Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 22 Jan 2008 00:46 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Disclaimers : Tous ces personnages ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété de MGM. Pas de Fric. Pour le fun.

Note : le personnage Aiden Ford ne figure pas dans cette histoire. Je l’ai remplacé par le personnage Ronon Dex.
Inspiration : la musique Toi & moi de Adenyum ( si tu pouvais juste une fois poser les yeux sur moi……)

légende :
En italique : les pensées insistantes


bonne lecture




Pourquoi tu ne me regardes pas comme le ferait un véritable amant ?
Regarde – moi.
Pourquoi je ne vois pas de lueur au fond de tes yeux quand tu oses poser ton regard dans le mien ?
Regarde – moi.
Pourquoi me torture – tu de cette façon ?
Regarde – moi.
Aimes – tu faire souffrir les gens qui t’entourent ?
Regarde – moi.
Es – tu aveugles à ma détresse ?
Regarde – moi.
Joue – tu avec moi ?
Regarde – moi.


Cela fessait presque trois mois que je n’arrêtais pas de faire cette litanie dans mon esprit. Espérant que cette prière silencieuse et ouverte à tous dieux se réalise.

Cela fessait trois mois que je fessais parti de l’équipe phare de cette expédition sur Atlantis et qu’il ne me regardait pas droit dans les yeux. Je sentais qu’il était gêné, gêné de ma présence à ses côtés, de l’accident qui nous a réunis dans la même équipe, du fait qu’Elizabeth ne change pas les membres de l’équipe. Je ne sais plus quoi penser. Il y a des moments ou je crois qu’il me comprend. Et à d’autres ou il fait tout pour m’énerver et me contre – dire.

Et oui, voilà où j’en étais arrivé. A chaque minute de repos, je recommençais cette stupide litanie qui ne me donner même pas une douce chaleur au fond de mon cœur. Si seulement, je pouvais lui parler seul à seul de se que je ressens au plus profond de mon être. Mais, je suis trop lâche pour le faire.

Sans m’en rendre compte, je deviens de plus en plus irritable. Tout d’abord, se fut mon confère, Radek Zelenka, qui s’était énervé un peu plus que la normale et qui a finit par jeter le dossier sur le bureau et sortit du labo me laissant seul. Je repris l’expérience, sans me poser de questions. Puis, l’inexplicable arriva. Un court – circuit. Le noir.

Je me réveilla avec un mal de crâne, quelques picotements au bout des doigts et la tête de Carson. Cette tête que je ne connaissais que trop bien. Il me parlait, mais j’étais encore dans les vapes. Au fil des minutes, je recommençais à revenir à mon état normal. Je m’immobilisa, en entendant ce grognement, son grognement. Je ferma les yeux. Encore un nouveau sermon. C’est vrai que je l’avais bien cherché cette décharge. Et je pense que tout le monde le savait également. Peut – être qu’ils pensaient que je voulais mettre fin à mes jours. Alors, qu’en fait, je ne recherchais que son regard noyé dans le mien. Et voilà, je repars dans cette pensée idiote.


Pourquoi à chaque fois que je te vois, j’espère ?
Pourquoi je deviens aussi irritant envers les autres ?
Que m’as – tu fais pour que je perde la tête de cette façon ?


Toujours autant de questions qui se bousculent dans mon esprit sans pour autant trouver de réponses. Il s’approche. Je sens le moindre de ses mouvements, son odeur envahit mes narines. Ses pas s’arrêtent.

John : " McKay ? "

J’aurais dû tourner mon visage à l’opposé du sien. Mais, il est trop tard. J’ouvre les yeux et les posent sur son visage. Je fais un ballet visuel interminable, en attendant la suite.

John : " que vous est – il arrivé ? "
Moi, en haussant le ton : " Carson ne vous a pas expliquez la situation. "
John : " EUH ! Oui, mais vous savez que j’aime bien l’entendre de la bouche de l’intéressé. "

Je lâcha un soupir en fermant les yeux. Il croise ses bras sur sa poitrine et scrute mon visage, comme il le fait toujours, attendant mon récit. Je rouvris mes yeux et les plongea sur un point invisible devant moi.

Moi : " Zelenka s’est énervé après moi. Il est sortit du labo et j’ai continué l’expérience. Voilà c’est tout, Major. "
John : " encore une expérience qui a mal tournée. "

Je baissa la tête en guise de réponse.

John, en murmurant : " je vois. ( le ton normal ) Que vous arrive – t – il ? Je n’ai jamais vu une expérience échouée dans votre labo. "
Moi : " l’attitude de Zelenka m’a surpris, un laps de temps très court, puis, j’ai repris mon boulot. "
John : " très bien. Elizabeth attend votre rapport en fin de matinée. "

Il partit sans rien rajouter. Je soupira.


Pourquoi me pose – tu cette question maintenant ?
Pourquoi est – ce que j’ai répondu ça ?


Peut – être par habitude, j’imagine. Carson revint me voir. Il regarda le dossier.
Carson : " bien. Vous pouvez partir. "

Je ne répondis pas. Il me regarda surpris de mon silence et repartit. Je me releva, me remis la veste et sortit de l’infirmerie. J’alla directement dans mes quartiers. J’écris le rapport du mieux que je pouvais. J’avais encore des picotements au bout des doigts. Et le fait de taper sur le clavier de mon ordinateur n’arrangeait rien. Je lança l’impression. Je regarda mes doigts en fessant quelques mouvements.

Il sentait si bon, tout à l’heure, à l’infirmerie. Il faut que j’arrête de penser à lui. L’imprimante avait fini. Je pris les feuilles et les mis dans une chemise. Je me leva et marcha comme un automate jusqu’au bureau d’Elizabeth. Je frappa trois coups, elle porta son regard sur moi et m’autorisa à entrer.

Moi : " voilà mon rapport. "
Elizabeth : " je voudrais que vous consultiez le Dr Heimingwey. "
Moi : " je vais très bien, Elizabeth. "
Elizabeth : " tout le monde est venu me voir en me disant qu’ils s’inquiétaient pour vous. "
Moi : " même Ronon ? ( elle hocha la tête ) même Kavanaugt ? "
Elizabeth : " non. "
Moi : " ah, il me semblait bien. "
Elizabeth : " je m’inquiète pour vous, Rodney. "
Moi : " j’irais, j’irais Elizabeth. "

Elle me sourit faiblement et je ressortis. Malheureusement pour moi, je le croisa. Je fis mine de ne pas le voir.

John : " McKay ! "
Moi, en m’arrêtant : " Major. "
John : " je pourrais vous parler ? ( j’haussa les sourcils ) seul à seul sur le Balcon habituel. "
Moi : " maintenant ? "
John : " oui. Suivez – moi. "

On s’y dirigea en silence. Quand, on fut arrivé sur le balcon, il se retourna face à moi et se rapprocha.

John : " que vous arrive – t – il, Rodney ? "
Moi, en fessant un pas en arrière : " il ne m’arrive rien du tout. "
John : " Oh ! Ne me faîtes pas croire ça. Je ne vous connais que depuis peu, mais j’ai vu un changement dans vos attitudes, surtout envers moi. Alors, pour une fois dîtes – moi la vérité, Rodney. "

Ses yeux étaient plongés dans les miens. Enfin ! Enfin, il me regardait. Et la lueur que j’attendais était présente dans son regard. Je resta bouche – bée devant ce spectacle. Sans comprendre ce que je fessais, je partis à toute allure jusqu’à mes quartiers. Je m’enferma dans la salle de bains et m’assis lourdement contre le mur.

Maintenant que j’ai vu cette lueur, son regard noyé dans le mien, tout ce que je trouve de mieux à faire est de partir m’enfermer dans ma salle de bains. Quel con ! Je suis un véritable idiot.

Je ferma les yeux et soupira. J’entendis que quelqu’un taper à la porte principale de mes quartiers. Je resta silencieux. Mais, la personne entra et se dirigea vers la seconde porte qui me séparé d’elle.

John : " Rodney ! "


M’aime – tu ou joue – tu avec moi ? As – tu vu se que je ressentais pour toi dans mon regard ?


La porte s’ouvrit. Il s’approcha de moi et s’agenouilla face à moi.

John, la voix douce et en murmurant : " Rodney. "

Je ferma les yeux.

John : " on n’a pas fini de discuter. "

Je perdis le contrôle de mon corps. Je me jeta dans ses bras, le visage contre sa poitrine. Il fut surpris, mais m’encercla de ses bras et me serra contre lui. Une autre litanie prit place à la première.


Pourquoi est – ce que ce sentiment persiste au fond de moi ?
Aime – moi.
Pourquoi est – ce que je me sens si bien dans tes bras ?
Aime – moi.
Pourquoi est – ce que tu m’embrasse pas ?
Aime – moi.
Est – ce que tu m’aime autant que je t’aime ?
Aime – moi.
Es – tu aveugles à mon amour ?
Aime – moi.
Joue – tu avec moi ?
Aime – moi.


Je répéta inlassablement cette nouvelle promesse. En espérant qu’elle se réalise comme la première. Mais à un temps plus rapide. Comme s’il lisait dans mes pensées, ses mains se posèrent sur mes joues et il remonta mon visage vers le sien. Je me laissa faire comme un pantin. On se regarda intensément les yeux dans les yeux. Je ne sais pas exactement le nombre de minutes ou l’on resta dans cette position, mais j’aurais bien aimé que cela dur plus longtemps, beaucoup plus longtemps. Il rapprocha de plus en plus mon visage du sien. Nos nez se frôlèrent, nos souffles se mêlèrent et nos lèvres s’effleurèrent pour finir par se seller. Nos langues se cherchèrent, se trouvèrent et s’amusèrent. On se sépara, sentant que le souffle nous manqué.

John, en murmurant : " tu va mieux ? "

Je lui souris en ferma les yeux. Il me rendit mon sourire. Il se leva en m’emportant avec lui. Ce fut à son tour de se glisser entre mes bras. Je le serra tout contre mon corps, le cœur à deux cent à l’heure. Sa tête se posa sur mon épaule. Son souffle mourut sur mon cou, me fessant frissonner.

John, en murmurant : " c’est pour cette raison que ton comportement a changé ? "
Moi, en un souffle : " oui. "
John : " maintenant tu redeviendras comme avant ? "

Je fronça les sourcils en essayant de comprendre ce qu’il me disait.

John, en reprenant : " j’aime pas quand tu es contrarié. "
Moi, en souriant : " pourtant tu es le centre de mes contrariétés. "

Il releva son visage et plongea son regard dans le mien. On resta silencieux.

John, en coupant le silence : " même si c’est beau à entendre, je veux que tu sois heureux quand ( il caressa ma joue ) tu pense à moi. "

Je ferma les yeux à ce contact, si doux.

Regarde – moi, Aime – moi……..Mes deux litanies s’étaient réalisées. Je sentis mon cœur plus léger, moins lourd qu’à la normale. Il se sépara de mes bras et m’entraîna dans ma chambre. Il s’assit sur le lit et je fis de même.

John, l’air sérieux : " que s’est – il passé pendant l’expérience ? "

Il prit mes mains et caressa mes doigts.

Moi : " pour être honnête avec toi, j’en sais rien. Tu étais encore dans mes pensées. En y réfléchissant un peu plus, peut – être que je voulais un choc pour que tu sortes de mes pensées. Mais, quand j’ai ouvert les yeux à l’infirmerie, tu étais toujours ( en mettant un doigt sur ma tempe. ) là. "

Son regard suivit mon geste. Il sourit faiblement avec une pointe de tristesse dans le regard. Je posa mon autre main sur sa joue. Il ferma les yeux.

Moi : " ne t’en veux pas. Tu ne pouvais pas savoir ce qui se passé dans ma tête. "
John, en murmurant : " je l’ai remarqué beaucoup trop tard. "

Il rouvrit les yeux. Ils étaient brillant comme jamais.

John : " je ne pourrais pas me passer de toi. J’ai vraiment eu peur de te perdre. Et ( en souriant ) ton choc à provoqué le mien. La vie est vraiment bizarre. Si tu n’aurais…….."

Je posa un doigt contre ses lèvres.

Moi : " chut !!!!!!! "
John : " je t’aime. "

Il embrassa mon doigt et je lui offris mes lèvres en remplacement de ce dernier. Je sentis ses larmes mourir contre mes joues. Je les essuya avec mes doigts et rompis le baiser.

Moi : " c’est à moi de pleurer, aujourd’hui. J’ai tellement rêvé de ce moment que je n’y croyais plus. Quand j’ai vu ton regard sur le balcon, ce regard que j’espérais depuis longtemps, je fus pris de panique et je me suis enfermé ici. Tu n’imagine pas tout l’amour que j’éprouve pour toi……."

Il mit à son tour un doigt contre mes lèvres.

John, en souriant et en murmurant : " chut !!!!!! "

Ma radio grésilla me fessant sursauter.

Moi, en activant la radio : " oui……….( en m’énervant ) Quoi ? J’arrive. "

Je désactiva la radio.

John : " à ce soir. "

Il m’embrassa et partit.

Et dire que ce Kavanaugh a rompu ce moment que j’attendais depuis si longtemps. Je vais le tuer de mes propres mains. Je me leva et marcha à toute allure vers le labo. Zelenka m’accueillit dans le couloir pour essayer de me calmer. Il savait pertinemment que cela ne servirait à rien.

Moi, le ton sec : " alors qu’a – t – il fait exactement ? "

J’avais envie de le traiter de tous les noms qui pouvaient le caractériser.


à suivre...........

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" Je me noie dans l'océan de tes prunnelles."


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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 22 Jan 2008 09:24 
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intéressant! a quand la suite?

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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 23 Jan 2008 09:46 
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j'aime beaucoup la façon que tu as d'écrire les sentiments des personnages et surtout leur rapprochement dont il émane une profonde sensualité. Dommage qu'il y est des fautes d'orthographe et de temps. Ce qui enlève beaucoup de qualité à tes écrits.
Vivement la suite.
Soul.

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I'm only a woman looking for his dream and the only thing to expect is the unexpected.....


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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 23 Jan 2008 14:22 
Surement une des meilleures fic sur SGA mais je rejoins soul sur le point des fautes.
En tout cas c'est génial


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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 23 Jan 2008 14:30 
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P.S. : voilà la suite. Heureusement pour vous que cette fic est fini, car je la mettrais plus rapidement sur le forum.



Radek, la voix très calme : " et bien ! Il a reprit l’expérience que vous étiez en train de faire. "
Moi, en marmonnant et en entrant : " mais qu’est – ce que je lui ai fait à ce mec. Mais il commence vraiment, mais vraiment à m’énerver……"

Il était là en train de travailler sur Mon expérience, sur Mon bureau.

Moi, le ton très énervé : " je vous dérange ? "
Kavanaugh, en se retournant : " Dr McKay ! Tiens donc. "
Moi : " qu’est – ce que vous faîtes là ? "
Kavanaugh : " je travaille. "
Moi, en me rapprochant de lui : " foutez le camp de Mon bureau. ( il resta immobile sans rien dire. ) Si vous ne voulez pas être en première ligne de tirs des wraiths, giclez de là. "

Il me regarda très attentivement. Ma colère n’arrêtait pas de monter en moi. Si il restait encore planter là devant moi, je ne sais pas si je pourrais encore me contrôler. Zelenka entra et Kavanaugh partit après lui avoir lancé un coup d’œil. Zelenka posa une main sur mon épaule. Je soupira en fermant les yeux. Je regarda ma montre.

Moi : " je range tout le bordel qu’il a laissé sur mon bureau et je pars me restaurer. "
Zelenka : " besoin d’aide ? "

Je réfléchis un petit moment.

Moi : " peut – être. J’aurais besoin de votre aide pour mettre un système de sécurité sur mon….nos bureaux. "
Zelenka : " une sorte de bouclier énergétique ? "
Moi : " pourquoi pas ? "

Il se frotta les mains en souriant. Il partit sur son bureau et commença à mettre au point ce fameux bouclier.


Pourquoi est – ce qu’il y a des gens aussi bordélique que ça ? Et surtout, pourquoi est – ce que je me les tape toujours ? Oh John ! C’était merveilleux. Je m’assis sur ma chaise et frotta mon visage plusieurs fois.

John : " Zelenka ! McKay ! "

Je remonta mon visage lentement. Il était là.

John : " j’ai entre aperçu Kavanaugh sortir d’ici. "
Moi : " je l’ai juste foutu à la porte de notre labo. "
John, le regard rieur : " bien joué, McKay. "
Moi : " j’ai….on a eut l’idée de mettre au point un bouclier qui protègerait nos bureaux. "
John : " dit donc ! Il vous a bien énervé, cette fois – ci. "
Moi : " j’étais occupé et il a fallut qu’il me dérange en venant tripatouiller mon expérience. "
Zelenka : " j’ai trouvé le bouclier idéal. "

Je me leva et John me suivit.

Zelenka : " regardez ce que j’ai trouvé. "

C’était des plans d’un bouclier qui pouvait avoir plusieurs sortes de défense. Electrique, onde de choc, alarmes sonores et autres moyens de détections.

John : " wouaw ! "
Moi : " il va voir ce qu’il va voir quand on cherche, Rodney McKay, se qu’on récolte. "

Radek et John me regardèrent surpris.

Moi : " quoi ? Je défends mon terrain à ma façon. "
John, en murmurant à Zelenka : " heureusement qu’il m’aime bien. "

Zelenka rigola légèrement puis il vint m’aider à faire ce bouclier.

John, en me regardant : " vous allez manger quand – même ? "
Moi : " ne vous en faîtes pas, il n’a pas coupé ma faim légendaire. "
John, en se retournant : " je l’espère, McKay. "

Je souris à cette phrase très ambiguë sortir de ses lèvres. On reprit notre travail personnel. Ce fut la première fois qu’on travaillait aussi unis. Je trouva une solution pour désactiver les boucliers. Deux télécommandes avec deux récepteurs à côté de nos bureaux.

Deux heures plus tard, on testa les boucliers. Ils marchaient au – delà de nos espérances. Les récepteurs étaient dotés de plusieurs niveaux de sécurité. Bref, pour être court, on avait tout mis. Je laissa Zelenka et partis vers le Mess. Je pris mon plateau et je remarqua qu’il était encore là accompagné de Teyla et Ronon. Je les rejoignis avec une lueur de malice dans mon regard. Teyla et Ronon me regardèrent curieux de savoir pour quelles raisons j’étais aussi malicieux.

John, en rompant le silence : " votre plan " vengeance " marche ? "
Moi : " au – delà de nos espérances. "
Teyla, en fronçant les sourcils : " quel plan " vengeance " ? "
Moi : " je vais vous expliquer….."
John : " laissez – moi, leur résumer l’histoire. ( j’hocha la tête ) Kavanaugh. Bureau de McKay. Enervement. Vengeance. "
Moi : " alors ça, c’est super bien résumé. Est – ce que vous avez compris ? "
Ronon : " pas trop. "

Teyla fronça les sourcils.

Moi : " j’ai mis au point avec Zelenka deux boucliers pour protéger nos bureaux respectifs de Kavanaugh. "
Teyla : " des boucliers ? "
Moi : " oui, des boucliers de protection. Dès qu’il s’approchera de nos bureaux il recevra une décharge électrique ou un choc et d’autre petite chose de nos imaginations. "
Teyla : " vous n’avez pas peur que le Dr Beckett ne vous en veuille. "
Moi : " non. C’est juste bénin comme vengeance. Mais, je peux vous dire que ça fait énormément de bien. "

Je me remis à manger sous leurs regards. Mais le plus important c’était celui de John. Je l’aimais tant. Surtout depuis qu’il me l’avait révélé.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Je fessais une pause sur le balcon, le plus près du labo. Cette expérience que je venais de finir m’avait lessivé. Enfin, ce n’était pas l’expérience en elle – même. Mais, plutôt toute la journée qui me retombée sur mes épaules. Je soupira en reposant mon regard sur la vaste étendue d’eau qui nous entouré. Il m’avait fait découvrir la sérénité que pouvait faire, d’être ici, face à cet océan. Je frissonna en sentant un léger vent se lever. Je porta mon regard sur le ciel et vit que le soleil commencé sa descente.

J’entra et me dirigea vers le Mess. Je me souvins de ce qu’il m’avait dit avant de sortir de mes quartiers. " à ce soir ". A ce soir. Hummm !!!!! J’arrêtais pas de me repasser cette phrase dans ma tête. Sa voix résonnait constamment et me fessait réagir de plus en plus. Je sursauta en entendant sa voix derrière moi. Je me retourna et il vint s’asseoir en face de moi.

John, en murmurant : " tu étais encore dans la lune ? "
Moi : " oui…..non, enfin. Je reviens de ma pause. "
John : " sur le balcon ? "
Moi : " exact. "

Il me sourit et commença son repas. Je le rejoins. Le reste de l’équipe arriva. Je souris en repensant à la réaction de Kavanaugh. Et oui ! Il s’était fait avoir avec nos boucliers. Je m’étais payé une tranche de fou rire comme jamais. John me dévisagea. Je le regarda avec de la malice. Il comprit que ma vengeance avait porté ses fruits.

Ronon : " pourquoi souriez – vous face à votre assiette ? "
Moi, en souriant : " nos boucliers ont parfaitement fonctionné. "

Teyla, John et Ronon sourirent de plus bel. Je finis mon repas et après leur avoir souhaité une bonne soirée, je m’éclipsa jusqu’à mes quartiers. Cette fois – ci, je me remémora la discussion qu’on avait eut sous le regard de Zelenka dans le labo. " Je l’espère, McKay. ". Bien sûr que je n’avais pas perdu l’appétit, surtout pas à cause de ce crétin.

Et voilà ! Ma libido refait des siennes. Respire, respire, respire. Je regarda mon entre – jambe. Bon ! Une bonne douche pas trop glacée, ni trop chaude et je me sentirais un peu mieux. Donc, j’entrepris se que ma petite conscience m’avait soufflé à l’oreille. Je jeta mes vêtements au sol et me dirigea vers la salle de bains. J’ouvris les robinets et referma le bac à douche. Je me brossa les dents. Puis, la vapeur arriva. J’ouvris le bac et m’y engouffra. Je ferma les yeux et apprécia l’eau sur ma peau. Je resta immobile quelques minutes, puis, je me savonna avec autant de bien – être que ce moment me procurait. Je resta une nouvelle fois immobile sous l’eau. Je coupa l’eau et je me retourna. Il était là, me regardant les yeux brillants.

Moi, en ouvrant le bac : " tu n’as pas honte de me relooker pendant que je me douche. "

Je n’eus qu’un immense sourire en réponse à ma phrase. Je posa un pied sur le sol et il me prit dans ses bras et me serra fortement contre lui.

Moi, en murmurant à son oreille : " tu vas être trempé si tu continue à me serrer dans tes bras. "

Il recula son visage et me regarda.

Moi : " je ne compte pas m’échapper, tu sais ? Je suis dans mes quartiers. "

Il me libéra et prit une serviette qu’il me tendit, le regard un peu embarrassé. En le regardant, je vis un visage d’enfant. Je commençais à peine à m’essuyer quand il prit la parole.

John : " tourne – toi, encore une fois. Je n’ai pas bien vu. "

Je me mis dos à lui avec la serviette sur mes hanches. Il se rapprocha et détacha la serviette en douceur. Il posa ses mains sur mes hanches et se colla à moi. J’eus des frissons en sentant son souffle, son corps contre moi.

John, en murmurant à mon oreille : " tu es parfait. "
Moi, avec un peu de sarcasme : " c’est plutôt à moi de dire ça, John. Tu es beaucoup plus musclé que moi. "

Je pris une de ses mains et la posa sur mon ventre.

Moi : " touche par toi – même. "
John, en souriant : " c’est une proposition ? "

La seule réponse qu’il eut fut une caresse que je fis avec sa main sur mon ventre pour finir sur la naissance de mes fesses. Des frissons me parcoururent. Je me retourna et on s’embrassa. Il me fit tourné et je me retrouva devant le bac à douche. Il libéra mes lèvres.

John, en murmurant près de mes lèvres : " je vais me doucher, si tu le permets. "

Je lui souris et il commença à se dévêtir devant moi. Je me délecta de cette vision. Puis, quand il fut dans le bac, je déposa la serviette et alla sur mon lit pour m’y allonger. Je me mis à penser à tout et n’importe quoi. Mes pensées se rejoignirent en une seule : John. Il était venu dans mes quartiers alors que j’étais sous la douche. Il me regardait, les yeux remplis de désirs.

Et maintenant, il était en train de se doucher dans ma salle de bains, dans ma douche avec mon gel douche. Une chaleur se dissipa au niveau de mes reins et de mon entre – jambe. Dieu que je l’aime. Pourquoi est – ce que pendant ces moments, je me mettais à croire à une éventuelle divinité ? Moi qui suis Athée. Mais je voulais bien qu’il soit ce dieu. Je crois tellement en mon amour pour lui que je le vénèrerai comme un fidèle. Mon esprit revint à la réalité, quand je sentis un frôlement sur mon bras. J’ouvris les yeux. Il était là, s’allongeant à mes côtés avec la serviette comme seul vêtement. Je détailla tout son torse d’une couleur halée comparé à ma couleur blanchâtre. C’est vrai que je ne me mettais jamais torse – nu, manque d’exercices physiques, sûrement. Je n’aimais pas en faire, trop occuper à travailler sur mes expériences, exercices mentales, intellects. Mes méninges en redemandaient comme un trou noir, absorbant tout sur son passage et actuellement il était tourné sur John.

Je me mis sur lui, posa mes mains sur ses joues et l’embrassa. C’était une impulsion. Malgré la surprise que je lui avais procuré, il ne tarda pas à répondre à mon baiser avec ferveur. Je ne me lassais pas du goût particulier de sa salive. Sa langue était très agile et maligne comme son propriétaire. Non pas que je m’en plaignais, bien au contraire. Il prit très vite le dessus en me fessant basculer sous son corps. Il défit la serviette et la jeta au sol. Je ne pus retenir l’une de mes mains baladeuses sur son dos pour qu’elle finisse sur la naissance de ses fesses. Il délaissa mes lèvres pour les déposer sur mon cou. Je pencha ma tête en arrière. Mon autre main se faufila dans ses cheveux. Sa respiration s’accéléra et il grogna légèrement.

Que j’aimais l’entendre, sentir son souffle sur ma peau. Combien de fois j’avais rêvé de ce moment, de ce contact entre nos deux peaux ? Je lâcha un grognement en sentant sa langue se faufiler sur ma peau. Je ne voulais pas l’interrompre dans ce moment de plaisir. Mon esprit était déconnecté de la réalité, seul notre étreinte existée. Mes doigts commencèrent à vivre sur sa peau. Elle était d’une douceur que je n’avais jamais imaginé. Quelques cicatrises heurtèrent mes doigts. Je m’arrêta sur l’une d’entre elles. Elle me fessait penser à une sorte de croissant de Lune assez irrégulier, mais un croissant de Lune quand – même. Ses lèvres arrivèrent sur ma poitrine. L’une de ses mains se faufila entre mes jambes, caressant au passage mon sexe.

Aime – moi, aime – moi plus fort. Tout mon corps demander cet amour, cet acte. Mon corps ondula réclamant plus de cette étreinte amoureuse. Malgré ma demande silencieuse qu’il remarqua, il continua à me prodiguer les préliminaires avec lenteur. Je savais au fond de moi qu’il était expert à ce jeu – là et maintenant, j’en avais la preuve. On finit par s’unir et la danse sexuelle prit vie.

John regarda mon visage rosit par le plaisir qu’il venait de me donner. Il replaça quelques mèches de cheveux derrière mon oreille. Je me cala dans ses bras et déposa mes lèvres sur les siennes.

Moi, en murmurant contre ses lèvres : " je t’aime. "

Il m’embrassa et on se remit dans notre position. Il caressa mon bras lentement et calmement. Je finis par m’endormir et il me rejoignit quelques minutes plus tard.

La sonnerie stridente de mon réveil nous réveilla en sursaut. Je n’avais jamais aussi bien dormis. Je le regarda frotter son visage. Il lâcha un grognement et posa son regard dans le mien. Il passa une main sur ma nuque et m’embrassa.

John : " je ne m'y ferais jamais à ces réveils. "

Il se leva lentement et marcha en vacillant jusqu’à ma salle de bains. Je le suivis et on se doucha ensemble. Il en profita
pour me faire quelques caresses et baisers. On s’habilla et il partit en premier après m’avoir encore une fois embrasser. Je le rejoignis au Mess quelques minutes plus tard. L’équipe était au grand complet avec Carson. Ce dernier me regarda, l’air pas très content. Je m’assis et il prit la parole.

Carson, en me regardant : " je vois que votre petite électrocution vous a donné des idées, Rodney. "
Moi, innocemment : " de quoi me parlez – vous, Carson ? "
Carson : " Kavanaugh m’a rendu une petite visite hier. "
Moi, en murmurant : " ah ! ( le ton normal avec un peu de sacarsme ) C’est pas trop grave, j’espère. Il ne faudrait pas qu’il lui arrive quelques choses de mal. "

Ils me regardèrent et John me lança un léger sourire. Teyla et Ronon furent un peu surpris et mon ami Carson me lança un regard noir. Il n’aimait pas trop non plus ce kavanaugh, mais il détestait que l’un de ses amis se venge de cette façon, en mettant la vie d’un autre homme en danger. Alors que je prenais une gorgée de café, John annonça qu’il fallait aller au briefing du jour. Comme toujours, je pris ma dernière viennoiserie en main et mon café pour les suivre. Je mangea à toute allure et entra dans le bureau d’Elizabeth, encore mon café en main. Elle nous attendait, debout dos à nous. Elle se retourna et on vit rien qu’à son regard qu’elle était inquiète.

Elizabeth : " SGA – 5 n’a plus donné signe de vie depuis plus de 5 heures. "
John : " qu’elle était leur mission ? "
Elizabeth : " explorer une nouvelle planète. Je vous demande de partir à leur recherche. ( en regardant John ) Je vous laisse le choix de la seconde équipe. "

Elle passa ses mains sur ses tempes et les massa légèrement.

John : " allez vous reposer. Je me charge de tout. ( elle le regarda ) Je ne ferais pas de bêtises, promis. "
Moi, en insistant : " on le surveillera. "

Elle nous regarda tour à tour et elle capitula.

Teyla : " allez voir Carson, il vous donnera quelque chose pour dormir. "
Elizabeth : " merci, merci à tous. "

Elle sortit de son bureau.

John, en regardant Elizabeth partir : " bon ! Mission sauvetage. Allez vous préparer, je vais faire un briefing avec la deuxième équipe. "

Teyla et Ronon baissèrent la tête et sortirent.

Moi : " alors ? "
John : " prends tout ton petit matériel, comme tu le fais toujours. "
Moi : " mais bien sûr. Je parlais de ta nouvelle situation. "
John : " je vais m’en sortir et de toute façon vous allez me surveiller, non ? "
Moi : " je sais que tu y arriveras bien tout seul. Tu as toutes les qualités possibles pour être un bon dirigeant. "
John : " l’amour te rends aveugle. "
Moi : " pas du tout, John. Je dis la vérité. C’est pour ça qu’Elizabeth t’a donné le poste de dirigeant en tant que militaire. Elle a réussit à voir ce que je vois en toi. Tu es un homme bon, malgré tout ce qu’on a pu te dire dans l’armée. "

Il s’était rapproché de moi.

John, en murmurant : " chut ! J’ai compris ce que tu dis. ( en souriant ) allez va te préparer. "

Je lui souris et alla me préparer. A une mission sauvetage. A tous les coups, les wraiths y sont pour quelque chose. Je frissonna en voyant l’image de l’un d’eux passer dans mon esprit. Un retard de cinq heures n’était pas de l’habitude de SGA – 5. Il n’y avait que nous pour faire ça et encore. Je vérifia mon détecteur de vie, puis je repartis vers le bureau d’Elizabeth. Teyla et Ronon étaient juste derrière moi. John nous vit et nous fit signe d’entrer.

John : " on va y aller en Jumper. "

Je fronça les sourcils en entendant cela. Trois équipes de quatre dans un Jumper ?????

Moi, en pensant tout haut : " on ne seras pas un peu serré dans un seul Jumper. "
John : " justement le sergent Lorne a eut, lui aussi, une injection du gêne des anciens tout comme vous. Donc il pourra piloter un Jumper. "

Le silence s’instaura.

John : " vous pouvez rompez SGA – 3. On partira le plus tôt possible. "
Moi : " je vais faire un tour dans les Jumpers pour voir si tout est normal. "
Teyla, en montrant les deux sacs : " le Dr. Beckett nous a donné des valises de secours. "
John : " okay. Il nous faudra pas mal d’armement. ( il me regarda ) Que se soit dans les Jumpers ou sur nous. "

Teyla et Ronon hochèrent leurs têtes et partirent.

John : " je me prépare et je te rejoins au hangar. "

Il partit très soucieux. Je fis de même en me dirigeant vers le hangar. J’avais vérifié le premier Jumper et j’allais m’attaquer à celui de John. Quand je le vis. Il m’attendait devant ce dernier. On entra. Alors que je vérifiais l’armement, il s’était assit sur son siège. J’entendis la porte se fermer. Je regarda cette dernière et je le regarda. Je délaissa mon ordi et je m’approcha de lui.

Moi, en murmurant : " ne t’en fais pas, on les sauvera. "

Il me regarda, se leva et me poussa jusqu’au second compartiment. Il ferma la deuxième porte et se jeta dans mes bras. Je
le serra et il fit de même. On resta comme ça, pendant quelques secondes, puis on se libéra de notre étreinte.

Moi, en souriant : " ça va mieux ? "
John, en souriant : " oui. "

Il avait beau sourire, son regard était toujours aussi inquiet pour ses soldats. Il rouvrit la porte et se rassit à son poste.

Moi : " les deux Jumpers sont opérationnels. "
John : " bien. ( il activa sa radio ) Sergent Lorne. "
Lorne : " on arrive, Major. "

Il ouvrit la porte donnant vers l’extérieur. Teyla et Ronon arrivèrent et montèrent nous rejoindre. Teyla s’assit à côté de John et Ronon et moi – même, on s’assit derrière eux. Sa radio grésilla. Il prit la communication et avertit la salle de commandes de notre départ. Il tapa l’adresse et se mit en mode camouflage. Le second Jumper nous suivit et fit de même pour le mode camouflage. En arrivant sur la planète, on vit très vite un vaisseau ruche en orbite, assez bas pour le voir.

John : " canal sécurisé "


à suivre.............

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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 23 Jan 2008 16:10 
Franchement c'est toujours aussi bien mais il y a trop de fautes. Penses à un bêta lecteur. Petite info : passé simple 1ere personne du singulier => terminaison "ai"


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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 23 Jan 2008 23:20 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Tu aimes les faire languir ces deux là. J'aime bien ce pairing et je trouve que tes décors correspondent bien à la série, avec ce mélange de lenteur et noirceur le tout réuni dans l'action.
Mais il est parfois difficile de te lire à cause de.... des fautes. Oui ça peut gêner dans une lecture.
Vivement la suite.

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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 29 Jan 2008 22:01 
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P.S. : Merci pour tout tes commentaires, Soulwalker




Sans rien rajouter, on avait comprit qu’il parlait de la radio. Il fit grésiller trois fois sa radio et le sergent comprit. Il avait l’habitude de travailler avec John et comprenait tout les codes de ce dernier. Il fit les équipes et se mit avec moi. Sachant très bien que si on se fessait attaquer, tout le monde protègerait tout le monde. Je pensais qu’il fallait que je m’améliore au maniement des armes à feu, mais je n’avais décidément jamais le temps pour m’entraîner. Je soupira en pensant qu’il allait tirer plus que moi sur nos ennemis, alors que j’aurais bien voulu leur faire sauter leurs petites têtes de monstre. On avait atterrit dans une clairière à quelques mètres de la porte. Il avait déjà prévu notre retour précipité. Je ne m’étais même pas aperçu qu’on était plus que tout les deux. Il m’appela par mon prénom et d’une voix douce. Je le regarda et il me sourit. Dans ce sourire qu’il me fessait, il voulait que je comprenne que tout irait bien et qu’on s’en sortirait, comme toujours, in extremis. J’alluma mon " engin " comme il disait.

John, en murmurant : " il va falloir trouver un moyen de rentrer dans le vaisseau. "
Moi : " tu crois qu’ils sont dedans. "

Il me regarda et hocha la tête. C’est que connaissant le peu de nos ennemis, ils fessaient toujours ça.

Moi, en murmurant : " ce serait plus facile, si le vaisseau atterrissait. "

A peine, j’avais finis ma phrase que le dit vaisseau amorça sa descente.

John : " bien joué Rodney. Tu peux leur demander de faire comme s’ils nous voyaient pas. "
Moi, en fermant les yeux et en mettant mes doigts sur mes tempes : " attends que je me concentre…..( en reportant mon regard sur lui ) Désolé, j’ai trop donné pour le faire atterrir. "

Il rigola et je le suivis. On se reprit et on continua à marcher. Il prit contact avec les autres équipes et il donna rendez – vous devant le vaisseau. Il recueillit quelques informations. Il se retourna et me regarda.

Moi, toujours le regard sur le détecteur : " personne au alentour. Aucuns wraiths. "
John, en reportant son regard sur le sentier : " bien. Très bien. "

Ils arrivèrent au point de rendez – vous. Le reste se passa très vite. Ils entrèrent dans le vaisseau et après les indications données par moi, ils retrouvèrent SGA – 5. Ils étaient en vie et pouvaient marcher. C’était le principal pour quitter cette planète. On allait rebrousser chemin, quand une dizaine de wraiths arrivèrent dans notre direction. Je commença à m’affoler en voyant tous ses points se rapprocher dangereusement de notre position. John le vit. On se regarda et on comprit que ni l’un, ni l’autre ne présager rien de bon. John ordonna à SGA – 3 de repartir avec SGA – 5 et que nous allions couvrir leur fuite. Le sergent Lorne hésita, mais il exécuta l’ordre de son supérieur. Il n’aimait pas faire ça, mais il devait penser à leur première mission : sauver SGA – 5. Ils partirent le plus vite possible. Alors que nous, on fut vite entouré, malgré notre acharnement, on fut capturé et emprisonné dans la même cellule. Heureusement que John avait lancé un message à Lorne juste avant. Il leur avait dit de repartir sur Atlantis et de nous attendre.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Elle scrutait le plafond de ses quartiers depuis quelques minutes, maintenant. Elle avait réussit à dormir, certes. Mais ce n’était pas suffisant. Elle se leva et partit vers son bureau. Quand tout d’un coup la porte s’activa. Elle alla directement en salle de contrôle, attendant le code.

Lieutenant : " c’est le code du Sergent Lorne, madame. "
Elizabeth : " abaissez le bouclier, Lieutenant. "

Il exécuta l’ordre. Elle s’approcha de la rambarde et s’y appuya en scrutant le vortex. Un Jumper arriva et le vortex se referma. Elle fronça les sourcils.

Elizabeth, en activant sa radio : " Sergent Lorne ! "
Lorne : " SGA – 1 s’est faite capturer à la place de SGA – 5, madame. "
Elizabeth : " bien ! Accompagnez SGA – 5 à l’infirmerie. Je vous attends vous et votre équipe dans mon bureau pour un rapport un peu plus détaillé. Weir terminé. "

Elle jeta un coup d’œil au Lieutenant et monta dans son bureau. Elle sentait que ça n’allait pas se terminer aussi bien que la première mission de sauvetage de la journée. SGA – 3 arriva dès qu’elle posa ses fesses sur son fauteuil. Elle regarda le sergent Lorne attendant son rapport. Il lui fit et elle soupira en se balançant sur son fauteuil. Toute l’équipe savait se qu’elle ressentait.

Elizabeth : " bon. Je ne vais pas vous redemander de repartir les sauver…."
Lorne, en regardant ses coéquipiers : " on est partant, madame. "

Elle leur sourit faiblement.

Elizabeth : " bien ! Je vous laisse le choix de prendre une autre équipe avec vous. Je vous fais confiance. "
Lorne sentit qu’elle voulait rester seule pour digérer la nouvelle. Il se leva et il partit avec son équipe.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Je n’arrêtais pas de faire les cents pas, quand je jeta un coup d’œil à John, je m’arrêta net. Je regarda Teyla et Ronon. Ils étaient aussi désemparé que John.

Moi, en m’énervant : " il faut faire un plan. "

Ils me regardèrent inquiets. Teyla et John s’approchèrent en regardant l’un de mes bras. Je porta mon regard sur ce dernier. Il était en sang. Je n’avais même pas remarqué que j’avais été blessé pendant l’attaque. Teyla regarda John et vit qu’il était énormément chamboulé. Il me prit par l’autre bras et on s’écarta dans le fond de la cellule. Elle comprit de suite l’attachement qui nous lié. Elle nous laissa et repartit auprès de Ronon pour l’occuper. Il le sentit et jeta un coup d’œil vers nous et regarda Teyla.

Ronon, en murmurant : " ils sont très proche. "
Teyla, en murmurant : " oui, très proche. "

Il me fit m’asseoir et regarda ma blessure.

Moi, en murmurant : " ce n’est pas bien grave, John. "
John, en murmurant : " laisse – moi voir avant de faire une conclusion hâtive. "

Je souris en entendant sa voix si inquiète envers moi. Il soupira en constatant que j’avais raison.

John : " la décharge t’a juste éraflé. Mais, je vais te faire un bandage. "

Je le regarda s’appliquer sur ce qu’il fessait. Il était si doux. Je porta mon regard sur nos amis.

Moi, en murmurant : " ils ont dû comprendre……( il me regarda ) pour nous deux. "

Il les regarda et reporta son regard dans le mien.

John, en murmurant : " ils sont extraterrestres et non idiot. "
Moi : " c’est pour ça que tu les a pris dans ton équipe, non ? "
John : " tu sais que je m’entoure que des meilleurs. "

Il finit sa phrase en me fessant un magnifique sourire. On resta quelques secondes, comme ça se dévorant des yeux.

John, en finissant le bandage : " voilà. C’est fini. "

On se releva et la porte de la cellule s’ouvrit.

John, en criant : " que nous voulez – vous ? "

Le garde grogna et nous fit sortir de la cellule. Chaque membre de l’équipe était entouré par deux gardes qui eux même étaient entourés par d’autres gardes. Le chef fit des signes et on se retrouva séparés chacun dans une cellule. John protesta physiquement. Il reçut un coup de crosse dans son dos. Il me regarda et je lui fis signe de ne pas insister. Il savait comment je réagissais et moi de même. Je ne voulais pas qu’il soit blessé par ma faute. Donc, je me retrouva seul et blessé. Je m’assis lourdement sur le sol, contre le mur du fond de la cellule. Je ferma les yeux et soupira. Puis, le chef revint vers ma cellule. Il l’ouvrit et deux gardes se dirigèrent vers moi. Ils me levèrent de force et me portèrent jusqu’au couloir. On passa devant la cellule de John. Il s’était rapproché de la porte et lâcha des noms d’oiseaux aux gardes. Il reçut une décharge et tomba à même le sol, inconscient. Je m’arrêta net, le regard posé sur lui. Un des gardes me donna un coup de crosse dans mon bras blessé. Je grimaça de douleur, en fermant les yeux. Puis, il me poussa vers l’avant. Je passa devant celle de Teyla. Son regard était très inquiet, elle était au bord des larmes. Mon regard arriva sur le visage de Ronon. Son regard était noir, je pouvais presque lire son plan d’évasion. Il baissa légèrement la tête vers le sol, toujours son regard dans le mien et je compris qu’il allait mettre au point son plan. Notre marche s’arrêta devant une porte qui s’ouvrit devant moi. Les deux gardes me poussèrent et refermèrent la porte derrière moi. La salle était presque dans l’obscurité totale. Seule une légère lumière bleuté illuminée la dite salle. Une silhouette s’avança vers lui. Je découvris très vite que c’était la reine. Je frissonna en voyant son visage. Je resta pétrifié devant elle. Elle se rapprocha de plus en plus de moi. Elle renifla mon odeur comme un chien. Elle tourna autour de moi. De temps en temps sa peau frôla la mienne. Elle s’arrêta derrière moi. Elle passa son visage entre mon épaule et mon visage. Elle prit une grande inspiration et lâcha un grognement de bonheur. Elle se remit face à moi. J’ouvris les yeux et ils tombèrent dans les siens. Elle était si près que je pouvais sentir son haleine pas très fraîche, je dois le dire. Elle siffla et deux gardes arrivèrent. Ils me prirent par les bras et me jetèrent sur une sorte de table de travail. J’essaya de me débattre, mais aucun résultat satisfaisant. Je ne réussis qu’à faire tomber ma veste sur mes épaules. Un garde l’arracha. Donc, je me retrouva sur le ventre. Ils m’attachèrent les poignets et les chevilles. Oh ! Que je n’aimais pas être dans cette position dans un vaisseau ruche wraiths. La table était très froide et me donna des frissons. Je ferma les yeux en pensant à John. Pour une fois que mes prières personnelles se réalisaient enfin, il fallait que je me retrouve ici à la merci d’une reine wraiths. J’entendis le bruit des pas s’éloigner. J’ouvris les yeux et je sentis les deux gardes à mes côtés. Je referma mes yeux pour replonger dans mes souvenirs avec John. Je savais bien que ce bonheur ne durerai pas éternellement, mais qu’il finisse aussi vite et de cette façon, non. Je sentis une seringue s’enfoncer dans mon bras. Le sommeil artificiel m’emporta presque aussitôt.


à suivre............

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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 29 Jan 2008 23:11 
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Tout ça ne présage rien de bon. J'espère seulement qu'ils pourront encore un peu gouter à leur amour avant que la mort ne prenne l'un deux. Je ne vois pas comment, mais là je laisse faire l'écrivain.
A la prochaine suite.
Soul

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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 30 Jan 2008 06:48 
Olala, tu sais nous faire attendre ! Tu peux être sûr que je serai au rdv pour la suite. Tu as beaucoup de talent c'est certain.


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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 30 Jan 2008 08:45 
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SUPER CETTE SUITE BRAVO

:suite:

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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 12 Fév 2008 07:35 
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Voilà la suite. Je sais que je prends tout mon temps pour vous faire lire la suite, mais j'ai d'autre priorité dans ma vie depuis que je suis " maman ". ( Waouw ! Ca fait bizarre d'écrire ce mot. )
Bref, j'espère que cette suite vous plairas autant que le reste de la fic.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


John réussit à se relever quelques minutes plus tard.

John : " Ronon ! Teyla ! Vous êtes encore là ? "
Teyla : " oui, John. Ils n’ont pris que Rodney. "

Il ferma les yeux et soupira.

Teyla, en s’approchant le plus possible de la cellule de John et en murmurant : " Ronon a un plan d’évasion. "
John : " j’espère qu’on arrivera à temps pour le sauver. "

Ils entendirent des pas et se remirent à leur place de départ. Ronon prit la décision de mettre son plan à exécution. Dès que les gardes furent hors de vue, il prit l’un de ses couteaux et le lança sur le boîtier. Il réussit au bout du deuxième lancé. John et Teyla regardèrent vers la cellule de Ronon et soupirèrent de soulagement quand ils entendirent le bruit de l’ouverture de la porte. Ronon arriva quelques secondes plus tard pour libérer ses amis. Ils se cachèrent attendant la prochaine patrouille. Elle arriva à l’heure. Car Ronon les avaient chronométré. Ils les maîtrisèrent et les mirent dans une cellule. John regarda Teyla et Ronon. C’était les seuls qui pouvaient entendre et sentir les wraiths, car lui – même, il était comme dans un état second. Ses sens étaient comme déconnectés de son cerveau.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Je me réveilla et remarqua que je me retrouvais allongé sur le dos, toujours attaché. Je vis une sorte de cathéter enfoncé dans mon bras. Je monta mon regard et vis une poche pleine d’un liquide.

Moi, en murmurant : " mais qu’est – ce qu’ils me font ? "

Un garde s’approcha vers moi. Il me regarda et partit. Quelques secondes plus tard, un autre wraith arriva. Il regarda la poche et reposa son regard sur moi en fessant un sourire triomphant.

Moi : " qu’est – ce que vous me faîtes ? "
Le wraith : " notre reine t’a choisit pour être le cobaye de mes expériences. "
Moi, le regard très inquiet : " cobaye, expériences ? "
Le wratih : " tu va peut – être, être le lien de notre évolution. "

Je n’en croyais pas mes oreilles. J’étais devenu un cobaye entre les mains des wraiths. Et dieu sait se qu’ils avaient put faire sur moi pendant que j’étais inconscient. Je fronça les sourcils en repensant à ce que Ronon avait vécu entre leurs mains. Ils avaient mit un transmetteur dans son dos sans l’endormir. Alors pourquoi est – ce qu’ils m’avaient endormit ? C’était pas des sadiques, il y a peu. Ce que je n’avais pas remarqué, c’est qu’ils m’avaient mit torse nu. Je le remarqua en sentant un objet tranchant le parcourir. La douleur de cette incision était intense. Je lâcha un léger cri, retenant l’ensemble de ce cri en moi. Je sentais tout les moindres petits détails de cette opération. Je ne pus retenir des larmes de douleur. J’ouvris les yeux et vit un morceau de peau tenu par une pince entre ses mains. Mon cœur battait à tout rompre. Je sentais mon sang s’écouler de cette plaie sur le reste de mon torse. Je ne pourrais pas continuer à vivre en pensant que je serais le maillon manquant de leur évolution. Ça non. J’entendis des bruits de tirs. Je souris malgré la douleur. Ils avaient réussis à s’évader. Je devais leurs faire savoir que j’étais ici. Je regarda autour de moi. Les deux gardes étaient partis vers la porte et l’autre était repartit vers une autre pièce.

Moi, en criant : " Je suis là. John ! Teyla ! Ronon ! Je suis ici. "

Un garde s’approcha et me donna un coup de crosse sur la plaie. Je lâcha un cri d’une puissance que je n’aurais jamais espéré entendre sortir de ma gorge. Les bruits de tirs s’approchèrent. Ils n’allaient pas tarder à venir me sauver. Effectivement, la première personne qui entra dans la salle fut Ronon. Il tira sur les deux gardes qui s’écroulèrent sur le sol.

Moi, en criant : " y en a un autre dans l’autre salle. "

Il me regarda, hocha la tête et alla vers l’autre salle. John et Teyla vinrent vers moi. Je vis le regard de John. Il resta pétrifié. Teyla me détacha dès que mes poignets furent libres, j’arracha le cathéter. Il reprit vit en me voyant bouger. Il m’aida à me lever et on partit.

John, à Ronon : " on y va. "

Il nous rejoignit. On réussit à sortir du vaisseau et à monter dans le Jumper. Heureusement qu’ils ne l’avaient pas trouvé. Il m’assit sur le siège à l’arrière de lui et mit en route le Jumper. Teyla entra l’adresse et lança le code. Heureusement, que j’avais mit un boîtier dans chaque Jumper pour pouvoir lancer les codes de reconnaissance des équipes. On passa le vortex.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Elle entendit l’alarme. Elle se précipita en salle de contrôle, suivit par SGA – 3.

Lieutenant : " c’est SGA – 1, madame. "
Elizabeth : " abaissez le bouclier et je veux une équipe dans le hangar. On ne sait jamais. "
Lorne : " on s’en charge, madame. "

Elle les regarda et baissa légèrement la tête. Le Jumper arriva. Elle vit John et Teyla. Elle soupira de soulagement.

Elizabeth : " qu’une équipe médicale se tienne prête à partir vers le hangar. SGA – 1 vient de rentrer. "


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Dès que le Jumper se gara, John alla vers moi.
Je lui souris face à son sourire inquiet. Il passa une main sur ma joue. Puis, il ouvrit la porte donnant sur le hangar. SGA – 3 nous attendait. Lorne me vit et lança l’appel pour l’équipe médicale. Je me leva avec l’aide de John. Les autres militaires me regardèrent surpris de ma tenue. C’était la première fois qu’ils me voyaient torse nu. John le remarqua et leur lança un regard noir. Il enleva sa veste et me la mit sur les épaules. Je pris les deux pans de la veste avec mon autre main. Ronon et Teyla nous dépassèrent et se mirent à côté de SGA – 3. L’équipe médicale arriva avec en tête Carson.

Carson : " allongez – vous sur la civière. "

J’obéis. Il fit son premier examen. Puis, il donna l’ordre aux infirmiers de me transporter à l’infirmerie.

Carson, en regardant SGA – 1 : " je m’occupe d’abord de Rodney et après je vous examine. "

John baissa la tête. Je me retrouva sur un lit et Carson arriva aussitôt.

Moi, en murmurant : " je ne sais pas trop ce qu’ils m’ont fait, Carson. Mais, ils avaient l’intention de se servir de moi en tant que cobaye face à leur expérience pour faire évoluer leur race. "

Il vit que cette mission m’avait vraiment mis sur les rotules et il s’inquiéta un peu plus pour mon état moral. Il me soigna en silence. Quand il eut finit, il s’approcha de mon visage et prit ma main dans la sienne en la serrant légèrement.

Carson : " si vous avez besoin de quoi que se soit, je serai toujours là, Rodney. "
Moi : " merci, Carson. Pour l’instant je veux juste rester un petit moment seul. "

Il me sourit et partit en tirant les rideaux. Je ferma les yeux et commença une troisième litanie.


Pourquoi est – ce que tu n’as pas compris mon appel de détresse que je te lançais dans mon regard ?
Tue – moi
Pourquoi est – ce qu’ils m’ont choisis pour leur expériences ?
Tue – moi
Pourquoi ma vie est – elle aussi vide de bonheur ?
Tue - moi
Pourquoi maintenant que je suis heureux, ce bonheur aboutit à ma propre mort ?
Tue – moi
Je ne veux pas être ce maillon manquant.
Tue – moi
Si tu m’aime donne – moi le droit de mettre fin à mes jours.
Tue – moi


Je fus stoppé dans ma prière par la voix emportée de John. Carson essaya de le repousser me laissant seul comme je lui avais demandé.

Moi, en murmurant : " laissez – le passer, Carson. "

J’entendis leurs pas s’approcher des rideaux. Carson tira l’un d’eux.

Carson : " vous en êtes sûr ? "
Moi : " oui. "

Il soupira et laissa passer John. Il nous laissa derrière les rideaux. Il s’assit sur le rebord du lit et prit ma main entre les siennes. Sa chaleur me manquait. Je lui lança encore cet appel, mais il n’était pas réceptif. Je soupira en fermant les yeux. Je devais le lui demander, mais pas ici, pas maintenant.

Moi, en murmurant : " Carson t’a dit quand je pouvais sortir. "
John : " non. Je pourrais lui demander si tu veux. "
Moi, en murmurant : " tu m’a tellement manqué. J’ai eus si peur quand……"

Il posa un doigt contre mes lèvres pour me faire taire.

John, en murmurant et en s’approchant de mon visage : " je lui demanderai de te laisser sortir et que tu reste dans tes quartiers. "

Je lui souris faiblement en fermant les yeux.

Moi, en un murmure : " merci. "

Il m’embrassa délicatement, caressa ma joue et repartit. Je ferma les yeux. J’appela Carson et lui demanda un stylo et du papier. Quelques minutes plus tard, je le rappela pour lui demander une enveloppe. Il m’en apporta une et je mis la lettre que je venais d’écrire à l’intérieur. Je la mis dans la poche de mon pantalon. Cinq minutes plus tard, John revint avec un fauteuil roulant.

John : " il est d’accord. Il a vu que tu te sentais pas trop bien et que l’infirmerie n’était pas le lieu que tu affectionné le plus dans la cité. "

Il mit le fauteuil au bon endroit et m’aida à me lever et à m’installer dessus. Je resta silencieux pendant tout le trajet. Il m’aida à m’allonger dans le lit. Il alla partir, mais je le retins par le bras.

Moi, en murmurant : " je dois te parler. C’est important. "
John, en s’asseyant : " je dois faire mon rapport à Elizabeth et lui demander de rester avec toi. ( il me regarda inquiet ) je ferais vite, je te le promets. "

Je le libéra et je le regarda partir en reprenant ma litanie.


Pourquoi est – ce que tu n’as pas compris mon appel de détresse que je te lançais dans mon regard ?
Tue – moi
Pourquoi est – ce qu’ils m’ont choisis pour leur expériences ?
Tue – moi
Pourquoi ma vie est – elle aussi vide de bonheur ?
Tue – moi
Pourquoi maintenant que je suis heureux, ce bonheur aboutit à ma propre mort ?
Tue – moi
Je ne veux pas être ce maillon manquant.
Tue – moi
Si tu m’aime donne – moi le droit de mettre fin à mes jours.
Tue – moi


Quelques larmes coulèrent de mes yeux clos. Je sentais encore cette douleur, même sous les calmants que Carson m’avait injecté. Je finis par lâcher les pleurs que je retenais depuis trop longtemps à mon goût. Ses pleurs étaient remplis de fatigue, de douleur et de tristesse. Je me sentais si lâche de demander à John de me tuer. Même cet acte je ne pouvais le faire seul. J’étais vraiment un être remplit de lâcheté. John arriva à cet instant. Il avait ouvert la porte et était là, me regardant pleurer. Il fondit sur moi et me prit dans ses bras. En sentant sa chaleur, mes pleurs reprirent de plus bel. On resta dans cette position pendant presque une bonne heure. Non pas que je regardais ma montre, mais je l’estima mentalement. Je me libéra de ses bras. Il s’allongea et me poussa contre lui. Ma tête se retrouva sur son torse. Dieu que c’était difficile à lui dire, mais je le devais. Je mourrais à petit feu, je le ressentais au fond de moi.

Moi, en murmurant : " je dois de demander quelque chose. Je sais que c’est fou et que tu ne voudras pas le faire, mais je te le demande au nom de notre amour. "

Il se raidit et je me redressa suffisamment pour voir son visage.

Moi : " depuis que vous m’avez retrouver dans le vaisseau, je n’ai pas arrêté de te le demander dans mon regard. Mais, tu n’as rien vu. Donc, je dois maintenant de le dire de vive voix. "
John, en voyant que ça n’allait pas lui plaire : " que veux – tu me dire, Rodney ? Je ne vois pas du tout ce que tu veux. "
Moi, en murmurant : " je vais arrêter de tourner autour du pot. Je te demande de me tuer. "

Il se raidit encore plus et me regarda longuement.

John : " que viens – tu de me dire ? "
Moi : " je te demande de me tuer. Je sais qu’ils n’ont pas fini de faire leurs expériences et qu’ils me chercheront sur toutes les planètes de cette galaxie. "

Je vis dans son regard qu’il cherchait une autre solution.

John : " je ne peux pas te tuer. Tu sais bien que je t’aime. "
Moi : " je préfère que tu me tue, au lieu de retomber dans leurs mains. Je ne veux pas être leur cobaye et voir leur évolution prendre vie. "

Il se leva et fit quelques pas.

John, en s’énervant les larmes aux yeux : " je ne peux pas, Rodney. Tout sauf ça. Demande – moi tout sauf de te donner la mort. "

Puis, il sortit me laissant avec ma demande. Je savais que je n’aurais pas dû lui demander. Donc, je pris la décision de le faire moi – même, même si je ne pouvais pas le faire aussi rapidement qu’aurait pu le faire John en me tirant une balle en pleine tête.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Il marcha jusqu’à l’infirmerie et parla à Carson de ma demande. Puis, ils partirent vers le bureau d’Elizabeth pour la mettre au courant. Il voulait tout faire pour ne pas que je meurs. Il voulait mettre la cité au courant, pour que personne n’accepte ma demande. Il croisa les doigts pour ne pas que je le demande à Kavanaugh. Il ne voulait le mettre au courant. Il fut soulagé en entendant Elizabeth dire qu’il était partit sur le Dédale. Elle l’autorisa à faire une réunion exceptionnelle. Elle non plus, ne voulait pas que je meurs. Elle tenait un peu à moi. Il lui demanda de ne pas utiliser le micro de la cité. Il la fera au Mess. Il donna l’information à Carson et Elizabeth. Elle lui dit qu’elle informerait les équipes de venir au Mess pour la réunion. Puis, il repartit voir Teyla et Ronon. Il les informa aussi calmement qu’il put. Teyla était triste pour nous et Ronon me comprenait, mais il ne voulait pas être le responsable de ma mort.

Teyla : " vous êtes sûr qu’il mettra son plan à exécution. "
John : " je l’ai lu dans son regard, Teyla. Même s’il me l’a demandé pour faire cet acte. Je sais qu’un jour, il le demandera à un autre habitant de la cité pour finir par le faire, lui – même. Mais d’ici là, je le surveillerai de très prés. Quitte à le suivre comme son ombre 24 H / 24. "

Il repartit et alla dans ses quartiers. Il se doucha et réfléchit sur tout ce qu’il venait de se passer.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Je réussis par m’endormir. Je me réveilla quelques heures plus tard. Mon regard tomba sur lui. Il était là assit contre moi.

Moi : " je ne me suis pas suicidé, tu vois. Je suis trop lâche pour le faire et tu le sais. "

Il ne dit rien et s’allongea contre moi. Je repris ma litanie en croisant les doigts pour qu’il le fasse.


Pourquoi est – ce que tu n’as pas compris mon appel de détresse que je te lançais dans mon regard ?
Tue – moi
Pourquoi est – ce qu’ils m’ont choisis pour leur expériences ?
Tue – moi
Pourquoi ma vie est – elle aussi vide de bonheur ?
Tue - moi
Pourquoi maintenant que je suis heureux, ce bonheur aboutit à ma propre mort ?
Tue – moi
Je ne veux pas être ce maillon manquant.
Tue – moiSi tu m’aime donne – moi le droit de mettre fin à mes jours.
Tue – moi

Pourquoi me laisse – t – il dans cette situation ?


John : " je vais repartir sur leur vaisseau et je vais les faire sauter. "
Moi : " non. Je ne veux pas que tu repartes là – bas. Ils vont te prendre en tant que cobaye. Tu as le gêne des anciens. Le gêne qu’ils attendaient pour leur expériences et ils savent que tu l’a et que je l’ai. "

Il me regarda et vit que l’amour que j’éprouvais pour lui était aussi fort que le sien envers moi.

John : " alors, quel plan me propose – tu ? "
Moi : " tu le sais très bien, ce que je veux. "
John : " tu sais que je ne pourrais pas te tuer. "

Je soupira et je resta silencieux. Dans ce silence, il commença à caresser mon torse. Je frissonna à ces mouvements. J’avais encore mal à ma plaie, mais le désir qu’il me procurait dépassé cette douleur.

Moi, en murmurant la voix rauque : " j’ai peut – être un plan. "

Il me regarda en continuant de me caresser.

Moi, en murmurant la voix rauque : " fais – moi l’amour pour me redonner le goût de vivre. "

Sans rien rajouter, on s’embrassa et on exécuta mon plan. Oui, on fit l’amour avec douceur. Aucune autre pensée vinrent dans mon esprit, sauf l’amour que j’avais pour lui.


Quelques heures plus tard, j’étais dans ses bras endormi. Il regarda mon visage qui semblé paisible. Il soupira. Il savait que j’avais pas oublié ma première idée. Même si on avait fait l’amour pour me redonner goût à la vie, j’avais toujours envie de me suicider. C’était assez incrusté dans mon esprit. A la fois la joie d’aimer quelqu’un et à la fois l’envie de ne pas être le maillon manquant de la chaîne d’évolution de nos ennemis. J’ouvris les yeux et le regarda. Il me sourit et je lui souris également.

John, en hésitant et en murmurant : " tu pense toujours à faire ta première idée. "
Moi, le regarda triste : " à ton avis. "

Je me redressa tout en me libérant de ses bras. Il soupira.

Moi : " comprends – moi, John. Tu es le seul à savoir se que ça fait. Tu t’en veux pour les avoir réveillés et moi je m’en veux pour être le maillon manquant de leur évolution. Je ne suis pas aussi fort que toi et je l’ai toujours su. Je ne suis qu’un homme lâche, arrogant et imbu de sa personne, ( je me leva et fit quelques pas nerveusement ) voilà ce que je suis réellement, John. Je ne suis qu’une merde. "

Des larmes coulèrent de mes yeux. Il s’était levé et m’avait prit dans ses bras.

John : " arrête de penser ça de toi, Rodney. Tu es un homme formidable. Je te connais personnellement et je sais que tu es un homme bon et aimant. Je ne suis pas aussi fort que ce que tu penses. Ils t’ont choisit parce qu’ils ont vu en toi tout ton potentiel. Tu es aussi fort que moi dans des situations extrêmes. Je le sais et tu le sais aussi. Alors, je ne veux plus que tu penses ça de toi. ( en montant la voix ) tu as compris. Je ne veux pas que tu penses ça de toi. "
Moi, en murmurant : " je crois que je commence à faire une dépression. "
John : " laisse – moi t’aider alors. Je ne veux pas te laisser dans cette impasse. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne te le permettrais pas. "

Je me blottis dans ses bras, tremblant de sanglots. Il me serra en croisa les doigts pour que ce qu’il venait de me dire me fasse changer d’avis sur ce que je voulais faire. Je n’arrivais plus à penser normalement. Tout se contredisait dans mon esprit. Peut – être que son idée était la bonne. Je réussis à me calmer.

Moi, toujours la tête enfouit contre son torse en murmurant : " tu as peut – être raison. "

Sa respiration me fit comprendre qu’il était heureux d’entendre ses mots dans ma bouche. Son cœur s’accéléra légèrement puis se calma.

Moi, en reprenant d’un ton ironique : " ne prends pas l’habitude d’entendre ses mots sortir de ma bouche. "
John, en souriant : " c’est vraiment la première fois que je t’entends dire ses mots. "
Moi : " normal, c’est la première fois que je les dis. Normalement c’est moi qui ai raison sur tout, non ? "
John : " ça tu peux le dire. Je te promets que je ne le dirais à personne. "

Je rigola nerveusement. Je remonta mon visage lentement et je finis par prendre ses lèvres dans les miennes.

John, en caressant ma nuque : " Elizabeth nous attend demain matin pour le briefing du jour. On lui parlera de tout ça. "

Je fronça légèrement les sourcils. Voulait – il tout lui dire ou seulement le plan ? Je me mis sur mon dos et son corps me suivit. Son visage se retrouva en dessous du mien. Je repris ses cheveux entre mes doigts pour continuer mes caresses et reprendre ma dernière litanie.


Le lendemain matin, on se réveilla en entendant la sonnerie du réveil. John me prit en main dès notre réveil.

Moi, en perdant patience : " je sais marcher tout seul, tu sais ? "

Il s’arrêta dans ses mouvements et me regarda.

John, en murmurant la voix coquine : " ça ne te plaît pas ? "

Je leva les yeux en l’air et lui souris. Je me dégagea gentiment de ses bras et alla me brosser les dents. Il me rejoignit et entra dans le bac à douche.

Moi, l’air faussement mécontent : " tu pourrais demander avant de te servir. "
John, en montrant sa tête : " et que me feras – tu si je ne te demande pas la permission ? "
Moi : " laisse tomber et douche – toi avant qu’on soit en retard au briefing. "

Il laissa apparaître une de ses mains et me fit signe de le rejoindre. Je réfléchis et posa ma brosse à dents. Il me prit le bras et me poussa dans le bac. Je le regarda et il me fit son sourire charmeur. J’ouvris les robinets et on se doucha assez normalement. On finit de se préparer et on partit directement au bureau d’Elizabeth après être passé en coup de vent au Mess.
Effectivement, John annonça son plan à Elizabeth. Elle le regarda longuement pour savoir s’il était réellement sérieux. Elle me regarda et me sonda du regard. Elle vit que John était réellement sérieux dans son discours.

Elizabeth : " je ne peux pas vous laisser repartir là – bas ( John alla protester ) SEULS. Vous prendrez deux autres équipes en renfort. Carson m’a demandé de vous faire part de son envie d’avoir une copie de leurs travaux. "
Rodney : " je peux m’en charger, Elizabeth. "
Elizabeth : " bien ! Dès que ( en regardant John ) vous avez trouvé vos deux équipes vous partez immédiatement. Vous pouvez disposer. "

Je regarda l’équipe partir. John posa ses yeux dans les miens. Je lui fis un léger sourire et il partit me laissant seul avec Elizabeth.

Moi : " je peux vous laisser quelque chose. ( elle acquiesça. Je sortis une lettre ) Ce n’est qu’une lettre. Mais, je veux que vous la gardiez et que vous la donniez à l’intéressé, si un jour il m’arrive quelque chose. ( elle allait parler ) la dernière mission m’a fait voir que la vie est très fragile dans la galaxie de Pégase et encore plus quand on vient d’Atlantis. "
Elizabeth : " je vous comprends et je vous promets de la remettre à la personne à qui elle est destinée. "

Je lui tendis l’enveloppe et elle la prit.

Moi, en murmurant : " merci, Elizabeth. "


à suivre.........

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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 13 Fév 2008 15:50 
Ahhhh! quel sadisme de s'arrêtre maintenant ! vite :suite:


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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 19 Fév 2008 10:56 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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P.S. : je m'exerce pour ma prochaine fic. HI ! HI ! HI !


¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Nous revoilà marchant vers la salle d’embarquement. John avait fait le choix pour ses équipes et avait contacté leurs chefs. Donc, ils étaient tous là attendant que John les rejoigne. Il était allait faire son petit rapport à Elizabeth. Pendant ce temps je marmonnais contre les autres scientifiques. La douleur de ma blessure se réveilla. Je grimaça et passa une main sur celle – ci. Teyla posa une main sur mon épaule et me regarda légèrement inquiète. Je la regarda à mon tour et ferma mes paupières.

Teyla : " vous voulez voir le Dr Beckett ? "
Moi : " non…….( en murmurant ) peut – être. "
John, en arrivant à côté de nous : " peut – être quoi ? "
Teyla, en me devançant : " sa blessure lui fait encore mal. "

John me regarda longuement.

John : " hors de question. "
Moi, en fronçant les sourcils : " je n’ai rien dis. "
John, en murmurant : " je ne te laisserais pas te droguer avec de la morphine. ( le ton normal ) Robinson, votre équipe passera la porte à pieds. SGA – 3 et mon équipe, on vous suivra en Jumpers. ( en regardant Lorne ) essayez de ne pas vous blessez ou d’être capturé. "

Lorne sourit et hocha la tête légèrement. John porta son regard sur le Lieutenant et celui – ci enclencha l’ouverture de la porte. Puis, on partit vers le hangar au pas de course, comme toujours, pour monter dans les Jumpers. John et Teyla s’assirent au poste de pilotage, alors que Ronon et moi – même, on s’assit derrière. On passa la porte suivit par SGA – 3 et SGA – 8. John atterrit au même endroit que notre premier passage sur cette planète. Plus le temps passa, plus ma douleur s’accrût. Teyla s’inquiéta de mon état. Elle marchait à mes côtés, alors que John et Ronon nous entourés de part et autres. Au bout d’un moment, je grimaça et je porta une main sur la blessure. Je me demandais s’ils ne m’avaient pas innacculé une quelconques substances pendant que j’étais inconscient. Je ferma les yeux et pris une profonde inspiration pour prendre sur moi. On avait une mission à faire et je ne devais pas la faire capoter. Tout d’un coup, je me sentis comme observé. Je monta mon regard et effectivement, Teyla me regardait bizarrement, sa main posée sur ses bâtons.

Moi, en fronçant les sourcils : " qui a – t – il, Teyla ? "
Teyla : " je ressens la présence des wraiths. "

John et Ronon s’arrêtèrent et nous regardèrent.

John : " ils sont près de nous ? "
Teyla, toujours en me regardant et en fronçant les sourcils : " j’ai l’impression que cette présence provient de Rodney. "

J’eus l’idée de me sentir, mais cette dernière disparut aussitôt quand une voix me coupa dans mes pensées.

John, en criant : " QUOI ? "

Je défis mon gilet, ma veste et je tira mon t – shirt vers la blessure.

Moi, en murmurant la voix pas rassurée : " oh ! Oh ! "

Tout le monde me regarda et regardèrent ma blessure qui avait comme qui dirait changée. Le premier réflexe de Ronon et Teyla fut de dégainer leurs armes et de me mettre en joue. Je les regarda tour à tour avec l’espoir que l’un d’eux abrège ma souffrance.

John, en me regardant fixement : " laissez – nous seuls. "

Après un échange de regards, Teyla et Ronon firent quelques pas en arrière, toujours les armes en joue prévoyant le pire.

Moi : " fais – le. ( le silence me répondit ) regarde se qui m’ont fait. Je vais devenir un monstre et tu sais très bien que je ne veux pas devenir comme ça. Alors, je t’en supplie fais – le. Tue – moi. Abrège ma souffrance, abrège notre souffrance. "
John, la voix tremblante la tête baissée: " non, je ne peux pas……"

Je posa mes mains sur chacun de ses bras et les serra pour le faire réagir. Il me regarda les yeux brillants de chagrin.

Moi, en murmurant : " je t’aime, John et je veux que tu le fasse pour l’amour que j’éprouve pour toi. "

Il m’embrassa passionnément et longuement. On savoura ce dernier baiser, ce dernier contact, preuve de notre amour sincère. On finit par se prendre dans nos bras. Je le serra fortement en fermant les yeux. Puis, cette étreinte s’acheva. Il fit un pas en arrière et d’un geste tremblant dégaina son arme. Il l’a mit en joue.

John, en enclenchant le P90 : " je t’aime, Rodney. "

Il tira et je sentis la balle entrer dans ma chair pour atteindre mon cœur. Son visage s’effaça petit à petit, laissant place à la lumière montrant mon nouveau chemin.


¤¤¤¤¤¤¤¤


John se précipita vers mon corps tombant vers le sol. Il me prit dans ses bras et pleura chaudement. Teyla et Ronon vinrent auprès de lui. Ils le laissèrent un court moment dans cette position. Puis, Ronon posa une main sur l’une de ses épaules. John essuya ses yeux d’un revers de manche et ferma mes paupières délicatement.

John, la voix tremblante : " mettons – le dans le Jumper et finissons la mission. "
Teyla : " vous pourrez continuer ? "
John : " oui. ( en murmurant ) Pour lui. "

Il se releva en prenant mon corps dans ses bras. Mais malheureusement, il flancha. Ronon dû s’en occuper. Teyla marcha aux côtés de John et ils marchèrent vers le Jumper.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Après m’avoir déposé sur le sol du Jumper, ils repartirent vers le vaisseau.

John, en marchant et en activant sa radio : " SGA – 3 ! SGA – 8 ! On a eut un petit problème. ( sa voix se brisant ). Restez là où vous êtes jusqu’à la prochaine transmission radio. Sheppard terminé. "


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


John fit les quelques pas qui le séparé du Jumper. Il ouvrit à toute allure la porte et s’arrêta devant mon corps inerte. Ce fut le son d’un dart survolant le Jumper qui le fit réagir. Il s’assit au poste de commande et décolla après que SGA – 8, Teyla et Ronon monte à bord. Les quatre nouveaux arrivant furent scotchés devant mon corps. Le chef de l’équipe allait demander se qui c’était passé, quand Ronon l’en dissuada. Ce dernier prit une couverture de survie et recouvrit mon corps.


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Depuis, qu’il avait tué son amant, il était comme en mode zombie automatique. Robinson avait déjà vu certains de ses collègues réagirent de cette façon après la mort d’un proche. Mais pas aussi renfermé. Il avait remarqué que la blessure mortelle de McKay avait été faîte par une de leur arme. John n’arrêtait pas de se poser des questions sur tout ce qui c’était passé depuis le début de leur rencontre en Antarctique et particulièrement depuis ce petit incident dans le labo, il y a quelques jours. Il ne pu retenir un léger sourire se dessiner sur ces lèvres. Il vit la porte et le vortex ouvert. Il n’avait même pas remarqué que Teyla avait rentré les coordonnées et le code d’identification. Son sourire s’effaça et il passa la porte.

Quand, le Jumper s’immobilisa dans le hangar, il réalisa qu’il devait maintenant expliquer la mort de Rodney à Carson et à Elizabeth. Surtout que c’était lui qui avait donné le coup de grâce à cet homme, son ami, son amant. SGA – 8 était sortit. Il ne restait plus que son équipe. Il regarda tristement Teyla et Ronon. Ronon reprit le corps de Rodney et sortit, Teyla le suivit et John finit par se lever. Il regarda la flaque de sang et sortit. SGA - 3 était là aussi. Autant surpris de voir le corps inerte de McKay sur une épaule de Ronon. Lorne et son équipe sondèrent les regards des autres. Carson arriva. Il s’arrêta net, sous le choc de voir Rodney mort. Ronon avait contacté Atlantis pour les prévenir qu’il y avait un mort parmi eux. Mais Carson n’aurait jamais pensé que c’était Rodney. Il se retourna après avoir regardé tous les militaires autour de lui. Il reprit sa marche suivit par Ronon et le reste des équipes.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Au fur et à mesure que le temps passé, il se repassé cette scène, leur dernier dialogue, leur dernier regard, leur dernier baiser, leur dernière étreinte…….Il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il était content que ce soit dans les couloirs. Il posa sa main sur celle de Teyla. Elle s’arrêta et le regarda.

John : " dîtes à Beckett que je vais dans mes quartiers pour un petit moment. "
Teyla : " je lui dirais John. "

Il lui fit un léger sourire et bifurqua vers ses quartiers. Il accéléra le pas et referma la porte prestement. Les larmes se libérèrent en torrents, inondant ses joues et le reste de son visage. Il se jeta sur son lit et craqua. Ses larmes se transformèrent en des pleurs sortant du plus profond de son cœur meurtri. Tous ses souvenirs s’entrechoquèrent dans son esprit pour le faire souffrir un peu plus. Il ne su combien de temps, il était resté ainsi, car quelqu’un frappa à sa porte. Le premier visage qui vit dans son esprit fut celui de Rodney. Mais, il déchanta. Il essuya d’un revers de manche ses yeux et s’assit.

John, après avoir prit une grande inspiration : " je ne veux voir personne. "
Carson : " Colonel ! "

En entendant la voix de Carson, il su que presque tout le monde s’inquiétait pour lui. Il se rallongea dos à la porte et autorisa le docteur à entrer. Ce dernier était venu avec sa petite mallette. Il marcha sans faire trop de bruit et posa son matériel au pied du lit. Teyla l’avait légèrement mit sur la voix.

Carson, en murmurant et en posant la main sur son épaule : " John ! "

John se retourna complètement vers son invité.

Carson, toujours en murmurant : " je dois vous ausculter. "

John le regarda faire sans rien dire. Puis, quand Carson rangea son matériel, John murmura une phrase.

John, en murmurant la voix tremblante : " je l’ai tué. ( en pleurant ) j’ai tué Rodney. "

Il se jeta dans les bras de Carson. Prit par surprise, il resta immobile quelques secondes avant de se reprendre. Il serra légèrement le corps tremblant de John contre lui.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Il se leva et marcha lourdement jusqu’à sa salle de bains. Il se lava le visage et partit voir Elizabeth pour lui expliquer toute l’histoire. Il savait très bien qu’elle avait demandé des explications à SGA – 3, 8, son équipe et même peut – être à Carson, mais c’était à lui de le faire. Il s’arrêta devant la porte du bureau. Il prit une profonde inspiration et entra. Elle était debout dos à la porte, attendant l’arrivée de John. Quand, elle entendit la porte s’ouvrir, elle soupira et se retourna.

Elizabeth, en s’asseyant : " asseyez – vous. "

Elle le regarda s’asseoir. Elle voyait que cette nouvelle l’avait affecté et surtout qu’il y était pour quelque chose.

Elizabeth : " je sais que vous ne vouliez pas trop en parle, mais je voudrais savoir ce qui c’est passé là – bas. "
John, la voix triste : " je sais, Elizabeth. C’est très dur pour moi, car il me l’a demandé ici et me l’a redemandé là – bas. Je n’ai pas pu résister. Il était plus qu’un meilleur ami pour moi et je ne voulais pas qu’il devienne un demi – wraith pour que ces monstres montent une marche dans leur évolution. Il m’a confié ses peurs et ses craintes. Je ne pouvais pas le laisser muter, alors qu’il ne le voulait pas. "
Elizabeth : " John ! ( il s’arrêta net ) Je suis désolée que vous ayez prit cette décision, mais c’était sa dernière volonté. "
John, en murmurant : " merci, Elizabeth. "
Elizabeth : " vous voudriez faire le discours à ses funérailles ? "
John : " je n’aurais pas la force de le faire. "
Elizabeth : " d’accord. J’ai suspendu toute mission extérieure et j’ai rappelé les équipes en leur annonçant la nouvelle. "
John : " merci, Elizabeth, merci pour lui. "

Elle l’autorisa à partir. Il se leva et alla automatiquement au Mess. Il prit à manger et alla s’asseoir à leur table rejoindre Teyla et Ronon. Teyla posa sa main et serra celle de John dans la sienne. Ce dernier la regarda et dans ce simple regard tout était dit.

Ronon : " il va nous manquer. "

John porta son regard sur la chaise libre à ces côtés.

John, en murmurant : " comment est – ce que la cité pourra survivre sans lui. "

Il sourit en repensant à ce que disait toujours Rodney pour se qualifier.

John : " Elizabeth a suspendu toutes les missions extérieure et a rappelé les équipes restantes. "

Ses deux coéquipiers le savaient déjà, mais ils ne dirent rien.

Teyla, en murmurant la voix douce : " le Dr Beckett voudrez vous parler. "

Il hocha la tête et ils reprirent leurs repas.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Il arriva devant le bureau de Carson. Il tapa légèrement à la porte. Carson le regarda et l’autorisa à rentrer.

John, en s’asseyant : " Teyla m’a informé que vous vouliez me parler. "
Carson : " je suis désolé que vous ayez perdu un être cher. "
John, en murmurant : " vous le savez ? "
Carson : " Teyla me l’a confié à votre retour. "
John : " ça a était si rapide, nous deux, que je pense toujours que j’ai rêvé toute cette relation. Il était si joyeux pendant cette période. Pourquoi est – ce que ça lui est arrivé à lui ? Je l’aimais tant. "
Carson : " je voulais vous remercier de m’avoir ramené tous les écrits et échantillons de leurs expériences. "
John : " il faut au moins que sa mort serve à quelques choses. "
Carson : " surtout que j’ai appris énormément de choses qui complète mes analyses. "

John le regarda et vit autant d’étincelles dans le regard de son ami qu’il ne dit rien de désobligeant.

John : " je suis heureux pour nous. Rien que le fait de savoir que nos ennemis ne peuvent pas évolué me ravi énormément. "
Carson, après avoir toussoté : " Elizabeth m’a mit au courant pour votre refus de faire un discours à ses funérailles et si vous me le permettez, je voudrais le faire. "
John : " oh ! Euh ! Oui. Vous étiez son ami. "

Carson le remercia en lui souriant. John repartit et arriva devant son balcon. Il s’accouda à la rambarde et noya son regard dans l’océan. Pourquoi ? C’était la question qui n’arrêtait pas de se poser. Il donnait des réponses, mais ce n’était jamais la bonne. Un flash lui traversa l’esprit. Ses images le firent frissonnait. Lui, se suicider. Il lâcha un petit rire étouffé. Non, il deviendrait encore plus casse – cou qu’à la normale. Il savait qu’un jour il mourrait sous le feu de l’ennemi. Un long soupir conclu ses pensées. Il déambula dans les couloirs de la cité. Il croisa Elizabeth dans l’un de ces couloirs.

Elizabeth : " John ! ( il s’arrêta ) Rodney m’avait laissé une lettre. ( elle lui tendit la dite lettre ) Elle vous est destinée. "

John la prit et avait les larmes aux yeux. Mais il réussit quand – même à remercier son amie. Il partit aussitôt vers ses quartiers. Il ferma la porte et la bloqua mentalement. Il regarda longuement l’enveloppe. Il y avait inscrit son grade suivit de son prénom et nom de famille. Il vit aussi le froissement du papier. Le signe du stress de son amant. Il s’allongea sur le lit et l’ouvrit aussi lentement que possible. Il ressentait de la peur. Cette peur qui coupé le souffle. Il ne savait pas pourquoi mais à ce moment là, quand ses yeux se posèrent sur le premier mot de cette lettre, cette peur prit vit. Au fur et à mesure qu’il parcourait la lettre, des larmes coulèrent pour noyer son envie de crier sa peine. Il venait de finir la lecture de la lettre, il la replia et la remit dans l’enveloppe. Pour finir il l’embrassa délicatement et lentement.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Il se releva et alla parler à Elizabeth. Il la trouva dans son bureau. Il entra et s’assit en face d’elle.

John : " il m’a laissé toutes ses affaires personnelles. Pour ses affaires professionnelles, il les laisse à Zelenka. "
Elizabeth : " j’ai pensé laisser ses quartiers tel quel. Une sorte de mémorial. "
John : " c’est une bonne idée, mais je voudrais quand – même garder un, deux objets pour mes souvenirs. "
Elizabeth : " bien sûr, John. Je vous laisse parler au Dr. Zelenka. J’ai encore pas mal de choses à faire. "

Il acquiesça d’un hochement de tête et partit. Pourquoi avait – il dis ça à Elizabeth ? Peut – être pour se soulager. Ces amis les plus proches savaient maintenant ce qui le lié à Rodney.



à suivre...............

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 Sujet du message: Re: Regarde - moi, Aime - moi, Tue - moi;SGA;John&Rodney;PG - 13
MessagePosté: 20 Fév 2008 23:14 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 07 Oct 2007 22:34
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:cry: C'est trop triste. Tiendra-t-il le coup ? La suite STP. Je veux savoir s'il va le rejoindre ou pas.
A bientôt

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