Et encore un "déterrage" d'une ancienne fic. Bon, ça vole pas très haut, juste un petit délire de ma part
Bonne lecture
ooOoo
Rodney entra en trombe dans ses quartiers et maudit les Anciens et leur technologie foireuse à cause de laquelle il ne pouvait même pas se défouler en claquant cette putain de porte. Ressentant immédiatement sa colère, John, qui feuilletait tranquillement un magasine, affalé sur le lit, releva la tête et lui adressa un sourire taquin.
« - Tout va bien mon amour ?
- Oh toi ça va, hein ! s’emporta Rodney.
- Eh, qu’est-ce qui t’arrive encore ?
- Je te déteste !
- Tu me détestes ? répéta John, amusé. C’était pourtant pas ce que tu disais hier soir pendant que je te faisais l’amour. Si je me souviens bien, juste avant que tu ne jouisses, tu n’as pas arrêté de me dire combien tu m’aimais au contraire. »
Rodney haussa les épaules en se retournant et posa son portable sur le bureau avec humeur. Il avait horreur que John n’emploie ce ton coquin pour lui rappeler leurs ébats nocturnes, parce qu’à chaque fois cela signifiait toujours la même chose : qu’il n’aurait pas gain de cause dans l’accrochage qui se préparait, certainement parce que John refusait de prendre quoi que ce soit au sérieux. Mais pas cette fois, se jura Rodney. Cette fois John comprendrait enfin que son petit jeu l’agaçait, foi de McKay.
« - Sexy le col roulé, lança John tandis qu’il délassait ses chaussures. Evidement, il serait encore plus sexy s’il ne faisait pas eu moins 25 degrès ici. »
Se retournant vers lui, Rodney lui adressa un regard noir.
« - Je serais toi, je ferais pas le malin Sheppard.
- Et pourquoi je te prie ? Je viens simplement de te faire un compliment. Dans un cas comme ça, les gens normaux disent merci.
- Je dirais peut-être merci si je n’avais pas passé une aussi mauvaise journée.
- J’y suis pour rien moi, se défendit John, sans se départir de son petit sourire en coin. »
Il savait très exactement où Rodney voulait en venir et avait bien l’intention de prendre cela à la rigolade afin de lui montrer que ce n’était pas bien grave.
« - Ah ouais ! s’écria Rodney. Et c’est la faute à qui dans ce cas ? Toute la journée j’ai crevé de chaud dans ce putain de col roulé et en plus tous les gens que j’ai croisés se sont payés ma tête.
- Je t’avais pourtant bien dis moi ce matin de mettre un tee-shirt comme d’habitude.
- Un tee-shirt ? Avec cette… chose qui me défigure ?
- Rodney chéri, tous les gens que tu as croisé et qui se sont payés ta tête comme tu dis l’ont fait pour la bonne et simple raison qu’ils savaient très exactement ce que tu tentais ridiculement de cacher. Tu aurais mieux fait d’assumer.
- On dirait que ça t’amuse, maugréa Rodney en se laissant tomber au bord du lit. »
A cet instant il se sentait tellement las de devoir une fois de plus batailler contre le caractère d’éternel gamin de son compagnon. John s’agenouilla et vint se placer derrière lui, lui massant doucement les épaules.
« - Allez, relax mon amour, tout va bien. Ce n’était vraiment pas la peine de réagir de cette façon. »
Rodney le repoussa doucement et se décida enfin à retirer son col roulé. John se mordit les lèvres en voyant apparaître ce torse qui lui faisait toujours tellement d’effets. Inconscient des sensations qu’il provoquait chez lui, Rodney releva la tête et désigna son cou, sur lequel apparaissait une grosse marque de suçon, à John.
« - Moi j’aime plutôt bien, affirma le militaire.
- Tu parles. On dirait que je suis marqué.
- Eh, c’est pas con comme idée, s’écria John.
- Ça va pas non ! s’offusqua Rodney.
- Ben si, réfléchis. Je t’aime et je montre à tout le monde que tu m’appartiens grâce à cette marque.
- Tu n’as pas besoin de ça, tout le monde sait déjà que je t’appartiens, remarqua Rodney, qui ne put retenir un sourire malgré lui.
- Tout de même, j’aime bien l’idée, répéta John. »
Passant les bras autour de sa taille, il l’incita à se retourner vers lui et posa doucement ses lèvres sur les siennes.
« - Je t’aime Rodney McKay, souffla-t-il à son oreille. Et je veux que tout le monde le sache, afin que personne, jamais, ne puisse pouvoir espérer quelque chose te concernant. Tu es à moi. »
S’interrompant, il le fit basculer sur le lit et s’installa à califourchon sur lui.
« - Et si l’envie me reprend de te faire d’autres suçons, crois bien que je ne m’en priverai pas, reprit-il d’une voix coquine.
- T’as pas intérêt, tenta Rodney. »
Pourtant, tandis que John promenait sa langue sur son torse, il sut qu’il le laisserait faire de lui tout ce qu’il voudrait, comme à chaque fois qu’il était entre ses bras.
THE END.