Titre de la fanfiction : Somewhere I Belong
Pairing : Gibbs/Tony
Discleamer : Je ne possède aucun personnage, ils sont la propriété d’eux même et du producteur.
Fiction à chapitre.Gibbs décrocha à la première sonnerie et resta quelques secondes silencieux au téléphone avant de raccrocher et de dire d’une voix forte :
- On a un marine mort. Prenez vos affaires.
Ziva se leva aussitôt, attrapant son sac et récupérant son arme qui était dans son tiroir. Mcgee fit de même et… Tony ne bougea pas d’un poil. La tête posé sur ses bras croisés, il respirait doucement, les yeux fermé. Ses deux collègues le fixèrent en silence tandis que Gibbs s’avançait jusqu’au bureau et posait son regard bleu clair sur le corps de son agent. Il eut un petit sourire et doucement, tout doucement, il approcha ses lèvres de l’oreille de Tony, la frôlant par la même occasion. Et enfin, il hurla :
- DEBOUT !
Dinozzo ne sursauta pas. Il redressa juste légèrement la tête et fixa son boss d’un regard embrumé. Il avança sa main droite qu’il posa contre la joue de Gibbs, murmurant doucement :
- Chaud…
Les yeux écarquillés, toute l’équipe fixait Tony avec… surprise. Gibbs se recula doucement et le bras de son agent retomba lentement. Tony le fixait avec incompréhension, le regard déjà moins vague. Il fronça les sourcils et secoua la tête, remettant en ordre ses idées égarées. Enfin, son regard tomba sur Ziva et Mcgee qui le fixaient encore. Il dit finalement, rompant le silence tendu :
- Heu… j’ai dit quelque chose d’étrange… ?
Gibbs sourit finalement et dit :
- Non rien d’étrange mais si tu ne te bouges pas tout de suite…
- Okay Patron ! Répondit Tony en se redressant d’un coup, prenant ses affaires en vitesse et suivant le groupe qui s’éloignait déjà en direction de l’ascenseur. Il se glissa dans la cabine avant que les portes ne se referment en demandant :
- Ah et… On va où ?
OOOoooOOO
- Eh bien ce jeune homme n’a pas eu une fin glorieuse Jethro… Regarde cette marque sur son bras.
Gibbs s’avança et remarqua un point rouge sur le bras droit de l’Officier première classe, John Lorent.
- Il se droguait ?
- J’ai bien peur que non, Jethro. Après je ne peux pas te dire avec quelle drogue… mais ce jeune homme a été drogué. Regarde on voit les traces de liens sur ses poignets. Je te pari qu’il a été attaché et drogué. Mais après je ne sais pas dans quel but…
- A quand remonte l’heure de sa mort ?
- Toujours droit au but, Jethro. Eh bien… Il planta une aiguille dans le foie du jeune homme et la ressortit quelques secondes plus tard en marmonnant :
- 21°23. Vu la température de l’entrepôt je dirais qu’il est mort il y a environs 16 heures maintenant. Donc vers 18 heure hier soir.
- Les circonstances de la mort ? Demanda encore l’ancien marine.
- Je ne peux pas te le dire comme ça voyons… Je ne suis pas extralucide. D’ailleurs ma grande tante était persuadée de posséder de tels pouvoirs. Une fois elle a prédit que le facteur allait passer. Et il est passé. Une autre fois elle…
Levant les yeux au ciel, Gibbs répéta :
- Les circonstances ?
- Ah oh et bien, je peux juste te dire qu’il a très probablement été torturé, drogué, et aussi… étranglé. Regarde la couleur de ses lèvres et de ses ongles. On l’a privé d’oxygène. Toutefois je ne peux pas te certifier qu’il est bien mort de strangulation. C’était peut-être une autre torture à laquelle il a été soumis. Le pauvre garçon… Palmer ? Aidez-moi à la déposer sur la civière.
Le jeune homme acquiesça et s’avança, faisant reculer Gibbs. Celui-ci jeta un œil sur la scène de crime, repérant les instruments de torture sur une table en bois dans un coin de l’entrepôt, la victime qui finissait d’être allongé sur la civière… Tony qui faisait des croquis, Ziva qui interrogeait l’homme qui avait découvert le corps et Mcgee qui prenait photo sur photo. Ses yeux se reposèrent sur Tony, se rappelant la scène de la matinée. Il eut un nouveau petit sourire et fit un pas en direction du jeune homme quand il se figea. Il lui avait semblé que le sol avait tremblé. Il regarda le ciment à ses pieds, ne découvrant rien de spécial. Il refit un pas et une nouvelle fois, une étrange sensation le traversa. Il regarda un peu plus devant lui et remarqua une légère fissure près des pieds de Dinozzo. Celui-ci, totalement absorbé par son croquis n’avait pas fait attention aux vibrations du sol. La fissure s’agrandissait de plus en plus et alors que Gibbs hurlait :
- DINOZZO ! COUR !
Le sol se fracassa et dans un cri, Tony disparut de la vue de son patron. Gibbs se précipita auprès du trou et ne vit qu’un fond noir. Il cria :
- Dinozzo ? Dinozzo !
- Boss ? Je… je suis tombé je crois, la voix de l'italien était comme assourdie.
- On a vu Dinozzo ! Rien de cassé ?
- Nan… nan je ne crois pas. Ah… Si je crois que je saigne à la tête. Enfin c’est poisseux. Patron ? Je vois rien là mais quelque chose a amorti ma chute… Qu’est ce que c’est que…. ? Oh putain…. PATRON FAIS MOI SORTIR DE LA TOUT DE SUITE !
- Tony ? Qu’est ce qu’il y a ?
- Oh putain… GIBBS ! SORS MOI DE LA ! Il y a des corps partout ! SORS-MOI DE LAAAA !!!
D’un signe de tête, Gibbs indiqua à Mcgee et Ziva d’apporter une corde et une lampe. Ceux-ci se précipitèrent dehors et pendant ce temps là, Gibbs essayait de calmer son agent. Chose difficile…
- Dinozzo calme toi, tu vas abîmer la scène de crime. Est-ce que tu saignes beaucoup ?
- GIBBS ! Il y a des corps d’enfant aussi ! Leurs mains sont plus petites… Je…
- DINOZZO tu te calmes ! Ta blessure ?
- Pardon patron… Je n’ai rien de grave, enfin je crois… Ne t’inquiète pas. Mais fais moi sortir de là rapidement s’il te plait.
- C’est prévu.
OOOoooOOO
Au fond du trou, les yeux grands ouverts malgré l’obscurité qui régnait tout autour de lui, Tony ne se sentait pas bien du tout. Même s’il avait rassuré Gibbs sur son état, il sentait que son coup à la tête n’était pas normal. Il avait du se cogner contre un objet sur l’un des corps. Sa tempe gauche le lançait horriblement et il était sûr que si on lui avait demandé de bouger trop vite ou encore de fixer un point précis, il en aurait été incapable. D’ailleurs… son corps lui semblait de plus en plus lourd et sa respiration n’était pas top non plus. Il devait sortir de ce trou et vite.
- Pa… Patron ? Quand est-ce…
L’obscurité se fit plus dense et il s’effondra, inconscient, sur la pile de corps.
- Dinozzo ? DINOZZO ! Et merde ! RAMENEZ-MOI CETTE FOUTUE CORDE !
Quelques minutes plus tard, Gibbs était sanglé avec une corde autour des hanches. Tous les hommes présents autour maintenaient la corde pendant qu’il descendait doucement dans le trou, sa lampe éclairant les sombres recoins. A première vue le trou avait été creusé avec une pelle et il descendait à environs 20 mètres de profondeur. Lorsqu’il arriva vers le fond du trou, il fut pris d’un haut le cœur. Tony gisait au milieu d’un tas de cadavre. Enfants, hommes, femmes… de tous les âges. Tous avaient les yeux grands ouverts, fixant le vide. Et au dessus d’eux, Tony était allongé sur le coté, les yeux fermés et le visage en sang. Poussant un juron, Gibbs s’approcha de l’italien et se posa doucement. Il prit aussitôt le pouls de Tony, soupirant de soulagement en le sentant battre régulièrement. Toutefois Tony ne se réveilla pas lorsque Gibbs le secoua. L’ancien marine se détacha et entoura la corde autour du corps de Tony et du sien, hurlant ensuite de les remonter doucement. L’ascension parut une éternité à Gibbs, qui serrait contre lui son agent toujours inconscient.
Une fois arrivé en haut du trou, il détacha la corde et déposa le corps de son agent au sol. Ducky s’accroupit aussitôt auprès du jeune homme pour l’ausculter, sous l’œil vigilant de Gibbs.
- Alors Ducky ?
- Il a une légère commotion. Il faut l’emmener aux urgences pour éviter toute suite dramatique Jethro… Palmer pouvez-vous appelez les urgences rapidement s’il vous plait ?
Alors que le jeune apprenti acquiesçait, Gibbs murmura :
- Je l’emmène directement. Ce sera plus rapide.
- Jethro… Je ne crois pas que…
- Je conduirais doucement Ducky.
- Dans ce cas… Il n’y a pas de problème.
Mcgee s’approcha du groupe tout en demandant :
- Besoin d’aide pour porter Tony ?
- Merci Mcgee. On va le soulever doucement et le déposer dans ma voiture à l’arrière.
Ils portèrent le jeune homme et l’emmenèrent à l’extérieur, déposant le corps dans la voiture en position allongé tout en lui calant la tête. Gibbs donna ensuite les ordres :
- Mcgee, toi et Ziva allez vous occupez de cette affaire pour le moment. Je veux tous les détails de cette affaire sur mon bureau le plus vite possible. Il s’agit à première vue d’un tueur en série. Essayez d’établir un lien entre les victimes… Allez ! Au boulot !
Il se mit au volant et démarra, jetant un rapide coup d’œil à son agent inconscient sur le fauteuil arrière.
OOOoooOOO
A suivre… 
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tu me fais vraiment rire! tu as vraiment bien reproduit Ducky! J'en ris toute seule dans ma cuisine. enfin bon...par contre... des bobos à MON TONY!!!!!!! Ça c'est moins drôle ! on fait pas des bobos à mon tony !!! non non non !!! 
