Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 05 Fév 2009 19:21 
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Slash ou non, telle est la question...
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:suite: :suite: :suite: :suite: :suite: :suite: :suite:
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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 08 Fév 2009 15:26 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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mince j'ai de voir la suite :suite: :suite:

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vive le slash lol


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 08 Fév 2009 20:56 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: En train de mater les fesses de David Hewlett dans A dog's breakfast
SUITE et FIN

cybelia a écrit:
C'est pas le mot "fin" que j'attends moi, c'est les explications de John ! ^^


Les voilà

Resté seul avec John, Rodney demanda : « Vous m’expliquez maintenant. Je trouve que c’est un peu trop facile. »
« Bien sûr » répondit Sheppard souriant. Et il expliqua.


« Je suis allé voir Zelenka après notre discussion hier soir.
Nous sommes tombés d’accord : vous êtes peut-être arrogant et imbu de vous-même, jamais vous ne tenteriez une expérience dangereuse sans en demander d’abord l’accord à Elisabeth. Surtout si elle peut mettre en danger la citée et ses habitants.
Radec a fait quelques recherches.
Il a pu ainsi prouver que vous protégiez constamment Lavoisie de ses erreurs.
Nous avons aussi posé quelques questions et trouvé rapidement des témoins qui vous avaient vu dans un couloir, éloigné de la salle des EEPZ, pendant l’alarme se déchainait pour signaler le problème d’hier matin.
Vous ne pouviez être à deux endroits différents.
D’ailleurs Rodney, il va falloir apprendre à vous excuser lorsque vous bousculez quelqu’un. »
« Et Peter ? Pourquoi n’a-t-il pas dévoilé ce qu’il sait ? » demanda Rodney.
« Attendez Rodney. Ne soyez pas impatient, dit John.
J’ai tout raconté à Elisabeth, sans lui dire quel était le sujet du chantage bien sûr.
Elle a été très surprise et très furieuse, comme vous avez pu le constater.
Elle voulait absolument que je lui dise ce que vous vouliez cacher.
Vous auriez dû nous en parler avant que la situation ne dégénère et ne mette Atlantis en danger. »
« Oui, bon, passons » dit Rodney impatient, faisant signe de la main d’enchainer.
« Elle a contacté le Général O’Neill pour clarifier la situation avec le SGC.
Je refusais de parler.
Elle avait parié sur le fait que le SGC me ferait plier.
Elle a perdu.
Le général et Elisabeth ont pas mal discuté.
Et ils sont tombés d’accord.
Je dois désormais obéissance complète à Elisabeth et vous vous gardez votre poste » enchaina John tout sourire.
« Le général a accepté comme ça ? Sans plus d’explication ? » demanda surpris le scientifique.
Là, John hésita : « Non. Pas vraiment. Il a fait sortir Elisabeth et m’a forcé à tout avouer. »
Il repensa à son explication avec le général.

FLASH BACK
« Colonel » dit le général Jack O’Neill.
« Général » y répondit John.
« Sheppard vous vous foutez de moi et j’ai horreur de ça » gronda O’Neill.
John se raidit.
Même si le général ne se trouvait pas physiquement dans la salle et que Sheppard ne le voyait qu’au travers d’un écran, son autorité se faisait sentir.
Malgré des millions de milliards de kilomètres qui les séparaient, John se sentit mal à l’aise sous le regard furieux de son supérieur.
Il ne faut pas croire que la télé rapetisse tout le monde et diminue le pouvoir de persuasion.
« J’aimerai bien connaître le grand secret du Docteur Rodney McKay, qui vous empêche de répondre à une requête légitime du Docteur Weir.
McKay est l’homme le plus arrogant que je connaisse.
Il ne se laisserait jamais rabaisser par qui que se soit.
Alors j’aimerai bien savoir ce qui fait si peur à McKay pour céder aussi facilement devant le premier blanc-bec venu. » reprit O’Neill, d’un ton, un tout petit cran seulement, plus aimable.
John reprit la parole, hésitant au début, puis fermement.
Il expliqua toute l’histoire telle qui la connaissait, sans rien cacher.
« Je n’aurai jamais cru ça du Docteur McKay. »s’exclama Jack surpris.
John se vexa.
« Tout le monde a le droit d’aimer qui il veut » dit-il légèrement furieux, défendant son ami.
O’Neill le regarda amusé.
« Sa déclaration d’amour et son baiser vous ont-il fait tourner la tête, colonel ? » reprit-il.
Sheppard rougit et voulut répondre mais le général, ne lui en laissa pas l’occasion :
« Rassurez-vous, John, je ne parlais pas de ses préférences sexuelles.
Je m’en fiche.
Non, je parlais du caractère de McKay.
Je l’imaginais plus combatif, quelque soit la situation.
Il ne sait jamais laisser marcher sur les pieds par qui que ce soit au SGC.
Même quand il avait tort. »
Ravi que le général prenne aussi bien les choses, Sheppard acquiesça et renchérit : « Pareil sur Atlantis. Je pense que Lavoisie a vraiment dû lui en faire baver à la Fac, plus que ce que Rodney ne veut bien l’avouer. Peut-être a-t-il d’ailleurs inconsciemment oublié certains détails, qu’ils le font agir aujourd’hui comme un lâche devant cette petite ordure, qui en a profité ce dernier mois. »
« Ouais, dit Jack dubitatif, je veux parler à ce Docteur Lavoisie. Je veux vérifier qu’il n’y est pas autre chose. »
« Oui, mon général. » s’exclame John rassuré.
Toute cette histoire sera bientôt finie.
« Je veux que vous soyez présent. Je suis sûr que vous mourez d’envie d’avoir une explication avec ce scientifique. Et ça peut aider... » termina O’Neill énigmatique.
John allait sortir de la pièce quand le général le rappela.
« Quand toute cette histoire sera terminée, d’une manière ou d’une autre, vous devrez une obéissance complète à Elisabeth comme si c’était moi qui parle. OK ? »
« A vos ordres, monsieur » répondit Sheppard en faisant le salut militaire.

FIN FLASH BACK

Rodney avait pali en entendant les derniers mots de John « tout avouer » et forma un « non » avec sa bouche.
« Rodney, rassurez-vous, se précipita de dire le militaire devant l’expression de son ami, seul le général connaît la vérité.
Il a demandé à parler à Lavoisie en tête-à-tête. »

FLASH BACK

Peter avait été convoqué par Elisabeth.
Il était arrivé au bureau en fanfaronnant tout au long du chemin, sûr qu’il allait être félicité d’avoir empêché McKay de faire exploser la citée.
Peut-être même allait-il être promu responsable du département de recherche et des sciences
Sûr de lui, il frappa à la porte.
Le « Entrez » froid et sec lui enleva le sourire des lèvres, mais après tout, Elisabeth avait de bonnes raisons d’être furieuse, contre Rodney évidemment, pas contre lui.
Jamais McKay n’aurait avoué la vérité à qui que ce soit.
Il avait trop honte d’être une petite tapette.
Il faut dire qu’il ne l’avait pas loupé à l’époque de la fac.
De plus, il avait gardé quelques preuves : de jolies lettres d’amour, signées MR sur lesquelles on reconnaitrait sans problème l’écriture de Rodney, et surtout les photos.
Quelle bonne idée il avait eu ce jour-là de rajouter une petite pilule dans le verre de Rodney avant de l’emmener dans un club échangiste homo.
McKay avait été très coopératif, complètement shooté.
Les photos ne laissaient aucun doute sur le fait que Rodney était passé par toutes les positions possibles.
C’est donc d’une main confiante qu’il ouvrit la porte du bureau d’Elisabeth.
« Lavoisie, dit-elle en le reconnaissant et en se leva nt, accompagnez-moi. Le général O’Neill veut vous parler. »
Le sourire de Peter réapparut encore plus éclatant que précédemment.
Le grand patron voulait le féliciter en personne.
C’était sûr maintenant il aurait le poste de McKay.
Il entra dans la pièce.
Il se retourna surpris quand Elisabeth, restée dehors, referma la porte.
Il était seul à ce qu’il pouvait voir, la pièce était sombre.
Il laissa ses yeux s’habituer à la pénombre, puis se dirigea vers une chaise.
Il s’assit et fixa le large écran face à lui : O’Neill venait d’apparaître.
« Bonjour, Général » dit-il respectueusement.
« Docteur » répondit distraitement Jack, farfouillant les dossiers sur son bureau.
« Ah, s’exclama-t-il, le voilà. »
Et il montra un dossier à Lavoisie.
« Votre dossier, expliqua-t-il, voyons voir.
Diplômé d’une faculté renommée.
Bonne recrue pour l’entreprise qui vous a embauché à votre sortie de la fac.
Un petit passage à vide, case chômage entre autre, de 2002 à l’année dernière.
Vous avez été transféré au SGC grâce à l’appui d’une chercheuse, une ex je suppose.
Puis Zelenka vous prend dans son équipe sur Atlantis.
Vous y faites des étincelles.
Votre dossier est-il exact ? »
« Eh oui… sauf pour le passage à vide. J’ai eu quelques ennuis … » commença Peter perplexe.
« Oui, je sais, coupa le militaire, vous avez eu des difficultés à joindre McKay pour qu’il résolve vos problèmes à votre place. Le SGC ne laisse pas les coordonnées de leurs personnels au premier venu. »
« Quoi ? Mais non ! » se défendit Peter nerveux, se demandant comment le Général était au courant.
« Laissons-là cette affaire, coupa de nouveau le général, ce n’est pas le sujet du jour.
Que savez-vous sur le Docteur Rodney McKay pour que cela perturbe autant son efficacité dans le travail.
Il a quand même failli faire exploser un EEPZ, et croyez-moi, on en trouve pas à tous les coins de rue. »
« Je… je ne vois pas ce que vous voulez dire. » balbutia Lavoisie, légèrement effrayé.
Jack sourit, lui fit un clin d’œil et dit :
« Ayez confiance en moi.
Ne vous demandez pas comment, mais je sais que vous avez fait chanter McKay.
Et je m’en fiche. Complètement.
Vous faites parti de mon équipe, du SGC, et vous l’avez fait dans votre intérêt.
Il n’y a donc pas haute trahison envers la Terre.
Je passe l’éponge là-dessus si vous me raconter toute l’histoire.
Je ne veux pas d’un scientifique faible, et qui s’effondre dès que l’on apprend son petit secret.
Il nous faut des hommes, des vrais, pour cette expédition.
Si quelqu’un d’autre, alien ou humain, apprend quoique ce soit sur McKay, ils peuvent le pousser à agir contre les intérêts de la Terre et d’Atlantis.
C’est pour ça que vous devez me parler.
Il me faut les preuves nécessaires pour virer définitivement McKay du programme SGC.
Et grâce à vous, je vais pouvoir le faire. »
Peter se sentit gonfler d’orgueil.
Le général O’Neill le comprenait : McKay n’était qu’un lâche, même pas un homme.
En plus, O’Neill n’avait pas l’air de lui en vouloir pour le chantage.
Au contraire, ne venait-il pas à mots couverts de le féliciter d’avoir découvert que Rodney était un faible et pouvait être manipulé quand on connaissait un petit secret ou deux sur lui.
Il n’hésita plus et se mit à parler.
Il raconta sa version des faits de l’époque fac.
Il avait découvert, par hasard, que McKay était homosexuel, « une sale petite pédale ».
Il s’en était aperçu à la manière dont Rodney le déshabillait littéralement du regard, l’œil lubrique, à chaque fois qu’ils se croisaient en cours.
« Cela me mettait mal à l’aise. C’était un ami. Je ne savais pas comment réagir. » disait Peter.
Puis un jour il avait eu la confirmation, Rodney avait essayé de l’embrasser alors qu’ils étaient seuls sur une expérience, « c’était dégueulasse ».
Il termina ses explications le visage transfiguré.
Fini le sourire avenant, il était remplacé par une expression de réel dégout, la bouche tordue.
Il se tourna vers le général, son sourire réapparut.
Le général le regardait avec une expression horrifiée et catastrophée.
« Vous voyez ce que j’ai dû subir, lança Peter confiant, je vois à votre expression que vous me comprenez. »
Le général toussota et se reprit.
« Oui… Bon, balbutia-t-il, je vous comprends. Par contre, vous ne tenez McKay que par des mots ? Je ne le pensais pas aussi lâche, si des simples mots lui font peur… »
Il s’arrêta et dévisagea attentivement Lavoisie.
« Non, il n’y a pas que les mots. Je le vois sur votre visage. Qu’avez-vous d’autre ? Quelles sont les véritables preuves qui font trembler McKay ? » demanda intensivement Jack.
« Il n’y a rien d’autre, Général, je vous le jure. » répondit Peter innocemment.
Il n’allait quand même pas donner toutes les clefs de son chantage sur une simple demande, même si elle émanait d’un général.
Les photos étaient son chef-d’œuvre, le pilier de sa vie. Et les lettres, un petit bonus.
« Oh, allons ! Un petit gars futé comme vous, encouragea O’Neill.
« Non, non, répondit Peter, je vous assure géné… »
Il fut interrompu par un mouvement dans son dos.
Il se retourna et se retrouva face au Colonel Sheppard.
« Co…Colonel » balbutia Lavoisie apeuré.
Un rictus déformait le visage du militaire.
Peter ressentait toute la haine que dégageait John.
Il se leva.
« Je ne savais pas que vous étiez présent. Je ne vous avez pas vu, dit Peter reprenant confiance, je suis désolé que vous ayez appris de cette manière que le Docteur McKay était PD. »
Il fit un pas vers le colonel.
« Sachez aussi qu’il s’est venté devant moi d’être attiré par vous et qu’il finirait par vous mettre dans son lit, avec votre consentement ou non. Je suis désolé que votre ami vous ait trahi de cette façon. » finit-il en tendant une main rassurante vers John pour toucher son épaule.
Il n’eut pas le temps de finir son geste.
Sheppard lui attrapa la main et lui tordit le poigné.
Le scientifique se retrouva rapidement à genoux, le bras tendu et tordu.
Sheppard ne lâcha pas prise.
« Au risque de me répéter, reprit O’Neill qui ne perdait pas une miette de ce spectacle, quelles sont les preuves que vous détenez ? Vous avez intérêt de répondre car, voyez-vous, je ne pourrai pas empêcher Sheppard de vous rosser. Je ne suis pas présent physiquement. »
Peter réfléchit rapidement.
Sheppard était un militaire entrainé, il pourrait lui casser le bras sans trop d’effort.
Mais parce que justement c’était un militaire, il n’oserait jamais lui faire vraiment mal devant son supérieur, cela briserait sa carrière.
Oh et puis c’était peut-être aussi une mise en scène, un coup monté pour lui faire peur.
Si jamais il lui faisait vraiment mal, comment ils l’expliqueraient aux autres membres d’Atlantis.
Non il devait tenir bon, ils ne savaient rien et ne lui feraient rien.
« Général, souffla-t-il, dite lui de me lâcher, s’il vous plait. »
La petite supplique de Lavoisie fit sourire O’Neill.
Pas si coriace ce Lavoisie, il va vite craquer.
« Colonel, lâchez-le, dit Jack, alors ? »
Peter ramena rapidement son bras contre sa poitrine, tout en le massant de son autre main, quand John obéit en grognant.
« Général, reprit Peter, je souhaite porter plainte contre le colonel Sheppard, il m’a pratiquement brisé le bras. »
« Votre plainte sera dûment enregistrée, répondit O’Neill, quand vous m’aurez dit ce que je veux savoir. »
« J’ai déjà répondu à votre question » s’énerva Lavoisie en commençant à se relever.
Une fois encore, il ne put finir son geste, un coup de pied magistral venait de l’atteindre dans le gras du ventre, lui coupant la respiration.
« Docteur Lavoisie, reprit le général, je crois que vous ne prenez pas au sérieux la forte envie du colonel de vous rendre, physiquement, tous les coups que vous avez donné au Docteur McKay, en le faisant chanter toutes ces années.
Qu’est-ce qu’on ne fait pas par amitié, n’est-ce pas ?
John vous déteste cordialement.
Je suis sur Terre, je ne pourrai pas le retenir encore bien longtemps avec des mots.
Je vous conseille de répondre franchement et sans mentir à toutes mes questions. »
Un cri répondit à ces paroles : John écrasait, sous sa Ranger, la main de Lavoisie, que celui-ci avait eu la malencontreuse idée de poser par terre pour se relever.
Sheppard soulagea un peu la pression, sans pour autant laisser à Lavoisie assez d’espace pour retirer se main.
« D’accord, d’accord. J’ai des photos… des photos compromettantes. Et des lettres. Arrêtez, vous me faites mal, arrêtez. » supplia Peter, tentant tant bien que mal de soulager sa main en se tortillant aux pieds du colonel.
Sheppard jeta un coup d’œil à O’Neill qui lui fit un petit signe de la tête.
Il relâcha la main de Lavoisie, le releva durement, avant de le pousser sur sa chaise pour qu’il s’asseye.
Puis il recula et re-disparut dans l’ombre.
Peter se retourna vivement et jeta des regards apeurés autour de lui.
Au début, il ne vit pas Sheppard, puis il finit par distinguer sa silhouette dans un recoin particulièrement sombre de la pièce.
Avec ses vêtements foncés, il était pratiquement invisible.
« Peter… Peter, appela O’Neill, ne vous inquiétez plus de Sheppard. Dites-moi où sont les lettres, les photos, les négatifs et toutes les copies. »
Peter tarda à répondre.
Il sursauta, le souffle de John était au creux de son oreille, ses mains étaient posées sur ses épaules.
« Répondez » murmura le colonel.
Et il se mit à faire des allers-retours derrière Peter, comme un lion en cage n’attendant qu’une occasion pour sauter sur une proie.
« Dans… dans mes quartiers » finit par dire Lavoisie, que la peur paralysait petit à petit.
« Où ? » demanda sèchement Jack.
Il était dégouté par cette petite ordure et ne lui cachait plus.
« Dans le tiroirs de mes chaussettes » répondit le scientifique, complètement apeuré et anéanti.
C’était fini pour lui, il s’en rendait compte maintenant.
Il aurait de la chance si un jour il sortait du placard où on allait le mettre.
« Bien, nous allons vérifier, dit Jack, Sheppard, allez-y. Je surveille cet imbécile. »
John sortit et laissa ses instructions au garde.
Puis il couru dans les couloirs direction les quartiers du maître-chanteur.
Il ouvrit la porte sans difficulté et se mit au travail.
Il fouilla toute la chambre, jetant, cassant, déchirant, les effets personnels de Lavoisie sans aucun remord.
Il trouva ce qu’il cherchait : lettres, photos, négatifs.
Les photos l’emplirent d’une haine jamais éprouvée jusqu’à présent.
Il crispa ses poings, le visage de Rodney était parfaitement visible.
On voyait de suite que le scientifique était drogué sur la plupart des photos.
Mais sur d’autres, sûrement prise à la fin de cette ignoble farce, les yeux de Rodney reflétaient toute l’horreur qu’il avait éprouvée, quand la drogue se dissipait et qu’il avait pris conscience de ce qu’on lui avait fait subir.
Il retourna vite dans la salle de réunion où l’attendaient le général O’Neill et Peter Lavoisie.
Il jeta photos et lettres, pêle-mêle sur la table et s’approcha rapidement du scientifique, le poing levé.
Peter recula le plus qu’il put, mais dû s’arrêter quand il se cogna à la table.
Le poing de Sheppard percuta sans aucune difficulté la joue de sa cible, lui faisant sauter une dent au passage.
La bouche de Lavoisie s’emplit de sang et il s’effondra par terre.
Le gout métallique lui donna un haut le cœur.
Il ne pouvait voir du sang, d’autant plus si c’était le sien, sans se sentir malade.
« Sheppard arrêtez tout de suite » hurla le général.
John ne l’écouta pas, complètement absorbé par la tâche qu’il s’était donné.
Il frappa encore une fois Lavoisie, cette fois-ci du pied, dans le ventre.
« John, stop, ordonna Jack, sinon je vire McKay. »
En entendant cette menace, Sheppard s’arrêta immédiatement.
Il regarda la larve au sol qui se tenait le ventre en gémissant comme une grosse truie.
Il se retourna vers l’écran et regarda le général empli de colère.
« Vous allez me le coller dans une cabine du Dedalus, déclara sèchement O’Neill, interdiction à quiconque de le voir et de lui parler.
Le médecin du Dedalus l’examinera avant le départ en votre présence.
Je veux que vous détruisiez les photos et les lettres.
Lavoisie, vous avez ordre de ne parler à personne.
Je viendrai vous accueillir en personne à votre retour sur Terre.
Si vous voulez espérer revoir un jour le soleil, vous avez intérêt de vous tenir à carreau pendant le voyage.
J’espère que la petite leçon du colonel ne vous a pas rendu sourd. »
« Non…non… général, pas un mot. J’ai mal, gémit Lavoisie en pleurant.
L’ignorant superbement, le général continua : « Colonel, je vous laisse la responsabilité du Docteur McKay. Il doit se réconcilier avec lui-même, et ne plus se laisser influencer par un quelconque chantage. Vous devrez vous en assurer. Au moindre problème, vous pourrez dire adieu à votre carrière et McKay sera débarqué. »
« A vos ordres Général, je m’occupe de McKay. Je vous promets que plus personne ne le fera chanter. Je vous en fais le serment. » dit John réprimant son envie de sourire.
Rodney allait récupérer son poste, c’est tout ce qui comptait.
« Appelez-moi Elisabeth je dois la convaincre maintenant. Je ne pense pas que j’aurai trop de soucis. » expliqua Jack.
« Général… » hésita John.
« Ne vous inquiétez pas Sheppard, lui répondit confiant le général, le secret de Rodney ne sera pas dévoilé, à personne. Officiellement, les dossiers mentionneront juste que notre petite ordure ici présente à une maladie mentale et que son grand ami Rodney l’irascible le protégeait. Je pense que plus d’un vont être étonné par cet aspect caché de la personnalité de McKay. »
« Merci Général O’Neill » dit Sheppard souriant.
Puis il prit les photos-négatifs-lettres sur la table, les fourra dans sa veste, attrapa Lavoisie et le força à marcher direction le Dedalus.
Arrivé devant la cabine qui lui était assigné, il ouvrit la porte et le poussa sans ménagement.
Peter s’affala au sol.
John s’approcha et lui envoya un coup de pied final dans les parties génitales.
Peter hurla, les larmes aux yeux.
« De la part de Rodney » murmura-t-il au scientifique, quand celui-ci se calma.
Il sortit de la cabine sans se retourner et ferma la porte à clef.

FIN FLASH BACK


« Je ne sais pas ce qu’il lui a dit, ajouta innocemment John, mais Lavoisie est ressorti tremblant de peur.
D’ailleurs, il m’a donné ça pour vous.
Il m’a dit que c’était ses excuses.
Depuis il s’est enfermé dans une cabine du Dedalus et ne veux parler à personne.»
John tendait une enveloppe à Rodney.
Celui-ci la prit avec appréhension et l’entrouvrit.
Il vit les lettres, les photos et les négatifs, son pire cauchemar était enfin fini.
Il referma vite l’enveloppe avant que Sheppard n’ait l’idée d’y jeter un coup d’œil.
Le scientifique releva la tête, son plus beau sourire sur ses lèvres.
« Qu’est-ce que c’est ? » demanda le militaire.
« Le début d’une nouvelle vie. » répondit mystérieusement Rodney.
John sourit et reprit :
« La version officielle sera la seule notée dans les dossiers.
C’est pour ça qu’O’Neill m’a ordonné de vous aider : il voulait être sûr que ça ne recommencerait pas. Et j’en ai fait le serment.
Ma carrière est en jeu, vous ne devez plus jamais me cacher quoique que ce soit qui pourrait vous empêcher de travailler correctement. C’est compris ? »
John avait appuyé ces deux derniers mots en s’approchant de Rodney, et en le pointant du doigt, les sourcils froncés.
« Compris, colonel. » répondit Rodney, en souriant.
« OK, dit John, qui se détendit, alors au boulot. »
« Attendez, reprit Rodney, visiblement heureux, une petite chose à faire avant, afin de travailler correctement. »
Il regarda autour de lui, puis fit le dernier pas qui le séparait de John. Il lui posa un léger baiser sur les lèvres.
« Merci. » souffla le scientifique à l’oreille du militaire.
Et il quitta rapidement la pièce.
John était stupéfait, tremblant un peu.
Il se secoua.
Deux fois en deux jours : le début d’une guérison.
Il rit doucement et pensa : « Sacré Rodney ! Il ne perd jamais une occasion. Faudra qu’en même que je lui dise de ne pas recommencer avec moi. C’est mon meilleur ami, pas mon petit ami. »

EPILOGUE

Jack coupa enfin la communication.
Il poussa un soupir tout ne passant sa main dans ses cheveux.
Il était éreinté.
Ce n’est pas pour rien qu’Elisabeth était considérée comme la meilleure négociatrice.
Il avait eu du mal à lui faire accepter son point de vue, mais la promesse que Sheppard lui obéirait dorénavant avait fait pencher la balance favorablement.
O’Neill avait obtenu gain de cause.

« Pourquoi te donnes-tu autant de mal pour le colonel John Sheppard ? demanda une voix derrière lui, devrais-je être jaloux ? »
O’Neill sourit.
Jackson avait encore écouté aux portes.
« Non, rassure-toi, Daniel, je l’aime bien ce petit, c’est tout, expliqua Jack en se levant, il me rappelle moi à mes début »
« A tes débuts, demanda Jackson qui se rapprochait du bureau, lesquels ? Ta carrière ou notre relation ? »
« Les deux. Tu peux être sûr qu’on va réentendre parler d’eux. » conclut Jack en enlaçant son amour et lui déposant un baiser sur la bouche.
Ils s’éloignèrent rapidement l’un l’autre en entendant frapper à la porte.
Don’t ask, don’t tell.

FIN

Suite dans 2 – Opération séduction – SGA

Alpheratz a écrit:
Le mot fin, oui mais avec un grand baiser en technicolor, j'espère !
Euh, et Lavoisie,John va quand même lui casser la gueule,dis, hein ? J'espère qu'il va lui refaire sa sale tronche à la Quasimodo !


Désolé pour le grand baiser en technicolor, mais le cassage de gueule (ou presque) est au rendez-vous.

Voici enfin la fin de ma 1ere véritable FIC SGA.
Elle a été modifiée au fur et à mesure de sa parution grâce à vos reviews.
N’hésitez pas à dire ce que vous en pensez.
Grâce à vous j’apprends tous les jours à écrire pour faire plaisir aux lecteurs (s'il y en a) et lectrices, et, par conséquence, à moi-même.

2 – Opération séduction – SGA apparaitra bientôt mais pas tout de suite.
La fic n'est pas encore finie, je ne sais pas comment la finir. Je suis en pleine discussion avec mon mari sur ce sujet.
Merci de m'avoir suivie


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 08 Fév 2009 21:31 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
:bravo: pour le cassage de gueule de Peter par John ! Ca fait du bien ! :lol:

Et j'ai adoooooooooooooré la fin avec Jack et Daniel ! ^^

Encore :bravo: :bravo:

Et vivement la prochaine fic ! ^^

Cybelia.


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 08 Fév 2009 21:38 
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Je n'avais pas vu qu'un chapitre avait été updaté avant celui-là, pas surprenant que je ne comprenais pas super bien le dernier chapitre ^^
Je suis contente que tout finit bien pour notre Rodney :mrgreen: Après tout, que ferait Atlantis sans lui? lol.
Maintenant, on se demande comment John va prendre conscience que, ce qu'il ressent pour Rodney, c'est un peu plus que de l'amitié :D Et j'espère que Elizabeth sera un peu plus sympa avec Rodney parce que, même si je comprends son raisonnement, le pauvre, quand même!
Merci pour cette histoire et bravo :bravo:
Na-chan

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“There is nothing either good or bad, but thinking makes it so.” - Shakespeare

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 08 Fév 2009 21:52 
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vraiment bien ta fic et vivement la prochaine si c'est vraiment l'opération séduction. :bravo:
et le cassage de gueule de ce co***** d'homophobe j'adore :mrgreen:
rdv à la prochaine youpi!


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 09 Fév 2009 14:11 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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j'aime bien la fin. il ya t'il une suite ? bonne journée. deaina

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vive le slash lol


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 10 Fév 2009 13:29 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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:bravo: :bravo: :bravo: pour le *cassage de gueule* de Peter! C'était...trop bon!!!

Chunhua.

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"Which part of 'I'm a genius' aren't you getting?" Nikola Tesla (Sanctuary)

"When did you get here?" "Three Cabernets and two Côtes du Rhone ago" "What's the occasion?" "Unemployment" Henry Foss/ Nikola Tesla (Sanctuary)

"-You did it Markus!
- We did it. This is a great day for our people! Humans will have no choice now. They'll have to listen to us" Markus & Connor, Detroit Become Human.

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 10 Fév 2009 23:59 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

Inscription: 17 Fév 2006 11:09
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Bon, pas de grand baiser mais au moins un super cassage de gueule en technicolor. J'en ai dégusté chaque mot. Ca fait un bien fou de voir ce Lavoisie pourri-moisi transformé en steack tartare.
"Opération Séduction", c'est la suite ? Shep va tomber dans les filets de Rodney ? J'adorerai.
On va bien voir s'il ne va pas finir par devenir son petit ami. J'espère que c'est pour bientôt !


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 11 Fév 2009 11:48 
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Slash ou non, telle est la question...
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humm du grans shepard ..
j aime la fin avec jack et daniel
j attend la suite ..

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 11 Fév 2009 11:52 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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bonjour j'ai lu la fin c'est bien. j'ai hâte de lire la suite "l'opération séduction". je demande comment rodney va séduire john?

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 15 Fév 2009 16:35 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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:bravo: :bravo:

Vivement la suite avec l'opération séduction

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 26 Avr 2009 21:23 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 22 Avr 2009 10:29
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Localisation: A l'arrière de la Camaro que conduit Bayas. Avec Danny et Steve, nus. :D
Oh que oui, tu as des lecteurs ! =D

Je suis tombé sur la seconde partie, mais comme tu conseillait de lire la partie 1, c'est fait ! ;)

J'adoré, franchement ! Et j'aimais bien ce Lavoisie...

J'ai juste deux petites critiques:

- Attention aux participes passé. Tu as tendance à mettre de l'imparfait alors que tu devrais mettre du "é" ou "er".
- Et ce n'est pas un "EEPZ" mais un "E2PZ", le "2" étant cependant pour le "P" et non le "E": Extracteur de Potentiel du Point Zéro.

Voila, encore Bravo !! Je vais lire la suite de pas !


Edit: Oh ! Et comme je suis un fervent admirateur des O'neill/Jackson, je ne peux que te remercier ! :p

_________________
" - Vous n'auriez pas quelque chose de pointu, un couteau ou une épingle à cheveux ? Je voudrais essayer de perforer la peau qui recouvre les murs.
- Non, j'ai rien.
- Je demande parce qu'ils avaient tous des couteaux dans l'autre cellules... *Blasé* " Sheppard.
Co-Fondateur de la Secte des Adorateurs du McDanno !
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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 18 Juin 2009 07:28 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 17 Avr 2009 18:02
Messages: 1218
J'ai tout simplement adoré ta fics. :bravo: :bravo: :bravo:

Je l'ai lu d'une traite du début à la fin et je la trouve géniale. J'ai adoré comment John et Jack s'occupent du maitre chanteur de Rodney :mrgreen: .

J'attends la suite " Opération séduction " avec impatience. J'ai hâte de voir comment Rodney va s'y prendre pour séduire John et comment John va se rendre compte de ses sentiments pour Rodney.

DSandrine


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