Merci pour vos réponses.
Voilà la suite
Le lendemain matin ziva et Mc Gee étaient déjà installés à leurs bureaux lorsque tony arriva au NCIS.
- « Bonjour le bleu, Shalom ziva »
- « Dinozzo, tu es en retard » lança Gibbs en sortant de l’ascenseur une tasse de café à la main. « Inutile d’allumer ton ordinateur on s’en va. Un antiquaire vient de nous appelé : un client souhaite lui vendre une épée du quinzième siècle. »
- « Hm ….Patron, en quoi est-ce que cela nous concerne ? » demande McGee.
- « Tony , mets les au courant, je dois voir la directrice on se retrouve au garage. »
- « OK, patron » répondit tony en prenant son sac et en se dirigeant vers l’ascenseur ziva sur ses talons.
- « Dépèche-toi le bleu ! »
- « J’arrive »
Mcgee réussit à se glisser dans l’ascenseur au moment où les portes se refermaient.
- « tu nous expliques tony « s’impatienta ziva.
- « Peu de temps avant que Kate ne se joigne à l’équipe, on a été appelé pour un multiple homicide : un marine , l’officier Remington, sa femme paula et leurs deux enfants mickael et sarah ont été massacrés. C’était un vrai carnage … Et pourtant c’est aussi la scène de crime la plus nette que j’ai jamais vu : les meurtriers avaient fait le ménage de manière méticuleuse. »
- « Comment peux-tu être sûr qu’ils étaient plusieurs ? » interrompit McGee.
- « Remington était un ancien des forces spéciales, il avait servi avec Gibbs. Les marques qu’ils portaient sur le corps et les autopsies nous ont permis d’établir qu ‘il avait été maintenu par deux hommes pendant qu’un troisième violait et tuait sa femme et ses enfants. Une fibre trouvée sur sarah nous a permis de remonter jusqu'à john Edwards. Il vivait avec son frère patrick dans une vieille baraque, tout deux facilement influençable avaient déjà été condamnés à un internement psychiatrique suite à des dégradations et à des violences sur animaux. Lorsque nous sommes arrivés sur place nous avons trouvé leur cadavre mais rien, absolument rien qui puisse nous conduire à leur meurtrier : pas de témoins,pas d’empreintes, pas d’ADN, pas de fibres, aucune poussière susceptible de nous donner une piste. La seule certitude que nous avions : le troisième homme savait exactement comment nous opérions sur une scène de crime et comment effacer ses traces. Nous avons passé des jours et des nuits à étudier la vie de Remington et tous les contacts qu’il aurait pu avoir avec des experts de la police scientifique ou des snipers de l’armée mais rien, Remington était un homme respecté au sein de l’armée et les deux seules personnes susceptible de lui en vouloir : un ex de sa femme et un homme qu’il avait fait renvoyé se trouvait en Irak pour l’un et en prison pour l’autre. Notre seul indice : la disparition d’une épée du quinzième siècle dont avait hérité la femme de Remington. Nous avons alerté tous les antiquaires et marchands d’armes anciennes mais jusqu ‘à aujourd’hui rien. McGee vérifie le matériel de surveillance du van, ziva assure-toi que nous ayons des mini-GPS pour pouvoir pister le client si nécessaire»
- « Et toi ? »
- « Moi, je vais m’installer au volant, tu tiens réellement à ce que Gibbs conduise ? »
- « Tony, les clés, je conduis. »
- « Gibbs, je ne crois pas que ce soit une bonne id.. »
- « Les clés Tony ! »
- « Tout de suite patron. »
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A peine dix minutes plus tard, le van se garait à proximité,mais hors de vue, de chez l’antiquaire. L’équipe entra discrètement chez l’antiquaire par l’arrière-boutique.
- « Monsieur Leek ? «
- « oui, c’est moi andrew Leek. Je suppose que vous êtes du NCIS, bien sûr que vous êtes du NCIS, vous ne pouvez être que les gens du NCIS, seul le NCIS…. »
- « Monsieur Leek, calmez-vous s’il vous plait. Je suis l’agent spécial Gibbs et voilà mon équipe : les agents tony Dinozzo, ziva David et Timothy McGee. »
- « Excusez-moi, c’est juste que c’est la première fois que la police a besoin de moi pour une enquête. »
- « Vous n’avez jamais eut de clients qui tentent de vous vendre de la marchandise volée ? » interrogea tony.
- « Non, je m’intéresse quasiment exclusivement aux armures de la période du moyen-âge, j’ai quelques armes mais principalement des lances et des massues. Pas vraiment ce que les voleurs prennent en premier lors d’un cambriolage. J’ai une clientèle restreinte de connaisseurs et chaque nouveau client est généralement une connaissance de l’un de mes clients. D’où ma surprise ce matin lorsqu’un inconnu m’a téléphoné à propos d’une épée du quinzième siècle, d’après les détails qu’il m’a donné cela pourrait être l’épée que vous chercher. Il doit passer à 14 heures cet après-midi. »
- « Merci de votre collaboration monsieur Leek. McGee, ziva vous vous occupez de placer les caméras de surveilllance, tony équipe monsieur Leek d’un micro. Ne vous inquiétez pas monsieur Leek tout va bien se passer. Je veux que vous réexaminiez très attentivement la photo de l’épée que nous vous avons fourni , tout ce que vous aurez à faire c’est d’acheter l’épée s’il s’agit de celle que nous cherchons,dans le cas contraire vous refusez la vente. Tony sera dans l’arrière -boutique pour assurer votre protection. »
- « D accord agent Gibbs, vous êtes sûr que je ne risque rien. »
- « Si vous rester calme tout se passera bien. »
- « Je garderai mon calme. »
- « Ziva tout joue les passantes , tu repères le véhicule du client et dès que tu en as l’occasion tu mets un GPS, Mc Gee dans le van avec moi. »
Driiiiiinnnnnnnnnngggggggg.
« Ici, la boutique d’antiquitées Leek en quoi puis-je vous être utile ? »
…..
« Le client à l’épée oui bien sûr que je me souviens »
En entendant ces mots Gibbs et Tony se précipitent d’un même mouvement pour mettre le haut parleur.
« …. Pas me déplacer. Pourriez-vous me rejoindre à l’entrepôt 1210 Drive avenue à 15H00 ? »
Gibbs fait signe à Leek d’accepter.
« Entendu j’y serai, à tout à l’heure. »
Dès qu’il eut raccroché le téléphone Leek s’effondra.
- « Je ne peux pas faire cela, je n’y arriverai jamais »
- « Vous n’allez pas le faire, c’est moi qui vais y aller. »
- « Agent Gibbs sans vouloir vous offenser vous ne saurez pas reconnaître l’épée. »
- « Vous allez m’apprendre les caractéristiques qui rendent cette épée unique et lorsqu’on aura arrêté cet homme vous viendrez au NCIS pour examiner l’épée. »
- « Patron tu va avoir besoin d’un lifting et nous d’une voiture banalisée, il y a toute les chances s’il s’agit bien de notre homme qu’il se soit renseigné sur monsieur Leek. »
- « Tu as raison Tony, appelle Abby pou qu’elle s’occupe de la voiture, Ziva trouve-moi une perruque, monsieur Leek je vais devoir vous emprunter vos vêtements et votre voiture. »
- « Mes vêtements ? »
- « Vos vêtements, il est possible qu’il vous ait observé aujourd’hui même : si c’est le cas il sait ce que vous portez aujourd’hui et la voiture que vous utilisez. Le fait qu’il est modifié le rendez-vous quelques heures seulement avant celui-ci prouve à quel point il est méfiant, nous ne devons prendre aucun risque. »
- « D’accord je vais me changer…mais je n’est rien d’autre à me mettre. »
- « McGee va lui acheter des vêtements ! »
- « Tout de suite patron. »
Quelques minutes plus tard…
- « Très bien, voilà comment nous allons procéder. L’entrepôt à deux entrées qui donnent sur deux rues parallèles Drive avenue et la 12 ème. J’arriverai par Drive avenue comme il nous l’a indiqué. McGee,ziva vous serez dans le van de surveillance. Vous vous mettrez en position sur Drive avenue un quart d’heure avant le rendez-vous, il y a suffisamment de camions à cet endroit pour que le van passe inaperçu . Tony, tu seras dans la voiture banalisée dans la 12 ème met toi en place au dernier moment,tu as trop de chance de te faire repérer si tu stationnes trop longtemps. »
14H55 Drive Avenue
- « Vous êtes prêts ? »
- « Tout est OK pour nous Gibbs on est en place et on a le son et l ‘image mais simplement attention, le problème des caméras miniatures c’est leur fragilité. »
- « OK pour moi aussi patron, j’arrive dans la douxième. »
- « J’y vais. »
Gibbs descendit de voiture et entra dans l’entrepôt. Il s’avança au milieu de celui-ci , s’arrêta fit un tour sur lui même pour observer son environnement et ne voyant personne lança un retentissant :
- « Il y a quelqu’un ? »
A ces mots un gamin de huit ou neuf ans qui jouait au ballon dans la 12 ème rue entra dans l’entrepôt son ballon à la main.
- « Vous êtes monsieur Leek ? »
- « Oui »
- « Un monsieur m’ a dit de vous conduire, suivez-moi »
- « Où dois-tu m’emmener ? »
- « Jusqu’à la voiture garée dans la 12 ème rue, le monsieur à dit qu’il vous laissait un mot pour vous expliqué. »
- « OK, on y va bonhomme. »
Arrivés à la voiture qui n’était pas fermée, Gibbs entra à l’intérieur et pris l’enveloppe posée sur le siège avant :
Désolé pour toutes ces précautions mais ce que j’ai à vendre est trop précieux pour que je prenne le moindre risque. Vous trouverez un talki walkie sous le siège passager avant. Je vais vous guider jusqu’à votre destination.
- « Patron nous allons avoir du mal à vous suivre, des camions déchargent de chaque côté de Drive Avenue. S’il y a trop de distance entre nous nous allons perdre l’image. »
- « D’accord Mc Gee j’ai compris. Dégagez-vous le plus rapidement possible. »
- « Je te suis à distance patron, met le volume assez fort pour que je puisse entendre les instructions. »
Gibbs récupéra le talki walkie et pressa le bouton :
- « Ici monsieur Leek si vous ne souhaitez pas vendre votre épée gardez-là mais ne me faites pas perdre mon temps. »
- « Je suis désolé pour ses précautions mais je les estime nécessaires monsieur Leek . Bien vous allez-prendre…. »
Le mystérieux client fit faire à Gibbs un tour de la ville avant de lui indiqué sa destination finale : un entrepôt près des docks. McGee et ziva étaient environ un quart d’heure derrière
car ils avaient beaucoup de mal à se dégager. Tony empruntait une route parallèle à celle de Gibbs pour ne pas ce faire repérer et arriverait à l’entrepôt en même temps que lui.
Gibbs descendit du véhicule en claquant la portière et s’avança dans l’entrepôt. Il était nettement plus sombre que le précédent, par ailleurs l’autre était vide alors que celui-ci contenait de nombreuses caisses rendant la visibilité mauvaise et les possibilités de se dissimuler nombreuses. Un homme d’une quarantaine d’année paraissant peu sur de lui s’approcha :
- « Vous êtes Leek ? »
- « Oui »
- « Suivez-moi »
Il le conduisit vers une table située sur la gauche et éclairé par un vasistas ouvert. L’homme posa sur la table un étui en cuir et l’ouvrit :
- « Allez-y, examinez là. »
Pendant ce temps-là Tony était entré dans l’entrepôt par une porte situé sur la droite et faisait silencieusement le tour des lieux arme à la main afin de vérifier que personne ne se dissimulait à l’intérieur. Petit à petit il se rapprochait de l’endroit où les deux hommes discutaient. Il n’était plus qu’à quelque mètres d’eux quand il aperçu par le vasistas un éclair sur le toit de l’immeuble voisin, aussitôt il sprinta, se jeta et plaqua Gibbs au sol à l’instant où le bruit de la détonation retentissait. Il roula sur lui même,pousser par Gibbs qui cherchait à se relever, apercevant l’homme qui s’avançait dans le dos de Gibbs l’épée à la main il leva son arme et tira le blessant mortellement.
Gibbs se retourna au moment ou l’homme s’effondra et couru vers la table pour la renverser et se mettre à couvert.
-« Tony ! qu’est-ce que tu attend ! »
C’est à ce moment-là qu’il vit son agent au sol une mare de sang autour de lui.
A suivre....
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) rappelé ou evoqué dans le nouveau et le style est radicalement différent. Cette suite contient beaucoup plus d'action et moins de sentiment: pas mal car cela équilibre la fic qui ne croule pas sous le romantisme. Néammoins je pense qu'il faudrait faire attention à ce qu'il n'est pas de rupture brutal entre deux chapitre car c'est assez destabilisant(pour moi tout du moins). Ta fin est sadique vraiment sadique mais... tellement bonne.