trop haut comprend-tu Barracouda ? »
« Je comprends que je vais te mettre mon poing dans la figure si tu n’arrêtes pas tes idioties ! »
Le blond se secoua et fit un sourire « à la Templeton Peck » tout en charme.
« Désolé. Tu me disais Hannibal ? »
« Que nous avions un nouveau client. »