Disclaimer : Je ne possède pas ces personnages et n'en tire aucun profit.
Drabble tout spécialement écrit pour le fanzine N°4.
Desperate Christmas.Desperate Housewives. Hét + slash.
Drabble de 350 mots.
Susan aime Mike Delfino. Je le sais et j’ai essayé de lutter contre cet état de fait mais c’était peine perdue. Elle éprouvera toujours pour lui des sentiments et du désir. Oh, je sais qu’elle en éprouve aussi pour moi, qu’elle est réellement sincère lorsqu’elle prononce les trois fameux mots, mais je sais également qu’elle n’est pas vraiment heureuse.
Alors j’ai décidé de lui offrir un cadeau un peu particulier cette année, un présent qu’elle n’oubliera jamais et qui me coûtera peut-être notre mariage. J’ai été voir le plombier, je lui ai exposé mon intension. Il a commencé par me jeter à la porte de chez lui et j’ai bien cru qu’il allait me mettre son poing dans la figure. Et puis l’idée a dû faire son chemin, et il est venu me parler, me demander si j’étais sérieux, si ma femme était au courant et si je réalisais les conséquences possibles. J’ai répondu à toutes ses questions. Je savais que je faisais sans doute la plus grosse bêtise de toute ma vie, mais j’ai persévéré dans mon projet. Le soir de Noël Mike est venu manger avec nous. Mon épouse a été très surprise, elle s’attendait à passer un réveillon en amoureux. Il lui a fait du rentre-dedans toute la soirée, j’en ai rajouté une couche. Elle m’a pris à part dans la cuisine, m’a questionné avec colère. A quoi jouons-nous ?
Delfino nous a rejoints et il l’a embrassée. Elle l’a repoussé, giflé. Elle voulait le mettre dehors mais je ne l’ai pas laissé faire. J’ai moi aussi pris ses lèvres pour l’empêcher de tempêter plus longtemps et je l’ai finalement poussée vers mon invité.
La nuit que nous avons passée a été très étrange, à la fois délicieuse et comme hors du temps.
En ce matin du vingt-cinq décembre, alors que je referme la porte de notre chambre sur le couple endormi et enlacé, je ne regrette rien, parce que le regard que m’a lancé Susan juste avant de sombrer dans les bras de Morphée m’a assuré qu’en mettant en péril notre histoire je l’ai en réalité sauvée.
FIN