Avant d'attaquer la prochaine fic RPS de ce fandom, une fiction très très courte et écrite très rapidement. L'inspiration m'est venue après avoir lu quelques commentaires sur des sites anglais, mettant en évidence la très forte relation entre Futé et Hannibal.
Mêlez-y quelques fétichismes douteux et on aboutit à... ça.
Violence très légère (et heu... consentie.) ⱷⱷⱷⱷⱷFuté vouait une véritable admiration à son Colonel. Ce-dernier était finalement parvenu à mater l’insolent jeune homme qu’il était, forçant le caractère buté et fixant des limites à cette tête brûlée. Protégeant son garçon, l’entourant de bons sentiments et de sympathie, Hannibal se félicitait de la relation privilégiée qu’il entretenait avec son Lieutenant, celui qu’il considérait, avec émotion, comme son bien le plus précieux.
Ainsi, Futé plaçait une confiance aveugle en son aîné. Peu importe le degré de danger d’une mission, le péril auquel il s’exposait pour les besoins de l’équipe ; si Hannibal ordonnait, il exécutait aussitôt. Peu importe qu’il s’agisse de lever le pied ou de filer en première ligne, une arme de poing à la main, quand l’unité adverse tirait avec des semi-automatiques. Tout était une question d’obéissance, mais surtout de fidélité. Fidélité envers son supérieur, mais surtout envers celui qui l’avait tiré des rues malfamées de Los Angeles, lui offrant un but, de l’attention et de l’affection. Quelque chose que personne n’avait jamais eu pour lui. Pas même ses parents.
Cette complicité lui réchauffait le cœur durant les moments difficiles. Délicat revers de médaille, le moindre reproche blessait le jeune homme au plus profond de son âme. Docile, il acceptait les punitions, plus sévères, plus marquées quand il s’agissait de lui. Un anti-favoritisme qui ne le gênait nullement : encore une fois, il ressentait le besoin d’être unique,
différent aux yeux du Colonel.
Honteux d’avoir compromis le plan du jour, exposant la vie de ses camarades sous le feu ennemi, Futé n’avait guère supporté le regard noir, furieux d’Hannibal. Le cœur en lambeaux, il lui avoua préférer n’importe quelle punition à ce mutisme, à cette indifférence cruelle. Ceci expliquait peut-être la position qu’il occupait en ce moment même ; pieds écartés, poignets attachés au-dessus de la tête, le visage face à la paroi de la tente.
La ceinture de son supérieur s’abattait à intervalles réguliers sur ses reins et son dos, marquant durablement la peau. Uniquement autorisé à conserver son jeans, Futé serrait les dents et les poings. Hannibal ne le ménageait pas ; il ne l’avait jamais fait. Ponctuant les coups de paroles accusatrices, le Colonel lui fit promettre à plusieurs reprises de ne plus jamais mettre de vie en danger pour un caprice futile. Commentant longuement son manque de maturité et son évidente faiblesse envers le genre féminin, il ne se doutait probablement pas de l’effet salvateur de cette punition :
Hannibal ne le niait plus. Aux yeux de Futé, la douleur devint presque délicieuse.
Luttant au moins autant pour ne pas manifester sa joie que pour retenir ses cris, il ferma les yeux. La première image qui lui vint à l’esprit fut l’attitude calme et sereine avec laquelle son supérieur lui avait jeté la paire de menottes, confiant les instructions. Enfin, celle de la divine manière avec laquelle Hannibal avait ôté sa ceinture, retirant celle-ci dans un geste lascif.
Les coups pleuvaient ; rien ne lui plaisait pourtant plus que cette vicieuse douleur qui irradiait ses reins, se propageait dans son dos et laissait derrière elle une sensation plaisante dans son bas ventre. Le dos strié de marques rouge vif, la peau engourdie par le choc, Futé ne parvint guère à contenir deux petits cris, étranglés et perçants. La ceinture fut balancée sur le lit de camp, rebondissant contre la structure dans un bruit métallique.
Les yeux humides, la lèvre mordue jusqu’au sang, le Lieutenant s’excusa une nouvelle fois de ses imprudences. Portant les mains vers les menottes, Hannibal le libéra sans aucun commentaire. Immobile, frottant ses poignets lésés, Futé sentit le revers d’une main contre sa joue, caressant délicatement la peau mal-rasée.
Dans les yeux de son supérieur, il pouvait aisément y lire le regret d’avoir infligé un tel châtiment à son protégé. Balayant ses inquiétudes, Futé s’avança et posa ses lèvres sur les siennes, chastement. L’entourant de ses bras vigoureux, le Colonel l’attira contre lui pour approfondir le baiser, suivant de ses mains rêches les courbes de son subordonné.
« Bon garçon… » Murmura-t-il, essoufflé, entre deux embrassades.
Futé n’aimait pas les hommes, il n’avait jamais touché l’un d’entre eux et n’en avait nullement l’intention. Mais entre Hannibal et lui, l’histoire était tout simplement
différente.
ⱷⱷⱷⱷⱷJ'espère que ceci n'était pas trop mauvais.
Merci de votre lecture en tout cas !
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Kami 2.0 || «Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil.» C. Bobin