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 Sujet du message: [Finie] Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 22 Fév 2009 11:52 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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FIC TERMINEE LE 26-04-2009

Suite de 1 – Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA

Bonjour à tous et à toutes
Voici la suite des aventures de Rodney et John telles que je les ai imaginées, donc totalement hors contexte « réel » de SGA.
Un petit conseil, lisez d’abord ma fic 1 – Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA, sinon vous ne comprendriez pas tout (il y a de nombreux rappel à cette première fic).

Titre : 2 – Opération séduction – SGA – G

Rodney était heureux.
Suprêmement heureux.
Heureux comme il ne l’avait jamais été.
Plus heureux que le jour où ses parents lui avait offert le guide de l’astrophysicien pour les nuls, à l’âge de sept ans.

Les raisons de cette joie auraient pu être multiples :
- Peter Lavoisie était sorti définitivement de sa vie.
- Ses collègues le respectaient et l’estimaient encore plus depuis qu’ils connaissaient la vérité « officielle » sur Peter Lavoisie.
- Il travaillait toujours sur sa si belle citée d’Atlantis.
- Sheppard savait qu’il était gay.

Mais non.

Ce qui m’était vraiment Rodney sur un petit nuage, c’était que John ne l’avait pas rejeté alors qu’il s’avait parfaitement que c’était de lui qu’il était amoureux.
Sheppard était toujours son ami, il ne lui avait pas tourné le dos.
Bien sur Rodney espérait devenir un jour un peu plus qu’un simple ami.
« J’ai une chance avec lui » pensait-il constamment, quand il ne le chantait pas sous la douche de son amoureux.

FLASH BACK

Rodney et John étaient accoudés au balcon Est.
Ils admiraient l’océan, ne s’en lassant jamais.
John regarda sa montre et dit :
« Votre cauchemar s’est envolé définitivement. Le Dedalus est parti. »
« Oui, répondit Rodney, plus de chantage, plus de Lavoisie. »
« A partir d’aujourd’hui, débriefing de votre journée tous les soirs, ici même. Je m’assurerai ainsi que plus personne ne vous menace et que vous ne mentez plus. Je pourrai ainsi tenir ma promesse faite au Général O’Neill » expliqua Sheppard.
« A vos ordres, colonel » dit Rodney, en effectuant le salut militaire.
John le regarda, un petit sourire attendri aux lèvres : McKay avait vraiment des attitudes de gamin parfois.
« Dites, colonel, vous devez vous assurez que rien ne m’empêche de faire mon boulot correctement, n’est-ce pas ? » demanda sournoisement Rodney.
« Oui » répondit John méfiant.
« Toutes mes affaires personnelles, incluant mon pyjama préféré, ma brosse à dent hypoallergénique, mon savon doux pour peau sensible et mon lit adapté au dos douloureux, entre autres, sont sur le Dedalus » expliqua Rodney innocemment.
« Quoi ? s’exclama Sheppard regardant le scientifique d’un air incrédule, pourquoi vous ne les avez pas fait débarquer ? »
« Je n’y ai pas pensé, sûrement le baiser que vous m’avez donné m’a-t-il perturbé plus que de raison » répliqua-t-il avec malice.
« McKay, gronda Sheppard, je ne vous ai pas embrassé. C’est vous. Et puis ça n’a rien à voir avec ce dont nous parlions. Comment avez-vous fait pour oublier vos effets personnels ? Comment allez-vous faire ? »
« Je pensai m’installer chez vous » répliqua Rodney le plus calmement du monde.
« Quoi ? Mais ça ne va pas ? s’énerva John, débrouillez-vous. Il y a d’autres lits sur Atlantis. »
« J’ai vérifié dès le premier jour de cette expédition à qui je pourrai emprunter un lit en cas de « panne » du mien, rétorqua le scientifique, le vôtre a les mêmes caractéristiques que mon lit»
« Ainsi qu’une dizaine d’autres, pensa-t-il en lui-même, mais il ne doit pas le savoir. »
« Et je suis sûr que vous avez une brosse à dent en trop dans votre armoire » finit Rodney amusée.
« Pas question » rétorqua John.
« Votre serment est de tout faire pour que je travaille sereinement. Demain, je ne pourrai plus réfléchir avec le mal de dos qui m’attend si je ne dors pas dans votre lit » s’exprima Rodney mimant un lombago, le sourire éclatant et l’œil taquin.
John grogna : « je sens que cette promesse va m’apporter que des ennuis. »
Puis il s’éloigna.
« Bon vous venez. J’ai envie de dormir, moi, dit John à Rodney qui n’avait pas bougé, je dois me chercher un lit pour cette nuit. »

FIN FLASH BACK

Et c’est ainsi que Rodney avait investi les quartiers de John pour deux petits mois ; le temps que le Dedalus fasse l’aller-retour avec la Terre.
Sheppard avait emménagé dans une petite chambre attenante.
Il n’y allait que pour dormir, partageant ses quartiers avec Rodney le reste du temps.
Avant même que des ragots ne circulent sur cet arrangement, Sheppard expliqua à qui voulait l’entendre, que Rodney était très affecté par la maladie mentale de son ami de longue date, Peter Lavoisie.
Il avait besoin de soutien et de repère, et qu’en plus il n’avait plus de lit pour dos douloureux.
Ce dernier argument surprirent quelques membres de l’expédition, n’y avait-il pas ce genre de lit à disposition à l’infirmerie ?
Mais bon, avec le docteur McKay et le colonel Sheppard, il ne fallait pas essayer de comprendre parfois, leurs cerveaux ne fonctionnaient pas comme tout le monde.
La cohabitation se passait bien : ils prenaient leurs petits-déjeuners au réfectoire avec le reste de l’équipe comme avant ; ils travaillaient la journée, chacun à sa tâche comme avant ; ils dînaient avec SGA1 comme avant.
Seul leur programme du soir avait été modifié.
Sheppard obligeait McKay à discuter de sa journée pendant une heure.
Si au début, Rodney résistait à l’interrogatoire, il apprit à aimer ces instants de complicité unique, qu’il était le seul à partager avec John.
Au début le scientifique parla uniquement boulot et Atlantis, mais au fur et à mesure, il se détendait et raconta toute sa vie.
Sheppard constata qu’il connaissait mal Rodney, malgré toutes les discutions qu’ils avaient déjà eu dans le passé.
Bien des aspects de la vie et de la personnalité du scientifique le surprirent, mais tous lui firent apprécier vraiment le canadien.
John était fier d’être l’ami du Docteur Rodney McKay.

Quand au scientifique, il décida de tirer profit de la situation.
Il prenait excuse de l’« exiguïté » des quartiers pour frôler la hanche de John quand il passait à proximité.
Il touchait régulièrement par « accident » les doigts de John.
Sa main se retrouvait toujours sur le bras du militaire pour appuyer n’importe lequel de ses propos.
Si au début Sheppard réagissait, il finit par en prendre l’habitude.
Il ne sursautait plus quand une main trainait sur le creux de ses reins pour l’inviter à avancer.

Cela faisait maintenant un mois que le Dedalus était revenu, avec du nouveau personnel, de l’approvisionnement et surtout les affaires personnels de Rodney.
Ce dernier avait réintégré ses quartiers, m’ayant plus d’excuse pour rester dans les quartiers de sa proie.

En se réveillant, ce matin-là, John se dépêcha de se préparer.
Il se précipita dans les couloirs, allant presque jusqu’à courir.
Comme tous les jours, il devait petit-déjeuner avec Rodney et le reste de l’équipe.
Arrivé au réfectoire, il fut désappointé en constatant que personne n’était là.
Il consulta sa montre.
Pas étonnant qu’il soit seul, il avait plus d’une heure d’avance.
Il prit son petit-déjeuner lentement, une petite gorgée de café, une pause, un petit bout de pancake, une pause.
Il termina quand même son plateau sans que personne ne l’ait rejoint.
Encore une demi-heure avant que les autres n’arrivent.
Il décida de les attendre sur place.
Il n’avait pas vu Rodney encore ce matin.
« Et j’ai besoin de ma dose de Docteur McKay avant de commencer une journée », pensa-t-il en déchiquetant un reste de pancake.
Il stoppa net.
Quoi ?
A quoi venait-il de penser ?
Depuis quand avait-il besoin d’une « dose » du scientifique le plus arrogant des deux galaxies connus ?
« Bonjour, colonel » entendit-il, coupant court à ses pensées.
« Oh ! Heu ! Bonjour, McKay » répondit John, un peu perturbé que l’objet de ses réflexions apparaisse subitement devant lui.
Le scientifique s’installa en face de lui, souriant.
« Oh ! Pardon, dit Rodney, décidemment je suis maladroit en ce moment. »
Il venait de légèrement frôler « par accident » du pied la jambe de Sheppard en s’asseyant.
John ne répondit pas, faisant signe de la main que ce n’était pas grave.
Il regarda McKay attaqué son plateau.
Il aimait voir le scientifique manger.
Ce dernier avait un bel appétit, mais il n’était pas glouton.
Chaque gout, chaque saveur étaient retranscrits sur son visage.
L’expression préférée de John était le sucré : Rodney plissait toujours légèrement ses yeux, esquissait un début de sourire et passait immanquablement et lentement sa langue sur ses lèvres pour récupérer la moindre parcelle de sucre.
Oh ! Oui !
Il adorait voir le scientifique manger son croissant – confiture le matin.
Sheppard sursauta.
Depuis quand adorait-il voir McKay manger ?
« Quelque chose ne va pas ? » demanda Rodney, qui avait vu le colonel sursautait et son visage passer de l’extase à la surprise.
« Heu ! hésita John, je viens de me rappeler que j’ai un travail urgent à finir. »
« J’y vais » conclut-il en se levant avec son plateau et en se dirigeant vers la sortie précipitamment.
Rodney était ravi et son visage, fendu par un large sourire, le criait au monde entier.
« L’opération séduction fonctionne » pensa-t-il.
« Vous avais l’air très heureux, Rodney » dit Teyla qui venait d’arriver.
« Oui, très » répondit joyeusement le scientifique.
« Tant mieux pour vous » grogna Ronon qui suivait l’athosienne.
« Que se passe-t-il Ronon ? » demanda celle-ci.
Je m’ennuie. Pas de mission » répondit Ronon.

Sheppard était arrivé à son bureau, l’esprit encore préoccupé, et s’attaqua au premier rapport de son bureau.
Il l’ouvrit et tomba sur le nom de son auteur : Docteur Rodney McKay.
« Oh non ! gémia-t-il, je vais pas m’en sortir. »
Puis il pensa :
« Depuis que j’ai fait la promesse de surveiller McKay, j’ai l’impression de le voir partout et qu’il me poursuit.
Je le vois à chaque repas, matin, midi et soir.
Je n’en peux plus.
C’est trop.
Je perds les pédales.
Mais qu’est-ce qu’il m’a pris ce matin ?
Rodney est devenu une drogue et je m’extasie quand il mange.
Non mais n’importe quoi !
J’admire McKay pour ses compétences.
Et je m’inquiète pour lui parce que c’est mon ami, rien de plus…
Allons John arrête de te voiler la face.
Sois honnête avec toi-même.
Si je vois autant McKay, c’est parce que je le cherche.
Il ne me poursuit pas, c’est moi qui le poursuis.
Je vais à son labo tout le temps, sans de motif valable, juste pour voir s’il va bien.
Tous les matins, je me réveille en super forme parce que je sais que je vais le rejoindre au réfectoire.
Et le soir, si je suis si calme, c’est parce que je sais que Rodney finit ses journées en ma compagnie, à discuter avec moi sur le balcon Est.
Et ses attouchements.
Encore là, il m’a touché la jambe par accident.
Tu parles.
Si je réfléchis bien, depuis que je sais qu’il a un penchant pour moi, il n’a cessé de passer ses mains derrière mon dos pour soi-disant me laisser passer une porte ou de frôler mes mains de ses doigts quand on marche ensemble dans les couloirs.
Et encore bien d’autres.
Je n’ai rien dit.
Aucune remarque, je l’ai laissé faire.
J’ai même recherché certains de ses contacts.
Mais pourquoi ?
« Je suis un homme et j’aime les femmes. » dit-il à voix haute.
Cet éclat de voix le surprit.
« Mais bien sur que j’aime les femmes, pensa-t-il, pourquoi est-ce je suis obligé de me l’affirmer à voix haute. Rodney n’est rien pour moi, c’est un homme, c’est mon meilleur ami, je ne l’aime pas comme ça. »
Plus haut : « Je ne l’aime pas. »
« Oh, mon Dieu, pensa-t-il, même moi je ne suis pas convaincu par l’intonation de ma voix. »
Il prit le dossier de Rodney, le referma et le mit en dessous la pile.
Il en prit un autre du Major Lorne.
« Voilà ! C’est mieux » s’écria-t-il.
Il se plongea dans le rapport, préférant occulter pour l’instant le problème « drogue McKay » qui le perturbait.

TBC


Voilà pour commencer.
Je vais essayer d'up-dater tous les dimanches, mais je ne garantie rien.

A plu ? A pas plu ?


Dernière édition par melissande le 26 Avr 2009 16:53, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 22 Fév 2009 12:02 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
J'aime beaucoup ! ^^ Surtout le passage où John tente de se convaincre qu'il aime les femmes et qu'il n'aime pas Rodney ! :lol:

:suite:

Cybelia.


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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 23 Fév 2009 15:12 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

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J'attendais cette suite avec impatience et je ne le regrette pas. C'est un petit malin Rodney !
Il a pas fini de se poser des questions Shep.
Il y a juste une chose qui me dérange, c'est ta façon d'aller à la ligne à la fin de chaque phrase. Je trouve que ça fait bizarre. Tu es allergique aux paragraphes où quoi ?
Bon, à part ce petit détail, j'adore déjà et j'attends la suite avec impatience.


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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 25 Fév 2009 09:18 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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J'aime beaucoup! Le passage où le colonel essaie de se convaincre qu'il aime les femmes et non McKay était très marrant! La suite!

Chunhua.

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"Which part of 'I'm a genius' aren't you getting?" Nikola Tesla (Sanctuary)

"When did you get here?" "Three Cabernets and two Côtes du Rhone ago" "What's the occasion?" "Unemployment" Henry Foss/ Nikola Tesla (Sanctuary)

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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 26 Fév 2009 17:02 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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J'attendais la suite et je ne suis pas déçue de ce début, vivement :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 26 Fév 2009 23:13 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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coucouc moi aussi j'attent la suite avec joie

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vive le slash lol


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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 01 Mar 2009 13:47 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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LA SUITE

:reviews: :heart: Vous êtes des amours :heart:

cybelia a écrit:
Il y a juste une chose qui me dérange, c'est ta façon d'aller à la ligne à la fin de chaque phrase. Je trouve que ça fait bizarre. Tu es allergique aux paragraphes où quoi ?


Oui, j'aime pas les paragraphes. Mais pour toi j'ai essayé. Alors Verdict ? c'est mieux ?

Merci de suivre cette histoire.



Rodney ne vit pas John de la journée. Celui-ci avait passé sa matinée enfermé dans son bureau, avant d’être appelé par Elisabeth Weir pour régler un problème urgent.
Quel problème? Rodney n'avait réussi à savoir.
Et quand le scientifique le plus arrogant ignorait quelque chose, cela le mettait de mauvaise humeur. Plus la journée avançait, plus McKay était exécrable.
Sheppard était resté avec Elisabeth le restant de la journée.
Dommage pour les scientifiques d'Atlantis qui passèrent une de leurs pires journées de boulot.

Le soir, à l’heure habituelle, Rodney attendit avec une grande impatience Sheppard sur le balcon Est pour son débriefing journalier.
Après une demi-heure d’attente exaspérante, il appela le colonel par les intercom’ personnels.
« Colonel, ici Rodney » appela-t-il.
« Oui, Rodney » répondit Sheppard.
« Je vous attend » dit-il de manière nonchalante.
« Je suis occupé avec Elisabeth, McKay, expliqua John impatiemment, pas de séance aujourd’hui. Sheppard terminé. »
Court-concis-précis. Il était occupé avec Elisabeth. Rodney était déçu.
Il partit se coucher, mais ne parvint pas à s’endormir. Il décida de se lever et de travailler un peu sur son ordinateur.
En attrapant celui-ci posé sur sa table de chevet, il fit tomber une carafe d’eau qui explosa en petits morceaux, répandant de l’eau partout. Il étouffa un juron, mais extériorisa pleinement à haute voix son mécontentement.
Les quatre pattes à terre, épongeant le sol avec une serviette, Rodney entendit frapper à sa porte. Il grogna de plus belle et ouvrit la porte à l’importun visiteur.
« Colonel ? » s’exclama-t-il surpris.
« J’arrivais pas à dormir, expliqua John, je n’ai pas tenu ma promesse faite au général aujourd’hui. Ni à vous d’ailleurs. Et en passant par hasard devant vos quartiers, j’ai entendu du bruit, je me suis un peu inquiété et je me suis dit aussi que vous ne serez pas contre de faire le débriefing de votre journée maintenant. Vous allez bien ? C’était quoi ce bruit ? Et puis surtout que je ne vous ai pas vu de la journée, donc je ne peux pas me faire une opinion d’un point de vue extérieur de votre journée. Alors comment ça va ? Votre journée pas trop chargée ? Personne ne vous a embêté ? Vous allez bien ?»
Le scientifique regarda le militaire vraiment surpris. C’était quoi ce discours discousu au pied de sa porte ? Le colonel avait-il pris une drogue quelconque ? Ou était-il en état de manque ?
Se reprenant, il s’écarta pour laisser entrer le colonel sans prononcer un mot, mais en l’observant attentivement. La paume des mains du militaire faisaient de constant va et vient sur les jambes de son pantalon, il transpirait donc. Ses gestes étaient nerveux, un muscle se contractait involontairement sur son arcade sourcilière.
« Il est donc en manque, conclut Rodney, qui s’éloigna légèrement de John, mais de quoi ? ».
Il jeta la serviette dans la flaque et demanda : « Fini avec Elisabeth ? »
« Jaloux ? » rétorque John du tac au tac.
Rodney se retourna brusquement vers Sheppard, les yeux écarquillés. La drogue de John lui avait complètement grillé les neurones, jamais il ne s’amusait avec les mots sur ce terrain-là avec un homme.
Se rendant compte de ce qu’il venait de dire, le militaire s’excusa.
« Oui. Fini avec Elisabeth, reprit John, un problème sur la planète des solurians. Je vais devoir y aller demain. »
« Je croyais qu’ils ne voulaient plus nous voir ? » s’exclama Rodney surpris et triste de revenir à une conversation plus neutre.
« Ce ne sont pas eux qui me demande, mais un autre peuple de cette planète, expliqua John, apparemment c’est un peuple plus évolué, les valachies. Ils protègent les solurians des étrangers. Donc ils veulent nous rencontrer, à cause de la base avancée que l’on est en train de construire sur les terres des solurians. Je pars demain matin avec Ronon et l’équipe chargée de gérer la nouvelle base. Alors ? Votre journée ? »
« Rien de spécial. J’ai travaillé toute la journée à mon labo. Personne n’est venu me déranger toutes les heures pour voir comment j’allais » répondit Rodney en le regardant avec insistance et reproche. Puis il se détourna, se mit accroupi et entreprit de continuer à éponger son sol.
« Bon très bien » dit Sheppard, qui ne savait quoi rajouter, tout en regardant, hypnotisé, le dos de son ami à genoux à ses pieds.
Il avait passé une bonne demi-heure devant la porte de Rodney avant de frapper. Et encore, il ne s’était décidé quand entendant le juron de Rodney à travers la porte. Il avait été inquiet. Il ne savait plus quoi dire.
Il attrapa la poubelle de chambre et s’approcha de Rodney. Au même moment, le scientifique se releva avec les morceaux de verre et se cogna au militaire.
« Aille » fit Rodney, faisant retomber le verre.
« Ca va Rodney ? » demanda Sheppard en se précipitant.
Il prit sa main blessée dans la sienne et observa la coupure.
« Ce n’est rien » répondit Rodney qui savourait ce contact.
« Comment ça ce n’est rien ? s’étonna John, pour une simple écharde vous faites tout un scandale. La coupure est peut-être plus profonde qu’on ne le voit. Vous devriez aller voir Carson pour vous faire soigner. Je vous emmène.»
« Ca ira. Un pansement et c’est fini. » répondit calmement Rodney en souriant.
John s’inquiétait pour lui, c’était visible. Et trop mignon. Encore un petit peu, et John serait à lui.
McKay se dirigea vers la salle de bain, se désinfecta et mit un pansement.Il montra sa main ainsi soignée à Sheppard et dit : 
« Voilà le bobo est parti. Vous devriez aller dormir, colonel. Demain une mission vous attend. »
John hésita puis acquiesça. Rodney ouvrit la porte et laissa sa main blessée traînée aux creux des reins du colonel pour accompagner celui-ci.
« Bonne nuit colonel. » dit Rodney avec un sourire.
« Bonne nuit Rodney. » répondit Sheppard qui appréciait grandement cette main contre lui, sans pouvoir se l’expliquer, se penchant en arrière pour approfondir ce contact.
La porte se referma derrière lui. Il resta sur place quelques minutes, puis se retourna et frappa de nouveau à la porte du scientifique. Il sourit en entendant de nouveau Rodney râler qu’il ne pourra jamais nettoyer sa chambre en paix.
La porte s’ouvrit.
« Colonel ? » s’exclama Rodney.
Il regardait le militaire avec une expression de totale surprise peinte sur le visage.
« Excusez-moi Rodney. Je voudrais vérifier quelque chose. » dit Sheppard.
Et avant que le scientifique n’est pu esquisser un geste, John fit un pas en avant et prit Rodney par les hanches. Il se pencha alors et déposa un tendre baiser sur les lèvres de celui-ci. Il recula et regarda le scientifique. Une parfaite incrédulité éclairait ses yeux.
« Merci Rodney. Bonne nuit. » dit Sheppard en s’éloignant.
Il atteignit le téléporteur avant que Rodney ne puisse réagir. Mais il entendit distinctement un immense cri de joie retentir au moment où les portes se refermaient.
John sourit et pensa : « OK. J’aime embrasser McKay. Mais est-ce que je l’aime pour autant ? Ou est-ce seulement la promiscuité de ces derniers temps qui favorise cette situation. Va falloir que je me décide. Surtout maintenant. Rodney ne va plus jamais me lâcher. »

Le lendemain matin, Sheppard était entouré de Ronon et d’une équipe militaire.
Le satédien avait fait par au militaire de son plaisir de partir enfin en mission par un grognement de joie. Tout plutôt que de restait sur Atlantis à s'encroûter. John était ravi de pouvoir compter sur lui dans l’équipe en cas de soucis. Il était paré pour la négociation, l’ « opération séduction » comme l’avait appelé Elisabeth.
Il tourna sur lui-même, regardant autour de lui. D’un point du vue extérieur, il admirait une fois de plus la salle d’embarquement. Réellement il cherchait Rodney et ne le voyait nulle part. Il n’était pas venu au réfectoire pour le petit-déjeuner et John n’avait pas eu sa dose. Maintenant il se l’avouait sans aucune retenue. La nuit porte conseil, il parait. Pour John, elle lui avait permis d’ouvrir les yeux. Il l’aimait. C’était tout, c’était simple.

Rodney apparut enfin, accompagné de Teyla, et tous deux habillés de leur tenue de mission.
« Bonjour, colonel » dit le scientifique lui faisant le plus magnifique sourire que John ne lui avait jamais vu.
« Rodney. Teyla. Vous nous accompagnez ? » demanda le militaire stoïque. S’il avait accepté en lui-même les sentiments qu’il éprouvait pour McKay, il ne voulait pas les partager avec toute la citée.
« Oui, répondit Rodney, une source d’énergie est apparu brusquement cette nuit sur la planète des solurians. L’équipe en place sur la base avancée nous a tout de suite prévenus. Peut-être un rapport avec le nouveau peuple, alors je viens voir. Teyla a accepté de m’accompagner. L’équipe est ainsi complète. »
« OK. Allons-y » finit Sheppard qui se colla au scientifique. Leurs mains se frôlèrent.

De l’autre côté de la porte, John et l’équipe militaire partirent vers la base avancée, pendant que Teyla et Rodney partaient vers l’origine de la mystérieuse source d’énergie, accompagnées des nombreuses recommandations de Sheppard.

Arrivés à destination, John reconnut le chef du village, Klum accompagné d’un jeune garçon de 16 ans au plus.
« Klum, quel plaisir de vous revoir » s’exprima poliment Sheppard, qui ne le pensait pas du tout.
« Le déplaisir est pour moi colonel, répondit franchement Klum, votre présence est tolérée uniquement par respect envers les valachies qui veulent un chef pour négocier. Je suis heureux que votre compagnon ne vous ait pas accompagné. »
« Mon compagnon ? » s’exclama Sheppard surpris. Qu’est-ce que Klum avait bien pu comprendre lors de leur dernière rencontre ?
« Vous voulez parler du docteur McKay, répondit-il, c’est un scientifique et un membre de mon équipe. Et non, il ne nous a pas accompagnés. »
Demi-vérité et omission n’est pas mensonge.
« Je vous présente mon fils Morn, c’est un gaillard dont je suis très fier, dit-il en prenant par les épaules le jeune homme, venez, ils vous attendent. »

Pendant ce temps, Rodney et Teyla avait marché vers la source d’énergie, se cachant au moindre bruit suspect : Rodney ne voulait pas se retrouver de nouveau sans vêtement, ou pire. Il était persona non grata sur cette planète.
« C’est par où, Rodney ? » demanda l’athosiennne. En effet, le scientifique s’était arrêté au pied d’une falaise. Celle-ci était percée de nombreuses entrées de grottes.
« Par là » désigna Rodney, après une dernière vérification sur le scanner ancien et une grande hésitation.
Ils entrèrent dans la grotte, allumant leurs lampes-torches. Après avoir marché une dizaine de minutes dans ce qui ressemblait à un labyrinthe naturel, ils s’arrêtèrent brusquement.
« C’est une porte » s’exclama Rodney surpris.
« Je ne reconnais pas la facture, poursuivit-il, ni ancien, ni wraith, ni geni. Mais l’énergie provient de derrière. »
Il appuya sur la poignée et ouvrit la porte. Elle n’était pas fermée à clef.
« Issue de secours, oubli ou piège ? » se demanda-t-il.
Suivi de Teyla, prudente, Rodney se retrouva au milieu d’une immense pièce, remplie de machines diverses et variées.
Des petites, des gigantesques.
Des machines qui cliquetaient, d’autres qui bourdonnaient.
Des machines qui clignotaient, d’autres qui étaient éteintes.
Le vacarme était assourdissant.
« La porte et les parois doivent être recouverte d’une isolation sonore de premier ordre. » pensa le scientifique qui avait plaqué ses mains sur ces oreilles, imité par Teyla.
Ils s’avancèrent vers une autres porte, l’ouvrirent et se précipitèrent vers la nouvelle pièce, plus calme, soulageant leurs oreilles.
« Je pense que la pièce d’à côté est la salle des machines. Et ici c’est la salle de commande. » expliqua McKay en observant la pièce.
Il s’approcha des consoles.
« Je ne reconnais pas l’écriture, mais ça ma rappelle vaguement du Goaul’d. Tout comme cette technologie. Ça n’a rien à faire dans la galaxie de Pégase. »
« Partons Rodney » répondit Teyla, peu rassurée, Goaul’d signifiant danger pour elle.
« On contacte le colonel Sheppard dehors et on attend ses ordres. » continua-t-elle.
« Attendez, je veux comprendre » dit Rodney curieux. Déjà il pianotait sur une console.
« Rodney, on s’en va maintenant. Cet endroit ne me plaît pas. » pressa Teyla.
Devant le ton insistant de Teyla, Rodney consentit à lâcher la console et à partir. Ils se dirigèrent vers la première salle, mais ne purent atteindre la porte. Ils s’écroulèrent par terre, évanouis. Deux ombres sortirent de leur cachette, rangèrent leurs armes et s’approchèrent des deux visiteurs.

« Des asperges. »
Telle fut la première impression de Sheppard quand il vit s’approcher d’eux, Maître Bram, le leader des valachies et ses gardes. Ceux-ci étaient très grands, très fins et entièrement blancs. Les nouveaux venus étaient vêtus d’une grande toge en soierie crème claire brodée de perles, qui les recouvrait de la tête au pied. Leurs mains étaient gantées et leurs visages voilés. John entra percevait à peine leurs yeux, bleus presque translucides.
Klum s’approcha et les salua respectueusement. Maître Bram lui répondit en enlevant son voile. Puis ils se tournèrent vers les atlantes.
« Maître Bram, je vous présente le colonel John Sheppard, qui parlera au nom de son peuple, les atlantes. » présenta Klum.
« Colonel, ravi de vous rencontrer » dit Maître Bram.
John ne répondit pas de suite, ensorcelé par ce visage si irréel et si magnifique. Ses yeux étaient comme aimantés, ils ne pouvaient se détacher du valachie. Une sorte d’aura émanait de Bram qui hypnotisait le militaire. Celui-ci ne voulait pas la combattre, mais au contraire se noyer dedans avec délice. Il fut brusquement ramené à la réalité par le sourire du valachie. Entendant un grognement dans son dos, il comprit que Ronon était dans le même état d’esprit que lui. En effet, si la peau de Bram était blanche comme le lait, ses gencives étaient rouges-violettes, tranchant avec ses petites dents pointues et blanches. Sheppard crut voir la gueule d’un prédateur, s’attendant presque à voir dégouliner du sang.
« Heu ! Bonjour » articula péniblement le militaire qui avait l’impression de se réveiller d’un rêve paradisiaque pour tomber en enfer.
Le sourire de Maître Bram disparut et l’ensorcellement de Sheppard reprit. Son esprit dériva sur les vagues de félicité. Il ne résistait pas à ce visage, cette beauté digne d’un Dieu. Il fit un pas vers le valachie. Il tendit sa main pour toucher son visage, sa peau et vérifier si elle était aussi douce que la soie. Maître Bram fit un pas en arrière et se couvrit le visage de son voile. Seuls ses yeux étaient visibles. De nouveau, Sheppard retomba sur terre. Il regarda sa main avant de la ramener rapidement contre lui.
« Je suis désolé, dit-il contrit, je ne sais pas… »
« Ne vous inquiétez pas, colonel, le coupa Maître Bram, c’est l’effet que l’on fait auprès des peuples impressionnables. »
« Impressionnables ? » reprit vexé le militaire, en entendant le ricanement de Klum.
« Oui, répondit posément Bram, montrez-moi votre base et convainquez-moi que vous n’êtes pas de simples sangsues-profiteurs de la bonté mes amis. »
John grimaça, l’« opération séduction » allait être plus ardue que prévu. Il n’avait pas fait une bonne première impression, mais d’un autre côté, Sheppard se méfiait des pouvoirs hypnotiques et dérangeants du valachie. Une partie de bras de fer s’engageait, avec une nette avance de Maître Bram pour l’instant. Il espérait que Rodney avait eu plus de succès que lui.

TBC

Je ne sais pas quand sera la suite. Le plus tôt possible bien sûr.


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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 01 Mar 2009 19:00 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Encore un bon chapitre :bravo: :bravo:

:suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 01 Mar 2009 19:02 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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j'ai hate de lire la suite a bientot.

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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 03 Mar 2009 11:50 
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Ce chapitre était très bien! J'ai adoré! La suite!

Chunhua.

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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 08 Mar 2009 00:31 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

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Euh, pour les paragraphes c'était pas Cybélia mais moi. N'empêche que j'ai trouvé ce chapitre très bien écrit.
Là on se rend compte que Rodney avance à grand pas dans son opération. John a bien commencé à tomber sous le charme. J'espère tout de même que ça ne va pas être si facile pour Sheppard et que Rodney ne va pas tomber dans ses bras comme une fleur. Et oui, il faut le mériter notre scientifique préféré quand même !
Je me demande qui sont ces gens bizarres.( ça m'a bien fait rire quand Shep les compare à des asperges ) Brr ! sur le coup j'ai cru à des vampires. Ils ont l'air glauque ! J'espère que tu ne vas pas faire durer le suspense trop longtemps.


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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 13 Mar 2009 15:54 
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Le slash, kesako ?

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Retard oblige j'ai tout lu d'une seule traite, et c'est wouah.Deux mots me viennent en tête :suite: :suite:


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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 14 Mar 2009 18:42 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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LA SUITE

C'est super sympa à vous de m'encourager.
Donc voici la suite. Assez longue pour me faire pardonner quinze jours d'attente.

Une partie de bras de fer s’engageait, avec une nette avance de Maître Bram pour l’instant. Il espérait que Rodney avait eu plus de succès que lui.

La visite de la base en construction dura toute la matinée. John avait l’impression d’avoir manqué sa vocation : il aurait dû être agent immobilier. Maître Bram avait été entièrement satisfait et rassuré par le but exact de la base et le bon usage que le peuple atlante allait en faire.
Sheppard proposa de déjeuner de spécialités culinaires atlantes sauce athosienne, mais les valachies déclinèrent leur offre. Ils rentrèrent chez eux, leur donnant rendez-vous dans deux heures. Les solurians présents partagèrent le repas des atlantes. Klum et le colonel concoururent à celui qui allait être le plus odieux envers l’autre, tout en restant dans la politesse et le respect de l'autre.

L’après-midi fut consacré aux discussions sur le devenir du partenariat entre les solurians et les atlantes, le tout chapeauté par les valachies. Les solurians étaient un peuple ouvert, même si l'animosité entre Klum et Sheppard aurait pû faire penser le contraire. Ils voulaient travailler avec les atlantes. Ces derniers n'étaient absolument pas contre et leur proposaient de partager certaines connaissances scientifiques et médicales, entre autre. Seuls les valachies émettaient quelques doutes sur la sincérité du partage proposée par les atlantes et les bienfaits apportés aux peuples de Klum. Mais ils s'inclinèrent devant l'insistance des solurians, prévenant cependant les atlantes qu'ils ne devaient y avoir aucune plainte émanent de leur peuple allié. Sheppard assura l'entière coopération de son peuple. Maître Bram se tourna vers Klum et lui dit : « puisque tout le monde est d'accord, je vais partir. J'emmène votre fils pour le préparer à la cérémonie de partage de demain. Colonel, vous et votre équipe êtes bien sûr invité, puisque un membre de votre peuple va y participer. Vous faites maintenant parti de votre alliance. »
« Quoi? Que? Comment ça un de mes collègues va participer à votre cérémonie? Quelle cérémonie? » demanda Sheppard surpris et inquiet. Il ne put en dire plus.
Maître Bram l'interrompit «  Klum va vous expliquer »
Il sortit de la pièce et quitta la base accompagné de ses gardes et, donc, de Morn.
Klum barra le passage au colonel, qui voulait suivre le valachie, et expliqua:
« La cérémonie de partage. Cela permet de renforcer les liens entre nos deux peuples. Apparemment, ils vont vous inclure aussi. »
« Qu'a-t-il voulu dire par un membre de notre peuple va y participer ? » demanda Sheppard de manière brusque.
«  Ce qu'il a voulu dire, répondit Klum, peut-être êtes vous plus amène de répondre votre propre question. »
Le militaire pensa aussitôt à Teyla et McKay avec appréhension. Il s'éloigna du leader des solurians et appela Rodney. Pas de réponse. Il recommença avec Teyla. Toujours rien. Il commençait à être vraiment inquiet.
« Colonel, l'interrompit Klum, je vous prierai de bien vouloir retourner sur votre monde avec votre équipe et de ne revenir que demain pour la cérémonie. Nous devons nous aussi nous préparer. Et je n'ai vraiment pas le temps de surveiller vos bêtises.»
« Klum, deux membres de mon équipe ne répondent pas. Je souhaiterai rester pour effectuer des recherches » dit John.
« Vous partez. Attendez à la porte. Je me renseigne. » exigea Klum. Puis il s'éloigna et rattrapa les valachies. Un groupe de solurians poussa doucement Sheppard et son équipe dans la direction de la porte.
Arrivés à celle-ci, ils attendirent une quinzaine de minutes, John tournant en rond, Ronon vérifiant son arme et les autres militaires sur le qui-vive, puis ils furent rejoint par Klum.
« Colonel, vous m'avez menti, dit-il furieux, votre compagnon vous a accompagné sur ma planète alors qu'il lui est interdit de mettre un pied sur cette planète. »
Sheppard grimaça : « techniquement, il ne m'a pas accompagné, il a suivi son propre chemin. Où est-il ? »
« Ne jouez pas avec les mots. Lui et sa coéquipière se sont introduits sur le territoire des valachies. Ils comprennent votre curiosité des mondes qui vous sont inconnus, mais demandent à ce que vous respectiez leur propriété. Plus d'exploration sans leur consentement ou le nôtre. Notre accord n'est pas remis en cause. Mais après la cérémonie de partage, vous et votre ... membre de l'équipe êtes définitivement interdit de séjour sur cette planète. »
« D'accord Klum d'accord. Peut-on récupérer le Docteur McKay et Teyla ? » l'interrompit Sheppard.
« La femme arrive. Quand au Docteur, il a été choisi pour être votre représentant lors de la cérémonie. C'est un grand honneur qu'il lui font. Mon fils a été lui-même désigné pour représenter notre peuple. Ils resteront tous les deux avec les valachies pour se préparer à la cérémonie. Vous verrez votre compagnon demain. Au revoir. »
Klum se détourna et partit.
« Attendez Klum. Je veux voir McKay. Klum ! » cria John, mais le solurians fit la sourde oreille. Les gardes restants l'empêchèrent de le poursuivre. Diplomatiquement, le militaire stoppa.
« Alors, Sheppard, entendit-il, vous nous cachez des choses. Depuis quand le Docteur Rodney McKay est votre compagnon ? »
John hésita puis il jeta un oeil noir à Ronon quand il l'entendit glousser de rire.
Ils attendirent encore une heure en compagnie de leurs gardes solurians. Ronon jouait de plus en plus avec son arme. Puis Teyla arriva enfin, accompagnée par d'autres solurians.
« Teyla ça va ? Et Rodney ? » demanda visiblement inquiet Sheppard en se précipitant vers l'athosienne.
« Oui ça va. Merci John. Rodney va bien aussi. » répondit-elle.
« Partez » leur lança un des gardes.
Sheppard acquiesça, composa l'adresse de la citée et les atlantes partirent.

Arrivé sur Atlantis, le militaire convoqua immédiatement Carson et Elisabeth à la salle de réunion pour débrieffer la mission. Si des actions devaient être prises pour ramener Rodney à la citée, elles devaient être prises sans plus tarder.
Il expliqua tout : sa rencontre avec les valachies, leurs accords et même cette irrépressible envie de toucher Maître Bram, alors qu'il était ébloui par la beauté du valachie dévoilé.
Il coupa court aux demandes d'explications complémentaires et se tourna vers Teyla pour qu'elle raconte à son tour sa journée. Il était impatient de savoir ce qui était arrivé à Rodney, et s'il était en sécurité. Dans le cas contraire, il n'hésiterai pas à mener une guerre pour récupérer son scientifique.

FLASH BACK

Rodney se réveilla en grimaçant, un groupe de grenouilles équipées de cymbales croassant dans sa tête. Il ouvra prudemment une paupière, puis l'autre.
« Teyla ? » appela-t-il inquiet.
« Je suis là Rodney. » dit-elle en s'approchant. Elle apparut dans son champ visuel.
« Où sommes nous ? » demanda-t-il.
« Je ne sais pas. » répondit-elle.
Le scientifique regarda autour de lui. Ils étaient visiblement dans une chambre. Et quelle chambre ! Elle était immense. Tout n'y était que luxe et plaisir. Les draps étaient de soie fine, couleur crème. Le lit était à baldaquin, avec de lourdes draperies bordeaux brodées de magnifiques motifs d'or.
Le parquet était de couleur ocre et chaleureux. Les pieds s'enfonçaient avec plaisir dans les divers tapis incroyablement tissés de motifs irréels et qui parsemaient la pièce.
Le lustre alambiqué étincelait de mille feux, renvoyant des myriades de petites étoiles sur les murs brique.
« Ouaouh ! Lança Rodney, c'est quoi cet endroit ? Pour une fois, on n'est pas enfermé dans une minuscule cellule grise et sale. »
« J'ai remarqué, Rodney. Regarder, il y a même de quoi nous restaurer. » dit Teyla qui visiblement était, elle-aussi, impressionnée et un peu décontenancée.
Sur une table en bois, qui ressemblait fort à de l'acajou, était posée une corbeille de fruits frais et un assortiment de gâteau sur un plateau d'orfèvrerie argenté.
« Où est-ce que l'on est ? Redemanda Rodney. Je me rappelle juste que l'on sortait de la salle de contrôle que nous avions trouvé. »
« Je ne sais pas vous répondre, répliqua Teyla, qui faisait le tour de la pièce. Je viens de me réveiller. Tout comme vous. »
Ils furent interrompus par la porte qui s'ouvrait, laissant le passage à trois individus entièrement voilés, de la tête aux pieds. Seuls leurs yeux étaient visibles.
L'un d'eux s'avança et prit la parole : « Bonjour, je suis Maître Bram, leader des valachies. Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire chez nous ? »
« Je suis Teyla Emmagan et voici le Docteur Rodney McKay, présenta l'athosienne. Nous sommes des explorateurs. Nous venons d'Atlantis. »
« Atlantis ? reprit Maître Bram, vous connaissez le colonel Sheppard ? »
« John Sheppard, se précipita Rodney, oui, oui, nous le connaissons. Nous faisons parti de son équipe. Il est actuellement avec les solurians et un autre peuple de cette planète, en train de négocier un accord d'échange. Si vous pouvez le contacter, il vous le confirmera. »
Le valachie le dévisagea attentivement, puis se fut au tour de Teyla. Son regard se termina par une inspection détaillée des uniformes qu'ils portaient.
« Je vous crois, dit-il simplement, vos habits sont identiques. »
Il se détourna des deux atlantes et prit la direction de la porte.
« Attendez, l'appela le scientifique, qu'allez-vous faire de nous ? »
Maître Bram se retourna.
« Vous allez subir quelques examens, répondit-il. Je suis curieux de savoir si vous êtes compatibles. »
« Compatible ? Compatible pour quoi ? demanda Rodney un peu effrayé, et quels examens ? »
« Suivez les gardes et vous saurez. » répliqua calmement le valachie et il partit.
Ils n'eurent d'autre choix que de suivre leurs hôtes armés. Ils entrèrent dans une pièce en total opposition de la précédente. Elle était vaste, mais tout signe de luxe et de bien-être en était banni. Les murs, les plafonds, les sols, toutes les surfaces visibles étaient blanches. Seuls les nombreux appareils qui équipaient la salle étaient de couleur or. Rodney s'approcha fasciné.
« Ça alors, s'exclama-t-il, ce sont des appareils Goaul'd. »
Il reconnut différents instruments qu'il avait étudié quand il était encore sur Terre.
« Vous connaissez les Goaul'd ? » demanda un valachie entièrement voilé de blanc.
McKay recula surpris.
« Oui, nous les avons combattu dans notre galaxie. Comment avez-vous obtenu tous ces appareils ? » demanda le scientifique curieux. Puis la peur apparut sur son visage.
« Vous êtes des Goaul'd. » murmura-t-il.
« Non, le rassura le valachie. Mais nous les avons croisé. Je me présente. Je m'appelle Stock, médecin en chef de notre colonie. Je suis chargé de vérifier si vous êtes compatibles. »
Il tendit la main et invita Rodney à s'asseoir sur un fauteuil équipé de nombreux instruments, plus effrayants les uns que les autres, quand on ne savait pas à quel usage ils étaient destinés.
Rodney recula et se cogna au garde qui était derrière lui et qui l'attrapa. Teyla s'avança.
« Laissez-le, vous lui faites peur, dit-elle calmement, et à moi-aussi. »
Le valachie fit signe au garde de laisser McKay tranquille et enleva le voile qui lui couvrait le visage.
« Nous ne vous voulons aucun mal, expliqua-t-il posément, approchez. »
Teyla sourit au médecin. Rodney s'approcha aussi et tendit, à son tour, la main à Stock.
« Bien sûr, dit Rodney, vous ne nous ferez aucun mal. »
Les atlantes étaient subjugués par la beauté mystique du valachie. Jamais ils n'avaient été autant attirés par quelqu'un. Ils avaient confiance en lui. Une telle beauté ne pouvait que signifiait bonté. Stock assit Rodney et mit en route ses machines. L'analyse des deux atlantes dura plusieurs heures.
« Merci d'avoir accepté de passer ces examens » dit Stock en replaçant son voile devant le visage. Le charme fut rompu.
« Euuh...! De rien » dit le scientifique qui se demandait pourquoi il avait coopéré aussi facilement.« D'un autre côté, pensa-t-il, il ne nous ont pas fait de mal. »
Teyla et McKay furent ramené dans leur chambre où les attendait Maître Bram.
« Qui êtes-vous ? demanda Rodney en s'avançant rapidement vers lui. Vous m'avez ausculté tout l'après-midi. Et j'ai même arrêté de protester dès que j'ai vu le visage de votre médecin. Pourtant Dieu sait que je déteste les médecins inconnus qui me tripotent et les examens inutiles, si je n'ai pas envie qu'on me les fasse. En plus j'ai vu vos appareils. Ils sont de facture goaul'd. Mais enfin qui êtes-vous ? Qu'allez-vous faire de nous ? C'est quoi cette histoire de compatibilité ? »
« Que de questions Docteur McKay. Mais ne serait-ce pas plutôt à moi d'en poser puisque vous vous êtes introduits chez nous ? » répliqua Maître Bram.
« Oui, bon » balbutia le scientifique.
« Nous ne pensions pas à mal, dit Teyla venant au secours de son ami, nous voulions juste explorer cette planète. »
« Nous avons emprunté notre technologie à des oppresseurs d'une autre galaxie, expliqua Bram, apparemment la vôtre puisque vous les connaissez. »
« Comment avez-vous été dans notre galaxie ? » demanda Rodney.
« Cher ami, vous avez vos secrets, nous avons les nôtres, dit Maître Bram, les examens ont prouvé que vous étiez compatible. Acceptez-vous de participer à la cérémonie de partage ? »
« Compatible à quoi ? s'énerva Rodney, c'est quoi cette cérémonie. »
Leur hôte expliqua : « Il s'agit d'une simple cérémonie d'échange entre nos trois peuples : les valachies, les solurians et maintenant les atlantes. Cela renforce le lien qui nous unit. Les examens ont prouvé que vous étiez unique, intelligent, bien supérieur à toute personne que nous avons rencontré jusqu'à présent. Vous êtes digne de représenter vos semblables. »
Rodney buvait littéralement ses paroles.
« Évidemment, s'exclama-t-il fier comme un paon, je suis le plus grand génie de mon peuple. En quoi consiste votre cérémonie? »
« Vous devrez juste vous tenir sur l'estrade et on vous expliquera au fur et à mesure ce que vous devrez faire. Mais ne vous inquiétez pas, un solurian, Morn, le fils du chef Klum, sera avec vous. »
« Ah bien, d'accord » dit Rodney.
« Nous vous gardons cette nuit pour vous préparez. Morn sera dans la chambre d'à côté si vous voulez de la compagnie. La cérémonie a lieu demain. Mlle Emmagan, vous pourrez rejoindre votre équipe, dès que vous vous serez assuré que le Docteur McKay est bien installé. Je vous laisse. Le colonel Sheppard doit attendre de vos nouvelles. »

FIN FLASH BACK

« Ils ont installé le Docteur McKay dans la chambre où nous avions été accueilli, termina Teyla. Je n'ai vu aucun problème. Rodney était traité comme un roi. Il en était ravi. C'est tout juste s'il ne m'a pas mis à la porte. Je ne pense pas que les valachies vont lui faire du mal, même s'il est vrai que l'attirance incontrôlable que l'on éprouve pour eux, quand ils se dévoilent, me laisse perplexe. »
« Oui, moi-aussi » grogna Ronon.
« Je suis d'accord avec vous, renchérit Sheppard. »
« Colonel, vous avez dit que le fils de Klum allait lui-aussi participer à cette cérémonie de partage. » enchaîna Elisabeth.
« Oui » répondit John.
« Donc, reprit Elisabeth, je ne pense pas que Rodney court un risque dans l'immédiat. Klum ne laisserait personne faire de mal à son fils. Mais demain, je vous demande d'être quand même sur vos gardes. Juste au cas où. »
« D'accord, acquiesça Sheppard, je prendrai une équipe supplémentaire. Avec celle déjà stationnée à la base sur cette planète, on devrait s'en sortir en cas de grabuge.  »
« Faisons ainsi. Fin de la réunion. Bonne nuit tout le monde. » finit Elisabeth.

John quitta la salle de réunion, direction ses quartiers. Il était plus que l'heure de dormir. Il enleva son uniforme et s'assit sur son lit, la tête entre ses main. Il était fatigué, crevé, et Rodney lui manquait. Il se leva et alla dans la salle de bain. Il finit de se déshabiller et prit une douche de relaxe et de détente. Mais rien n'y fit. La fatigue resta et ses épaules restèrent nouées. Il sortit, mouillé, plus énervé que jamais et s'habilla. Il sortit précipitamment de ses quartiers en se grommelant à voix basse.
« Imbécile, pourquoi tu l'as laissé sur cette planète ? Pourquoi tu n'as pas exigé à le voir au moins ? Je suis inquiet, vraiment inquiet. Qu'est-ce qu'ils sont en train de lui faire ? Il le torture d'une manière ou d'une autre. Ces valachies ont vraiment le don de nous embobiner avec leurs visages d'ange. Mais qu'est-ce que cela cache ? Je suis sûr que leur sourire ne mente pas : des carnassiers. S'il touche à un cheveux de mon Rodney, je ne répond plus de moi. Je les exploserai. C'est au quatre coins de cette planète qu'on va les retrouver éparpiller façon puzzle. Ah ! mais il ne connaît pas Sheppard, quand on me chercher on me trouve. » ( NDA : Merci Audiard) :wink:
Sur ces affirmations, John repartit à ses quartiers pour dormir. Mais il ne put, son imagination le rendait insomniaque.

« Je suis sûr qu'une fois Teyla partit, ils ont malmené mon pauvre amour. Il a dû tomber par terre et récupérer toute la fange dont le sol doit être recouvert dans leurs cavernes. Il va devoir rester dans cette état toute la nuit. Ils ne vont jamais accepter qu'il se lave un peu. Oh ! Mon pauvre Rodney ! Tu vas souffrir de ta fierté si susceptible demain matin. »

Rodney se prélassait tranquillement dans un immense bain. Il était entouré d'une mousse voluptueuse. La pièce était baignée d'une senteur florale douce, idéal pour se détendre.

« Je suis sûr qu'une fois Teyla partit, ils ont donné à mon pauvre amour un simple quignon de pain sec moisi avec une eau trouble pour dîner. Il va devoir ingurgité ces horreurs s'il ne veut pas souffrir de son hypoglycémie. Oh ! Mon pauvre Rodney ! Tu vas souffrir de ton ventre si délicat demain matin. »

Rodney venait de finir son somptueux souper en compagnie du fils de Klum, Morn. Il s'était délecté en dessert d'un magnifique gâteau au goût s'approchant fort du chocolat. Il s'en pourléchait les doigts avec une gourmandise non dissimulée.

« Je suis sûr qu'une fois Teyla partit, il ont enfermé mon pauvre amour dans un cachot sombre et sale. Il va devoir dormir sur une simple paillasse avec une couverture rêche. Oh ! Mon pauvre Rodney ! Tu vas souffrir de ton dos si fragile demain matin. »

Rodney s'allongea dans le lit moelleux. Il fit la grimace. Malgré les draps de lin et l'édredon en plume, il savait qu'il aurait mal à son pauvre dos en se réveillant. Il expliqua son problème au valachie nommé à son service. Celui-ci revint quelques minutes plus tard, accompagné de serviteurs qui portaient un matelas. En deux temps trois mouvements, le matelas fut changé et le lit refait. Rodney poussa un profond soupir de bien-être en s'endormant.

TBC

A vos claviers


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MessagePosté: 15 Mar 2009 15:08 
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Qu'est-ce que c'est que cette cérémonie à laquelle Rodney va participer? Ce chapitre était très bien! La suite!

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 Sujet du message: Re: Opération séduction – McKay-Sheppard - SGA – G
MessagePosté: 16 Mar 2009 16:34 
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