Voila la suite, mais pas la fin. Surtout ne me tuez pas quand vous aurez vu où je me suis arrêtée, sinon je ne pourrais pas écrire la suite
Merci à Soul.
A la morgue :Ouf, Ducky est absent. Au moins, personne n’aura l’idée de venir m’embêter ici. Les pensées de Tony se remirent à divaguer en direction de Gibbs. J’espère que le coup du portefeuille a marché. Comment vas-tu réagir ? Vas-tu me repousser ? Je préfère encore que tu me vires plutôt que tu ne veuilles plus de moi… Ahhh Gibbs, si tu savais comme je te hais de me faire souffrir comme ça mais je t’aime aussi au point de pouvoir tout te pardonner… Si tu savais comme j’ai du me « battre » avec Abby pour obtenir cette photo qui est dans mon portefeuille… C’était quand tu étais parti pour le Mexique. J’étais désespéré, nous l’étions tous. J’avais besoin de ta présence rassurante, que tu me dises ce que je dois faire. Même tes claques derrière la tête me manquaient. Et Abby, cette pauvre Abbygaïl, le labo était rempli de photos de toi. Je passais énormément de temps au labo, j’avais besoin de voir ces photos représentant l’homme dont je rêvais. Quand j’ai demandé à notre laborantine de m’imprimer une de tes photos en format photo d’identité, elle s’est mise à me harceler de questions. Et puis, finalement elle a deviné. Elle ferait un excellent agent de terrain. Je ne pouvais plus nier, c’était trop flagrant. J’aimerais tellement que tu saches tout cela.Pendant ce temps là, dans l’open space :L’ascenseur sonna. Gibbs en sortit, toujours perplexe de sa trouvaille dans le portefeuille de Dinozzo. Il s'apprêtait à demander à ses agents où ils en étaient de leurs rapports, quand Ziva prit la parole :
- Gibbs ! On a une nouvelle piste sur La Grenouille. Selon un informateur russe, il serait en train de conclure une affaire avec l’Iran. Il s’agit d’un achat d’armes biologiques.
- Bien, alors qu’est-ce que vous attendez pour vous mettre au boulot ?
- Heu… Juste une dernière chose patron, continua l’israélienne, où est Tony ? La directrice veut lui parler.
- Tony ? s’étonna Gibbs. Il est à la morgue, il a dit qu’il voulait parler avec Ducky d’une récente affaire.
- C’est impossible, Ducky est parti depuis plus d’une heure et demie, c’est même Dinozzo qui lui a dit au revoir en dernier.
Gibbs se posait des questions, mais ne laissa rien transparaître. Pourquoi Tony agissait-il si étrangement en ce moment ? Il n’allait pas tarder à le découvrir, il en était certain. Il continua néanmoins :
- Ziva, McGee, trouvez moi Où ? Quand ? Pourquoi ? Comment ? va avoir lieux la livraison des armes. Et je veux tout ça pour hier !
- Mais, pour Tony… tenta Tim.
- Je m’en occupe.
Gibbs jeta un dernier coup d’œil à ses agents et reprit l’ascenseur en direction de la morgue. Quelques instants plus tard, il y était. Il s’arrêta cependant devant les portes vitrées. Tony était là, assis par terre, le dos contre le mur. Jethro détailla son agent : ses cheveux châtains étaient légèrement ébouriffés, son pull s’adaptait à ses formes à la perfection et faisait ressortir son torse musclé sur lequel l’aîné s’arrêta longuement quand sans prévenir, Tony tourna la tête et croisa le regard de son supérieur. Il s’y perdit, ne pouvant s’en détacher, prit dans cet océan d’azur.
Gibbs…Tu es revenu…Comme si il avait entendu ce qu’avait pensé Tony, Gibbs franchit les portes de verre, et s’approcha de son agent, sans jamais détacher son regard du sien. Tony se releva à l’approche de celui qu’il désirait plus que tout.
Jamais je ne pourrais lui dire…jamais…La panique due à la proximité de son boss, commençait à envahir Tony.
- Ecoute boss, je te promets que ça va aller mieux, c’est juste que…
Gibbs posa son doigt sur les lèvres de son agent.
- Chut, ne dis rien Tony.
Un frisson intense causé par ce contact inattendu parcourut l’échine de l’italien.
Je lui fais tant d’effet que ça ? Se demanda Jethro.
- Tony, je ne sais pas comment tu réagiras, mais je dois en être sûr…
Sans laisser à son agent le temps de répondre quoi que ce soit, Gibbs le poussa doucement contre le mur, lui enserra la taille de ses bras puissants et captura ses lèvres avec douceur mais n’alla pas plus loin, ne voulant pas brusquer Tony.
Ce n’est pas possible ? Je dois être en plein rêve ?! Gibbs qui m’embrasse ?! Peu importe qui est là-haut mais per favore, faites que cet instant ne s’arrête jamais…Dinozzo, heureux comme jamais, voulut remercier Gibbs d’avoir débloqué la situation qu’il pensait dans une impasse. Il décolla son dos du mur, se redressa sans quitter les lèvres de son patron ne serait-ce qu’une seule seconde, et inversa les positions. Cette fois-ci, ce fut Gibbs qui se retrouva dos au mur, Tony pouvant parfaitement maîtriser la situation. Et il comptait bien en profiter de cette situation aussi nouvelle qu'inattendue. C'est alors avec délectation qu'il prit pleine possession de ces lèvres au goût si particulier de café. Ces lèvres dont il avait tant rêvé et qui s'offrirent dans un baiser langoureux.
J'ai enfin ma réponse, pensa Jethro en remontant lentement ses mains vers les cheveux soyeux de Tony. L'Italien plaqua un peu plus son corps contre celui de Gibbs qui frémit à ce contact sensuel. Il approfondit le baiser en allant chercher la langue de son partenaire pour l'entraîner dans un balai magistral. Jethro ne pu retenir un gémissement lorsqu'il sentit les mains de Tony se glisser sous sa chemise. Le jeune homme hésita et se détacha des lèvres de son boss pour l'interroger du regard attendant son approbation. Ses yeux étincelants d'envie rencontrèrent alors ceux brûlants de désir de Gibbs. L'ex-marine posa alors ses mains sur les hanches de Tony, plaquant son bassin contre le sien. Ni l'un, ni l'autre ne pouvait plus ignorer leur envie. A ce signal, l'italien commença à déboutonner le premier bouton de la chemise de son patron, tout en s'attaquant à son cou, qu'il parcouru de baisers sensuels. La main de Gibbs passa dans les cheveux soyeux de Tony pour confirmer son plaisir. Les mains du jeune italien se firent plus exploratrices. Leurs corps tremblaient maintenant d'émotion contenue devant l'inconnu.
bientôt la suite mais j'aime bien vous faire patienter
Il faut que je trouve l'inspiration donc je n'écrirais la suite qu'après avoir vu le dernier épisode de la saison 4 de NCIS ce soir