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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 25 Jan 2009 13:42 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 20 Déc 2008 17:18
Messages: 414
Localisation: En train de mater les fesses de David Hewlett dans A dog's breakfast
Je crois que j'ai oublié de préciser que ça se passait durant le saison 2.
une petite SUITE avant la fin au prochain chapitre

« Demain, tout s’arrangera… ou tout finira. »

Il s’endormit tout habillé sur ses draps.


Rodney fut réveillé en sursaut par l’alarme d’Atlantis.
Il mit son communicateur à son oreille et sortit en courant de sa chambre, bousculant au passage deux, trois personnes.
Il appela en même temps la salle de commande : « Qu’est-ce qu’il se passe ? »
« Une surchauffe de importante de l’EEPZ. C’est anormal. » lui répondit le technicien de garde.
« J’y vais » dit McKay.
Il courut vers la salle de l’EEPZ.
Il y trouva Peter Lavoisie, complètement paniqué.
« Mais qu’est-ce que vous faites ? » lui demanda McKay surpris.
« J’ai rien fait. J’ai juste voulu appliqué ce que vous aviez noté dans votre rapport d’optimisation de l’EEPZ » répondit le scientifique toujours secoué.
McKay s’approcha du tableau de commande, maître de lui.
« Vous rigolez. Vous avez poussé l’induction des parallèles biphasées à 70%. J’avais noté 30% maximum. » s’exclama Rodney en colère, le poussant de devant la console.
« Oui. J’ai juste voulu optimiser au maximum, dit Peter, pédant et énervé par l’attitude de Rodney, vous êtes tellement timoré dans vos calculs. »
« Imbécile » lui répondit hargneusement Rodney, tout en pianotant rapidement sur les consoles.
Peter s’approcha dangereusement de Rodney sans que celui-ci n’y fasse attention.
Il était concentré.
Il devait sauver son Atlantis de la destruction que causerait l’explosion d’un EEPZ poussé à fond.
Il lutta quelques minutes avec les programmes de sécurité Anciens.
Puis l’alarme s’éteignit.
Rodney poussa un soupir et s’appuya sur la console.
« Voilà. J’ai réussi. Tout va rentrer dans l’ordre maintenant. » souffla-t-il, soulagé.
Peter repoussa violemment Rodney.
« Ne dites plus jamais que je suis un imbécile » dit-il très en colère.
Rodney tomba à terre.
Assis sur ses fesses, abasourdi, il leva la tête vers lui.
Avant même qu’il est pu répliquer, Zelenka, suivi par une équipe de scientifiques et de militaires, entra dans la pièce.
« C’est sa faute, cria Lavoisie, visiblement hors de lui, je l’ai trouvé en train de manipuler cette console. Je lui ai dit d’arrêter, mais il ne m’a pas écouté. J’ai dû le repousser pour atteindre la console et arrêter la surchauffe de l’EEPZ. »
Tous dans la salle le regardèrent ébahis.
« C’est vrai ? » questionna Zelenka incrédule.
Rodney déglutit.
Il hésita, regarda Lavoisie et murmura un petit oui.
Radeck grommela dans sa langue natale, jeta un coup d’œil au relevé de la console de commande et s’en alla sans rajouter un mot.

Une heure plus tard, dans la salle de réunion, Peter Lavoisie réexpliqua mot pour mot sa version de l’incident.
John, Zelenka, le colonel Caldwell, Elisabeth et Carson l’écoutaient attentivement.
Rodney était assis sur sa chaise, la tête basse, essayant de disparaître.
Quand Peter se tut, Elisabeth se tourna vers son chef scientifique : « confirmez-vous cette version des faits ? »
« Oui » répondit timidement McKay.
On entendit un grognement et un léger raclement de chaise venant de la direction de Sheppard.
Celui-ci commençait à s’agiter.
« Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? » questionna durement la responsable d’Atlantis, ignorant l’interruption du militaire.
Rodney regarda Peter et baissa de nouveau les yeux.
Il y avait lu toutes les menaces que Peter ne pouvait formuler à voix haute.
Cet échange de regard n’échappa pas à Sheppard.
« Défendez-vous, McKay » gronda-t-il.
McKay se tourna vers Sheppard, puis vers Elisabeth et murmura « je n’ai aucune excuse. »
« Bien, dit Elisabeth, implacable, Docteur McKay vous êtes relevé de vos fonctions avec effet immédiat. Zelenka fera l’intérim le temps que l’on nomme un nouveau chef scientifique. Vous partirez avec le Dedalus demain. Une fois sur Terre, on vous assignera un nouveau poste. Cette dernière erreur était celle de trop. »
Rodney sortit de la salle, désespéré.
Il venait de perdre le respect de ses collègues et son travail sur Atlantis.
Et John ne voudra certainement plus jamais lui adresser la parole.

Elisabeth était très déçue par l’attitude et l’incompétence de ces derniers temps de son ex-chef scientifique.
Il avait pourtant travaillé dur et avec succès pendant cette année si difficile, coupée de la Terre.
Puis depuis un mois, il s’était complètement écroulé, enchaînant les erreurs.
Il n’avait pas résisté au stress.
Heureusement que Lavoisie et Zelenka avaient été là pour pallier ses faiblesses.

Carson était triste de perdre un ami.
D’un autre côté, son attitude, ces derniers temps, était de protéger Peter Lavoisie.
Ce pourrait-il qu’il défende encore Peter ?
Mais dans ce cas, Peter n’aurait pas enfoncé encore plus Rodney si celui-ci l’aidait…

Zelenka était perplexe.
McKay n’était pas aussi incompétent et négligeant qu’il le laissait croire.
De ça, il en était sûr.
Il ne s’était jamais trompé sur les capacités d’une personne.
Ce pourrait-il qu’il n’est pas toutes les données en main pour analyser et comprendre la situation actuelle ?

Sheppard était en colère contre Rodney.
Il ne s’était pas défendu.
Pourquoi McKay ne combattait pas ce chantage ?
Pourquoi avait-il aussi peur que l’on découvre qu’il était homo ?
Quelle importance cela avait-il ?
Jamais le Rodney McKay d’avant, son meilleur ami, n’aurait mis en péril si précieuse citée d’Atlantis pour une peccadille.
Cette histoire avec Lavoisie devait être vraiment sérieuse pour son scientifique, pour que celui-ci se laisse autant dépasser.

Rodney passa sa journée enfermé dans ses quartiers.
Il rangeait consciencieusement ses affaires.
Il refusait de se laisser envahir par son désespoir de ne plus être le gardien protecteur d’Atlantis.
Demain, il demanderait des cartons pour son départ.
Un nouveau départ, loin de Peter Lavoisie et de ses menaces.
Loin de John Sheppard et de ses espoirs.

TBC

Merci pour vos reviews

C'est pas facile d'introduire un nouveau personnage avec vous :
niniclex : l'autre abruti
Alpheratz : cet espèce de pourri - ce lavoisie pourri
Chunhua : un salaud de première

Je l'aimais bien moi... Un bon bourreau psychologique de Rodney-torture

Bises à tout le monde


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 25 Jan 2009 16:28 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 29 Mai 2008 15:51
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C'est vraiment un emmerdeur ce lavoisie vivement que John s'en charge

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 25 Jan 2009 22:14 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

Inscription: 17 Fév 2006 11:09
Messages: 217
"Cette dernière erreur était celle de trop" J'avoue que cette phrase de Weir m'a choquée. Ça signifie que pour elle il y avait déjà des erreurs impardonnables ?
C'est vrai que je l'aime pas, je trouve son perso plutôt transparent , genre poulpe.

Bon, à part cela, j'espère que tu ne m'en voudras pas et que tu prends bien la critique mais je trouve que dans ce chapitre Rodney manque de caractère, voir de c......D'accord, tout d'abord on comprend qu'il ne veuille pas que tous sachent qu'il est homo mais d'ici à s'écraser ainsi... Je le trouve vraiment faible et même lâche, voir puéril. D'autre part je le vois pas s'en aller comme un couard et laisser sa cité chérie ( et celui qu'il aime ) derrière lui et laisser la place à Lavoisie.
Tu ne m'en veux pas dis, j'espère ?


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 26 Jan 2009 10:33 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Ah tu as bien deviner ce que j'allais dire! C'est vraiment un salaud de première ce Lavoisier! Mais bordel Rodney defend toi!!! La suite!

Chunhua.

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"Which part of 'I'm a genius' aren't you getting?" Nikola Tesla (Sanctuary)

"When did you get here?" "Three Cabernets and two Côtes du Rhone ago" "What's the occasion?" "Unemployment" Henry Foss/ Nikola Tesla (Sanctuary)

"-You did it Markus!
- We did it. This is a great day for our people! Humans will have no choice now. They'll have to listen to us" Markus & Connor, Detroit Become Human.

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 26 Jan 2009 18:47 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Localisation: En train de mater les fesses de David Hewlett dans A dog's breakfast
oui Rodney est un couard dans cette fic
faut pas oublier non plus que c'est la saison 2 donc il est par encore totalement endurci
de plus il a l'habitude de toujours tout contrôler dans son environnement et de contrôler tout le monde : c'est le chef --> là il est entièrement dépendant de Lavoisie
et peut-être est-il traumatisé... suite au prochain chapitre...

pour Élisabeth : non je l'aime pas na!

j'accepte toutes les critiques constructives. J'espère ainsi m'améliorer.

merci d'avoir reviewé

Mélissande


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 27 Jan 2009 15:07 
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Le slash, kesako ?

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J'attends la suite avec impatience. C'est vrai que Rodney passe pour un faute, peut-être qu'il va se rebeller, sinon je sens qu'il va en avoir d'autre qui va le faire.

:suite: :suite: :bravo: :bravo:


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 30 Jan 2009 19:48 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 15 Oct 2007 17:39
Messages: 527
Localisation: entre la france et l'Asie
:bravo:
mechant lavoisie mais ca donne une bonne excuse a John pour le sauverrrrrrrrrr............... mdr
apres un manque d ordi de 15 jours ca fait du bien de te relire
:suite:

_________________
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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 01 Fév 2009 16:52 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 20 Déc 2008 17:18
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Localisation: En train de mater les fesses de David Hewlett dans A dog's breakfast
Merci pour vos reviews, qui m'ont fait réfléchir à la suite.
une petite SUITE sans la fin pour l'instant. La semaine a été dure :( , je n'ai pas eu le temps de terminer.

Un nouveau départ, loin de Peter Lavoisie et de ses menaces.
Loin de John Sheppard et de ses espoirs.


Le soir arriva lentement, quand son ventre le rappela à ses bons souvenirs.
Il n’avait pas mangé depuis la veille.
Un exploit en d’autre circonstance.
De l’inconscience dans son cas, il allait tomber malade s’il ne mangeait pas, foutu hypoglycémie.

Le petit-déjeuner avait été oublié, remplacé par un sauvetage de la citée et une surchauffe d’EEPZ.
Pour le déjeuner, la faim l’avait fui après son renvoi.
Il décida d’attendre que le réfectoire est été déserté par tous les membres de l’expédition, pour y récupérer un petit quelque chose à grignoter dans sa chambre.

Ses pensées furent interrompues par la sonnette de sa porte.
« Je ne suis pas là et je ne veux voir personne » cria-t-il à l’importun.
La porte s’ouvrit.
« Sheppard, je ne veux voir personne. Et je vous interdis d’utiliser votre gêne Ancien pour ouvrir ma porte. » lança-t-il furieux.
Le colonel entra dans la chambre, les bras chargés d’un plateau de victuailles.
« Carson s’inquiète pour votre santé » dit calmement John, ignorant totalement la voix hostile de McKay.
« Remerciez Carson pour moi et maintenant au revoir. » répliqua froidement Rodney, lui prenant le plateau des mains pour le poser sur son bureau.
« Ce n’est pas contre moi qu’il faut vous battre, mais contre Lavoisie. Pourquoi vous ne vous êtes pas défendu ? » répliqua Sheppard, s’énervant.
« Ca ne vous regarde pas. » répondit Rodney sur le même ton.
« Il vous fait du chantage, reprit Sheppard, ça je l’ai compris. Je soupçonne même que l’incident de ce matin est de sa faute.
Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi vous jouez son jeu.
Vous êtes mon meilleur ami et le fait de s’avoir que vous préférer les hommes ne me concerne en rien. Vous restez le Docteur Rodney McKay. Le meilleur scientifique des deux galaxies. Le protecteur d’Atlantis. »

Ce petit discours laissa Rodney bouche bée.
Sheppard avait repris les mots même qu’il utilisait pour se désigner mais surtout il le considérait comme son meilleur ami.
Et il se fichait qu’il soit homo…
Il se précipita vers John et embrassa durement ses lèvres, comme pour le punir.
John, surpris, recula, le repoussant doucement.
« Vous croyez toujours que ça ne vous dérange pas ? Que ça ne vous concerne pas ? » demanda Rodney.
John hésita puis répondit durement : « Oui. J’ai entendu votre dispute avec Lavoisie hier soir. Je sais que vous avez des sentiments pour moi.
Mais ça ne nous à jamais empêcher d’être ami, ni vous d’être compétent dans votre job.
Ce que vous ressentez ne regarde que vous.
Alors réveillez-vous, McKay, et battez-vous. »
« Non ! Je ne peux pas, répondit-il en s’éloignant au fond de la pièce, tête basse, comment je pourrai agir comme si tout était comme avant.
Je sais comment vous aller réagir quand vous aurez compris réellement ce que mes sentiments vont impliquer dans notre relation de tous les jours.
J’ai trop souffert déjà et je ne veux pas recommencer...
Je connais Peter depuis le début de mes années fac.
C’était un étudiant brillant, mais fainéant.
Il a fini par être largué en cours.
Je l’ai un peu aidé à rattraper son retard.
Il m’attirait beaucoup…
Je faisais tout pour le lui cacher…
C’était une des coqueluches de la fac.
Mais il a vite découvert mon secret.
Le plus important et le plus intime de ma vie d’homme : je suis gay.
Au début, il n’a rien dit, faisant même croire que je pouvais l’intéresser, que les filles c’était pour l’esbroufe.
J’étais totalement subjugué… et jeune… et stupide…
Je lui donnais toutes mes découvertes et expériences.
Je lui ai envoyé des lettres on ne peut plus explicite sur ce que je ressentais pour lui.
Il les a acceptées avec son magnifique sourire.
Je lui faisais ses devoirs pendant qu’il s’amusait.
Je me persuadais qu’il devait donner le change auprès de ses copains.
Il n’avait pourtant jamais fait un geste vers moi.
Ses notes ont rapidement remonté et les miennes ont baissé.
Les profs ne me soutenaient plus : je travaillais énormément et pourtant j’avais des mauvaises notes.
Un de mes professeurs, que j’idolâtrais, m’a même dit que je n’étais pas si doué que ça, que je devais revoir mes prétentions à la baisse.
J’ai pris conscience que je me détruisais sur le plan scolaire.
J’ai donc dit à Peter que j’arrêtais tout, je continuerai à l’aider mais pas au détriment de mon futur professionnel.
C’est ce jour là que j’ai vu le véritable visage de Lavoisie.
Une de mes lettres a commencé à circuler dans la fac.
C’était Peter qui l’avait diffusée.
Il faisait des beaux discours sur son charme irrésistible.
Il pouvait faire craquer tout le monde, de la pom-pom girl, qu’il baisait sans complexe, au sale petit PD, qu’il voulait attraper pour lui donner une bonne leçon.
Ca a fait rire toute la fac, et en même temps je voyais tous ces regards dégoutés quand les étudiants parlaient de cette histoire entre eux.
Ce qui m’a sauvé, c’est que mes lettres étaient signées d’un M.R., pour Meredith Rodney.
J’avais appris mon vrai nom à Peter et il m’avait dit le trouver charmant ; encore un mensonge pour se moquer de moi.
Donc personne ne savait que les lettres venaient de moi.
J’ai demandé des comptes à Peter et il m’a dit le fond de sa pensée : il me détestait et il me trouvait répugnant.
Mais j’avais aussi mon utilité, je lui faisais ses devoirs.
J’ai cru avoir eu le cœur brisé à l’époque.
L’homme que j’aimais me voyait comme une chose répugnante, mais pratique.
Je ne savais plus quoi faire.
Alors il m’a proposé un deal : en échange de son silence, je devais faire son mémoire pour son doctorat.
Il a été reçu avec les honneurs et a eu le job que je convoitais.
Mais il continuait à m’appeler et à me harceler pour que je lui résolve ses problèmes.
Quand on m’a proposé un poste au SGC, je pensais enfin m’éloigner de lui définitivement.
Secret défense, il ne pouvait pas me retrouver.
Et quand Atlantis est arrivée, je pensais en être totalement débarrassé : j’étais dans une autre galaxie.
Toute cette histoire était derrière moi.
J’ai rayé son nom plusieurs fois des listes que m’envoyait le SGC.
Mais Radek a fini par l’embaucher, il ne savait pas.
Si Lavoisie parle, je perdrai toute crédibilité et tout respect de la communauté scientifique.
Ils seront tous dégoutés, comme les étudiants de la fac.
Mon malheur a été de tomber amoureux du beau gosse du coin, hétéro à 100%. Ca ne vous rappelle pas quelque chose ?
Mes années fac ne recommenceront pas.
Je le refuse.
Maintenant je vais quitter cet enfer.
Je regretterai Atlantis, mais je sais que vous la protègerez, colonel.
Et Radek pourra vous aider.
Vous n’aurez plus à supporter ma détestable présence.
Tout s’arrange.
Pour tout le monde. »

« Rien ne s’arrange, vous ne faites que fuir, répliqua John furieux, vous appelez enfer Atlantis uniquement pour vous trouvez une excuse à votre lâcheté.
Ce n’est pas votre genre.
Et pour ce qui est du respect de vos collègues, croyez-vous que ce dont vous vous accusez va leur laisser une bonne impression de vos compétences. »
« Vous ne me connaissez pas » hurla Rodney la voix chevrotante, le regardant.
« Si je pense vous connaître, dit doucement Sheppard, vous croyez que si tout le monde découvre votre préférence sexuel pour les hommes, plus personne ne voudra bosser avec vous et que tous renieront vos compétences.
Comme Lavoisie à l’époque, et indirectement votre prof préféré.
McKay ! Réveillez-vous.
C’est déjà le cas.
Depuis que cette petite frappe est arrivée, vous avez perdu l’estime de vos collègues.
Vous avez endossé absolument toutes ses fautes.
Ils vous croient déjà incompétent.
C’est quoi la différence avec ce que vous craignait le plus si l'autre abruti parlait. »
« Tous me regarderaient avec dégout. Je ne le supporterai pas. » répondit Rodney, baissant les yeux.
« On n’est plus dans les années 30. Aujourd’hui, l’homosexualité est accepté » s’exclama John s’énervant devant cette tête de mule.
« Même à l’armée américaine ? » questionna Rodney sûr de lui, le regardant à nouveau.
« Parce que vous croyez que cette stupide loi les empêche de vivre leur amour. Ils ne doivent pas le montrer publiquement, c’est tout. Chez eux et en vacances, ils ont le droit d’être comme les autres couples hétéro. Le tout c’est qu’ils ne le crient pas au sein de l’armée. » expliqua Sheppard.
« Moi, j’ai dû mal à accepter que d’autres personnes, que je connaisse et avec qui je travaille, sachent ce que je suis.
Je suis sûr qu’ils me jugeront.
C’était horrible à la fac.
Je croyais que tous le savaient.
Dès qu’ils me regardaient, je croyais voir dans leurs yeux toute l’horreur, le dégout, la répugnance que je pouvais leur inspirer.
Je pars demain avec le Dedalus me construire une nouvelle vie, loin de Lavoisie, loin d’Atlantis, loin de vous, loin de moi-même... » finit Rodney se détournant de Sheppard.
« Je ne baisserai pas les bras, Rodney, je prouverai que vous êtes manipulé par cet espèce de pourri. Et sans votre aide monsieur le défaitiste. » répliqua Sheppard.
« Vous ne réussirez pas sans expliquer le chantage ou alors Lavoisie parlera dès que vous l’aurez démasqué devant tout le monde. » répliqua Rodney effrayé.
« Ne vous inquiétez pas, ce salaud de première ne parlera pas et ce chantage restera confidentiel. Je m’en charge.» répliqua John déterminé.

Rodney sourit timidement devant l’assurance de l’homme qu’il aimait plus que tout au monde.
« Puis-je vous demander une dernière chose avant que vous ne vous lanciez dans votre croisade perdu d’avance et que je m’envole avec le Dedalus. » dit Rodney fataliste.
John grogna puis acquiesça de la tête.
« Demain j’aurai disparu de votre vie. Je voudrai partir en emportant quelque chose de vous. Je voudrai vous embrasser, un vrai baiser. » expliqua Rodney en regardant John droit dans les yeux le cœur battant.
John hésita, puis sans un mot fit un pas vers le scientifique.
Celui-ci approcha doucement sa tête du militaire, lui laissant le temps de changer d’avis.
Il posa tendrement ses lèvres sur celles de John, s’attendant à ce qu’il recule.
Sheppard resta de marbre.
Enhardi, Rodney poussa alors légèrement la barrière de ses lèvres afin d’ouvrir la bouche de son amour et d’approfondit leur premier et dernier baiser.
La main de Rodney atterrit sur la nuque de John, quand à sa langue elle savourait son nouveau territoire pour cet ultime instant.
John recula et interrompit leur baiser, légèrement décontenancé.
« Merci pour ce cadeau d’adieu » dit Rodney, un léger sourire tremblant sur son visage.
« Il n’y a pas d’adieu qui tienne McKay. Vous resterez sur Atlantis, de grès ou de force. » répliqua Sheppard furieux.
Il sortit sur ces mots.
Rodney passa sa langue sur ses lèvres, revivant ce baiser tant souhaité.
Dix minutes plus tard, il mangea puis alla se coucher et dormit d’un sommeil apaisé comme cela ne lui était jamais arrivé.

Sheppard lui était parti directement au labo de Zelenka.
Sa croisade devait réussir.
Il ne voulait pas que Rodney quitte Atlantis.
C’était son meilleur ami et le scientifique avait besoin de lui, même s’il refusait toute aide.
Quand aux sentiments du scientifique à son égard, il les gèrerait plus tard.

Il trouva Radek plongeait dans les données de son écran d’ordinateur.
« Alors ? » demanda Sheppard.
« Vous aviez raison, colonel, répondit le scientifique, j’ai vérifié les emplois du temps et tous les enregistrements des incidents.
A chaque fois, qu’il y en avait un, Peter était présent et bien souvent seul.
Rodney ne venait que par la suite.
Les erreurs sont de ce bellâtre et McKay le couvrait.
J’ai même trouvé un rapport de Rodney sur l’optimisation de l’EEPZ dans le labo de Lavoisie. Il était couvert d’annotations complètement farfelues et dangereuses de ce scientifique de pacotille.
Je me suis bien fait avoir avec ses belles paroles et son sourire enjôleur.
Mais pourquoi Rodney ne le dénonce-t-il pas ?
Pourquoi accepte-t-il ce renvoi sans protester ?
Il ne peut quand même pas avoir l’envie de le couvrir encore. C’est Rodney McKay. »
« Lavoisie le fait chanter » expliqua Sheppard en colère.
Zelenka resta un moment bouche bée.
« Quoi ? Sur quoi ? » demanda-t-il toujours sous le coup de cette surprenante nouvelle.
« C’est un secret, d’où le chantage, dit Sheppard, mais il ne va pas s’en tirer à si bon compte. Comptez sur moi. »
Les mains de Sheppard se fermèrent en poings crispés, prêt à frapper.
« Commençons par trouver des témoins qui ont vu McKay dans les couloirs ce matin, au moment de l’incident, reprit John, il ne pouvait pas être à deux endroits différents en même temps. Après, je m’occupe de notre maitre-chanteur. »
« Je regrette vraiment d’avoir embaucher cette crapule. Même si il a très mauvais caractère, McKay est un vrai scientifique, un génie. » dit Radec qui continua à marmonner dans sa langue natale.
Sheppard sourit en entendant ce compliment : Rodney avait des amis fidèles, même si il ne le savait pas.
« Allons sauver notre génie » répliqua John, et il partit commencer son enquête, accompagné du tchèque.

Le lendemain, en milieu de matinée, Rodney avait terminé ses cartons.
Il appela l’officier responsable de la logistique du Dedalus pour que celui-ci s’occupe de transporter toutes ses affaires personnelles à bord du vaisseau.
Puis il attendit l’heure de son départ, dans sa chambre, résigné.
Il fut surpris en entendant son nom dans le haut-parleur : Elisabeth voulait le voir sur le champ dans la salle de réunion.
Il s’y rendit avec beaucoup d’appréhension : qu’avez fait Sheppard ? Peter avait-il parlé ?
Arrivé à destination, il découvrit Zelenka, John, Carson, le colonel Caldwell et bien sûr Elisabeth.
Si les trois premiers souriaient, confiants, les deux autres étaient un peu plus sombres.
Le Docteur Weir prit la parole : « Rodney, asseyez-vous, je vous prie. »
Une fois le scientifique assis, elle reprit : « le comité international et l’état-major américain ont établi, après enquête du Docteur Zelenka et du colonel Sheppard, que vous n’y êtes pour rien dans tous les incidents dont vous vous accusez depuis l’arrivée du docteur Lavoisie. En fait, vous le protégez parce qu’il vous fait chanter. »
Là, Rodney pâlit, un léger vertige le prit. Il regarda Sheppard le suppliant des yeux. John continuait de sourire.
« Personne dans cette pièce ne connaît votre secret Rodney, continua Elisabeth, à par le colonel Sheppard qui à ordre de ne le dévoiler à personne. Il a juré qu’il va résoudre ce problème avec vous et que plus personne n’aura d’emprise sur vous à ce sujet. Officiellement, le corps médical va établir que Peter Lavoisie est instable mentalement. Vous avez juste voulu protéger un vieil ami et que ça a échappé à votre contrôle. Le Docteur Lavoisie va être renvoyé sur Terre au SGC. Le Général O’Neill a demandé à disposer de lui. Vous, vous restez à votre poste. »
Elisabeth fit une pose et se rapprocha de Rodney, qui ne savait quelle attitude tenir.
« Mais comprenez-moi bien, dit-elle froidement, votre problème a intérêt à être résolu rapidement, et ne me refaite jamais un coup pareil. La prochaine fois je vous débarque. Fin de la réunion. »
Elle sortit suivi de Caldwell.
Carson et Zelenka félicitèrent leur ami, contents qu’il reste et que l’imposteur parte.
Resté seul avec John, Rodney demanda : « Vous m’expliquez maintenant. Je trouve que c’est un peu trop facile. »
« Bien sûr » répondit Sheppard souriant. Et il expliqua.

TBC

Prochain chapitre le mot FIN :roll: apparait, promis.


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 01 Fév 2009 18:27 
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Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
:maiseuh: C'est pas le mot "fin" que j'attends moi, c'est les explications de John ! ^^

:suite:

Cybelia.


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 01 Fév 2009 18:49 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 15 Oct 2007 17:39
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Localisation: entre la france et l'Asie
:bravo:
moui moi aussi ze ve l explicationnnnnnnn

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 01 Fév 2009 21:29 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 25 Nov 2008 18:35
Messages: 26
Localisation: chez moi devant mon ordi lol
j'aime toujour autant ta fic :D
et je suis presse de lire :suite:

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slash poawwwwww!!!
proverbe antillais "Trop presé pa ka fé jou ouvé "


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 03 Fév 2009 22:52 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

Inscription: 17 Fév 2006 11:09
Messages: 217
Le mot fin, oui mais avec un grand baiser en technicolor, j'espère !
Euh, et Lavoisie,John va quand même lui casser la gueule,dis, hein ? J'espère qu'il va lui refaire sa sale tronche à la Quasimodo !


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 04 Fév 2009 09:21 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 10 Juin 2006 14:07
Messages: 3585
Localisation: A Détroit, avec Connor.
Ah ah c'est trop bien! Mais moi aussi je veux les explications! La suite!

Chunhua.

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"Which part of 'I'm a genius' aren't you getting?" Nikola Tesla (Sanctuary)

"When did you get here?" "Three Cabernets and two Côtes du Rhone ago" "What's the occasion?" "Unemployment" Henry Foss/ Nikola Tesla (Sanctuary)

"-You did it Markus!
- We did it. This is a great day for our people! Humans will have no choice now. They'll have to listen to us" Markus & Connor, Detroit Become Human.

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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 04 Fév 2009 21:46 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 24 Jan 2009 15:43
Messages: 66
Localisation: entre ici et là-bas
ouhouh, les explications de John je sens que je vais aimer!!!
très belle histoire et très bien écrite. merci à toi
:suite:


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 Sujet du message: Re: Le grand secret du Docteur Rodney McKay – SGA – McShep – G
MessagePosté: 05 Fév 2009 16:46 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 29 Mai 2008 15:51
Messages: 2666
Localisation: 4.20.5
Vivement les explications

:maiseuh: :suite:

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