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Les personnages ne m'appartiennent pas mais ça tout le monde le sais...
Alors voilà je me lance dans le slash (ne soyez pas trop cruel...mais dites vraiment se que vous en pensez).
J'écris sur ce couple car c'est mon préféré...je le trouve mimi...et puis c'est surtout partit d'un délire tout bête donc voilà.
mon texte n'est pas coupé en chapitre et je le poste en entier j'espère que ce sera pas trop lourd à lire.
Une semaine…Une semaine que Chase aurait dû être de retour…Une semaine que ses amis s’inquiétaient pour lui. Après la mort de son père Chase avait pris quelques jours, il était allé assister à l’enterrement. Puis il n’avait pas fait sa réapparition au sein de l’équipe. Les appels téléphoniques de ses collègues étaient restés sans réponse, leurs visites à son appartement les avaient laissé sur le pas de la porte, avec comme seule réponse celle du concierge. « Monsieur Chase a quitté cet appartement ».
Cameron venait pour la énième fois de laisser un message sur le portable de son ami.
- Cameron vous êtes là pour sauver des patients pas pour passer des coups de fil, d’autant plus que vous devez savoir où est votre petit copain vous !
La jeune femme leva un regard noir sur son supérieur.
- Je ne couche pas avec lui, et peut être que cela vous agace mais nous, nous inquiétons pour Robert, et vos remarques n’y changeront rien. Comme nous n’arriverons pas à changer le fait que vous en avez rien à foutre.
Et elle partit en claquant la porte. Ne voyant pas l’éclair de douleur que ses mots avaient provoqué dans le regard de House.
Oh que si il était inquiet, et il donnerait n’importe quoi pour que le jeune homme donne signe de vie.
Comme d’habitude la journée passa lentement, l’absence de Chase se faisant ressentir dans des moments de leur vie quotidienne. Et c’est en espérant, comme tous les soirs que le lendemain verrait réapparaître le jeune blondinet que tous rentrèrent chez eux.
Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing.
House regarda son réveil, trois heures. Qui pouvait le déranger à une heure pareille. Il décrocha en maugréant :
- Oui
-…
-Lui-même !
-…
- Vous êtes sûr ?
-….
- Il n’y a pas de doute j’arrive !
Il s’habilla à la vitesse de l’éclair, attrapa sa canne, ferma la porte de son appartement et sauta sur sa moto. Il roula à toute vitesse dans les rues quasi désertes et stoppa son engin devant un bar. Il descendit de sa moto et entra. Sans hésiter il s’approcha du comptoir.
- C’est vous qui m’avez appelé ?
- Hein ?
L’homme ne semblait pas comprendre, si cet appel était une blague celui qui l’avait passé allait en entendre parler.
- Vous m’avez appelé pour me dire qu’un blondinet au visage d’ange, complètement bourré était ici et qu’il fallait que je vienne le chercher.
- Ah oui ! Vous êtes le docteur House. Il est assis là bas, ajouta l’homme en désignant une table dans un coin du bar.
- Merci ! Au faites comment avez-vous su que je le connaissais ?
- Il s’est vanté auprès d’un client de travailler avec le plus grand médecin de tous les temps le docteur Grégory House. J’ai cherché dans l’annuaire et voilà.
House eut un petit sourire en se dirigeant vers la table indiquée, mais son sourire disparut en voyant l’état dans lequel était le jeune homme. Ce dernier était affalé sur la table, entouré d’un nombre incalculable de verre. Il s’assit en face de son jeune collègue et posa sa canne à coté de lui. Le jeune homme leva la tête et esquissa un sourire niais.
- Oh vous êtes là vous aussi ! Deux double scotch, dit il en direction du barman.
House fit un signe discret pour que le serveur laisse tomber la commande.
- Vous croyez pas que vous avez assez bu pour ce soir ? demanda House.
- Je vous emmerde !
- C’est bien ce qui me semblait ! Et à part ça vous n’auriez pas oublié de reprendre le boulot ?
- Je vous emmerde ! répéta le jeune homme
- D’accord !
Il ne servait à rien de lui parler de toute façon ce n’était pas vraiment l’endroit.
- Et si je vous offrez un tour en moto ça vous ferez plaisir.
- Ouais cool ! répondit il les yeux brillant comme un gamin.
- Allez venez !
House se leva pris sa canne et aida son jeune collègue à se lever. Ce dernier manqua de tomber et le plus vieux le reteint de justesse. Il passa son bras autour de la taille de Chase et le traîna vers la sortie.
- Et mon double scotch, se plaignit il en passant près du bar.
L’ignorant House continua de l’emmener. Le jeune homme ne tenta pas de lutter il devait être dans une phase de demi sommeil, quoi de plus normal après se qu’il avait ingurgité. Le plus âgé s’arrêta devant sa moto et cala son fardeau contre un réverbère le temps de sortir les casques. Il en mit un sur la tête du jeune homme avant d’enfiler le sien.
- Et je peux conduire ?
- Pardon ? Dans l’état où vous êtes ?
- Oh s’il vous plait, s’il vous plait…commença Chase d’une voix plaintive.
- Pas maintenant !
- Alors je viens pas…et toc ! continua t’il en s’asseyant les bras croisés.
Mon dieu retenez moi je vais le tuer, après tout le mal qu’on a eut a le retrouver ce serait dommage.
- Chaaaaaase ! Levez vous et montez sur cette moto !
- Non !
House s’approcha de lui et tenta de le relevé. Mais le jeune homme ne cessait de se débattre. House se redressa et réfléchit un instant.
- Bon très bien je conduit la moitié du chemin et après je vous laisse le guidon. D’accord ?
- Oui oui oui ! s’exclama t’il en se relevant maladroitement et en tapant dans ses mains. Merci, je vous aime fort comme ça, ajouta t’il en faisant de grand signe avec ses bras.
- C’est ça ! Allez en route. Au faites où est votre appartement.
- J’en ai plus ! dit il en riant.
- De mieux en mieux !
House rangea sa canne et continua de tenir le jeune homme le temps de monter sur sa moto. Puis une fois son passager installé il lui prit les bras pour les passer autour de sa taille.
- Et tenez vous !
House dû rouler doucement, très doucement même pour être sûr de ne pas perdre Chase qui ne cessait de se lâcher et de gesticuler. Il commençait à en avoir marre que son collègue hurle des chansons toutes plus stupides les unes que les autres. Alors qu’il tentait une petite accélération, il sentit le jeune homme partir en arrière, un bon coup de frein, et il était à nouveau collé à lui. Heureusement ils arrivaient devant son immeuble. Il gara la moto et tous deux descendirent.
- C’est à moi de conduire ?
- Oh zut j’ai complètement oublié et on est arrivé, dit House faussement désolé ;
- Oh non ! Je pourrais conduire demain, hein ? S’il vous plait !
Chase arboré un sourire suppliant qui lui donnait l’air d’un gamin quémandant ce dont il rêve le plus, et House ne pu s’empêcher de sourire.
- Oui demain je vous laisserai conduire.
- Promis ? demanda le jeune homme en tendant la main.
- Promis, répondit son supérieur en ignorant la main tendue.
- Il faut taper dans la main !
Résigné et pressé de se coucher House s’exécuta. Puis il aida son collègue à monter jusqu’à l’appartement.
- Bon vous n’avez qu’à vous installer sur le canapé…
Mais Chase marchait déjà en direction de la cuisine, d’un pas plus que vacillant. Le plus âgé le rattrapa :
- Allez vous coucher je n’ai aucune envie de vous courir après toute la nuit.
- Oh si, c’est une super idée. Chat c’est vous l’chat, lança t’il en touchant le bras de House et en partant en courant.
La course ne fut pas bien longue, l’alcool aidant Chase se pris les pieds dans un tapis et s’étala sur le sol. Tout en soufflant, l’aîné alla le relever.
- Je pense qu’il vaut mieux aller vous coucher.
- D’accord.
Il’ l’aida à s’allonger sur le canapé et alla lui chercher une couverture. Quand il revint avec celle-ci le jeune homme dormait déjà. Il le couvrit et écarta une mèche qui revenait sur le visage de son collègue. Son visage était pale et ses traits tirés. Il paraissait si jeune, si fragile. House se perdit un instant dans la contemplation de l’autre. Il était si heureux de l’avoir retrouvé, il se rendait compte seulement maintenant à quel point son collègue lui avait manqué, et à quel point il était heureux de l’avoir près de lui. Peut être l’était il un peu trop…A force de le regarder une envie irrésistible d’embrasser cette petite tête blonde lui vint. Il passa doucement sa main sur le visage du jeune homme et ce pris une révélation en pleine tête.
Tu l’aimes House tu aimes Chase.
Non se n’était pas possible…et pourtant…Pourtant son collègue lui avait manqué comme personne ne lui avait manqué. Pourtant il aimait passer des heures à regarder le jeune homme travaillé…Pourtant il n’avait jamais ressentit ce bien être en présence de quelqu’un même Stacy n’avait jamais provoqué cela…Et ces petites piques qu’il réservait spécialement au jeune australien n’était pas des marques de mépris bien au contraire, House aimait voir cet air sur le visage de son collègue, cette petite moue typiquement Chase…
Quand House se décida à aller se coucher il était cinq heures. Il dormit peu, et une fois levé il appela l’hôpital.
- Oui Cuddy dites à Cameron et Forman que j’ai retrouvé leur collègue, et que je serait absent aujourd’hui.
-….
- Oui c’est ça je serai absent aujourd’hui, au revoir Cuddy !
Il raccrocha ne laissant pas à la jeune femme le temps de lui en demander plus. Il alla ensuite prendre une douche, s’habilla et grignota un peu. Puis il tourna en rond attendant que le jeune homme qui dormait à point fermé se réveille.
Il était onze heure quand se dernier commença à remuer. A peine avait il ouvert les yeux que House lui tendit un verre d’eau où il laissa tomber un cachet effervescent.
- Docteur House qu’est ce que vous faites là ? demanda t’il en se redressant.
Le mal de tête qui se réveilla, lui fit penser qu’il avait du boire un peu trop la veille.
- Prenez ça ! On parlera après.
Chase obéit et remercia son patron en posant le verre vide sur la table.
- En attendant que votre mal de tête passe vous devriez aller prendre une douche. Je vous ai préparé des affaires propres dans la salle de bain. Ah et pour répondre à votre question si je suis là c’est parce que vous êtes chez moi !
- Merci.
Le jeune homme se leva et disparut dans la salle de bain. Quand il revint une demi heure plus tard il semblait frais et dispo.
- Asseyez-vous et mangez !
- Je…
- Mangez !
Le jeune homme s’exécuta.
- Bon maintenant que vous n’avez plus mal à la tête, que vous ne sentez plus l’alcool et que votre estomac est plein nous allons pouvoir discuter un peu. Venez !
Chase le suivit jusqu’au salon et s’assit sur le canapé alors que son supérieur s’installait dans le fauteuil en face de lui.
- Cela fait combien de temps ?
- Que quoi ? demanda le jeune homme plus pour gagner du temps qu’autre chose.
- Que vous buvez !
- Depuis que je suis rentré d’Australie…même un peu avant.
- Pourquoi ?
- Vous ne devinez pas ?
- Si mais je ne crois pas que cela fasse revenir votre père.
- Je ne veux pas en parler !
Chase avait utilisé un ton catégorique, il se frotta le bras et remonta la manche du pull que lui avait prêté House. Il remarqua un bleu, mais n’eut pas le temps de réfléchir au pourquoi de sa présence.
- Hier vous avez voulut jouer à chat et vous vous êtes étalé sur le tapis.
Chase baissa les yeux honteux.
- Comment m’avez-vous retrouvé ?
- Vous avez dit à un de vos copains de buverie que vous travailliez avec le grand docteur House.
- Oh !
Le silence s’installa et House finit par le briser.
- Vous devriez parler, cela vous ferez du bien.
- Mon père est mort…et je n’ai pas pu lui dire au revoir. Je l’ai ignoré pendant des années, j’ai essayé d’oublier son existence et maintenant qu’il est mort…si seulement j’avais su…
- Vous n’auriez rien pu faire.
- J’aurai pu être là.
- Qu’avez-vous fait juste avant qu’il ne reparte, lors de sa dernière visite.
Des larmes coulaient sur les joues de jeune homme, ce dernier haussa les épaules.
- On s’est serré dans les bras l’un de l’autre.
- Oui, vous aviez enfin fait la paix, vous n’avez rien à regretter.
Chase se leva et alla se planter devant la baie vitrée.
- Maintenant je suis vraiment tout seul.
- Non ! Vous avez vos amis. Et je suis sûr qu’un nombre incalculable de fille rêve de vous consoler.
- Mouais.
- Vous ne me ferez pas croire que vous n’avez pas de succès auprès de la gente féminine.
- La seule personne que j’aime est inaccessible.
- Allons quelle femme peut résister à votre tignasse blonde.
- Ce…ce…ce n’est pas une femme, finit par lâcher le jeune homme la tête dans les mains.
Il ne voulait pas voir la lueur de moquerie ou même de dégoût dans le regard de son supérieur.
- Et comment s’appelle ce bourreau des cœurs ?
Chase haussa les épaules.
- De toute façon au point où j’en suis, je peux bien vous le dire.
Toujours sans se retourner il recommença à parler.
- C’est vous que j’aime.
House n’en croyez pas ses oreilles Chase l’aimait… Il repris ses esprits quand le jeune homme reprit la parole.
- Je vais y aller maintenant !
Mais avant qu’il n’ait pu se retourner House l’entoura de ses bras et posa sa tête sur l’épaule du jeune homme.
- Tu n’es pas seul, petit ange, je suis là.
House déposa alors un baiser léger comme un papillon dans le cou du jeune homme. Puis il le fit pivoter et plongea son regard dans le sien, avant de l’embrasser. Le baiser timide au début se fit plus profond et Chase vint nouer ses bras autour du cou de son supérieur. Quand ils se séparèrent House accrocha le regard de son employé.
- Si tu savais depuis quand je rêve de ce moment.
- Moi aussi ! répondit Chase en posant sa joue contre le torse de l’homme qu’il aimait depuis si longtemps.
House caressa doucement la tignasse blonde.
- Et si nous allions à l’hôpital, histoire de rassurer tout le monde.
Chase opina, se détachant à regret du cocon chaud que formaient les bras de son amoureux. Une lueur de doute passa dans ses yeux, et si elle avait été fugace, elle n’avait pas échappé au diagnosticien. Ce dernier s’empressa de rattraper le jeune homme et de l’attirer à lui.
-Dis moi tu n’as plus d’appartement ?
- Non, je n’ai que ma voiture, d’ailleurs elle a dû rester près du bar hier.
- Nous irons la chercher, et tu pourrais t’installer avec moi, je n’ai qu’un lit mais nous pourrions peut-être le partager qu’en dis tu ?
- Je…
N’arrivant pas à aligner deux mots tant il était heureux Chase fit oui de la tête avant d’embrasser son futur amant.
- Tu sais boucle d’or je t’aime.
- Moi aussi Chef je t’aime.
Ils sortirent et House tendit un casque à Chase, avant de lui tendre les clefs.
- Pourquoi tu me donnes ça ?
- Parce que c’est toi qui conduis !
Comme le jeune homme le regardait sans comprendre il repris :
- Hier tu m’as fait jurer de te laisser conduire, je t’ai même tapé dans la main.
- Ah !
Chase pris les clefs et enfourcha la moto.
- J’ai était pénible hier ?
- Je te raconterai ça se soir.
House monta à son tour et noua ses bras autour de la taille du seul homme auquel il avait accepté de prêter sa moto.
Pendant le trajet l’aîné s’imagina ce qu’allait être sa vie à présent, il savait que Chase allait avoir besoin de temps, mais il serait là…avec lui…pour toujours.
Chase aussi se demandait ce que serait sa vie…Il avait perdu son père, et cela lui avait permis d’avouer ses sentiments…House ne serait peut être pas facile à vivre tous les jours mais il serait là…avec lui…pour toujours.
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" Quand on est aimé, on ne doute de rien. Quand on aime, on doute de tout." Colette
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Mais sinon je suis toute contente de lire une fic de ce couple 
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