Forum - Le Monde du Slash

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Attention ! Les personnages utilisés dans nos fanfictions ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, nous ne connaissons pas les personnages réellement existants et nous n'avons aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, nous n'en tirons aucun profit.


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 Sujet du message: [ Finie ] Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 11 Juin 2010 19:55 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 25 Avr 2008 15:17
Messages: 54
Coucou tout le monde, ben voila j'ose enfin publié ma premiere fanfic slash, alors soyez un peu indulgent s'il vous plait. Je suis novice dans ce monde si fabuleux qu'est le Slash !!!! voila, ensuite je voudrais m'escuser s'il y a encore des fautes d'orthographes, j'ai corriger mon texte et relu plusieurs fois mais je suis sure qu'il y en a encore. J'espere que cela vous plaira et que vous passerez un bon moment.

Addiction


Resumé : Et si le meilleur antidote pour Tony, c'etait Gibbs.
Persos : Tony/Gibbs
serie : Ncis

La serie et les personnages ne m'appartiennent, sinon je serais riche lool.



La lumière de la salle de bain était dure, agressive et bizarrement très lumineuse. Sur le carrelage, reposait le corps faible et fébrile d'Anthony Dinozzo. Habillé d'un simple pantalon de pyjama, il pouvait parfaitement sentir le froid du sol contre sa poitrine et se propager le long de son corps. Ce froid lui fit comme un coup de couteau, ce qui eu pour conséquence de ramener Tony à la dure réalité. Ses yeux s'ouvrirent d'un coup, laissant transparaître la peur et un profond mal être. Revenant à lui, Tony prit appui contre la baignoire tel un enfant se rattachant a sa bouée de sauvetage. La tête contre la baignoire, sa respiration était rapide et saccadée. Des gouttes de sueurs perlaient le long de son front pour se frailler un chemin le long de son torse meurtri. La pièce semblait tournée autour de lui, il décida alors de fermer les yeux quelques instants, attendant que cette sensation disparaisse.

Comment en était il arrivé la ? comment avait il pût replonger si facilement dans les ténèbres ? pourquoi c'était il laisser sombrer si facilement ? il ne devait avoir qu'une seule réponse. LÂCHE. Il était un lâche. Un lâche et un faible. Il avait toujours été un faible, comment avait il put croire qu'il aurait pût changer ? il n'avait jamais su faire face aux difficultés ... c'est d'ailleurs à cause de cela que tout avait commencé. A ce moment, Tony n'éprouvait que du dégoût pour lui même. Avait il penser à ce moment ? Tony eut un rire nerveux. A vrai dire, s'il était honnête envers lui même, il se dégoûtait constamment. Le jeune italien se passa une main sur le visage et prit une profonde respiration avant d'ouvrir de nouveaux les yeux. Une fois les yeux ouvert, Tony fut soulagé de constater que la pièce ne tournait plus et était revenue a sa position normale. Dans son appartement jusque la plongé dans le silence, Tony entendit la sonnerie de son portable qui le fit sursauter. Il dévisagea les lieux, et fut surpris de voir que son portable était posé lamentablement sur le sol de sa salle de bain. Comment son portable avait il pût atterrir là ? il fronça les sourcils puis se pencha en direction de l'objet qui était la cause de sa migraine naissante.

_ Dinozzo. Répondit Tony, la voix faible et la respiration haletante.

Mais Tony n'entendit personne a l'autre bout du fil. Il retenta l'expérience, mais toujours rien. Tony raccrocha pensant a un faux numéro. Il devait a tout prix se lever et se préparer, il allait être encore en retard au boulôt et il ne voulait pas donner une bonne raison a Gibbs de le virer. Après tout, il ne lui restait plus que son boulot et ..... Gibbs. Enfin, jusqu'au moment ou celui-ci se rendra compte qu'il n'est qu'un moins que rien.



*****




L'équipe venait de coincer le meurtrier du quartier maître David Carson. En effet, celui-ci avait été violé et violemment assassiné trois jours plus tôt. L'équipe avait travaillé non stop afin de retrouver ce déséquilibré et rendre justice au défunt mais également a sa famille. Toute l'équipe était exténuée mais seule une personne de son équipe inquiétait Gibbs. Il savait que quelque chose clochait avec Dinozzo. Il le connaissait depuis longtemps maintenant et il savait reconnaître quand celui-ci n'allait pas bien. A vrai dire, il observait Dinozzo constamment depuis plusieurs années mais il ne le voyait plus de la même manière depuis cela quelques mois. Il savait que ses sentiments envers le jeune italien étaient tout sauf professionnel .

C'était Dinozzo en charge de l'interrogatoire. Le reste de l'équipe placée derrière le faux miroir attendait patiement les prochains aveux de ce Max Callen.

L'homme répondant au nom de Max Callen prit place sur une des chaises puis ne cessa de regarder de façon très approfondit le jeune italien. Dinozzo ne fit même pas attention, concentré sur les photos de la victime qu'il posa délicatement sur la table située devant lui. Il posa trois photos. L'une avec le portrait du quartier maître Carson, la seconde avec son corps immaculé de sang, et la troisième avec un gros plan de son torse affreusement meurtri.

_ Vous le reconnaissez ? demanda Tony d'une voix calme.

_ Pourquoi me posez vous la question alors que vous connaissez parfaitement la réponse. Répondit celui-ci avec un sourire cruel sur le visage.

Tony resta de marbre devant la réflexion de l'homme assis en face de lui.

_ Par simple formule d'usage. Cet interrogatoire est filmé, je suis contraint d'en respecter les formes. Trancha Dinozzo.

_ Ouh. Sentirais je de la rancoeur a mon égard, agent spécial Dinozzo ? demanda Max avec arrogance.

_ Rancoeur ? le mot est faible. Pourquoi vous l'avez tué ?

_ Ce petit fils de pute n'a eut que ce qu'il méritait.

_ Pouvez vous être plus clair ? je ne suis pas médium. Renchérit Dinozzo dont le ton montait progressivement.

_ Ah il me narguait ... il ne cessait de se montrer. On aurait dit qu'il faisait tout pour m'émoustiller.

_ Parce que prendre une douche après l'entraînement, c'est une volonté d'émoustiller les timbrés dans votre genre ? coupa t'il.

Gibbs fronça les sourcils devant la remarque de son agent. Apparemment, Dinozzo était sur le point de se laisser submerger par ses sentiments et cela ne présageait rien de bon.

_ Oh je vous en prit. Pourquoi toute cette mascarade ? vous avez toutes les cartes en main.... par contre .... Max se redressa de sa chaise et s'avança d'un peu plus près de Tony. ....vous m'avez l'air tendu, agent Dinozzo... Puis la main de Max se mit a caresser celle de Tony. Sous l'effet de surprise, Tony sursauta et recula de plusieurs mètres, entraînant ainsi la chute de sa chaise au sol. Tony se retrouva à l'autre bout de la pièce, le dos contre le mur, parcouru de violent tremblement et d'une respiration des plus difficile. Devant ce spectacle et l'effet produit, Max se mit a rire.

De l'autre coté du miroir, il n'en fallut pas plus a Gibbs pour se retrouver deux minutes plus tard dans la salle d'interrogatoire au côté de Dinozzo, aboyant à McGee et à Ziva de s'occuper de ce malade.

Une fois seul, Gibbs posa une main réconfortante sur l'épaule de Tony mais ce geste n'eût pas l'effet escompté.

_ Ne me touche pas !

Le chef d'équipe fût surprit par cette réaction mais accepta de faire ce que son agent lui demandait. Tony quand à lui, ne cessait de revoir ses affreuses images qui le hantaient depuis plusieurs années maintenant. Ce tout petit geste, avait fait remonté toute cette peur et cette souffrance qu'il avait ressentit cette nuit là. Il ne voulait surtout pas craquer maintenant et surtout pas devant Gibbs. C'est pourquoi, il se dirigea de façon précipité en direction de la sortie.

_ Je peux pas rester ici.

_ Dinozzo, attends !

Mais Tony était déjà partit, courant a une vitesse folle à travers l'ensemble du QG.



*****


Quelques jours plus tard, l'état de Tony semblait se détériorer de minutes en minutes et les soupçons de Gibbs se firent de plus en plus concret. Le jeune italien affichait un visage pâle et marqué par la fatigue. De plus, celui-ci était en proie a des sautes d'humeurs fréquentes. Le chef d'équipe avait décelé rapidement que Tony passait d'un état de joie a un état de tristesse en a peine une fraction de seconde. Gibbs voyait très bien qu'il tentait de donner le change, de se cacher sous ce masque de clown qu'il aimait particulièrement porter et arborer ces derniers temps.Cependant, même s'il réussissait a berner tout le monde avec son sourire angélique et charmeur, ce n'était pas du tout son cas. Attendez une minute, depuis quand il trouvait le sourire de Dinozzo angélique et charmeur ? Ah oui .... depuis que Dinozzo était devenu l'homme de ses pensées. L'ex marine avait eu du mal a admettre ses sentiments et son attirance pour son jeune agent. Non, parce que son attirance s'était tourné vers un homme - des hommes, il en avait déjà côtoyer durant ses états de services - Non, ce qui le dérangeait, c'était que ses désirs et fantasmes se dirigeait envers un membre de son équipe. Et pas n'importe lequel, il fallait que cela tombe sur son agent senior, défenseur de la cause hetero. Non seulement, il savait pertinemment qu'il n'avait aucune chance, divergence de point de vue oblige, mais en plus il avait peur chaque jours de faire une bourde. Il ne voulait pas blesser l'italien et risquer de perdre ce lien qui les unissait tout les deux. Ce lien assez unique était tout ce qui lui restait, tout sur quoi il pouvait se rattacher. Il ne voulait tout simplement pas le foutre en l'air.
Cependant, même s'il s'était fixé des frontières a ne pas dépasser, cela ne l'empêchait pas de ressentir certaines choses et d'observer a l'affût son protéger. Il avait passé plusieurs heures, a mémoriser ses moindres faits et gestes et les traits si particulier de son visage. C'est pourquoi, il pouvait affirmer qu'il connaissait suffisamment Dinozzo et qu'il sentait quand quelque chose n'allait pas ou que celui-ci lui mentait.

*****




Gibbs revint à la réalité quand il entendit des coups de feu près de lui. Tony et lui étaient assis sur le gravier, le dos contre la carrosserie d'une mégane grise métallisée. Puis tout lui revint en mémoire, son équipe était a la poursuite de Jefferson. Celui-ci était devenu leur principal suspect de cette affaire et ils étaient venu a sa rencontre afin de le mettre en garde a vue. Cependant, celui-ci les avait vu venir et des lors avait commencé un long échange de tirs entre les deux parties. Mais quel abruti ! il pensait encore à Dinozzo alors qu'il était prit au piège par des tirs croisés. Quel professionnalisme ! c'est à cet instant que la règle numéro 12 lui apparu : Ne jamais sortir avec un collègue. Gibbs sourit tristement puis reporta son regard sur son agent. Tony était entrain de recharger son arme, mais il ne vit pas que son patron l'observait. En réalité, il ne se doutait pas une seule seconde que Gibbs le regardait de cette manière ni personne d'autre d'ailleurs. Gibbs fronça les sourcils, car même si cela n'avait durer que quelques secondes, il était persuadé d'avoir vu Tony trembler. Tony quand à lui, prit sous le feu de l'action, ne s'aperçut même pas de la réaction de son boss et riposta de plus belle, une fois son arme chargée.

Puis quelques secondes plus tard, l'italien commençait sérieusement a en avoir assez. Cet échange de tirs pourraient durer des heures et il n'avait pas que ça a faire. Il vit ses mains trembler de plus en plus fort et il allait être difficile de cacher cela a Gibbs. Cependant, en ce moment ce n'était pas le plus important. Les premiers signes de manque se firent connaître, Tony était impatient, agressif et irritant. C'est pourquoi, il eut comme une idée de génie. Tout du moins, sur le moment, il l'a considéra comme telle. Tony rangea son arme dans son holster d'un geste vif puis se dirigea vers le siège conducteur de la voiture. Gibbs le vit passer derrière lui.

_ Dinozzo, qu'est ce que tu fabriques ? demanda Gibbs répondant toujours aux tirs de son adversaire.

Tony ne prit même pas la peine de répondre. Tout ce qu'il réclamait c'était une dose d'adrénaline afin de tenir le coup jusqu'à sa prochaine prise. Il se redressa et sortit de sa cachette. Il avança d'un pas certain et sortit une cigarette de sa veste. Il l'alluma et continua sa route en direction du domicile de Jefferson.

_ Dinozzo ! Mais tu es complètement malade !

Tony se retourna et afficha son sourire le plus charmeur.

_ Il ne sait même pas viser, boss. Répondit Tony avec sa cigarette a la bouche.

Tony continua alors son chemin tranquillement et entendit les détonations provoquées par chaque armes. Il entendit les balles sifflées autour de lui mais aucunes ne le toucha. Il n'eprouvait pas la peur parce qu'il savait parfaitement qu'il ne risquait rien. Puis au bout de quelques minutes, il arriva devant la porte du domicile de Jefferson et tourna la poignée de la porte. Celle-ci s'ouvrit immédiatement, Tony se retourna et sourit a son patron. Il afficha un sourire de victoire et posa la main sur son holster avant de disparaître de la vue de Gibbs.

Gibbs n'en croyait pas ses yeux. Il était consterné et en colère, même très en colère. Décidément, il y avait quelque chose qui n'allait pas dans la tête de ce garçon. Tony n'avait jamais agit de la sorte auparavant, il devait sûrement avoir une explication. Il avait bien cru que sa poitrine allait explosé quand il vit Tony a la merci des balles sans la moindre position de replis. Il ne fût qu'a demi soulagé quand il le vit arriver sur le perron et son sourire qu'il trouvait d'habitude merveilleux, aujourd'hui il avait envie de lui faire avaler. Décidément, si ce n'est pas Jefferson qui le tuait, il en avait déjà réserver ce droit.

C'est alors que les coups de feu cessèrent et qu'il vit sortir Jefferson menotté accompagné d'un Tony souriant et confiant. Jefferson fut immédiatement prit en charge par les divers policiers présent sur les lieux et conduit dans une des voitures de patrouille. Sous l'effet de l'adrénaline, Tony ne s'aperçut même pas du rapprochement de son patron vers sa direction.

_ Ouhouuuuuuuuuh !!!!!

Mais son état de joie fut vite contrarié par le poing de Gibbs au niveau de sa mâchoire. Sous le coup, Tony posa ses mains sur son visage et recula de quelque centimètre.

_ Hey ! non mais ca va pas !

Gibbs l'agrippa violemment par la manche de sa veste et le traîna quelques mètres plus loin, afin d'avoir un peu d'intimité. Il le percuta contre le mur de la maison de Jefferson donnant sur un petit jardin. Sous l'impact, Tony eut comme le souffle coupé mais se reprit rapidement. Il se retrouva coincer entre le mur et un Gibbs des plus en colère. Cela va s'en dire que cela n'avait rien de bien plaisant en soit, il fallait le reconnaître. Gibbs donna un violent coup de poing contre le mur près du visage de Dinozzo. Croyant que ce coup de poing lui était en réalité destiné, Tony ferma les yeux et afficha une grimace pensant a sa douleur prochaine.

_ On pourrait savoir ce qui t'a pris ?! c'est une des premières fois que je te vois agir de manière si peu réfléchi !!!!

Mais Gibbs n'obtint aucune réponse. Tony s'était contenté de baisser les yeux et trouva bizarrement très intéressent le sol. Mais ce que Gibbs ne savait pas, c'était que Tony se foutait complètement de ce que racontait Gibbs .... et c'était bien une des rares fois. Tout ce a quoi il pensait c'était a sa boite de pilules orange qui devait traînée dans l'une de ses poches ou dans sa salle de bain. Les symptômes commençaient a monter d'un cran et il ne savait pas s'il allait pouvoir tenir encore longtemps.

_ Réponds moi franchement. Tu es suicidaire ?!

Mais là pour toute réponse, Gibbs rencontra le regard douloureux de son agent. Un regard qu'il n'avait jamais vu auparavant .. un regard qui lui fit peur .... son regard était dur, froid il ne trouva plus aucune trace de la joie de vivre, ou de cette petite étincelle si particulière. Il avait peur car même si Tony n'avait pas répondu, son regard parlait pour lui.

_ Fout moi la paix, Gibbs !

Tony se desserra de l'emprise de son patron et partit sous le regard inquiet de son patron.


*****


Après sa confrontation avec Gibbs, Tony chercha dans toutes ses poches la précieuse petite boite orange. Mais plus il fouillait ses poches et plus ses recherches étaient peine perdue. Il n'en avait pas sur lui et cela le mit encore plus mal en point. Il était pourtant persuadé d'avoir laisser un récipient dans la poche de son jean. C'est pas vrai ! Tony se passa une main des plus tremblante sur son visage couvert de sueurs. Comment avait il pût parler de la sorte a son patron ? la dernière chose que voulait Tony s'était de blesser Gibbs. Mais quel abruti ! il avait bien vu que Gibbs tentait de l'aider mais bizarrement voir Gibbs l'aider lui fit plus de mal que de bien. Parce que si Gibbs voulait l'aider alors il sera forcement au courant de son problème. Et si Gibbs est dans la confidence, alors son regard envers lui changerait du tout au tout. Il ne le verrait plus comme son meilleur agent, quoique .... vu les derniers évènements, Tony doute que Gibbs puisse voir en lui son meilleur agent... si cela n'avait engager que lui, il se serait fait sûrement déjà viré... il ne voulait pas que Gibbs le voit dans cet état. Il voulait lui épargner ça, il n'avait pas a voir cela. Après tout, il ne voulait pas perdre la dernière macromolecule d'estime que Gibbs avait encore pour lui.

Il était seul. C'était la pure et simple vérité. Il allait devoir se débrouiller seul comme il l'a toujours fait, sans l'aide de personne, ne comptant que sur soit même. Les larmes aux yeux, larmes, certainement du a la fatigue, au manque et a ses idées noires, Tony mit le contact et démarra a toute allure. Le crissement des pneus contre le gravier provoqua un épais filet de fumée.

Il devait a tout prix retourner chez lui. Là bas, il savait parfaitement que son état de manque serait comblé. A cette pensée, un léger sourire s'afficha sur son visage meurtri et son pied appuya un peu plus sur l'accélérateur.

*****




Gibbs vit la voiture de Tony disparaître sous les regards ahuri des policiers. Il ne comprenait pas ou toute cette conversation avait conduit. Il avait d'abord voulut faire des remontrance a Dinozzo devenu récemment, Kamicase, puis cela avait degenéré et c'était Dinozzo qui partait sans la moindre explication. Gibbs était un peu perdu. Il ne comprenait pas les réactions de son agent, ou tout du moins il ne les comprenait plus. Gibbs commença a faire les cent pas, se maudissant d'avoir agit comme un vrai connard, quand il sentit quelque chose sous sa chaussure. Il fronça les sourcils, s'arrêta net dans sa progression et baissa les yeux en direction de l'objet en question. Il reconnut immédiatement une boite pharmaceutique. Celle-ci était orange, de petite taille et allongée. Ne voyant pes très bien, il se baissa et la prit entre ses mains. Quand il lut l'étiquette du récipient, les yeux de Gibbs s'écarquillèrent de stupeur, comme si tout se mettait en place dans son esprit. Il reporta son attention sur la voiture de Tony qui n'était plus là, et venait de faire le lien. Tony avait du la faire tomber de sa poche quand celui-ci l'avait violemment projeté contre le mur ....

_ Oh mon ....

Mais Gibbs ne finit jamais cette phrase. Parce qu'il venait de comprendre le changement de comportement de son agent, parce qu'il venait de comprendre que Tony n'était pas bien mais pas bien du tout. Parce qu'il venait de comprendre qu'en ce moment Tony était seul, parce qu'il venait de comprendre que Tony était partit en furie .... qu'il était sûrement partit chercher sa dose.

Gibbs se précipita vers une voiture de patrouille. Il rangea le récipient dans sa poche, poussa de son chemin quelques policiers et réquisitionna un véhicule. Il appuya sur l'accélérateur et composa le numéro de Dinozzo espérant intérieurement que celui-ci réponde.

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Dernière édition par lea le 23 Déc 2010 20:52, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs
MessagePosté: 11 Juin 2010 20:05 
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Je vois des PDE partout...

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Pour une première fiction slash, celle-ci s'annonce vraiment prometteuse!!!! :bravo:
Il y a de l'action, du suspense et aussi les affres de deux hommes qui n'osent pas s'avouer qu'ils s'aiment... bref, tout ce que j'aime... :toutecontente:
Et ne t'inquiète pas pour les quelques fautes qui émaillent ta fic: elle est assez bonne pour qu'on ne s'en soucie pas d'autant qu'elles ne sont pas trop nombreuses ni gênantes...
Alors juste un grand bravo pour ce début et j'espère que tu ne tarderas pas à nous mettre la suite... et surtout que tu n'es pas de la cohorte des auteurs qui commencent et ne finissent jamais... :wink:
:suite:

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L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous (JP Sartre)
Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles (O. Wilde)
Un artiste n'est jamais morbide. L'artiste peut tout exprimer (O. Wilde)


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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs
MessagePosté: 11 Juin 2010 21:07 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 01 Juin 2005 20:02
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Localisation: dans les bras du doctor
mode modo

il me manque le rating dans ton titre s'il te plait

et si tu as besoin d'aide tu peu demander une béta dans le topic prévu a cette effet


mode modo off


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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 12 Juin 2010 12:41 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 13 Jan 2010 17:17
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OMFG !! :maiseuh:
espece de sans coeur!! Comment t'as pu arreter??!! C'est trop horriiiiible!!
Bah je m'en vais bouder pour la suite! Na!


NOn s'il te plais met la suite!! C'est trop bien. Je crois avoir compris pourquoi Tony à besoin de ces "doses" (Doses de quoi d'ailleurs?) C'est trop horrible! T'imagine pas à quel point je suis impatiente de savoir la fin!! Est ce qu'il y aura plusieurs suite ou c'est juste en deux parties?? En tout cas bravo!! C'est genial pour une première fic slash :D :bravo:
:suite: :suite:

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J'adore les slash et le yaoi mais c'est bien dommage pour nous les filles quand même non?...Non?!


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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 12 Juin 2010 13:05 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 24 Jan 2010 14:23
Messages: 1566
D'accord avec Aliza, quelques fautes mais c'est tellement bien écrit et prenant qu'on ne s'y arrête pas trop ! J'espère aussi que tu vas mettre la suite rapidement, j'ai hâte. :bravo: pour cette première fic slash.
:suite:

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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 12 Juin 2010 16:29 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 04 Oct 2008 19:50
Messages: 63
:suite: :suite: :suite: :court:


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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 12 Juin 2010 18:04 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 15 Oct 2007 17:39
Messages: 527
Localisation: entre la france et l'Asie
le debut et tres prometteur :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 13 Juin 2010 12:39 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 25 Avr 2008 15:17
Messages: 54
Coucou tout le monde ! Merci beaucoup pour vos commentaires, ils m'ont fait très plaisir ! je suis contente que ce premier chapitre vous ai plu et j'espère que la suite, ne vous deçevera pas trop !

Encore un grand merci pour vos encouragement et maintenant sans plus attendre, voici la suite.


*****



Tony arriva chez lui quelques minutes plus tard. Il avait éviter un bon nombre de voitures, brûler plusieurs feux rouges et risquer sa vie mais c'était pas grave. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était mettre la main sur ces foutues pilules. Il ne prit même pas la peine d'enlever sa veste, il jeta juste ses clés sur la table basse du salon et commença sa recherche. Il partit direction la salle de bain, où il savait pertinemment que son stock se trouvait ici. Il ouvrit la boite à pharmacie et son visage s'illumina devant le récipient tant recherché. La boite dans les mains, Tony se laissa glisser contre le mur savourant ce moment. Un sourire aux coins des lèvres, Tony ouvrit le récipient et fit glisser une pilule le long de ses doigts. Il l'observa attentivement, admirant ses moindres formes et recoins puis l'avala. Cependant, il se sentait toujours aussi mal. C'est pourquoi, il en prit une deuxième, puis une troisième, une quatrième. .... Tony ne pouvait tout simplement plus s'arrêter.

Quelques instants plus tard, Tony sentit les premiers effets de la drogue. il se sentait soudain plus léger, comme s'il flottait. Il ne savait pas pourquoi mais il ressentit une envie profonde de dormir. C'est ça dormir. Tout oublier ... ne pas se soucier du lendemain .... tranquille .... sans la moindre peur. Tony frotta ses yeux rougis. Il avait l'impression que tout se dématérialisait devant lui. Sa vision devenait floue et il ne parvenait plus à se concentrer. De plus, la pièce tournait autour de lui, ce qui fit monter un sentiment d'insécurité chez le jeune italien.

Puis tout d'un coup, il entendit comme un bruit sourd. Il ne savait pas à quoi cela correspondait et à vrai dire, il s'en fichait.

_ Dinozzo ! Dinozzo !

Gibbs se précipita dans la seule et unique pièce qu'il n'avait pas encore fouillée et qui semblait pourtant être la première a inspecter. C'est à cet instant, qu'il se retrouva face à Dinozzo et qu'il dû faire face à une cruelle vérité. Voyant que Tony ne réagissait pas a son nom ni a sa présence, Gibbs se rapprocha et s'accroupît devant lui. Il chercha désespérément un contact visuel, sur lequel se rattacher mais cela allait être plus dur que prévu. Le regard de Tony était vide, complètement hagard et ses yeux commençaient a papillonner.

_ Oh non, tu restes avec moi agent Dinozzo ! déclara Gibbs avec une voix dure.

Il se mit a hurler le nom de son agent puis lui donna des claques espérant refaire revenir Tony au plus vite vers lui. A la suite de cela, il le secoua. Il ne voulait pas le perdre. Il ne voulait pas que celui s'endorme. Ne me fais pas ça, Tony. Je t'en pris. Ne me fais pas ça ! Le rythme cardiaque de l'ex marine, ne cessait de monter avec la peur croissante de le perdre pour toujours.

_ Dinozzo ! reviens ! reste avec moi ! Dinozzo ..... Tony !!!!

A l'annonce de son prénom, Gibbs le vit ouvrir les yeux. Ils reflétaient la peur et l'incompréhension totale.

_ Tony, c'est moi ! c'est Gibbs !

_ Gibbs ? demanda Tony d'une voix faible et effrayé.

_ Oui. Ca va aller. Tu m'entends ? concentre toi. J'ai besoin que tu restes avec moi. Il montra la boite de pilule trouvé près de son agent. Combien tu en as pris ? combien tu as pris de vicodine ?

_ Je ... je sais ... pas.

_ Fais un effort ! combien ?

_ Euh .. peut être 5 ... 6 .... 7 .. je sais plus.

Gibbs ferma les yeux quelques instant. C'est pas vrai ! Puis il fit la seule chose qui lui vint a l'esprit et qui lui parut la meilleure des solutions. Il tira Tony vers la cuvette des toilettes et le maintenu fortement par la nuque et les épaules.

_ CRACHE ! tu m'entends, Tony ? crache ! crache maintenant !!!

Les larmes aux yeux, Tony tentait de rester conscient et de faire ce qu'on lui disait mais il n'y arrivait tout simplement pas. C'était trop dur.

_ Je ... peux pas ...

_ Si tu peux !

_ Gibbs .... sa voix était une plainte.

Ne voyant pas d'autres solutions, Gibbs plongea ses deux doigts au fond de la gorge de Tony. Sous l'effet de surprise, Tony sursauta et voulu reculer mais Gibbs le maintenu fortement. Tony sentit alors une vive douleur au niveau de son estomac et une brûlure au fin fond de la gorge. Et c'est la qu'il vomit. Il vomit a plusieurs reprises, laissant la vicodine sortir de son organisme.

*****


Tony se réveilla dans un lieu qu'il pensait bien être sa chambre. Il était seulement habillé de son boxer et il ressentait un profond mal être. Les rideaux de sa chambre avaient été tirés, empêchant ainsi la lumière du soleil entrer. Il fronça les sourcils, il ne se souvenait pas d'avoir tirer les rideaux et encore moins de s'être affalé sur son lit. Il s'assit au bord de son lit, enfoui la tête aux creux de ses mains. Sa tete lui faisait un mal de chien, c'était comme si il avait un marteau dans le crane et il se demandait bien ou était sa vicodine. Il ne pouvait tout simplement pas supporter cela plus longtemps. C'est pourquoi, il tira le tiroir de sa table de chevet mais ne vit pas la moindre trace de médicament. Ce n'était pas normal. Il avait disposé plusieurs boites un peu de partout dans l'appart' afin de ne jamais être a court. C'est à cet instant qu'il entendit une voix qu'il connaissait que trop bien derrière lui.

_ C'est ça que tu cherches ? Puis menant les gestes a la parole, Gibbs montra un petit récipient orange.

_ Gibbs ? qu'est ce que tu fous ici ?

_ Tu ne te souviens pas ?

_ De quoi, devrais je me rappeler exactement ? demanda Tony levant les yeux au ciel et laissant échapper un soupir lasse.

_ A toi de me le dire.

_ Gibbs ... commença Tony légèrement irrité. .... je n'ai pas le temps de jouer aux devinettes.

Devant le ton employé, Gibbs repensa a sa discussion avec Ducky.

FLASH BACK :


_ Ducky je ne sais pas quoi faire. Déclara t'il d'une voix fatiguée le chef d'équipe.

Gibbs venait d'allonger Tony sur son lit, après ses nombreux vomissements, celui ci s'était endormi très rapidement. Il lui avait enlever sa chemise et son pantalon en tentant de ne pas penser au fait, qu'il se trouvait tout près de Tony à moitié nu. Les nombreuses fois ou Gibbs avait rêver cette scène, ce n'était sûrement pas dans de telles circonstances et Dinozzo n'était en aucun cas inconscient. Le dos appuyé contre la porte du salon, le téléphone à la main, Gibbs chuchota.

_ Comment je peux l'aider ?

_ Et bien, lutter contre la dépendance repose toujours sur le même traitement. La clinique de désintoxication.

_ La clinique ? non, il en est hors de question. Je le connais, il fera tout pour en sortir ...... du moins s'il l'on arrive a le faire rentrer.

_ Que proposes tu Jethro ? tu ne peux pas l'attacher à une chaise pour le restant de ses jours.

_ Et si moi, je restais près de lui ? demanda fermement l'ex marine.

_ Jethro .... je suis au courant de tes sentiments envers lui et ....

_ Justement qui de moi pourrait mieux l'aider ?

_ Cela va être dur, Jethro. Très dur. Il va être en état de manque, te dire des choses horribles et il en viendra peut être aux mains. Tu ....Tu es sure que tu es capable de gérer la situation ? de le gérer ?

_ Je n'ai jamais été aussi sur de ma vie.

_ Très bien. Je ne pense pas pouvoir combattre et gagner face a la détermination d'un ancien marine.

FIN DU FLASH BACK


premier symptôme, irritation, pensa Gibbs. C'est la qu'il entendit un soupir.

_ Je préférais que tu partes,Gibbs. Déclara Tony en se frottant les tempes.

_ Pourquoi ? demanda t'il. Bon en réalité, il connaissait déjà la réponse mais il voulait que Tony lui parle. Il voulait savoir ce qui se passait dans sa tête.

_ Parce que je voudrais être seul et que je crois .... le ton de l'agent spécial se mit a monter d'un cran .... enfin, il me semble que c'est mon nom qui est marqué sur la porte ! finit il sarcastique.

_ Pourquoi tu as fais ça, Tony ?

Tony poussa un soupir de lassitude et d'agacement. Il se leva de son lit et se dirigea d'un pas rapide en direction de sa salle de bain. A son passage, celui ci ne prêta aucun regard envers l'homme qui se tenait en face de lui. Il voulait a tout prix éviter ce regard, son regard.

_ Je n'ai pas envie de parler de ça !

Et comme pour mettre fin a cette discussion, Tony claqua violemment la porte derrière lui. Enfermé dans cette petite pièce, Tony prit appui sur le rebord du lavabo et observa son reflet dans le miroir. Il avait l'air misérable et il n'aimait pas du tout ce qu'il voyait en face de lui. Il détestait voir l'homme qu'il était devenu. Un homme aux nombreuses faiblesses et au corps malade. Il ressemblait a une vieille pièce détachée dont la future destination n'était qu'autre la casse. L'italien continua a fixer son image durant quelques minutes avant d'étendre son bras en direction des étagères. Seulement, il se stoppa net dans sa progression en réalisant que sa précieuse boite de vicodine n'était plus a sa place habituelle. Il fronça les sourcils, puis regarda dans son armoire à pharmacie. Mais là, encore, toujours rien. De plus en plus agité, Tony ne comprenait pas. C'est alors qu'un éclair traversa son esprit disloqué. J'y crois pas ! quel fils de pute ! le jeune agent sortit de la salle de bain en trombe et avança d'un pas déterminé vers son patron.

_ Non mais tu te prends pour qui ?! Rends les moi !

_ Non. Répondit calmement le chef d'équipe.

Tony se pinça l'arrête du nez a l'aide de son pouce et de son index. Mais depuis quand tout était devenu si compliqué ?

_ Tu veux pas me les rendre ?

_ Non.

_ Très bien. Tu sais quoi ? c'est pas grave. Dit il avec un sourire forcé. A la suite de cette remarque, Gibbs vit son protéger se munir d'un jean et d'une veste qu'il enfila d'une vitesse déconcertante. L'ex marine le regarda méfiant, se demandant ce que lui réservait encore son italien.

_ Ou vas tu ?

_ Faire un tour. Trancha Tony.

L'italien était sur le point de franchir le seuil de la porte quand il fut projeté contre le mur par deux bras solide. Sous l'effet de surprise, Tony ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. Après avoir cligné des paupières, il réalisa qu'une forte pression s'exerçait sur sa gorge et qu'il était coincé. Le torse de Gibbs était étroitement collé au sien et il pouvait sentir la respiration de son patron au creux de son cou. Conscient de la position dans laquelle tout deux se trouvait, Tony se sentit mal a l'aise. Son patron était rentré dans son espace personnel et c'était assez troublant.


*****



A bientôt, pour la suite :wink:
Ps : Desolé pour les fautes d'orthographes s'il y en a encore.

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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 13 Juin 2010 14:55 
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Je vois des PDE partout...

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Comme je te l'ai dit, pas de problèmes pour les fautes, ton récit est assez palpitant pour nous en détourner... :wink:
Par contre un gros problème: :pascontente: C'est quoi cette coupure hein???? :pascontente:
Parce que je te préviens, ça y est: en deux chapitres tu m'as accrochée et tu n'as aucune idée de l'enfer que tu vas vivre si comme Tony pour sa vicodine (tiens... vicodine ça me rappelle quelqu'un :wink: ) je n'ai pas ma dose sinon quotidienne, du moins régulière... :maiseuh:
:suite:

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L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous (JP Sartre)
Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles (O. Wilde)
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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 13 Juin 2010 16:03 
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Le slash, kesako ?

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Ce deuxième chapitre est vraiment intéressant, même si j'ai beaucoup de mal à voir Tony en drogué, j'attends de voir avec impatience comment Tony va réagir à cette proximité avec Gibbs et celui-ci sera t-il capable de se contrôler ?


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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 13 Juin 2010 19:01 
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Le slash, kesako ?

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Toujours enthousiaste pour découvrir un nouveau tibbs qui s'annonce prometteur... :suite: :suite: :suite:


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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 13 Juin 2010 20:11 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Je vais devenir accro moi aussi... Ne distille pas tes doses trop lentement sinon ça va être l'enfer !
Gibbs envahit l'espace de Dinozzo. Comment ce dernier va gérer ça sans sa précieuse vicodine ?
:suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 13 Juin 2010 22:38 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: tu vois là-bas, et bien je suis juste à côté.
le sevrage s'annonce difficile...

:suite:

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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 14 Juin 2010 17:45 
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Le slash, kesako ?
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Aliza a écrit:
Comme je te l'ai dit, pas de problèmes pour les fautes, ton récit est assez palpitant pour nous en détourner... :wink:
Par contre un gros problème: :pascontente: C'est quoi cette coupure hein???? :pascontente:
Parce que je te préviens, ça y est: en deux chapitres tu m'as accrochée et tu n'as aucune idée de l'enfer que tu vas vivre si comme Tony pour sa vicodine (tiens... vicodine ça me rappelle quelqu'un :wink: ) je n'ai pas ma dose sinon quotidienne, du moins régulière... :maiseuh:
:suite:


Non, j'ai reussi a t'accrochée ! et bien, j'en suis ravie ! c'est ma premiere fic slash, donc ça fait plaisir de voir que mon histoire eveille un certain interet :wink:

Bizarrement moi aussi, ça ma rappellé quelqu'un, c'est fou non ? lool
En tout cas, je vais essayer de te fournir ta dose quotidienne mais la ces temps vont etre dur parce que je passe mon bac .... :(

Mais je suis tres contente, que cela te plaise !

claire18_974 a écrit:
Ce deuxième chapitre est vraiment intéressant, même si j'ai beaucoup de mal à voir Tony en drogué, j'attends de voir avec impatience comment Tony va réagir à cette proximité avec Gibbs et celui-ci sera t-il capable de se contrôler ?


Et bien, je voulais montrer une autre facette de Tony. Une facette beaucoup plus sombre que ce que l'on peut voir dans la serie et qui manque je trouve. Alors je me suis dis, pourquoi pas un probleme de drogue ? apres tout, tout est possible lool. Et tu vas bientot avoir la reponse a ta question :wink:

Merci a toi, pour ton commentaire.

carl888 a écrit:
Toujours enthousiaste pour découvrir un nouveau tibbs qui s'annonce prometteur... :suite: :suite: :suite:


Merci ! j'espere ne pas te deçevoir !

natasia a écrit:
Je vais devenir accro moi aussi... Ne distille pas tes doses trop lentement sinon ça va être l'enfer !
Gibbs envahit l'espace de Dinozzo. Comment ce dernier va gérer ça sans sa précieuse vicodine ?
:suite: :suite:


Je ne voulais pas te rendre dependante de quoi que se soit ... ce n'etais pas du tout mon but lool. Mais en tout cas, je suis tres contente que cela te plaise ! j'espere ne pas te deçevoir au prochain chapitre. Et comme je l'ai dis, question mise a jour cela va etre un peu plus dir, parce que je passe le bac .... :( mais ne t'inquietes pas tu auras la suite. Encore merci !

Lou a écrit:
le sevrage s'annonce difficile...

:suite:


Tu ne peux pas imaginer ..... lool


Bon et bien maintenant, je vous laisse un petit cadeau. Une petite suite afin de vous faire patienter au moins jusqu'a la semaine prochaine. ( Ne me tapez pas lool ).


*****


Tony était complètement figé, il n'osait plus faire un seul mouvement. Le regard de Gibbs était plongé dans le sien et sentir ce regard sur lui le rendait nerveux. Il n'avait pas l'habitude d'être aussi proche d'une personne et encore moins avec un homme. Décidément trop de chose se bousculait dans sa tête en ce moment. D'un côté, il voulait subvenir à son désir et besoin de vicodine qui ne cessait de croître, et de l'autre il devait gérer cette proximité entre lui et Gibbs. Il se sentait prit entre deux feu.

Gibbs quand à lui, il ne pouvait décidément pas dévier son regard de celui de son agent. C'était la première fois qu'il se trouvait aussi proche de lui et il pouvait respirer l'odeur de son eau de cologne. Ces sens en éveil, le regard de Gibbs dévia sur les lèvres de l'italien. Il ne pût s'empêcher de penser que quelques centimètres seulement les séparait et qu'il serait très facile de sauter sur l'occasion. Cependant cette pensée fût vite chassé de son esprit. En effet, Tony avait besoin de lui et il était persuadé que faire ce geste ne ferait que le perturbé davantage. Alors Gibbs décida de faire un tout autre geste. Il colla ses lèvres tout près de l'oreille de son agent et commença à lui chuchoter d'une voix ferme.

_ Je veux que tu m'écoutes attentivement, Dinozzo.

Le regard de Tony se figea quand il entendit son patron.

_ Je ne bougerai pas d'ici. Tu auras beau hurler, m'insulter, te comporter de façon abjecte ou même me frapper .... je ne bougerai pas d'un centimètre. Je ne te laisserai pas te détruires. Alors tu vas arrêter de prendre cette merde et je serais là pour t'aider. Est ce que je me suis bien fait comprendre, agent spécial Dinozzo ?

Quelques secondes plus tard c'était comme si Tony revint à la réalité. Il se débattît et se libéra de l'emprise de Gibbs.

_ C'est bon ! j'ai compris mais lâche moi !

_ Bien. Je pense que tu devrais manger un peu.

_ J'ai pas faim. Trancha Tony.

_ Écoute, Tony ... ce n'est pas parce que tu refuses de te nourrir que je vais te donner ces foutues pilules ! alors tu viens manger, ne serait ce qu'une soupe, je m'en contre fiche mais tu manges quelque chose !

Sur ces paroles Gibbs partit en direction de la cuisine et Tony profita du dos tourné de son boss pour réaliser un bon nombre de grimaces en destination de son bourreau.

*****


Cela faisait maintenant plus d'une heure que Tony s'était assis sur le canapé, les bras croisés sur sa poitrine. Son mal de tête était toujours présent - absence de vicodine oblige - et un silence pesant s'était installé entre les deux hommes. Gibbs accolé contre l'embrasure de la porte du salon, l'observait avec un regard bienveillant et si, lui faisait en sorte de croiser le regard de son italien, ce n'était pas le cas pour Tony. Il s'était réfugié dans un mutisme que Gibbs avait bien l'intention de stopper.

_ Tu es bien silencieux. Ce n'est pas ton genre.

_ A croire que tu ne me connais pas si bien que ça finalement. Ironisa Tony.

_ Tu veux parier ?

_ Pardon ? demanda perplexe l'italien ne voyant pas du tout où son patron voulait en venir.

_ Tu es fils unique.

Tony leva les yeux au ciel et afficha un léger sourire.

_ Facile, c'est marqué sur mon dossier.

_ Ta mère est décédée quand tu avais 9 ans.

_ Trouves autre chose, Gibbs. Sourit Tony.

_ Ta couleur préférée est le bleu.

_ Pas compliqué a deviné, je ne porte pratiquement que cette couleur. Fit remarqué le jeune italien. Tu sais quoi, je vais cesser cette conversation qui, a mon avis n'a pas grand intérêt. Je préfère encore m'abrutir devant la télé. Lâcha Tony avec un sourire aux coins des lèvres.

_ Bien. Comme tu voudras.

Gibbs s'assit au coté de Tony et ne put s'empêcher de soulever un point.

_ Tu as remarqué comme tu changes de sujet quand on commence a parler de toi ?

A cette question, Tony se mordit la lèvre inférieure comme pour ne pas montrer que Gibbs venait de toucher un point sensible.


******



Après avoir regardé un film policier de seconde zone, Tony ressentit au fur et a mesure que le temps s'écoulait un profond mal être qui ne cessait de croître à l'intérieur de lui. Il se sentait au fil des minutes de plus en plus nerveux et ce vide, ce manque qu'il ressentait grandissait de plus en plus et allait bientôt le rendre fou. Il avait entreprit de faire des allés retour dans son salon, qu'il trouva d'ailleurs de plus en plus étroit. C'était comme faire un circuit bien déterminé. Tony s'avançait d'un pas rapide vers la fenêtre, passait a coté de sa table basse et du poste de télé pour ensuite faire le chemin inverse mais en direction de sa petite bibliothèque où était rangé un bon nombre de romans et bouquins diverses. Tout en l'observant, Gibbs comprit que ce n'était plus qu'une question de temps avant que la première, d'une longue lignée de crise de manque apparaisse.

_ Je vais devenir dingue, Gibbs !

_ Tu n'es pas dingue, Tony. Répondit calmement l'ex marine avec une voix douce.

_ Ouai. Ca c'est que tu dis maintenant. Mais je sais tu ne penseras pas ça, quand on m'aura placé dans un asile psychiatrique ! Rétorqua Tony, de plus en plus agité.

_ Je ne pourrais jamais penser une chose pareille, Dinozzo.

_ Je ne veux pas y retourner.

Gibbs fût surprit par l'utilisation du mot : retourner. Est ce que cela voulait dire que Tony s'était déjà rendu dans un hôpital psychiatrique ? ou ce n'était juste que les dérives de son agent du au manque de vicodine ? Mais il fût coupé de ses pensées par la respiration qui se fit plus forte, rapide et saccadée de l'italien. Tony était en hyperventilation et s'il ne se calmait pas, cela allait bientôt dégénéré. Puis son coeur s'accéléra quand il vit Tony se plié de douleur, se laissant glisser contre le mur. Gibbs arriva aussitôt a ses cotés pour lui poser un main réconfortante sur l'épaule. Il voulait a tout prix que Tony soit conscient qu'il n'était pas seul.

_ Je vais mourir Gibbs ! plaida Dinozzo complètement paniqué.

L'ex marine prit Tony par les épaules et le secoua, le forçant ainsi à le regarder.

_ Tu ne vas pas mourir ! tu m'entends Tony ?! c'est si tu continu a prendre cette merde que tu vas mourir ! regarde moi !

Tony dévia son regard sur celui de Gibbs. Il était complètement effrayé et perdu.

_ Tu ne vas pas mourir ! je te donnes ma parole que je ne laisserai pas une telle chose arrivé !

_ ça fait mal, Gibbs .... lâcha Tony dans un murmure.

Et là, Gibbs ne sut pas pourquoi une idée, un souhait lui est venu en tête. Il ne savait pas pourquoi cette montée d'adrénaline était monté en lui. Peut être le fait de voir la personne, l'homme qu'il aimait le plus au monde anéantit devant ses yeux. Ou peut être le fait, de voir ses larmes roulées le long de sa joue, ou d'entendre cette voix .... faible, cassée et remplit de douleur et de tristesse. Quoiqu'il en soit, cette poussée d'adrénaline lui fit faire quelque chose qu'il s'était jusque là interdite de faire. Il entraina Tony vers lui, colla son visage contre sa poitrine et le serra fort dans ses bras. Il lui passa une main douce dans ses cheveux et se mit a le caresser tout doucement. Quelques minutes plus tard, il posa un baiser dans la chevelure brune de son agent.

Tony avait l'impression de brûler de l'intérieur, que ses os se brisaient un a un, les uns apres les autres. C'était une douleur atroce, insupportable qui ne cessait de s'amplifier de secondes en secondes. Sa respiration était toujours difficile, il croyait que sa tête allait exploser d'une minute a l'autre et ses membres se mirent a trembler violemment. Il avait oser prononcer ses trois mots à Gibbs, sans se soucier des conséquences. Et à vrai dire en ce moment, il s'en fichait pas mal que son patron le prenne pour un faible ou un lâche car de toute manière c'était ce qu'il était. Tout ce qu'il voulait, c'était que cette douleur cesse. Les hallucinations n'étaient pas encore apparu mais il savait que ce n'était plus qu'une question de temps. Il avait fermé les yeux, espérant que cela puisse atténuer la douleur. Et c'est à cet instant, qu'il se sentit comme tiré et entraîné contre quelque chose de dur. Il entendit des battements de coeur, mais il savait pertinemment que ce n'était pas le sien. Le sien battait beaucoup trop vite .... alors que celui-ci battait de façon régulière et d'une certaine manière cela le rassura. C'est alors qu'il prit conscience qu'il se trouvait contre la poitrine de Gibbs. Il sentit par la suite, ses mains brosser ses cheveux. Ce contact, pour sa plus grande surprise le détendit de quelques degrés et l'aida a supporter ce profond mal être qui semblait l'amener vers le fond.

Après ça, Gibbs ne pût lutter contre l'envie qui le submergea en ce moment. Toujours sous l'effet de l'adrénaline, l'ex marine fit glisser sa main le long du visage de Tony et s'arrêta au niveau de son menton. Il fit relever le visage de son agent, marqué par la douleur puis approcha ses lèvres pour déposer un doux baiser à l'italien. Tony ne comprit pas tout de suite. Au contact des lèvres de son patron, celui-ci sursauta et eu un bref mouvement de recul. Cependant, quelques secondes plus tard, il laissa le passage libre a Gibbs et rendit timidement le baiser. C'était un premier baiser doux et timide que les deux hommes apprécièrent et savourèrent.

*****


A bientot pour la suite. :wink:

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 Sujet du message: Re: Addiction - Ncis - Tony/Gibbs - PG-13
MessagePosté: 14 Juin 2010 18:43 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 02 Mai 2010 00:50
Messages: 49
Excellente suite donc Gibbs craque ?!! Intéressant !! cela va certainement compliqué les choses

est-ce que Tony va tenter d'utiliser cette faiblesse de Gibbs pour tenter de la faire fléchir ? On sait bien qu'un drogué est prêt absolument à tout pour avoir sa dose !!

Une autre question, je m'y connais pas trop mais Tony semblait déjà en manque quand Gibbs est arrivé, qu'il ne tente rien pendant si longtemps me semble assez étrange !!


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