P.S. : voici une toute petite fic, toute mignonne sur et bien, un malade et un infirmier....... HE ! HE ! HE !
Cela fessait la quatrième fois qu’il éternuait en moins d’une heure. Blair s’en inquiéta. Mais Jim le rassura comme toujours avec ses phrases toutes prêtes. Il se leva et eut un vertige. Blair le soutint.
Blair : " tu vois que tu ne va pas aussi bien que ça. Va t’allonger. J’appelle le docteur. "
Jim acquiesça sans sourciller. Ils montèrent les escaliers lentement. Blair l’aida à s’asseoir et redescendit pour appeler le docteur en question. Il reposa le téléphone et monta quelques marches. Jim s’était allongé et avait fermé les yeux. Donc, il attendit le docteur en bas, assit sur le canapé. Une heure plus tard, il arriva. Il examina Jim et diagnostiqua un début de grippe. Ils descendirent en bas.
Dr : " il en auras pour au moins une semaine. Je vous fais une ordonnance. Il faut qu’il prenne les médicaments ce soir. ( en montant la voix ) Du repos. ( le ton normal ) il ne faut absolument pas qu’il sorte pendant toute la semaine du traitement. " Blair : " ça va être dur, mais je vais essayer. "
Le docteur lui tendit l’ordonnance et se leva. Ils se saluèrent et le docteur partit. Blair posa le papier sur la table et enfila son manteau. Il monta quelques marches et avertit son ami de son départ pour la pharmacie.
Quelques minutes plus tard, il revint. Il prépara un verre d’eau. Il monta et déposa les médicaments sur le chevet. Jim ouvrit les yeux et les posa sur Blair.
Jim : " je peux me débrouiller tout seul, grand chef. "
Il se releva.
Blair : " tu ne bouge pas et tu prends ça. "
Il lui tendit les comprimés et le verre. Jim les prit et les avala.
Jim : " je te jure que je peux me débrouiller tout seul. " Blair : " non. Il en est hors de questions Jim. Tu n’es pas n’importe qui. Tu es une sentinelle. Je n’ai pas envie de revenir le soir avec un loft en désordre et un ami encore plus malade que ce que tu es. "
Jim ferma les yeux et s’allongea. Blair posa sa main sur son front. Il remarqua qu’effectivement, il avait de la fièvre. Jim soupira, en sentant cette main, cette froideur si bienfaisante. Blair retira sa main et couvrit le corps de Jim jusqu’aux épaules. Il descendit et prépara le repas, une bassine d’eau avec un gant et une serviette et une autre bassine vide. Il remonta tout ça le plus silencieusement possible. Le soleil déclina ce qui laissa une lumière tamisée dans la chambre de Jim. Le repas se passa assez bien. Jim n’arrêtait pas de se plaindre. C’était sans saveur, aucune odeur et pour finir, il eut un début de vomissement. Blair fit comme de rien n’était, en levant les yeux en l’air et en soupirant. En voyant son ami prêt à tout rendre. Il lâcha son assiette et porta la bassine près du visage de Jim. Il l’a prit et vomi entièrement le repas qu’il venait de prendre.
Blair, en récupérant la bassine : " bon ! Les aliments solides se sera pour une prochaine fois. "
Jim grogna et se rallongea. Blair prit les assiettes, la bassine et redescendit. Il lava la bassine dans la salle de bains et fit de même pour les assiettes dans l’évier à la cuisine. Il prit un nouveau verre et le remplit de jus de fruits. Il le mit au frigo. Il monta voir ce que Jim fessait. Il avait les yeux fermés. Blair s’agenouilla et posa sa main sur son front. Il était brûlant. Il prit le gant, le trempa dans l’eau et le posa sur le front de Jim. Jim soupira sous cette fraîcheur.
Blair, en souriant et en murmurant : " je te laisse dormir, maintenant. " Jim, en murmurant : " laisse le gant là ou il est, s’te plaît. " Blair, en rigolant : " bien sûr. Maintenant dors. "
Il le recouvrit jusqu’aux épaules et redescendit. Il se doucha et se mit en pyjama. Il lu quelques pages d’un livre et alla se coucher. Il laissa la porte de sa chambre ouverte. Il s’endormit. Mais, son sommeil fut de courte durée. Il se leva et rejoignit Jim avec la bassine. Il était assit la respiration forte et le front en sueur. Blair s’assit sur le rebord du lit. Il prit le gant qui été tombé sur les jambes de Jim. Il le trempa dans l’eau et le passa sur tout le visage brûlant de son ami. Jim soupira de bien – être. Blair le rallongea et continua de passer le gant une seconde fois sur son visage.
Jim, en murmurant : " merci. " Blair : " c’est rien. Je venais tout juste de m’endormir. Maintenant rendors – toi. "
Il repassa une nouvelle fois le gant et le laissa sur ce front brûlant. Il attendit qu’il se rendorme et repartit. La nuit se passa avec plusieurs interventions de Blair auprès de Jim. Donc ce fut à l’aube qu’il se retrouva assit à côté de son ami. Il lui avait apporté le verre de jus de fruit et attendit qu’il soit assez en forme pour lui donner. Il remarqua que le soulagement qu’il lui fessait sur son visage n’était pas assez. Alors, il découvrit son torse et souleva le Tee – Shirt. Il posa le gant et vit que le visage de Jim était plus serein. Il continua à le passer lentement. Son regard se fixa sur une vieille cicatrise faite par une balle quand il était militaire. Ce fut un grognement de Jim qui le fit revenir sur terre. Il plaça le gant sur son front après l’avoir plongé dans la bassine. Puis, il l’aida à se redresser et lui donna le verre. Jim le bu lentement appréhendant le futur rejet de son estomac. Blair le vit et croisa les doigts pour que ça ne se produise pas. Ce fut le cas.
Jim, en posant le verre : " il faut que tu aille travailler, grand chef. " Blair : " oh ! Non. Je te l’ai déjà dis hier soir. Je reste avec toi. " Jim : " Simon ne va pas être content. " Blair : " il le faudra. Tu es vraiment malade. Donc il est hors de question que tu bouges d’ici. JE me charge de lui annoncer. "
Il recouvrit Jim et descendit avertir leur supérieur. Comme lui avait dit son ami, Simon grogna à cette nouvelle. Mais, il comprit et espéra que Jim se remette le plus vite possible. Blair se dirigea vers la cuisine et prépara un plat. Il entendit un murmure. Il arrêta la gazinière et alla auprès de Jim. Il s’était redressé et fessait une grimace, le visage en sueur. Il prit le gant et le passa sur son visage. Il commença à tousser.
Blair : " allonge – toi. "
Il prit les comprimés et les donna à son ami.
Jim, en grognant : " arrête de me donner ses comprimés, grand chef. Je me sens tout à fait bien. " Blair : " oh ! Non ! Tu ne vas pas bien du tout. Tu as de la fièvre, tu vomis, tu as des vertiges, alors je sais que tu ne va pas bien du tout. "
Jim ferma les yeux et avala les comprimés. Il se laissa tomber lourdement sur le lit. Blair recommença sa litanie manuelle sur le corps de son ami. Ce qu’il ne savait pas encore c’était l’effet que cela fessait sur ce dernier. Puisque la couverture cachée son entre – jambe. Mais ses grognements de bien – être sous l’effet du froid se transformèrent en grognement d’envie sexuelle. Blair remarqua que le corps qu’il soulageait frissonné beaucoup plus que quand il l’avait fait la première fois. Il fronça légèrement les sourcils, tout en regardant son ami. Il finit ces mouvements en posant le gant frais sur son front. Jim soupira et resta immobile. Blair resta lui aussi immobile attendant que Jim s’endorme. Mais, il se fit prendre par sa propre fatigue et finit par s’écrouler sur le torse de Jim. Jim sursauta en sentant le visage de Blair contre sa peau. Sa chaleur lui fessait du bien. Il réussit à s’endormir, heureux de le sentir contre lui.
Durant la nuit, Blair se réveilla. Il se releva aussitôt en voyant là où il était. Jim bougea légèrement et grogna sous la perte de la chaleur corporelle de Blair. Ce dernier ne put retenir un sourire. Il entreprit de repasser le gant humide sur le torse de Jim. Il commençait à aimer faire ça. Jim se réveilla aussitôt. Il ne pu retenir un grognement. Blair continua à passer le gant et regarda le visage de Jim. Dieu qu’il avait envie de caresser sa joue, ses lèvres, son cou……..Il arrêta ses pensées en fermant ses yeux. Mais, cela empira. Il lâcha le gant dans la bassine et posa ses mains délicatement sur la peau chaude de Jim. Ce dernier frissonna et soupira.
Blair : " allez ouvre les yeux. Je sais que tu ne dors plus. "
Jim ouvrit lentement ses yeux et les posa dans ceux de Blair. Son visage se rapprocha de celui de Jim et il effleura ses lèvres avec les siennes. Cette caresse se transforma en baiser timide qui évolua en baiser passionnel. Ils se séparèrent en se regardant. Sans un mot, Jim souleva la couverture. Blair enleva ses vêtements et le rejoignit. Jim resta immobile de peur que cela ne soit qu’un rêve. Blair finit d’enlever le haut et entreprit de continuer de le déshabiller. Ils se retrouvèrent en caleçon et boxer. Ils s’embrassèrent une seconde fois avec autant de passion et de frissons.
Jim, après le baiser et en murmurant : " ta chaleur me fait tellement de bien. " Blair : " c’est très gentil, merci. Mais maintenant, rendors – toi. Tu as besoin de repos. Tu es encore malade, je te le rappel et……je vais rester tout contre toi. "
Il s’allongea sur le ventre et le recouvrit en partie avec son corps. Ils s’endormirent dans la bulle de chaleur qu’ils avaient créés amoureusement. Jim se réveilla en sentant le corps de Blair bouger. Son cœur s’accéléra quand il sentit une main s’insinué entre ses jambes tout en frôlant le bout de son sexe. Il resta presque éveillé toute la nuit. Blair se réveilla lentement et remarqua que l’une de ses mains étaient entre les cuisses de Jim, le sexe frôlant ses doigts. Il releva son visage et s’arrêta face à celui de son patient. Jim ouvrit les yeux et leur lèvres se touchèrent, fessant place à un baiser. Jim se retrouva sur le corps de Blair.
Blair, en brisant le baiser : " tu es encore fatigué. ( il le rallongea sur le dos. ) Repose – toi. ( Jim grogna ) Je sais que tu en a autant envie que moi, mais je n’ai pas envie que tu sois encore plus fatigué que tu ne l’es. " Jim : " et si tu tombe malade à ton tour ? " Blair, en se redressant : " arrête de penser à tout ça. Je vais m’occuper de nous deux et après on pourra peut – être aller plus loin dans ce qu’on a entreprit ensemble. "
Jim le rallongea sur lui et l’embrassa une nouvelle fois.
Jim, après le baiser : " tu crois que c’est parce que je suis dans cet état que je suis attiré par toi ? " Blair : " tu es une sentinelle. Et tu sais que tes sens et tes émotions peuvent être déboussolés par n’importe quel virus. Je préfère que tu sois entièrement rétablit pour que tu sois vraiment sûr du chemin que l’on va prendre. " Jim : " et toi ? " Blair : " je…..je….c’est pour me rassurer que je te dis tout ça. "
Jim le laissa partit pour qu’il aille faire sa toilette et préparer les médicaments qu’il allait avalé avec difficulté. Il grimaça d’avance. Il tourna le dos aux escaliers, se recouvrant entièrement de la couette.
Il s’enferma directement dans la salle de bain. Il fallait qu’il s’éclairci les idées sur tout ça. La veille, ils étaient de simples amis et ce matin, ils étaient plus que des amis. En une nuit, sa vie avait changée. Il avait découvert qu’il était peut – être devenu homosexuel à cause de ce sentiment qu’il éprouvé pour Jim. Ou c’était peut – être l’évolution que pouvait avoir une sentinelle avec son guide. Alors pourquoi Inchara n’était pas apparut. Bref, il soupira pour conclure ses réflexions. Il s’habilla rapidement dans sa chambre et prépara son petit déjeuné. Il le prit en coup de vent et remonta voir Jim avec ses comprimés. Il s’arrêta en voyant comment était allongé Jim. Il posa le verre d’eau et les comprimés sur le chevet et s’assit sur le rebord du lit. Il dégagea le visage de son ami. Il avait les yeux fermés et la respiration lente.
Blair, en murmurant : " ne fait pas l’enfant. Je sais que tu n’aimes pas le goût des comprimés, mais c’est la seule façon de te soigner. "
Jim ouvrit un œil et regarda le doux visage de son guide. Il découvrit sa main et la posa sur l’une des joues de Blair. Il fit une caresse lente, très lente comme pour la graver dans sa mémoire. Blair resta immobile, ses yeux noyés dans ceux de sa sentinelle.
Blair, toujours en murmurant : " si c’est trop dur pour toi, je peux te laisser seul. " Jim : " non. Je n’arriverai pas à me contrôler, sans ta présence à mes côtés. " Blair : " alors prends tes médicaments. "
Il obéit. Il se rallongea en passant une main sur son front. Il finit par soupirer.
Blair : " tu te sens prêt à réessayer de manger quelque chose. " Jim, en murmurant : " il va bien falloir, si je ne veux pas mourir de faim. "
Blair sourit et descendit préparer deux, trois bricoles pour eux deux. Il remonta et alors que Jim se relevait en s’appuyant sur la rambarde de la mezzanine. Blair lui tendit une assiette et une fourchette. Il avait fait un œuf au plat avec une tranche de bacon et tout avait été coupé.
Blair : " un peu de sel et de poivre. "
Jim lui lança un regard.
Jim : " en ce moment mes papilles ne sont pas trop au top. Alors pas d’assaisonnement pour moi pendant quelques jours. " Blair : " au lieu de me faire une explication, tu devrais essayer de manger une petite bouchée. "
Jim prit un morceau de bacon, le sentit et finit par le mettre dans sa bouche. Il le mâcha lentement et l’avala. Blair détailla tous ses mouvements. Jim le remarqua et fut ravie de l’intérêt que prenait son guide envers lui. Trente minutes plus tard, il avait finit de manger. Blair resta en alerte, prêt à tendre la bassine devant Jim.
Blair : " ça va ? Tout est O.K. ? " Jim : " il semblerait que oui. "
Blair soupira de soulagement.
Blair : " tu as encore de la fièvre ? " Jim : " j’en sais rien. "
Blair se leva et passa délicatement la paume de sa main sur le front. Puis, il déposa ses lèvres.
Blair : " encore un peu. "
Jim avait fermé les yeux et avait savouré la caresse et le baiser de Blair.
Blair, en se remettant dans sa position de départ : " désolé. Marion le fessait quand j’étais enfant. " Jim, en murmurant : " c’est une très bonne habitude. "
Blair baissa le regard et rougit légèrement. Il l’avait fait sans réfléchir. Mais le fait que Jim réagisse de cette façon lui donné du baume au cœur.
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La semaine passa. Jim commençait à aller de mieux en mieux. Il feinté toujours le soir venu pour que Blair reste auprès de lui et surtout contre lui. Blair le savait très bien et entra dans son jeu. Un matin, Jim se réveilla complètement guéri et son envie envers Blair n’avait pas disparut, bien au contraire. Il regarda le visage endormit contre son épaule. Il finit par le prendre dans ses bras. Blair ouvrit légèrement les yeux et posa son regard dans celui de sa sentinelle. Jim lui sourit et Blair referma ses yeux et apprécia son nouveau coussin. Ils se rendormirent pour se réveiller quelques minutes plus tard. Blair fut le premier à se réveiller et Jim le suivit de très près.
Jim : " tu crois que j’ai encore de la fièvre. "
Blair se releva et ses lèvres se retrouvèrent au dessus du front de Jim. Il déposa ses lèvres délicatement et finit par un baiser, en fermant les yeux.
Blair, en mettant son visage face à celui de Jim : " tu n’as plus du tout de fièvre. " Jim, sans plus attendre : " j’ai toujours envie de toi. "
Il caressa la joue face à lui.
Blair, légèrement apeuré : " tu en es vraiment sûr ? ( Jim fit un oui de la tête ) Car je n’ai pas envie de revenir en arrière. " Jim : " je ne te l’ai jamais dis, mais j’ai rêvé de ça toutes les nuits, depuis qu’on s’est embrassé l’autre fois. Alors oui, j’en suis sûr à 100 %. "
Il prit les lèvres de son guide dans les siennes et ils finirent par se caressaient appréciant leurs peaux sous leurs doigts.
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Ils étaient endormit toujours dans la position qu’ils avaient quand ils firent l’amour une heure plus tôt. Il a fallut que Jim soit malade pour qu’ils s’avouent leurs sentiments et qu’ils passent à l’acte. Deux hétérosexuels craquent pour un être du même sexe qu’eux, c’était assez surprenant. Ils finirent par se réveiller. Ils allèrent dans la salle de bain et se douchèrent ensemble. Juste après, ils se promirent de rester célibataires aux yeux des autres pour pouvoir vivre leur histoire pleinement.
FIN
_________________ " Je me noie dans l'océan de tes prunnelles."
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