Note :
Bon alors voilà la "suite" de "Désolé pour hier soir" tant demandé. Comme je l'ai déjà dit dans l'autre post, ce n'est pas une suite mais plutôt une songfic inspirée par une sublime chanson de Calogéro. Par contre, puisque la longueur des paroles de Calogéro et de Trio ne sont pas tout à fait les mêmes, j'ai été obligée de détailler un peu plus l'histoire. J'espère que ça ne gâchera pas trop cette songfic.
Disclaimer :
L'univers et les personnages d' « Highlander » ne m’appartiennent pas, je n’en tire aucun bénéfice. Ils sont la propriété exclusive de MM Widen, Ryscher, Panzer et Davis.
De même, pour les paroles très largement empruntées, voir détournées de la chanson « En Apesanteur » de Calogéro.L’appartement de Methos avait une fois de plus subit des dégâts. Cette fois-ci il y avait eu une invasion de rats dans les sous-sols. Les autorités avaient fait évacué l’immeuble pendant les quelques semaines nécessaires à l’éradication de ces sales bestioles. Puis l’immortel avait eu le droit de regagner ses pénates. Mais lui en avait un peu ras-le-bol de ces évictions de plus en plus nombreuses de son domicile. Il avait toujours peur que quelqu’un découvre ses archives, sa collections d’antiquité, ou n’importe quoi d’autre en rapport avec lui. Il prit donc la décision de déménager dans une résidence neuve afin de ne plus être ennuyé. Il avait passé la semaine entière à faire les cartons et il consacrerait cette fin de semaine au déménagement en lui-même. Duncan devait lui donner un coup de main mais il s’était décommandé au dernier moment prétextant un combat contre une vieille connaissance. Quelle piteuse excuse ! Du coup, il se trouva seul à descendre ses cartons. Heureusement le 21ème siècle avait eu la bonne idée d’inventer l’ascenseur, ce qui n’était pas négligeable pour la cargaison qu’il avait à transporter. Il pressa le bouton et les portes s’ouvrirent sur un jeune homme attendant à l’intérieur.
Le jeune homme avait aménagé peu de temps avant. Il pensait avoir rencontré tout son voisinage quand les portes s’ouvrirent sur un charmant brun transportant un carton. A voir le nombre de cartons devant la porte de l’appartement, il en déduisit qu’il n’allait pas faire long feu dans cet immeuble. Methos se glissa à l’intérieur avant que les portes ne se referment. Il lui dit quel étage et sa voix le fit quitter la terre ferme.
****
La journée de ce samedi fut longue et éreintante. Le camion semblait se remplir sans pour autant désemplir l’amoncèlement de cartons et autres babioles encombrantes qui obstruaient le palier de la porte. Heureusement, son ange gardien veillait sur lui et avait la bonne idée de lui envoyer des mains supplémentaires pour l’aider dans sa besogne. Son voisin qu’il n’avait jamais croisé jusqu’alors s’était fait une joie de lui porter secours tout au long de l’après-midi. Il avait quand même une sacrée poisse de faire cette rencontre que le jour de son départ. Mais il n’eut pas le temps le temps d’y songer davantage que Macleod fit son apparition.
-
« La cavalerie arrive. » Avertit Macleod de sa présence même si cela n’était pas vraiment nécessaire.
- « Dommage, tu serais arrivé cinq minutes plus tôt et tu aurais pu porter la dernière valise ! » Methos un pointe de sarcasme dans le son de sa voix.
- « J’ai fait aussi lentement que possible ! » Macleod en plaisantant.
- « J’avais remarqué. » Methos.Methos ferma les portes du camion et se dirigea à l’intérieur du bâtiment. Il pénétra à l’intérieur de la cage d’ascenseur suivi de près de son futur ex-voisin oubliant la présence de Macleod. Il lui dit quel étage et sa voix le fait quitter la terre ferme. Methos vit les chiffres danser, puis tout se mélanger… il était en apesanteur, en tête à tête avec un ange. Le jeune homme arrangea ses cheveux et Methos eut le cœur juste au bord des yeux. Alors les yeux rivés sur les étages, pourvu que rien n’arrête la voyage…
Macleod parvint à se glisser avant que les portes ne se referment. Et sans les regarder il sentait déjà la chaleur d’un autre langage.
-
« Je t’invite à boire un coup pour te remercier. » Le voisin.
- « C’est toi qui m’a rendu service. » Lui fit remarquer Methos.
- « Très bien alors c’est toi qui m’invite ! » Le voisin sans lâcher prise.
- « Un autre soir peut-être. » Refusa MethosLes portes de l’ascenseur s’ouvrirent pour laisser les immortels descendre à cet étage. Methos rentra dans son appartement pratiquement vide et Macleod se stoppa sur le pas de la porte. Voyant que son ami ne le suivait pas, il se retourna et lui demanda.
-
« Quoi ? » Methos.
- « Si t’as d’autres projets pour ce soir, on peut finir demain. » Proposa Macleod.
- « Des projets avec un mec !? » Methos faussement sincère.
- « Ça n’a pas l’air de te déranger. » Releva Macleod.
- « Ça se voit tant que ça ? Methos sans nier davantage.Macleod acquiesça en affichant sa plus belle moue, sans pour autant rentrer dans l’appartement deMethos..
-
« Tu crois que j’ai mes chances ? » Methos en demandant conseil.
- « Si tu ne sais pas quoi faire, demandes-toi ce que ferait James Bond à ta place ! » Macleod en se moquant de Methos. Devant la non réaction de son ami, Duncan fouilla dans le peu d’affaire qui restaient encore dans ce lieu et sortit la plus belle chemise pour la faire enfiler à Methos qui se laissa habiller. Il attrapa la trousse de toilette et saisit le pot de gel. Il glissa ses doigts à l’intérieur pour en prendre une noisette qu’il passa dans les cheveux de Methos afin d’arranger ses cheveux. Puis il parfuma son compère de son eau de toilette, un pschitt de chaque côté du cou et un sur les poignets. Il reposa le flacon et arrangea le col de son aîné.
- « Je serais toi, je me dépêcherais de lui présenter mes plus plates excuses et chercherais à me faire pardonner partout les moyens. » Lui conseilla Macleod.
- « Mais toi ? » Methos qui ne voulait pas laisser son ami en plan.
- « On se voit demain. Allez, files je te dis ! » Pressa Macleod.Methos lui sourit et ne perdit pas plus de temps pour passer le pas de la porte d’entrée et disparu dans l’ascenseur.
****
Comme prévu, Duncan se rendit chez Methos le lendemain en fin de matinée. Il ne voulait pas surprendre son ami au pied du lit, mais il savait que la journée allait être chargée. Aussi il ne voulait pas non plus faire trop durer ce déménagement. Quand il rentra chez Methos celui-ci était prêt, voir même en avance. Une première pour lui ! L’écossais observa son aîné un sourire aux lèvres. Il avait l’air de bonne humeur.
-
« Alors ta soirée ? » Macleod par politesse.
- « Excellente, merci. » Methos sans plus de détails.
- « Quoi dès le premier soir !? » Comprit Macleod.
- « C’est l’avantage de sortir avec un mec. » Se venta Methos.
- « Oh… et tu veux toujours déménager ? » Se renseigna Macleod.
- « Ben oui pourquoi ? » Methos en fronçant les sourcils sans comprendre ce que voulait dire son ami.
- « Après ce qu’il s’est passé hier soir, je me disais que tu avais peut-être changé d’avis. » Macleod en imaginant le début d’une romance entre ces deux là.
- « Comme j’t’ai dis, c’est l’avantage de sortir avec un mec. » Methos en retrouvant son sourire.
- « Je vois… » Macleod en comprenant que c’était juste l’histoire d’un soir.
Methos ferma sa dernière valise, sortit les clefs de sa poche, et attendit que Macleod le suive dehors pour pouvoir refermer définitivement à clefs. Mais celui-ci semblait encore cogiter.
-
« Pourquoi tu ne m’as rien dit ? » Lui demanda Macleod curieux.
- « Je ne voulais pas t’offenser. » Lui répondit Methos honnêtement.
- « Ça ne m’offense pas que tu sois attiré par les mecs. » Macleod surpris.
- « Tu aurais pu penser faire partie du lot. » Expliqua Methos.
- « Pourquoi ça pourrait être le cas ? » Demanda Macleod avec précaution.
- « Pourquoi tu pourrais être tenté ? » Rétorqua Methos sans lui répondre.Macleod garda le silence, fuyant son ami du regard pour fouiller au plus profond de ses envies. Methos le laissa dans ses pensées et s’engouffra dans l’ascenseur, jetant un dernier regard à ce lieu qui avait abrité tous ses secrets pendant des années. C’était toujours dur de passer à autre chose et un pincement au cœur lui confirma sa peur.
Duncan arriva à se glisser avant que les portes ne se referment. Il lui dit quel étage et la voix de Methos lui fit quitter la terre ferme. Methos arrangea ses cheveux, et l’écossais eu le cœur juste au bord des yeux. Il voyait les chiffres dansaient puis tout se mélangeait. Sans le regarder il sentit la chaleur d’un autre langage. Il était en tête à tête avec un ange… et en apesanteur ! Alors les yeux rivés sur les étages, il pria. Pourvu que les secondes soient des heures… pourvu qu’ils soient les seuls dans cet ascenseur…, pourvu que rien n’arrête le voyage… ahahahah en apesanteur !
Fin.