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Parce que j'en ai marre de cette loi qui empoisonne l'univers Stargate que je me suis créée au travers de mes fics. On va essayer de rendre les états-uniens un peu plus tolérants.
Disclamer : stargate ne m'appartient pas, je ne gagne pas d'argent sur ce que j'écris, je le fais uniquement pour mon plaisir
Cette fic fait parti de mon cycle de fic sur Atlantis.
4 – SG1 – A bas la loi – Jack/Daniel – G
Le général O'Neill regarda l'homme assis, près de lui.
Il était fier. Fier d'avoir un tel homme dans son équipe. Fier d'avoir un tel homme dans sa vie.
Encore une fois, il venait de faire preuve d'une grande intelligence et d'une grande compréhension. Sa diplomatie avait été éprouvée et sa grande empathie envers les autres prouvée.
Encore une fois, le docteur Daniel Jackson avait négocié la paix entre deux peuples que tout opposait depuis de nombreuses décennies.
Et il avait gagné.
C'est rassemblé autour d'un grand feu de joie que les anciens ennemis fêtaient leur accord en compagnie de leurs nouveaux alliés et amis, les terriens.
Jack regarda autour de lui avec un large sourire qui lui fendait le visage.
Quelle joie d'avoir retraversé la porte des étoiles pour accompagner SG1 et participer au triomphe de Daniel.
Son sourire vacilla légèrement quand il aperçut deux belles jeunes femmes s'approchaient de l'archéologue. Chacune prenant un bras de Jackson, elles l'entraînèrent hors de vue de O'Neill et des autres participants de la fête. Son sourire avait complètement disparu quand Daniel réapparut une bonne heure plus tard, toujours en compagnie des deux femmes, bras dessus, bras dessous, discutant à bâton rompu. Visiblement, les deux femmes étaient complètement charmées et extrêmement ravies. N'avaient-elles pas d'ailleurs ce petit air sur le visage de quelqu'un de comblé ?
L'archéologue reprit sa place prêt du général et lui fit un petit signe de tête avec un sourire en coin. Il tendit la main et remonta ses lunettes d'un doigt. Jack lui rendit son sourire et lui caressa rapidement le genou, avant de reprendre son air de « Je suis le général O'Neill » et de regarder Mitchell se ridiculiser en dansant avec une des filles de chefs.
Jack était rassuré. Il avait confiance en Daniel, mais pas en les personnes qui le draguaient. Jackson était son homme, son petit ami, son amant, sa vie, sa moitié pleine et entière. Il l'aimait et Daniel le lui rendait bien.
O'Neill frissonna en repensant à leur dernière nuit ensemble. Non mais quel idée avaient-ils eu de louer cette chambre d'hôtel remplie de miroirs du sol au plafond ??...
Le militaire secoua la tête pour éloigner ces images un peu trop érotiques et revenir au moment présent.
L'archéologue avait dû une fois encore faire preuve d'une grande diplomatie et déployait tout son talent d'homme bien, pour repousser les avances de ses deux femmes. Et il avait réussi, vu que ces dames étaient reparties plus heureuses que jamais.
Daniel lança un bref regard à Jack et vit que son amant avait compris la situation. Il poussa un discret soupir de soulagement, Jack était parfois très colérique quand il était jaloux. Il se retourna à son tour vers la fête et éclata de rire quand Mitchell sortit de la « piste » de danse en boitant. Visiblement, en plus de lui marcher sur les pieds, sa cavalière lui avait envoyé plusieurs coups dans le tibia.
De retour à la base, tous se séparèrent en se souhaitant une bonne nuit. Un moment de repos, après une négociation houleuse et une fête agitée, étaient tout ce qu'ils souhaitaient.
Après six heures de sommeil, Carter ne put rester plus longtemps au lit. L'envie de se rendre à son labo et de reprendre ses recherches sur l'artefact découvert quelques jours plus tôt était irrésistible.
En refermant la porte de ses quartiers derrière elle, elle aperçut O'Neill qui disparaissait au coin d'un couloir. Sam sourit et se dit : « Je ne suis pas la seule à être une lève tôt. »
Elle réfléchit un instant : « C'est bizarre, quand même, le général n'est pas en du genre premier levé. »
Arrivée à son labo, elle oublia bien vite son supérieur pour se consacrer à son artefact.
Quand à O'Neil, s'il s'était levé si tôt c'est parce qu'il avait une idée bien précise derrière la tête : être sûr que Daniel ne succomberait jamais à l'appel des sirènes telles que celles d'hier.
Et pour ce faire, il avait une petite idée derrière la tête. Non pas quelle soit extraordinaire, mais elle avait le don de rappeler à Jacskon à qui il appartenait et qui l'aimait plus que tout au monde. Il allait le rejoindre dans ses quartiers, faire gémir, vibrer, exploser, combler et câliner son homme.
Carter s'échina sur l'étrange objet pendant plus de deux heures avant de l'ouvrir par accident. Mais ça elle ne le reconnaîtra jamais, surtout devant McKay, le deuxième meilleur scientifique au monde après elle.
Une nuée de symbole se matérialisa devant elle, comme si le mur d'en face était un écran. D'autres symboles étaient visibles sur l'objet même, faisant comme un clavier d'ordinateur.
Carter appela Daniel. Celui-ci ne répondit pas.
« Il doit dormir » se dit-elle.
Elle hésita un bref instant, mais la curiosité l'emportant sur ses réticences, elle décida de toquer à la porte de l'archéologue-linguiste pour le réveiller.
En chemin, elle croisa le secrétaire responsable du planning des généraux de Cheyenne Mountain. Il avait l'air pressé et stressé. Quand il reconnut Carter, il lui demanda si elle avait vu le Général O'Neill récemment, car il avait un rendez-vous très important ce matin, et le général en personne lui avait ordonné de le lui rappeler une heure avant pour qu'il se prépare.
Sam répondit qu'elle ne savait pas où il était actuellement.
Arrivée devant les quartiers de Daniel, elle tergiversa encore un peu, puis se lança. Un coup, deux coups. Nul réponse de Jackson.
Elle appuya doucement sur la poignée de la porte et passa la tête dans la chambre. La pièce, dont aucune lumière ne fonctionnait, était sombre.
Elle murmura le prénom de Daniel. Aucune réaction. Elle l'appela alors plus fort. Un immense grognement lui répondit suivi d'un bruit sourd d'un objet mou qui tombe.
« Daniel !! Tout va bien ? » demanda-t-elle surprise. Ses yeux s'habituant à la pénombre, elle distingua une vague forme humaine sur le lit, et rien par terre.
Daniel s'assit brusquement sur le lit.
« Oui!! Tout va bien. » répondit-il en se raclant la gorge.
« Qu'est-ce que vous faites dans ma chambre ? » reprit-il avec courtoisie.
Mais Carter sentait qu'il n'était pas particulièrement ravi qu'elle se soit introduite dans ses quartiers.
« Je suis désolée, s'excusa-t-elle, mais j'ai réussi à ouvrir l'artefact de P4x163 et j'ai pensé que vous voudriez le voir tout de suite. Il est magnifique avec tout un tas de symbole Ancien. Mais je n'y comprend rien. J'ai besoin de votre aide pour continuer mes recherches. »
Daniel regarda Sam et sourit. Elle avait tout à fait l'air d'une petite fille excitée devant son cadeau de Noël.
« Je m'habille et j'arrive. » répondit l'archéologue avec indulgence.
La scientifique le remercia et ajouta, mine de rien : « Daniel si vous voyez le général O'Neill, ce matin, pouvez-vous lui rappeler son rendez-vous avec Mr Landers du comité international dans une petite demi-heure. Personne ne le trouve sur la base. »
« Heu !! » balbutia Daniel. Mais Carter refermait déjà la porte.
Jack se releva de derrière le lit. « Aille ! Je me suis encore fait mal. » râla-t-il.
Daniel se tourna vers son amant : « Sam le sait. » déclara-t-il.
O'Neill s'assit sur le lit et répéta : « Sam le sait. » en se frottant les cheveux.
« Qu'est-ce qu'on va faire ? » demanda Daniel.
« Rien, répondit O'Neill, on ne va rien faire. J'ai confiance en Carter, si cela lui avait posé un quelconque problème, elle nous en aurait touché deux mots. Et puis elle a plutôt eu l'air de s'amuser en te chargeant de me rappeler de ce rendez-vous. »
« D'ailleurs, tu vas être en retard. » continua Daniel, en attrapant son réveil.
Jack se pencha, embrassa rapidement son amant et s'habilla.
« A plus tard, DannyBoy » lança-t-il en refermant la porte derrière lui.
Après un petit détour dans ses propres quartiers pour se rafraîchir et grignoter un peu, il fonça au bureau que le SGC lui avait dédié à Cheyenne Mountain.
Des éclats de voix lui fit encore accélérer le pas. Il découvrit une Samantha Carter rouge de colère, mais qui se tenait calmement devant un grand gaillard avec une crinière blonde en guise de cheveux, lui-aussi en colère, mais qui, par contre, l'exprimait pleinement. Comme on le dit dans le jargon, Carter en prenait visiblement pour son grade.
« Mr Landers, que se passe-t-il ? » demanda O'Neill, tentant de canaliser sur lui l'excès de colère de l'agent du comité.
« Votre secrétaire veut m'interdire l'accès de votre bureau » explosa-t-il.
Mr Landers était réputé au sein du SGC aussi bien pour son manque de patience, qui se traduisait par de trop nombreux conflits, de l'avis du général, que pour son manque de connaissance de ce qu'il appelait le « petit » personnel de Cheyenne Mountain. Bref Mr Landers n'était pas apprécié du tout sur la base.
Jack récita très rapidement dans sa tête tous les chakkras de sagesse et de bonté que Daniel avait tenté, en vain jusqu'à présent, de lui enseigner avant de répondre poliment mais fermement : « Je suis désolé, Mr Landers. Mais le colonel Carter n'est pas ma secrétaire, mais un membre extrêmement brillant de SG1. Et elle a tout à fait raison. Nul n'a le droit d'entrer dans mon bureau en dehors de ma présence. Je réitère mes excuses pour vous avoir fait attendre. Je vous en pris, entrez. Laissez-moi une minute et je suis à vous. »
O'Neill ouvrit la porte et poussa presque Landers dans la pièce sombre. Il se tourna vers Carter et lui murmura doucement, tout en ayant à l'oeil son invité : « Rahh ! S'il n'était pas celui qui validaient les budgets de tous les projets scientifiques je l'aurai envoyé promener depuis longtemps. »
Sam rit doucement : « Daniel a déteint sur vous, général. Vous avez appris la diplomatie à son contact. N'est-ce pas de cet énergumène que dépendent les projets de Daniel ? »
Jack la regarda et lui fit un magnifique sourire espiègle : « Si. Merci Carter, votre amitié compte beaucoup pour moi. » Tous deux avaient compris que l'autre savait. Jack en fut soulagé. Sam était contente qu'ils se soient trouvés.
« Bon, j'y vais. Le lion m'attend. » dit O'Neill doucement en se penchant vers le colonel, avant de s'enfermer avec le fauve.
La réunion avait été pénible pour le général. Landers avait titillé sur chaque point de détail du rapport qu'O'Neill lui avait présenté. Exténué, il n'aspirait plus qu'à se précipiter dans le labo de Daniel afin de se calmer et de savourer la présence de son amour.
Il le trouva seul. Il ne résista pas, il se précipita vers lui, le prit dans ses bras et l'embrassa longuement.
Carter les trouva ainsi, enlacés, les tee-shirts enlevés et les pantalons n'allaient visiblement pas tarder à suivre. Elle referma tout doucement la porte derrière elle. Elle s'éloigna dans le couloir, un large sourire lui fendait le visage. Ses pensées dérivaient vers ses deux amis. Qui eu cru que Jack, le terre-à-terre, et Daniel, le rêveur, seraient un jour ensemble et amoureux ? Surtout à la vue de leur première rencontre.
Plongée dans ses souvenirs, elle ni vit pas Landers arrivé à grand pas, lui-même le nez plongé dans un dossier. Ils se percutèrent de plein fouet. Les feuilles volèrent partout.
« Oh, je suis désolée, Mr Landers. » s'excusa Carter en s'accroupissant pour récupérer le dossier éparpillé.
« Non mais vous pourriez faire attention à ce que vous faites » explosa l'agent du comité international. Il était resté debout, regardant Carter de haut.
« Encore vous, continua-t-il furieux, j'aurai dû m'en douter. O'Neill devrait se débarrasser de vous. Vous enfermez dans un labo. Vous êtes maladroite et insupportable. Vous n'avez pas votre place ici. »
Il prit sèchement des mains le rapport que Carter lui avait ramassé.
« Je ne suis pas maladroite, répliqua Carter, et je suis à ma place ici, je suis docteur en astrophysique, spécialiste en technologie Goau'ld et... »
Landers l'ignora superbement et prit la direction d'où venait la jeune femme.
« Vous allez voir le Docteur Jackson ? » demanda-t-elle en se précipitant à sa suite.
« Cela ne vous concerne pas. » répliqua-t-il désagréablement.
« J'ai vu que vous lisiez le rapport du Docteur Jackson, continua-t-elle, courant presque derrière lui, il n'est pas dans son labo. »
Elle s'était placée devant la porte du labo de l'archéologue, empêchant Landers de l'ouvrir.
« Poussez-vous » lui demanda-t-il, échauffé par la colère.
« Je vous assure, dit-elle, en essayant de sourire, Daniel est parti au réfectoire. Je l'ai vu disparaître dans le couloir il y a un instant. »
« Sortez-vous de là » cria-t-il en la poussant.
Carter ne se laissa pas impressionner. Il était hors de question que cet homme à l'esprit étriqué entre dans la pièce et découvre le général O'Neill et le Docteur Jackson dans une situation plus qu'embarrassante. La stupide loi Dont ask-Don't tell serait une excuse idéale pour les ennemis de Jack pour le faire virer définitivement, et dans le déshonneur, qui plus est, remettant en cause toutes ses décisions, bénéfiques au programme SGC. Et ça Carter ne le laisserait pas faire. Elle ne bougea pas d'un pouce.
« Calmez-vous Mr Landers, nous allons trouver le Docteur Jackson au réfectoire. » dit-elle un peu fort, espérant ainsi que de l'autre côté de la porte ses deux amis l'entendraient. Elle avait aussi posé sa main sur son bras, visible effort de le faire partir pour une autre direction.
« Colonel Carter, vous allez vous en mordre les doigts. Votre attitude est inacceptable. Laissez-moi tranquille. » explosa l'agent, se secouant. Il avait pointé Carter du doigt pendant toute sa tirade. Sam allait répondre quand elle fut interrompu. La porte derrière elle venait de s'ouvrir brusquement.
« Qu'est-ce que c'est que ce raffut ? » demanda O'Neill déconcerté. Sam se retourna et se trouva nez à nez avec lui. Elle recula d'un pas et l'observa. Le tee-shirt était de biais et par dessus le pantalon. Nul trace de sa veste réglementaire. Le général était un poil débraillé.
« Qu'est-ce que c'est que cette tenue ? » demanda Landers calmé.
« Je faisais un petit somme, répliqua Jack, j'en profite régulièrement quand Daniel fait une pause au réfectoire. Jamais personne ne vient à son labo et je suis ainsi tranquille. Enfin jusqu'à aujourd'hui. » Il avait appuyé ses derniers mots en regardant lourdement l'agent international.
L'agent balbutia puis sa colère le reprit : « Le colonel Carter a refusé de me laisser passer. Elle s'est mise en travers de ma route. »
« J'en suis désolé, répliqua Jack faussement compatissant mais elle connaît mes habitudes et a voulu préserver mon sommeil. Merci colonel Carter. Je m'occupe de Mr Landers. » finit-il dos tourné à Landers. Il lui fit in clin d'oeil.
« De rien général. Je retourne travailler. » dit-elle, puis elle s'en alla, abandonnant avec plaisir l'énergumène à son supérieur.
« Quelle sale petite peste. » s'exclama Landers.
« Je vous demande pardon ? » s'exclame Jack surpris.
« Je sais que vous appréciez beaucoup Carter. Vos relations très... amicales transpirent à travers vos rapport de mission, quand vous faisiez parti de SG1. Mais permettez-moi de vous dire que cette femme se mêle de ce qu'elle ne devrait pas. Par deux fois aujourd'hui elle a voulu me commander. Même si c'est soi-disant l'un des cerveaux le plus brillant de l'armée, elle ne dirige rien du tout. Même pas une équipe. Elle devrait rester enfermée dans son labo où elle serait plus utile, plutôt que de m'empêcher de travailler correctement » discourut-il.
Jack ne dit mot. Les dents serrés, il se retenait de frapper l'homme.
Le soir venu, O'Neill se rendit directement chez lui et but une bière. La porte d'entré s'ouvrit, il sut que Daniel venait de le rejoindre.
« Jack ? » l'appela l'archéologue.
« Dans la cuisine. » répondit le militaire en attrapant une deuxième bière.
Il l'ouvrit et la tendit au moment où Jackson franchissait la porte. Celui-ci la prit, but une gorgée et embrassa rapidement son amant.
« Qu'est-ce qu'il t'arrive Jack ? questionna Daniel, tu n'as pas l'air de bonne humeur ? »
« Carter » lança Jack en prenant une gorgée.
« Oh!? » fut la simple réponse de Daniel.
« Par deux fois, elle a sauvé notre peau en empêchant Landers de nous surprendre aujourd'hui. J'ai eu droit à un coup de fil de mes supérieurs. » dit O'Neill.
« Et que voulait-il ? » demanda Daniel.
« Savoir si Carter était vraiment indispensable dans l'équipe SG1, ce que je pensais d'elle. Si elle était capable de diriger une équipe. Si elle ne serait pas plus utile à demeure dans un bureau ou un labo. C'est à cause de ce pourri de Landers. Il m'a dit exactement la même chose. Il cherche à la faire virer du SGC ou à l'enfermer dans la zone 51. » explosa le militaire. Il était vraiment en colère. Il ne regardait même pas Jackson. Il était plongé dans ses pensées de vengeance et d'étranglement d'un certain agent du comité international.
« Tout doux Jack, je suis sûr que tu vas arranger ça. » tenta de le calmer Daniel.
« Bien sûr que je vais arranger ça, Daniel, répondit O'Neill. Je ne vais pas abandonner Carter au main de ce salopard. Mais ce qui m'énerve, c'est que tout ceci ne serait pas arriver si cette stupide loi et cette stupide opinion publique n'existait pas. J'en ai marre de ne pas pouvoir te toucher, ne serait-ce que la main, en public. On est toujours obligé de se cacher. Personne ne doit savoir, pas même nos meilleurs amis de peur de les impliquer et de détruire leur carrière, en plus de la nôtre. Avoir toujours cette épée de Damoclès au dessus de ma tête à chaque fois que l'on se retrouve un instant. Quelqu'un nous surprend et en parle, et c'est fini, on a plus rien. J'en ai marre. Je veux pouvoir faire un restau avec toi sans me soucier des autres et de ma carrière. Je veux que l'on vive comme un couple normal. Je veux avoir le droit de vivre comme tout couple hétérosexuel. »
A la fin de cette envolée, Daniel avait pris son militaire dans ses bras : « Je le veux aussi, Jack. Je voudrai, moi-aussi, dire à nos amis et collègues, que je suis amoureux de toi, que nous sommes ensembles. Mais si nous le faisons, c'est fini le SGC pour toi. Et sûrement pour moi-aussi. Ça nous tuerait. Aussi sûrement que de ne pas être ensemble nous tuerait. On n'y peut rien. Il faut vivre comme on vit actuellement et s'en contentait. »
« Non, répondit O'Neill en éloignant doucement un Jackson surpris. Demain, je demande un rendez-vous au président et lui demande de modifier le « Don't ask, don't tell ». Il nous doit un petit service après tout ce que SG1 a fait pour sauver la Terre. Et puis j'en ai marre que Carter reçoive les coups à ma place. »
Daniel le regarda effaré.
« Ne t'inquiète pas Daniel, continua Jack, je ne parlerai pas de toi. »
« Mais ce n'est pas ça, commença l'archéologue, mais... »
Il fut interrompu par un baiser assoiffé du militaire.
« Aie confiance, laisse-moi faire » dit Jack avant de reprendre les lèvres de Daniel, l'empêchant d'argumenter.
Daniel se laissa aller contre le corps chaud de Jack. Ce dernier l'entraîna dans sa chambre où ils se montrèrent mutuellement à quel point ils s'aimaient et aimaient le corps de l'autre.
Le lendemain, fort de sa résolution de la veille, le général O'Neill demanda un entretien privé avec le président des États-Unis. La date fut bloquée à dans une semaine.
Pendant cette période, O'Neill dû supporter les humeurs de Mr Landers et les nombreux coups de fil, à sujet unique, qu'il recevait des généraux et du comité international : tous voulaient qu'il donne son avis sur telle capacité ou telle connaissance du colonel Carter. A chaque fois, il la défendait férocement. Landers s'amusait visiblement de cette situation, fier de lui et sous-entendait le départ prochain de Carter.
A aucun moment, Jack ne mit la jeune femme au courant de la cabale dont elle faisait l'objet. Par contre, il était de moins en moins patient avec Landers.
Et c'est remonté à bloc qu'il se réveilla le matin de son rendez-vous présidentiel. Il mit son uniforme d'apparat, ainsi que toutes ses médailles gagnées lors des nombreuses batailles auxquelles il avait participé.
Il attendit debout dans la pièce attenante au bureau ovale, se répétant mentalement le petit discours qu'il avait préparé. Puis une secrétaire l'introduisit dans le bureau du président.
« Général O'Neill » salua le président qui resta assis.
« Monsieur le président » répondit Jack en effectuant un salut militaire.
« Je suis ravi que vous ayez demander cette entretien, dit le président. Et je sais déjà de quoi vous allez me parler. »
« Ah ? » s'exclama Jack qui en doutait.
« Oui. Cela a un rapport avec un certain colonel Carter. N'est-ce pas ? » demanda le président tout sourire. Il appréciait beaucoup O'Neill, le respectait au vu de ses états de service et du fait qu'il ait sauvé de nombreuses fois la planète, mais aussi pour sa personnalité, qui le divertissait toujours lorsque son nom et ses actions controversées était évoqués lors des ennuyeuses réunions avec le haut commandement militaire. Aussi il aimait bien l'idée qu'il puisse surprendre ce grand héros blasé. Au vu de la tête du militaire, le président sentit qu'il avait fait mouche.
« Euh, oui, en effet » répliqua surpris O'Neill qui en oublia le protocole.
« Vous vous demandez pourquoi on enquête sur les compétences du colonel Carter. » rétorqua le chef de l'état.
« Non ça je me le demande pas. » rétorqua O'Neill qui s'assombrit. Je sais que c'est à cause de Landers. Carter l'a plusieurs fois empêché de rentrer dans des pièces, où il n'avait rien à y faire. Elle s'est interposée. Landers l'a prise en grippe. Il a passé la semaine à la dénigrer devant tout le monde. A dire des saloperies. Je ne le laisserai pas virer Carter. Vous n'enfermerez pas Sam dans un labo. C'est une chouette fille, une militaire exemplaire, une scientifique hors paire. Et c'est mon ami. Toutes ses actions qui ont déplu à Landers n'ont eu lieu que parce qu'elle me protégeait, monsieur le président. Elle ne voulait pas que l'on me force à démissionner à cause de mes préférences. Monsieur je suis gay. Je préfère les hommes aux femmes. Je me trouvais avec mon compagnon quand Sam a bloqué Landers. Elle l'a deviné parce que je n'étais pas assez discret. J'assume tous mes actes, mais laissez Carter tranquille. Mais avant que vous me disiez de prendre la porte en emmenant mes affaires, je voudrais que vous me renvoyer l'ascenseur.
Ne laissez plus d'autres bons soldats se mettre dans des situations telles que Carter ou moi. La sexualité n'est pour rien dans la valeur d'un soldat. Par contre la protection d'un ami, oui. Abrogez le « Don't ask, don't tell ». Cette loi ne protège pas l'armée de soi-disant mauvaise influence, mais au contraire la détruit, en créant des clans qui se battent ou des soldats qui deviennent peureux de peur de ce que l'on peut faire subir si on les soupçonne un tant soit peu d'homosexualité. Rendez l'armée plus forte, unifiez-la. Soyez le précurseur d'une nouvelle armée compréhensive et soudée que rien n'arrêtera.
Quoique vous décidiez sur mon souvenir, sachez que je vais me battre pour que cette stupide loi soit supprimée. »
Durant tout son speech, O'Neill avait regardé juste au dessus de la tête du président, se donnant ainsi le courage de dire tout ce qui lui tenait à coeur sans être influencé par les humeurs de l'homme assis en face de lui. Aussi, quand il posa ses yeux sur le président, quelle ne fut pas sa surprise de le voir amusé. Il n'y avait ni tempête, ni colère, juste un petit sourire aux lèvres.
« Eh bien Général, quel discours enflammé. Je devrais vous engager pour écrire mes discours. » dit enfin le président après un instant de silence.
Jack se reprit.
«Merci, Monsieur. » dit-il impassible. Puis Jack étant Jack, il continua « Et c'est tout ? »
Le président ria doucement.
« Bon reprenons, mettons certaines choses au point, commença le président. Tout d'abord, le colonel Carter ne va pas être virée. Je me demande bien pourquoi vous avez cru que le SGC puisse se passer d'un membres aussi éminent qu'elle. Elle va juste être transférée sur Atlantis. Leader de la citée mythique, en remplacement d'Elisabeth Weir, qui a disparu. Après l'enquête menée, tout le monde approuve ce choix. Quand pensez-vous, général ? »
Jack remonta sa mâchoire qui était tombée et répondit d'un ton joueur : « J'ai toujours su qu'elle irait loin cette petite. »
« Bien content que vous approuviez cette promotion, reprit le chef de l'état. Point suivant. Pour ce qui est de Mr Landers, il va être réaffecté. Il a pris un peu trop de liberté sur l'autorité qu'il avait de par son job. Dernier point. Sachez, général, que les dossiers que j'ai sur vous, et chacun des haut membres du programme Porte des Étoiles, sont on ne peut plus complets. Pas de surprise. Le programme SFC doit rester secret, donc aucun scandale ne nous est permis. Votre demande actuelle a été anticipée. Il semblerait qu'il y est une épidémie d'amour et de mise en couple non conventionnelle parmi les membres de ce programme. Et certains de ses membres sont indispensables à la bonne marche du SGC... et d'Atlantis. Personnellement, cela ne me pose aucun soucis, tant que le travail est fait correctement. En plus cela va nous permettre de recruter plus facilement des soldats. O'Neill, la loi « Don't ask, don't tell » va être supprimée et remplacée par une loi plus générale sur le respect des convenances en public. Une espèce de code de bonne conduite si vous préférez. Elle est déjà dans les tuyaux et approuvez par tous les généraux et conseillers. » Là il fit une grimace. Jack sut que cela n'avait pas été aussi facile que le président le laissait entendre.
« Et puis, reprit le président guilleret, mon image va être un peu plus moderne pour les prochaines élections. »
Le silence tomba. Tout d'eux se regardaient en chien de faïence. Puis O'Neill craqua le premier : « J'ai toujours su que j'avais des bonnes idées. »
le président pouffa, reprit son sérieux, se leva et déclara : « Général, j'ai été ravi de discuter avec vous, mais le pays m'appelle. Bonne chance. »
Il tendit la main. O'Neil la lui serra chaleureusement et répondit : « Merci Monsieur le président. »
Le président accepta ses remerciements d'un petit hochement de tête. Lâchant sa main, O'Neill continua : « Monsieur, puis-je vous solliciter une dernière faveur ? »
« Je vous écoute » répondit légèrement curieux le président.
« Quand la loi sera abolie, je souhaiterai l'annoncer moi-même à Atlantis. » expliqua O'Neill l'air de rien.
Le président sourit.
« Je vois » dit-il amusé.
Il réfléchit un instant puis répondit : « Accordé. Mais ne torturez pas trop le colonel Sheppard. »
O'Neill, surpris encore une fois par les informations complètes du président, tenta de rester impassible et répondit : « Oui, Monsieur, merci Monsieur. »
Il sortit du bureau ovale, de la maison blanche, de la limousine qui le ramena au SGC et hurla enfin sa joie. Il se précipita dans le labo de Jackson. Il le trouva assis, seul, en train d'examiner l'artefact ancien de Carter. Il ferma la porte et donna un coup de clef. Il se précipita sur Daniel, qui l'avait regardé d'un air surpris et inquiet, faire irruption dans son antre. Il l'embrassa enfin comme un fou, à perdre haleine. Bientôt, très bientôt, il pourrait montrer au monde entier son amour pour cet être exceptionnel. Mais bien sûr, en respectant la nouvelle loi. Il aimerait Jackson dans le respect des convenances en société. Enfin ça ce sera en public. Parce qu'en privé...
FIN
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un Jack / Daniel 
pour ton histoire elle était super. 
Et ça c'est ma tête pendant la lecture 
) une fic Stargate Atlantis Mcshep (je pense que le titre sera 5 - Félicitations - McShep - SGA) mais bien sûr avec crossover Stargate SG1( 
Une fic sur Jack et daniel... j'adore ce couple 
merci beaucoup pour vos reviews enthousiastes 
