Forum - Le Monde du Slash

Un petit drabble (ou plus sur demande) inspiré par les expressions de la langue française !

Highlander – Duncan/Méthos – PG13
Disclaimer : L'univers et les personnages d' « Highlander » ne m’appartiennent pas, je n’en tire aucun bénéfice.

LES JOIES DE LA VIE A DEUX !

Recette de la soupe à la grimace :

Joe Dawson venait de quitter le loft de Mac un peu perplexe. L’attitude de Méthos à son égard avait été quelque peut agressive, pourtant le guetteur n’avait rien fait qui puisse mettre l’ancien en colère.

- Mais qu’est-ce qui t’as pris. Tu n’as vraiment pas été sympa avec Joe. Il s’est vraiment senti de trop, dit Mac un peu en colère.
- Oh, ça va, tu ne vas pas en faire un fromage ! Puis c’est de ta faute. Tu n’as pas voulu lui parler de nous deux, maintenant on est obligé de marcher sur des œufs avec lui, répondit Méthos.
L’ancien alla s’affaler sur le canapé et posa les pieds sur la table basse.
- On peut très bien passer une soirée avec lui ou n’importe qui sans être obligé de mettre les pieds dans le plat. En plus je voulais l’inviter à rester dîner, se plaignit Mac.
- Et bien justement, tu connais le proverbe qui dit « plus on est de fou, moins y’a de riz » !
Duncan fusilla Méthos du regard.
- Je sens que la moutarde de monte au nez, répliqua Duncan en essayant de garder son calme.
- Et moi, je sens que cette conversation va tourner au vinaigre. Si tu voulais mettre les petits plats dans les grands pour Joe, fallait pas te gêner pour moi. Tu es chez toi, après tout ! répondit sèchement l’ancien.
- Ça c’est la cerise sur le gâteau ! Comme si tu ne passais pas ton temps à mettre ton grain de sel dans l’agencement de cet appart ! Par contre question ménage et rangement, tu ne mets pas souvent la main à la pâte.
Méthos se leva d’un coup.
- Alors là, la pilule est dure à avaler. Quoique je fasse, ça ne vas jamais ! Oh et puis va te faire cuire un œuf. Je rentre chez moi !
Le plus vieux des immortels se dirigea vers la sortie mais fut intercepté par le Highlander.
- Excuse-moi Méthos ! Je n’y suis pas allé avec le dos de la cuillère. Et si on coupait la poire en deux. Je ne critique plus tes initiatives dans cet appart, et toi tu es plus gentil avec Joe, d’accord ?
- C’est ce que j’appelle mettre de l’eau dans son vin ! s’exclama Méthos appréciant la reddition de Mac. Au fait, tu sais que cette petite dispute m’a donné faim !
Mac repoussa Méthos sur le canapé, se mit à califourchon sur lui et lui dit en lui passant les mains sous son pull :
- Enlève-moi ça pendant que je vais chercher le pot de miel.

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mdr bien mimi et bien écrit ! pas facile de mettre autant d'expression et que sa reste fluide


moi je veux bien une suite au joe apprend le fin mot de l'histoire

Très très mignon et drôle ! J'aime

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Co-fondatrice de l'Alliance des Sadiques
La torture des pouffes c'est bien, celle des doudous c'est encore meilleur !
ALEPICFICS, forum uniquement consacré aux picfics

J'adore ! ^^

Cybelia.

j adore

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comme l'a dit Lune. très bel exercice de style. cela n'a pas dut être facile de faire en sorte que toutes ces expressions fassent un récit cohérent.

si tu veux... tu peux en faire une autre avec plaisir.

encore

à bientôt
haty74

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Puisqu'il semblerait que mon petit délire ait plu, voici une nouvelle tranche de vie de mes deux immotels préférés !


Qui veut voyager loin ménage sa monture

Duncan avait la tête et la moitié du haut du corps plongées sous le capot de la T-bird.
- Un problème ? demanda Méthos en le rejoignant.
- Elle tourne pas rond, s’énerva l’écossais sans lever la tête.
- Faut dire qu’à son âge…, commença Méthos.
- Quoi « son âge », elle a toujours démarré au quart de tour !
- Et toi c’est sur les chapeaux de roues que tu démarres aujourd’hui ! Tu ne vas pas nous péter une durite pour ça ? On va la remorquer jusqu’à un garage et laisser un professionnel s’en occuper.
Mac acquiesça et se calma. Méthos avait raison. Ils l’accrochèrent donc au break de l’ancien et tractèrent la voiture jusqu’au garage. Dès leur arriver un homme en débardeur s’avança vers eux.
- J’aime pas la façon dont il roule des mécaniques ! dit Duncan.
- Ah non, tu ne vas pas faire machine arrière.
Mac, un peu à contre cœur, expliqua son problème et le mécanicien prit en charge la T-bird. Après un moment, il décréta qu’il devait démonter le moteur pour voir ce qui n’allait pas. Ça risquait de prendre quelques heures.
- Tu ne vas pas rester là à ronger ton frein, Mac. Allez, on va se prendre un café en attendant, dit Méthos.
- Pour qu’il me dise n’importe quoi. Je ne vais pas tomber dans le panneau. Il ne fera aucune réparation sans mon feu vert !
- OK, on va prendre son mal en patience.
Méthos et Duncan faisaient les cents pas dans le garage quand ils s’égarèrent derrière un amoncellement de pneumatiques. Méthos plaqua son amant contre une pile pas très stable de pneu et l’embrassa à pleine bouche avant de lui dire :
- tu sais que tu me fais perdre les pédales, toi ?
- Je vois que tu démarres pied au plancher, répondit Mac en l’attirant à lui.
- Tu l’as déjà fait sur une banquette arrière ? demanda l’ancien.
- J’étais plus vraiment un ado à l’invention de la voiture et les premières manquaient singulièrement d’espace !
Méthos montra à Duncan une vieille banquette de voiture posée un peu en équilibre au fond du garage à l’abri des regards indiscrets.
- On risque l’accident, là ! dit Mac de plus en plus excité.
- On peut se contenter d’un tête-à-queue, voir d’un ou deux tonneaux ! répondit Méthos un sourire aguicheur aux lèvres.
- Si c’est comme ça que tu veux monter au 7ème ciel, va pour le carambolage du siècle !

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EXCELLENT ton délire !!! Bon même si on voit moins le côté slash dans le premier, mais le second est vraiment surtout avec les répliques finales


Ah je ne connaissais pas cette expression, mias je crois que je vais la garder en mémoire ^^

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Troisième opus !


Levé du pied gauche

- Où tu vas ? bougonna Méthos à moitié endormi en sentant Mac se lever. Et puis, t’a vu l’heure ?
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, répondit Mac en déposant un baiser sur la joue de son amant.
- Tu es immortel ! Qu’est-ce que tu t’en fiches tu temps !
- Moi oui, mais Joe non. Il est cloué au lit depuis deux jours, je vais aller lui préparer un bon petit déjeuner !
- Tu vas encore tirer la couverture à toi en jouant les bons samaritains, répondit Méthos sarcastique.
- Tu n’es vraiment pas commode le matin !
- Comme on fait son lit, on se couche, répondit Méthos. Si Joe n’avait pas planqué sous la pluie une partie de la nuit pour suivre tes exploits, il n’en serait pas là… Il est dans de beau drap maintenant.
Duncan revint dans le lit et se pelotonna contre Méthos, l’enveloppant de ses bras et lui murmura :
- Allez ne soit pas jaloux ! Tu peux dormir sur tes deux oreilles, je n’ai pas l’intention de lui faire des confidences sur l’oreiller, dit Mac en déposant un baiser dans le cou de son amant.
- C’est pas ce qui m’inquiète. Il est ton guetteur, il connaît tous les cadavres que tu planques dans tes placards. A part moi, bien sûr. Mais quand je reste seul dans le lit, ça fait comme un creux à ta place et j’ai toujours l’impression d’un grand vide !
- Pourtant ce matelas a à peine 10 ans ! s’insurgea faussement Duncan faisant comme s’il n’avait pas entendu l’allusion au fait de cacher Méthos et leur relation.
- Tu sais ce qu’on dit, après 10 ans un lit, c’est plus un lit, c’est un délit !
- Délit ! s’exclama le Highlander. Des lits séparés, si ça continue.
- Ça va être dur de faire chambre à part dans un loft, se moqua gentiment Méthos.
Duncan serra son aîné un peu plus dans ses bras et lui demanda doucement dans le creux de l’oreille :
- Qu’est-ce qui pourrait t’empêcher de bouder ?
- Heu… une sieste crapuleuse ?!
- Une sieste… Il est à peine 7 heures du mat ! s’étonna Duncan.
- Ben justement, comme toutes les activités physiques, le sport en chambre nécessite un échauffement intensif !

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j'adore, je suppose que ça te demande quand même pas mal de travail toutes ses expressions à trouver même si elles sont courantes.

je crois que ce que je préfère dans cette partie c'est ce morceau de choix





à bientôt
haty74

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EXCELLENT...
Bon, j'adore toujours autant... merci pour ce petit moment d'intimité volé ^^

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Merci à tous !

Heureuse que ça vous ait plu, car pour moi ça a été un plaisir et un amusement.


Tu sais le plus drôle Pitchoune, c'est que des deux expressions qui t'ont le plus marqué, la première est un "faux proverbe" déribé de "plus on est de fou, plus on rit" et la seconde, sur le lit, c'est en fait le slogan d'une ancienne publicité (pour ceux qui se rappelle !)

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Allez, un petit dernier... enfin, peut-être...

Du travail d’orfèvre !

Duncan avait décidé de faire quelques réparations dans le dojo et Méthos le regardait appuyé contre un mur.
- Et si tu me filais un coup de main au lieu de bailler aux corneilles ! s’exclama l’écossais.
- Je ne voudrais pas t’enlever le pain de la bouche, répondit Méthos moqueur. Pourquoi tu n’as pas pris un artisan ?
- Parce que j’ai pas deux mains gauches ! Je suis parfaitement capable de faire le travail, répondit Mac vexé.
- Oups, je crois que j’ai touché une corde sensible.
- Bon, arrête de tourner autour du pot, et prend le marteau.
- D’accord, c’est comme tu veux, mais tu ne vas pas être verni avec moi.
- C’est pourtant pas la mer à boire ! Il te suffit de taper d’un coup sec pour l’enfoncer droit, dit Mac en montrant l’endroit où il fallait planter le clou.
Méthos prit le clou d’une main, le marteau de l’autre, se concentra et… tordit le clou en question.
- Il ne vaut rien ce marteau ! dit-il pour se justifier.
- Tout le monde sait qu’un mauvais ouvrier à de mauvais outils, le rembarra Duncan.
- Ah non, je ne vais pas essuyer les plâtres. Je t’avais prévenu que je ne valais pas un clou en matière de bricolage.
- Quand même ! C’est quand la dernière fois que tu as fait ça ? demanda Duncan ébahi de voir combien son ami pouvait s’y prendre comme un manche.
- Heu… laisse-moi réfléchir… Il y a deux milles ans, sur le Golgotha, il me semble, répondit l’ancien pour lui clouer le bec.
- METHOS ! s’écria Duncan exaspéré par l’humour parfois limite de l’immortel.
L’interpellé prenait un malin plaisir à faire sortir Duncan de ses gonds en jouant les têtes de pioche. En fait, plus leurs prises de bec étaient âpres, plus leurs réconciliations sur l’oreiller étaient fougueuses.
Duncan lui demanda de lui passer une pince pour enlever le clou récalcitrant et Méthos lui donna à tournevis faisant semblant de se mélanger les pinceaux. Mac était sur le point de le remettre vertement à sa place, quand l’ancien le plaqua contre le mûr et lui roula une pelle.
- Méthos, j’ai du pain sur la planche, dit Duncan lorsqu’il retrouva l’usage de la parole.
- Pourquoi faire aujourd’hui ce qu’on peut remettre à demain, répondit Méthos sans le libérer.
- Heu… tu veux parler d’un éventuel câlin qu’on pourrait remettre ? demanda Duncan l’air candide.
- Toi, je sens que tu vas me donner du fil à retordre aujourd’hui, répondit Méthos plaquant à nouveau se bouche contre celle de Duncan bien décidé à ce qu’il ne s’occupe que d’un manche, le sien.

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Travail d'orfèvre je ne sais pas mais en tout cas, ça reste du travail !

Ca ne se vérifie pas que dans le slash, ça!


EXCELLENT

PS: et pour tes deux faux proverbes, j'y pensais aussi, c'est bien pour cela que j'y suis plus sensible ^^

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MDR ! Vraiment supers tes drabbles ! J'adore !

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Co-fondatrice de l'Alliance des Sadiques
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