Auteur : ZODIAQUES
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lesmecsdusgc@ifrance.comDisclaimers : Tous ces personnages ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété de MGM. Pas de Fric. Pour le fun.
Note : le personnage Aiden Ford ne figure pas dans cette histoire. Je l’ai remplacé par le personnage Ronon Dex.
Inspiration : la musique Toi & moi de Adenyum ( si tu pouvais juste une fois poser les yeux sur moi……)
légende :
En italique : les pensées insistantesbonne lecture
Pourquoi tu ne me regardes pas comme le ferait un véritable amant ?
Regarde – moi.Pourquoi je ne vois pas de lueur au fond de tes yeux quand tu oses poser ton regard dans le mien ?
Regarde – moi. Pourquoi me torture – tu de cette façon ?
Regarde – moi. Aimes – tu faire souffrir les gens qui t’entourent ?
Regarde – moi.Es – tu aveugles à ma détresse ?
Regarde – moi.Joue – tu avec moi ?
Regarde – moi. Cela fessait presque trois mois que je n’arrêtais pas de faire cette litanie dans mon esprit. Espérant que cette prière silencieuse et ouverte à tous dieux se réalise.
Cela fessait trois mois que je fessais parti de l’équipe phare de cette expédition sur Atlantis et qu’il ne me regardait pas droit dans les yeux. Je sentais qu’il était gêné, gêné de ma présence à ses côtés, de l’accident qui nous a réunis dans la même équipe, du fait qu’Elizabeth ne change pas les membres de l’équipe. Je ne sais plus quoi penser. Il y a des moments ou je crois qu’il me comprend. Et à d’autres ou il fait tout pour m’énerver et me contre – dire.
Et oui, voilà où j’en étais arrivé. A chaque minute de repos, je recommençais cette stupide litanie qui ne me donner même pas une douce chaleur au fond de mon cœur. Si seulement, je pouvais lui parler seul à seul de se que je ressens au plus profond de mon être. Mais, je suis trop lâche pour le faire.
Sans m’en rendre compte, je deviens de plus en plus irritable. Tout d’abord, se fut mon confère, Radek Zelenka, qui s’était énervé un peu plus que la normale et qui a finit par jeter le dossier sur le bureau et sortit du labo me laissant seul. Je repris l’expérience, sans me poser de questions. Puis, l’inexplicable arriva. Un court – circuit. Le noir.
Je me réveilla avec un mal de crâne, quelques picotements au bout des doigts et la tête de Carson. Cette tête que je ne connaissais que trop bien. Il me parlait, mais j’étais encore dans les vapes. Au fil des minutes, je recommençais à revenir à mon état normal. Je m’immobilisa, en entendant ce grognement, son grognement. Je ferma les yeux. Encore un nouveau sermon. C’est vrai que je l’avais bien cherché cette décharge. Et je pense que tout le monde le savait également. Peut – être qu’ils pensaient que je voulais mettre fin à mes jours. Alors, qu’en fait, je ne recherchais que son regard noyé dans le mien. Et voilà, je repars dans cette pensée idiote.
Pourquoi à chaque fois que je te vois, j’espère ?
Pourquoi je deviens aussi irritant envers les autres ?
Que m’as – tu fais pour que je perde la tête de cette façon ?
Toujours autant de questions qui se bousculent dans mon esprit sans pour autant trouver de réponses. Il s’approche. Je sens le moindre de ses mouvements, son odeur envahit mes narines. Ses pas s’arrêtent.
John : " McKay ? "
J’aurais dû tourner mon visage à l’opposé du sien. Mais, il est trop tard. J’ouvre les yeux et les posent sur son visage. Je fais un ballet visuel interminable, en attendant la suite.
John : " que vous est – il arrivé ? "
Moi, en haussant le ton : " Carson ne vous a pas expliquez la situation. "
John : " EUH ! Oui, mais vous savez que j’aime bien l’entendre de la bouche de l’intéressé. "
Je lâcha un soupir en fermant les yeux. Il croise ses bras sur sa poitrine et scrute mon visage, comme il le fait toujours, attendant mon récit. Je rouvris mes yeux et les plongea sur un point invisible devant moi.
Moi : " Zelenka s’est énervé après moi. Il est sortit du labo et j’ai continué l’expérience. Voilà c’est tout, Major. "
John : " encore une expérience qui a mal tournée. "
Je baissa la tête en guise de réponse.
John, en murmurant : " je vois. ( le ton normal ) Que vous arrive – t – il ? Je n’ai jamais vu une expérience échouée dans votre labo. "
Moi : " l’attitude de Zelenka m’a surpris, un laps de temps très court, puis, j’ai repris mon boulot. "
John : " très bien. Elizabeth attend votre rapport en fin de matinée. "
Il partit sans rien rajouter. Je soupira.
Pourquoi me pose – tu cette question maintenant ?
Pourquoi est – ce que j’ai répondu ça ?
Peut – être par habitude, j’imagine. Carson revint me voir. Il regarda le dossier.
Carson : " bien. Vous pouvez partir. "
Je ne répondis pas. Il me regarda surpris de mon silence et repartit. Je me releva, me remis la veste et sortit de l’infirmerie. J’alla directement dans mes quartiers. J’écris le rapport du mieux que je pouvais. J’avais encore des picotements au bout des doigts. Et le fait de taper sur le clavier de mon ordinateur n’arrangeait rien. Je lança l’impression. Je regarda mes doigts en fessant quelques mouvements.
Il sentait si bon, tout à l’heure, à l’infirmerie. Il faut que j’arrête de penser à lui. L’imprimante avait fini. Je pris les feuilles et les mis dans une chemise. Je me leva et marcha comme un automate jusqu’au bureau d’Elizabeth. Je frappa trois coups, elle porta son regard sur moi et m’autorisa à entrer.
Moi : " voilà mon rapport. "
Elizabeth : " je voudrais que vous consultiez le Dr Heimingwey. "
Moi : " je vais très bien, Elizabeth. "
Elizabeth : " tout le monde est venu me voir en me disant qu’ils s’inquiétaient pour vous. "
Moi : " même Ronon ? ( elle hocha la tête ) même Kavanaugt ? "
Elizabeth : " non. "
Moi : " ah, il me semblait bien. "
Elizabeth : " je m’inquiète pour vous, Rodney. "
Moi : " j’irais, j’irais Elizabeth. "
Elle me sourit faiblement et je ressortis. Malheureusement pour moi, je le croisa. Je fis mine de ne pas le voir.
John : " McKay ! "
Moi, en m’arrêtant : " Major. "
John : " je pourrais vous parler ? ( j’haussa les sourcils ) seul à seul sur le Balcon habituel. "
Moi : " maintenant ? "
John : " oui. Suivez – moi. "
On s’y dirigea en silence. Quand, on fut arrivé sur le balcon, il se retourna face à moi et se rapprocha.
John : " que vous arrive – t – il, Rodney ? "
Moi, en fessant un pas en arrière : " il ne m’arrive rien du tout. "
John : " Oh ! Ne me faîtes pas croire ça. Je ne vous connais que depuis peu, mais j’ai vu un changement dans vos attitudes, surtout envers moi. Alors, pour une fois dîtes – moi la vérité, Rodney. "
Ses yeux étaient plongés dans les miens. Enfin ! Enfin, il me regardait. Et la lueur que j’attendais était présente dans son regard. Je resta bouche – bée devant ce spectacle. Sans comprendre ce que je fessais, je partis à toute allure jusqu’à mes quartiers. Je m’enferma dans la salle de bains et m’assis lourdement contre le mur.
Maintenant que j’ai vu cette lueur, son regard noyé dans le mien, tout ce que je trouve de mieux à faire est de partir m’enfermer dans ma salle de bains. Quel con ! Je suis un véritable idiot.
Je ferma les yeux et soupira. J’entendis que quelqu’un taper à la porte principale de mes quartiers. Je resta silencieux. Mais, la personne entra et se dirigea vers la seconde porte qui me séparé d’elle.
John : " Rodney ! "
M’aime – tu ou joue – tu avec moi ? As – tu vu se que je ressentais pour toi dans mon regard ?
La porte s’ouvrit. Il s’approcha de moi et s’agenouilla face à moi.
John, la voix douce et en murmurant : " Rodney. "
Je ferma les yeux.
John : " on n’a pas fini de discuter. "
Je perdis le contrôle de mon corps. Je me jeta dans ses bras, le visage contre sa poitrine. Il fut surpris, mais m’encercla de ses bras et me serra contre lui. Une autre litanie prit place à la première.
Pourquoi est – ce que ce sentiment persiste au fond de moi ?
Aime – moi.Pourquoi est – ce que je me sens si bien dans tes bras ?
Aime – moi. Pourquoi est – ce que tu m’embrasse pas ?
Aime – moi. Est – ce que tu m’aime autant que je t’aime ?
Aime – moi.Es – tu aveugles à mon amour ?
Aime – moi.Joue – tu avec moi ?
Aime – moi.Je répéta inlassablement cette nouvelle promesse. En espérant qu’elle se réalise comme la première. Mais à un temps plus rapide. Comme s’il lisait dans mes pensées, ses mains se posèrent sur mes joues et il remonta mon visage vers le sien. Je me laissa faire comme un pantin. On se regarda intensément les yeux dans les yeux. Je ne sais pas exactement le nombre de minutes ou l’on resta dans cette position, mais j’aurais bien aimé que cela dur plus longtemps, beaucoup plus longtemps. Il rapprocha de plus en plus mon visage du sien. Nos nez se frôlèrent, nos souffles se mêlèrent et nos lèvres s’effleurèrent pour finir par se seller. Nos langues se cherchèrent, se trouvèrent et s’amusèrent. On se sépara, sentant que le souffle nous manqué.
John, en murmurant : " tu va mieux ? "
Je lui souris en ferma les yeux. Il me rendit mon sourire. Il se leva en m’emportant avec lui. Ce fut à son tour de se glisser entre mes bras. Je le serra tout contre mon corps, le cœur à deux cent à l’heure. Sa tête se posa sur mon épaule. Son souffle mourut sur mon cou, me fessant frissonner.
John, en murmurant : " c’est pour cette raison que ton comportement a changé ? "
Moi, en un souffle : " oui. "
John : " maintenant tu redeviendras comme avant ? "
Je fronça les sourcils en essayant de comprendre ce qu’il me disait.
John, en reprenant : " j’aime pas quand tu es contrarié. "
Moi, en souriant : " pourtant tu es le centre de mes contrariétés. "
Il releva son visage et plongea son regard dans le mien. On resta silencieux.
John, en coupant le silence : " même si c’est beau à entendre, je veux que tu sois heureux quand ( il caressa ma joue ) tu pense à moi. "
Je ferma les yeux à ce contact, si doux.
Regarde – moi, Aime – moi……..Mes deux litanies s’étaient réalisées. Je sentis mon cœur plus léger, moins lourd qu’à la normale. Il se sépara de mes bras et m’entraîna dans ma chambre. Il s’assit sur le lit et je fis de même.
John, l’air sérieux : " que s’est – il passé pendant l’expérience ? "
Il prit mes mains et caressa mes doigts.
Moi : " pour être honnête avec toi, j’en sais rien. Tu étais encore dans mes pensées. En y réfléchissant un peu plus, peut – être que je voulais un choc pour que tu sortes de mes pensées. Mais, quand j’ai ouvert les yeux à l’infirmerie, tu étais toujours ( en mettant un doigt sur ma tempe. ) là. "
Son regard suivit mon geste. Il sourit faiblement avec une pointe de tristesse dans le regard. Je posa mon autre main sur sa joue. Il ferma les yeux.
Moi : " ne t’en veux pas. Tu ne pouvais pas savoir ce qui se passé dans ma tête. "
John, en murmurant : " je l’ai remarqué beaucoup trop tard. "
Il rouvrit les yeux. Ils étaient brillant comme jamais.
John : " je ne pourrais pas me passer de toi. J’ai vraiment eu peur de te perdre. Et ( en souriant ) ton choc à provoqué le mien. La vie est vraiment bizarre. Si tu n’aurais…….."
Je posa un doigt contre ses lèvres.
Moi : " chut !!!!!!! "
John : " je t’aime. "
Il embrassa mon doigt et je lui offris mes lèvres en remplacement de ce dernier. Je sentis ses larmes mourir contre mes joues. Je les essuya avec mes doigts et rompis le baiser.
Moi : " c’est à moi de pleurer, aujourd’hui. J’ai tellement rêvé de ce moment que je n’y croyais plus. Quand j’ai vu ton regard sur le balcon, ce regard que j’espérais depuis longtemps, je fus pris de panique et je me suis enfermé ici. Tu n’imagine pas tout l’amour que j’éprouve pour toi……."
Il mit à son tour un doigt contre mes lèvres.
John, en souriant et en murmurant : " chut !!!!!! "
Ma radio grésilla me fessant sursauter.
Moi, en activant la radio : " oui……….( en m’énervant ) Quoi ? J’arrive. "
Je désactiva la radio.
John : " à ce soir. "
Il m’embrassa et partit.
Et dire que ce Kavanaugh a rompu ce moment que j’attendais depuis si longtemps. Je vais le tuer de mes propres mains. Je me leva et marcha à toute allure vers le labo. Zelenka m’accueillit dans le couloir pour essayer de me calmer. Il savait pertinemment que cela ne servirait à rien.
Moi, le ton sec : " alors qu’a – t – il fait exactement ? "
J’avais envie de le traiter de tous les noms qui pouvaient le caractériser.
à suivre...........