Merci a Pandi, ma correctrice en chef. Et si vous trouver des fautes c'est uniquement de ma faute, car après qu'elle a corriger parfois je rajoute du texte.
Mirabelle
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EDIT de Polymnia: Rien ne justifiait un placement de cette fic derrière le voile, elle est donc G et pour la petite info, les autres ratings sont PG 13 et NC17; NC13 ça n'existe pas !
Ncis Le retour par Mirabelle Gibbs/DiNozzo NC13
Cela faisait 3 mois qu’il était parti, laissant tout derrière lui. Travail, maison, amis, pour aller retrouver Mike Frank au Mexique. Il avait déjà quitté Washington pour le Mexique voici quelques années, mais était revenu lorsque Ziva l’avait appelé lorsqu’elle avait été soupçonnée d’être une terroriste et aussi quand Fornell avait eu des problèmes avec un ancien prévenu qui voulait se venger de l'agent du FBI en voulant enlever sa fille.
Après l’affaire de Fornell, il était resté à Washington, car il s’était aperçu qu’il buvait beaucoup trop en compagnie de son ancien patron, après avoir fini de rénover l’habitation de son ami, il n’avait plus rien à faire que de rester assis et à boire. Et le groupe lui manquait, Abby la gothique qu’il aimait comme sa fille, Ducky son meilleur ami et confident, McGee surnommé le bleu, un gentil garçon brillant que Gibbs aimait bien, Ziva l’agent du Mossad qu’il avait fini par connaitre et à apprécier et pour finir DiNozzo un sacré bon agent, mais un peu fou-fou, Kate l’avait bien décrit, un Peter Pan 3 x. Tous lui manquaient, et lorsque Jennifer Sheppard lui avait offert de reprendre sa place il avait accepté avec joie. Il avait repris son bureau comme si de rien n’était. Pris tous les dossiers et paperasse de DiNozzo et mis le tout sur son bureau, pas un mot ni un regard, les agents s’étaient tous regardé surpris de le voir la, mais personne n’osa faire un commentaire. La vie reprit son cours, jusqu’au jour ou par erreur il tira sur une fillette de 9 ans, au court d’une opération assez dangereuse. La petite fille survécut, mais il tomba dans une dépression et repartit au Mexique. Mais il eut de dures répercussions, car entre-temps il avait noué une relation amoureuse si l’on peut dire, avec son agent sénior Tony DiNozzo. Il partit sans un mot, ne laissant aucun numéro de téléphone à personne cette fois-ci pour être certain que nul ne le rejoigne.
Mike avait été heureux de le revoir, mais aussi désappointer, car il le trouvait un peu ennuyant, Mike aimait aller à la cantina prendre quelques bières l’après-midi et se sentait un peu coupable de le laisser seul à la cabane.
Gibbs, Leroy Jethro Gibbs, il se demandait parfois, ce que ses parents avaient pensés en le baptisant Leroy Jethro Gibbs, Tony se moquait souvent de lui à cause de son prénom, la première fois que Gibbs lui avait demandé de l’appeler Jethro, Tony partit d’un fou rire et fini par admettre qu’il en était incapable, il opta pour Ro. Gibbs aimait la façon que Tony prononçait son surnom. Lorsqu’il pensait à Tony, il se sentait coupable de l’avoir laissé à Washington seul, sachant que son amant en souffrirait, mais pour se consoler, il se disait que Tony n’aimait personne sauf lui-même.
Au bout de trois mois, il commença à se sentir mieux, et décida de retourner parmi la civilisation. Car bien que cela lui était difficile de l’admettre, il s’ennuyait du groupe et de son travail d’enquêteur et surtout Tony lui manquait énormément, il fallait qu’il se soumette à l’évidence, DiNozzo était beaucoup plus qu’un partenaire sexuel. Il se doutait bien que la réception qu’il recevrait de ses amis ne serait pas comme la première fois, car cette fois-ci il était conscient qu’il en avait blessé plus d’un. Et savait très bien que Tony ne serait pas facile à amadouer.
Il arriva à Washington un lundi après-midi et décida d’aller au bureau du NCIS directement, car il ne savait pas s’il avait encore une maison, car il avait écrit à Ducky de s’occuper de la vendre. Il avait même signé des papiers en blanc pour ne pas être obligé de revenir. Lorsqu’il arriva, le gardien à la réception le reconnut aussitôt.
- Monsieur Gibbs, quelle bonne surprise de vous voir! Comment allez-vous? - Bien, bien merci Lucas, et vous, comment allez-vous ? Votre fille est-elle encore à l’université ?
- Je vais bien et ma fille a fini l’université et a commencé à travailler pour la police de Washington, comme profiler.
- Eh ! Bien peut-être qu’un jour elle travaillera au NCIS.
- Elle espère bien y entrée un jour, et moi aussi d’autant plus que vous ne serez plus la pour la terroriser.
Gibbs grimaça intérieurement, même le garde d’entrée savait comment il pouvait être odieux parfois.
- Oui vous avez surement raison. Es-ce que je peux monter ? J’aimerais aller voir mes amis. - Sur, je préviens Madame le directeur. Voici votre laissez-passer.
- Merci Lucas. Gibbs se dirigea vers l’ascenseur, lorsqu’il y entra, de nombreux souvenirs lui traversèrent l’esprit. Souvent, Tony et lui avaient échangé des baisers clandestins, dans ce même ascenseur. Il sourit à cette pensée. La porte s’ouvrit et il arriva face à face avec Jenny, Madame la Directrice.
- Jethro, je suis heureuse de te voir. Tu as l‘air en forme.
- Oui, je me sens bien. Et toi Jen, comment vas-tu?
- Stressée, comme à l’habitude, mais je vais bien.
Tout en marchant, Gibbs jeta un œil vers la section ou aurait du se trouver son ancienne équipe, mais ne vit que des étrangers.
- Où est passée toute l’équipe?
- Beaucoup de choses ont changées depuis ton départ. McGee travaille au MTAC maintenant, Ziva est retournée en Israël.
Gibbs fut surpris d’apprendre cette nouvelle, que McGee travaille au MTAC rien de bien surprenant, car le jeune homme était très brillant, mais que Ziva soit retournée en Israël, elle avait toujours dit que si cela était possible elle resterait en Amérique.
- Elle est retournée là-bas! C’est assez surprenant.
- J’ai fait tout ce que j’ai pu pour la garder, mais lorsque nous avons dissout l’équipe, son père à préférer qu’elle retourne dans son pays.
- Dissous l’équipe? Pourquoi? DiNozzo était parfaitement capable de la gérer correctement. Il l’a prouvé la dernière fois que je suis parti, il a fait un bon travail.
- Oh! Oui, il était très compétent, mais heu…
- Mais?
- Le lendemain de ton départ, il a donné sa démission et le surlendemain il a quitté Washington. Il n’a donné aucune explication.
À ces mots, le cœur de Gibbs se serra, il avait eu espérance que Tony lui pardonne son escapade, mais maintenant qu’il n’était plus dans les parages, ce serait difficile de reprendre leur liaison.
- Abby a eu des nouvelles de lui?
- Oui, mais elle est très discrète a ce propos, elle ne parle pratiquement jamais de Tony.
- Abby travaille encore ici au moins?
- Oui, et Ducky aussi. Tu peux allez les voir si tu veux. Je serai dans mon bureau si tu veux me voir avant de partir.
- Merci Jen.
Gibbs se dirigea vers l’ascenseur qui menait au laboratoire d’Abby et a la morgue. Il décida d’aller voir Abby en premier, il avait toujours eu un faible pour la jeune femme et avait un peu peur de l’accueil que le vieux médecin lui réserverait. Lorsqu’il entra dans le laboratoire, Abby était penché au dessus d’un microscope. Elle releva la tête, et regarda alentour d’elle, Abby avait un sixième sens à propos de lui, elle le sentait toujours venir, et même après trois mois cela n’avait pas changé, Gibbs sourit. Abby elle, ne lui sourit pas lorsqu’elle le vit, cette fois-ci aucune photo de lui dans le laboratoire, mais des photos de Tony, partout.
- Eh! Un revenant. Le regardant attentivement elle ajouta - Tu as l’air bien Gibbs..
Gibbs grimaça intérieurement, il ne s’attendait pas à des cris de joie, mais avait espéré un accueil un peu plus chaleureux de sa part, car Abby était une personne très extravertie.
- Si on peut dire, je suis un revenant et je reviens de loin dans tout le sens du mot.
- Oui, je sais. Lorsque tu es parti je savais pourquoi, j’avais compris, mais tous le monde ici étaient tes amis, nous aurions été capable de t’aider et te soutenir. Mais comme a l’habitude tu as préféré fuir.
- Abby, je n’ai pas fuit, j‘avais besoin de temps pour reprendre mes esprits.
- Tu n’as pas fuit, comment appelles-tu ça alors? Partir sans rien dire à personne, aucun numéro de téléphone ne serais-ce que pour savoir comment tu vas? Tu peux te vanté d’avoir fait un beau gâchis. Tony était dans un état lamentable, le lendemain de ton départ il avait l’air d’un mort vivant.
- Oui, je m’en doute. Mais je ne pouvais pas rester, comprends moi. Ici je revoyais continuellement le visage de la petite fille.
- Ouais…j’ai compris pourquoi tu voulais partir, mais cela a fait un mal de chien de me pas pouvoir faire quoi que ce soit pour t’aider, et aussi de se sentir abandonner, Tony a compris aussi et il t’aurait laissé partir. Mais après ton départ, c’est lui qui n’était plus capable de rester à Washington.
- Tu sais où il est?
- Oui.
- Et?
- Et quoi?
- Ne fais pas l’innocente Abby. Où est-il?
- Désolé Gibbs, tu ne le sauras pas. Tony n’as jamais spécifié si je devais te le dire ou non, mais avec un salaud de ton genre, on ne sait jamais, tu vas le retrouver et un coup que tu auras eu ce que tu veux, tu le laisseras tomber une fois de plus a la moindre erreur que tu commettras. Il ne survivra pas à une autre fois Gibbs. La première fois, Tony a été très perturbé, mais vous n’aviez pas encore de liaison, quand tu es revenu la deuxième fois et repartit aussi vite, il était tellement troubler qu’il a failli tout laisser tomber, cela lui a pris des semaines pour s’en remettre, mais la dernière fois tu l’as achevé
- Abby, je sais que j’ai mal agi. Je veux lui parler pour pouvoir m’expliquer.
- Écoutes, tout ce que je peux faire, c’est de contacter Tony et lui demander s’il accepte de te parler.
- Merci.
Abby prit son téléphone cellulaire, et composa un numéro.
- Tony baby, comment vas-tu?
- …
- Je vais bien, mais attends que je te dise qui est avec moi dans mon labo.
- …
- Comment as-tu su?
- …
- Ah! Oui!
- …
- Oui je sais que tu a été déjà un enquêteur!
- …
- Bien. Je lui fais le message. Bye Tony baby.
En se retournant vers Gibbs elle lui dit - Tu as une chance incroyable, il est à Washington et est en route pour venir me voir. Il a deviné que c’était toi qui étais ici. Va au Caf-Pow il sera là bientôt.
- Merci Abby, il se pencha pour l’embrasser sur le front, mais s’arrêta avant, il l’a regarda, Abby lui sourit et approcha son front de Gibbs.
- Je suis pardonné alors ? Demanda-il en souriant.
- Non… mais je t’ai toujours trouvé irrésistible. Aller va ! avant que Tony s’impatiente et décide de partir.
Gibbs partit d’un pas vif, et se rendit directement au Café, lorsqu’il arriva Tony était assis a une table sur la terrasse. Gibbs s’approcha et Tony leva la tête de son journal, le regarda sans sourire.
- L’air du Mexique t’a fait du bien. Tu as un beau teint bronzé.
- Bonjour Tony, comment vas-tu?
- Je ne croyais pas que cela pouvait t’intéresser.
- Tony, je suis désolé. Je n’aurais pas dû partir comme cela. Mais comprends-moi, je ne pouvais plus supporter Washington.
- Ce que j’ai compris, c’est que tu as fui. Tes problèmes et moi. Joli moyen de te débarrasser de moi. C’est vrai que nous n’étions rien l’un pour l’autre, seulement comme ils disent ça en anglais, ah! Oui «Fuck buddy», nous étions que des partenaires sexuels. Mais j’avais espéré que tu ressentais un petit quelque chose envers moi. Au moins un peu d’amitié.
- Non, non je n’ai jamais voulu me débarrasser de toi, Tony et c’était plus que du sexe. Je t’ai toujours considéré comme un ami et même plus.
- Pour ma part oui c’était plus que du sexe, mais de la tienne, laisse-moi en douter. Gibbs je ne me suis jamais fait d’illusion face à toi, mais tu m’as traité comme on traite un étranger, j’exagère encore, même à un étranger on dit au revoir lorsqu’on quitte.
- Tu ne m’as jamais parlé de tes sentiments, comment j’aurai pu deviner?
- À chaque fois que j’ai essayé, tu as toujours trouvé le moyen de détourner la conversation. Tu es un enquêteur chevronné Gibbs, tu aurais du t’en douter. De toute façon, c’est du passé tout cela, cela n’a plus grande importance. Le principal c’est que tu ailles mieux.
À ces mots une lueur d’espoir apparu à Jethro, peut-être que Tony lui pardonnerait.
- J’aimerais que l’on se revoie Tony. Tu m’as terriblement manqué.
- Ah! Oui, je n’aurais pas cru. Répondit Tony d’un ton sarcastique.
- Tony, ne soit pas amer cela ne te va pas bien. Laisse-moi au moins une chance de me rattraper.
- Non Gibbs, pas de chance, tu l’as eu ta chance et tu la laisser passé. Je commence seulement à me sentir bien Gibbs, je ne veux pas me lancé dans une autre liaison avec qui que ce soit.
- Dis-moi mon amo… heu Tony ce que je peux faire pour me faire pardonner ?
- Rien Gibbs, je t’ai déjà pardonné Gibbs, mais je ne peux pas oublié. Si je t’ai tellement manqué, pourquoi ne pas m’avoir téléphoné ou un courriel, ou même une simple carte postale? Rien à personne, pareille comme si nous avions jamais existé.
- Je croyais que de couper les ponts radicalement, serait plus facile si je partais sans laisser de nouvelles, une cassure nette.
- Tu sais, je comprends, pourquoi tu as divorcé 3 fois, tu accordes de l’attention aux autres seulement si tu as le temps et que cela te convient. Avoue-le Gibbs, je suis sûr que pour ne pas te sentir trop coupable de m’avoir planté là, tu te disais que j’étais égocentrique et que je n’aimais personnes sauf moi, et que je te t’aimais pas et que cela me convenait d’être avec toi, car je prenais mon pied à bon marché.
- Tu es devenu médium pendant que j’étais parti. Oui, tu as raison, je me contais des histoires, question d’atténuer mon sentiment de culpabilité.
- Humm mm… Dis-moi pourquoi es-tu revenu. Jen t’as offert ton poste au NCIS a nouveau?
- Non, je suis revenu pour toi?
- A d’autres Gibbs. Dis-moi la vérité pourquoi es-tu réellement revenu ?
- C’est la vérité Tony, je suis revenu pour toi. Sans vraiment me l’avoué, mais dernièrement mes pensées n’était que pour toi. Tony je ne sais pas trouver les mots pour que tu me comprennes. Tu sais que les mots ne me viennent pas facilement.
- Oui, je sais, répondit Tony tristement. C’est bien ça ton problème.
- Mais si tu m’aimes un peu, tu me donneras une chance de te prouver que je tiens vraiment à toi.
- C’est vrai que tu as des problèmes avec les mots, la phrase que tu viens de dire, n’est pas au bon temps, cela n’aurait pas du être si tu m’aimes un peu, mais si tu m’as aimé un peu. Parce que je t’ai aimé, mais aujourd’hui si j’ai accepté de te rencontrer c’était pour savoir si j’étais guéri de toi.
Le cœur serré comme jamais cela lui était arrivé il demanda avec appréhension.
- Et alors, as-tu trouvé ta réponse?
- Oui, lorsque je t’ai vu arrivé sur la terrasse, mon cœur n’a pas battu la chamade, et en te parlant je n’ai pas eu le cœur serré. Et je me suis demandé comment j’avais pu t’aimer, car depuis les trois mois que tu es parti, je me suis posé la question tous les jours et je n’ai pas trouvé de points positifs.
Tony se leva, et tendit la main à Gibbs, celui-ci le regarda surpris, mais finalement finit par prendre la main de Tony.
- Gibbs je ne t’en veux pas, car tu n’es pas le seul dans cette histoire à avoir fauté, toi tu as toujours été un bâtard et tu le seras jusqu’as la fin de tes jours. Et moi c’est d’avoir été tellement innocent de croire que je pouvais te changé.
Tony retira sa main de celle de Gibbs et parti, sans un aurevoir, comme Gibbs l’avait fait trois mois auparavant. Gibbs resta sur la terrasse du Café trop éberlué pour pouvoir faire quoi que ce soit. Il aurait dû le rappeler , crier son nom, au lieu de rester planter là a ne rien faire. Il avait eu une chance d’être heureux et une fois de plus il avait tout gâché, seulement a cause de sa maudite fierté d’ancien marine, de ne pouvoir dire à l’être cher les simple mots ‘’Je t’aime’’.
Il les avait dit ces mot a sa première femme et Shannon était morte, a partir de ce moment la Gibbs avait érigé un mur contre la peine et la douleur en se refusant le droit d’aimer a nouveau. Le mur était devenu de plus en plus haut au fil des ans, et de plus en plus épais, et après quinze ans Tony avait réussi a percé une brèche, et Jethro avait eu peur, pour la première fois de sa vie, il avait eu peur. C’est pourquoi il était parti sans dire aurevoir à Tony. Il regardait Tony s’éloigner, le cœur triste, encore une fois il n’avait pas su trouver les mots pour expliquer à Tony ce qu’il ressentait.
Il savait qu’il ne reverrait probablement jamais Tony, et savait aussi que c’était la plus grande erreur de sa vie et son plus grand regret.
**************************************************************** Fin
_________________ Mirabelle * * * * * * * Que seraient les êtres humains sans les Femmes? Ils seraient rares extrêmement rares. Mark Twain
Dernière édition par Mirabelle le 09 Sep 2008 12:42, édité 3 fois.
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