Auteur : ZODIAQUES ( moi - même )
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lesmecsdusgc@ifrance.com ZODIAQUES@aol.comDisclaimers : Tous ces personnages ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété de MGM. Pas de Fric. Pour le fun.
légende :
en italique : les pensées Est – ce qu’il a fait ce geste par amitié ou par……..Ses yeux brillèrent un peu plus en pensant à ce sentiment.
Non ! Il ne peut pas avoir fait ça par……..Décidément ses yeux n’en fessaient qu’à leur tête. Sa vue se troubla sur le corps endormi de son coéquipier et ami. Il ne se souvenait que du geste qu’il avait fait devant lui. Il voyait et revoyait cette scène dans son esprit de toutes les manières différentes, rapide et au ralenti essentiellement.
Début du Flash back
SGA – 1 était poursuivit par des villageois assez austères et malgré la courtoisie que toute l’équipe avait mise en œuvre, rien n’avait changé et la course avait commencé. Alors que la porte était en vue, une embuscade leur tomba dessus. Ils finirent par être encerclés. Rodney prit de panique regardait les villageois. Quand son regard s’arrêta sur l’un d’eux. Il vit qu’il montait son arme et qu’il allait tirer sur John. Sans réfléchir, il se rua sur son ami et les firent plongés sur le sol. Malheureusement le villageois avait tiré et la balle atteignit le torse de Rodney. Ronon fit feu sur les villageois et Teyla alla voir les deux hommes. Elle remarqua vite l’étendu de la blessure de Rodney et aida John à se relever. Comme toujours, John cria après son ami, mais quand, il vit une tâche rouge foncé d’accroître sur la veste de son ami, il se tu immédiatement. Il aida Teyla à le relever et ordonna à cette dernière de les couvrirent pendant qu’il soutenait Rodney et partit vers le DHD. Après quelques minutes de confrontation, les villageois partirent. Ronon partit donner main forte à John et Teyla entra les coordonnées suivit du code. Ils passèrent la porte.
John, en criant : " une équipe médicale. Vite ! "
Ils posèrent Rodney sur le sol et John posa ses mains sur la plaie et appuya fortement dessus. Puis, Carson le poussa pour prendre le relais de la situation.
Fin du Flash back
Et voilà où il se trouvait, maintenant. Il était assit sur une chaise au chevet de son ami qui l’avait protégé. Qu’est – ce qui pouvait penser après ça ? Des bruits de pas feutré le tirèrent de ses réflexions.
Carson, en murmurant la voix douce : " allez vous reposer John. Je vous préviendrais dès qu’il y a du nouveau. "
John, en murmurant le regard sur le visage de Rodney : " vous savez pourquoi il a fait ça ? "
Carson ferma les yeux quelques secondes et les rouvrit. Est – ce qu’il a le droit de révéler les confidences intimes de son meilleur ami ?
Carson, toujours la voix douce et en murmurant : " il va s’en sortir. C’est un battant, vous savez. "
Un doux sourire étira ses lèvres. John le regarda et se leva avec lenteur. Il lança un dernier regard à Rodney et sortit de l’infirmerie escorté par Carson. John réussit par s’endormir, tandis que Carson après avoir jeté un dernier coup d’œil aux constantes de Rodney alla dans son bureau prendre un verre de son bon vieux whiskey natal.
Début du flash back
Il poussa John et regarda la gravité de la blessure. Il vit rapidement qu’il avait perdu énormément de sang. Il ordonna à ses infirmiers de le transporter immédiatement à l’infirmerie et de le préparer pour l’opération. Il jeta un rapide coup d’œil aux occupants de la salle de contrôle et son regard s’arrêta sur John et un autre militaire. Il les interpella et leur ordonna de les suivre à l’infirmerie.
Carson, en courant vers l’infirmerie : " vous êtes du même groupe sanguin que Rodney. Comme il a perdu pas mal de sang, j’aurais besoin du votre pour l’opérer. Une équipe d’infirmières vous prépareront et prélèveront votre sang. "
Les deux hommes hochèrent la tête. L’équipe les prit rapidement avec elle. Il se prépara pour l’opération et se rua vers la salle. Comme prévu, Rodney était prêt. Il prépara une perfusion et l’implanta dans l’un des bras de Rodney. Il relia le tube à une machine. Les infirmières arrivèrent avec les deux militaires, assis sur des chaises roulantes, une perfusion dans leur bras.
Carson, en regardant les deux hommes : " on ne vous prendra que le stricte minimum. "
Il prit le tube sortant du bras de John et l’introduisit dans la machine. Il vit le sang circuler et soupira. Le plus dur rester à faire. Sauver Rodney. Il incisa la plaie et avec une pince il chercha le projectile. Il le trouva assez rapidement. Il le jeta sur la petite table dans un récipient. Voyant qu’il n’y avait aucune hémorragie interne, il prit l’aiguille avec le fil et il commença à le recoudre délicatement.
Carson, en posant l’aiguille et en regardant les deux hommes : " vous serez libre dans une heure. "
John : " va – t – il s’en sortir ? "
Carson : " oui. Mais il lui faudra du temps avant de reprendre. "
Fin du flash back
Un nouveau sourire éclaira son visage. En revoyant l’air inquiet de John, il vit que ses soupçons étaient fondés. Malheureusement, John ne le savait pas encore et il espérait que le geste de Rodney lui ait ouvert les yeux. Il bu la dernière gorgée et posa son verre sur son bureau. Il ferma le dossier de Rodney et le laissa au centre de son bureau. Il salua l’équipe de nuit et partit vers ses quartiers. Heureusement lui, il avait eut un peu plus de chance que ses amis. Il ouvrit la porte et son regard glissa sur le corps enfoui sous les draps dans leur lit. Il l’aimait et ils se l’étaient avoués presque simultanément. Oui, il avait vraiment eut plus de chance que ces deux amis.
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Les jours passèrent et se ressemblèrent pour Carson. A la même heure John entrait dans l’infirmerie, le salua et l’interrogea du regard, puis, il s’asseyat à côté de Rodney jusqu’à très tard dans la nuit. Ils ne se parlaient presque plus, rien que leur regard leur fessait comprendre ceux qu’ils ressentaient. John était devenu conciliant et partait dès que Carson était à ces côtés. Bien sûr, Teyla et Ronon passèrent au chevet de Rodney. Elizabeth avait préférait les consigner dans la cité, car elle avait vu l’état dans lequel ils étaient et surtout celui de John. Bref, toute l’équipe arpentée les couloirs de la cité attendant que leur ami se rétablisse. Elizabeth demandait par radio des nouvelles et Carson lui répondit patiemment. L’état de Rodney resta stable pendant trois jours. Puis, le quatrième jour son état remonta progressivement. Il fallut encore quelques jours pour que Rodney commence à bouger et à ouvrir les yeux.
John, en le remarquant et en criant : " Carson ! Carson ! Il se réveille. "
Il se leva et se pencha légèrement sur le visage de Rodney.
John, en murmurant : " vous nous avez fait peur, Rodney. "
Carson arriva et John s’effaça pour lui laisser place. Quand, il eut finit son examen, il se retourna vers John.
Carson, en murmurant : " il va très bien, mais pour l’instant il faut le laisser un peu seul pour qu’il reprenne ses esprits. "
Rodney, en grognant : " j’ai parfaitement repris mes esprits, Carson. "
John sourit en l’entendant à nouveau.
Carson, en se retournant vers son patient : " vous êtes dans mon infirmerie et c’est moi qui commande ici. Alors vous ferez ce que je vous ordonne ( en regardant John ) et ça vaut pour vous aussi, John. "
John avait toujours le sourire aux lèvres. Maintenant que Rodney était réveillé, il pouvait attendre pour lui parler. Oui. Il lui parlerait le moment venu. Il allait bien trouver un moment ou tout sera calme pour eux deux. Il avait pas mal réfléchi quand il était au chevet de son ami. Maintenant, il pouvait faire un portrait de son visage dans les moindres détails. Personne ne le savait, mais il était un vrai artiste dans l’âme. Il avait déjà fait un portrait de l’équipe en s’appuyant sur ses souvenirs et il était content du résultat. Alors pour Rodney c’était de la tarte. Il ne lui manquait que le matériel. Il pourrait passer commande à l’un des occupants du Dédale. Il regarda sa montre. En plus, il ne devait pas tarder à atterrir ici. Il croisa Teyla et Ronon et il les informa de l’état de Rodney.
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Il entra dans ses quartiers avec un paquet sous le bras. Il ouvrit le paquet sur son bureau et sourit pleinement. Il avait enfin tout le matériel pour faire son portrait. Il plaça le petit chevalet sur le bureau en le mettant au milieu, le fusain se retrouva sur le chevalet et la toile les rejoignit. Puis, le dernier objet les rejoignit sur le bureau. C’était des crayons de couleurs. Il fit une boule avec le papier et le jeta dans la poubelle. Il avait tellement attendu son paquet qu’il ressemblait à un enfant attendant les cadeaux de Noël. Il jeta un coup d’œil à sa montre et prit la décision de le commencer maintenant. Il s’asseyat sur sa chaise, enleva sa veste qu’il jeta sur le lit et prit le fusain en main. Il prépara le squelette du visage avec minutie et avec douceur. Son poignet dansait par dessus la toile aussi naturellement qu’il pouvait tirer avec son P- 90 sur un ennemi. Après près d’une heure, le portrait prenait forme. Tous les détails restants, il les ferait en couleur. Il posa le fusain, s’étira toujours le regard posé sur son œuvre d’art, sur son ami, sur l’homme qui le hantait. Son regard glissa sur son chevet et tomba sur le portrait de l’équipe. Il avait habillé Teyla avec sa tenue de combat qu’elle portait ici pour faire les séances d’entraînements, les bâtons en mains. A part ce petit changement, le reste de l’équipe était en tenue de combats. Posant devant un grand lac entouré d’une prairie verte.
Son regard se reposa sur l’ébauche du portrait de Rodney. Il réfléchit sur le fond qu’il pourrait mettre derrière ce magnifique visage. Un ciel. Un ciel aussi bleu que ces yeux. Il tira un tiroir et en sortit un bout de tissus. Il le déplia et recouvrit la toile. Il se leva et alla dans sa salle de bain pour prendre une bonne petite douche. Il regarda ses mains et alla d’abord se les laver. Alors que l’eau coulait sur son corps, il pensa à la façon dont il pourrait dire à son ami ce qu’il avait à lui dire. C’était si important et si inhabituel qu’à force d’y penser, il n’arrivait plus à savoir comment lui dire. Il soupira. Il fallait qu’il fasse vite, très vite avant de dire n’importe quoi à son ami. Comment est – ce que Rodney allait le prendre si il bégayait face à ce regard si bleue ? C’est sûr il lui rirait au nez. Mais est – ce qu’il ne lui rirait pas au nez s’il lui disait les sentiments qu’il ressentait envers lui. Il soupira et ferma les robinets. Il passa un doigt sur la paroi embué et écrit le prénom de son ami. Il se rapprocha de la paroi et allait déposer ses lèvres dessus. Puis, il s’arrêta en plein mouvement, en éclatant de rire. Il passa une main dans ses cheveux, toujours en rigolant. Qu’est – ce qu’il allait faire ? Il allait réagir comme une vraie adolescente. Il finit de se préparer et son regard se posa sur un petit calendrier. Ses yeux brillèrent de joie en voyant que le jour qu’il attendait n’était pas loin. A vrai dire c’était dans deux jours. Il reporta son regard sur son bureau et sourit. Oui il serait fini à temps. Il partit vers le Mess et constata que toute sa petite équipe était déjà présente et mangeait avec envie. Il sourit et alla les rejoindre avec son plateau. Heureusement pour lui, la chaise en face de Rodney était libre. Il s’y installa et rentra dans la discussion. Alors, que son regard glissa sur le visage de Rodney, il eut une idée. Un sourire apparut et Rodney le remarqua. Il resta immobile quelques secondes et réfléchissant si ce sourire lui était bien destiné. Quand, il remarqua que sa pensée était vrai, il rougit légèrement et plongea son regard dans son assiette, trop gêné d’avoir réagit de cette façon devant son ami. Mais, depuis qu’il l’avait protégé et qu’il s’était jeté sur lui sans réfléchir aux conséquences de son geste, John n’arrêtait pas de le regarder, de le regarder bizarrement. Genre quelque chose à changer dans son esprit. Tout d’un coup, un éclair passa dans son esprit et si Carson lui avait tout dit pendant qu’il récupéré de son opération ? Il se leva d’un coup, prit son plateau et partit à toute vitesse vers l’infirmerie. Il fallait qu’il en ait le cœur net. John le regarda et fut déçut qu’il parte aussi vite. Mais ce qui était sûr, c’est que son idée était la meilleure. Oui. Dans deux jours, Rodney allait recevoir un cadeau pour son anniversaire. Un cadeau anonyme mais pas trop. Il allait lui laisser des indices et il savait où les placer dans le cadeau. Il avait à faire à un génie, non. Alors il comprendra qui lui offre le cadeau.
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Le jour J arriva. Il était déjà dans son bureau et était devant son ordi. Il avait tapé un petit mot à l’intention de Rodney. Il hésita à l’envoyer, finalement il tapa sur la touche entrée et le message s’envola vers la boîte aux lettres de Rodney. Surtout que quelques jours plus tard, il y avait la St Valentin. La fête des amoureux. Il pourrait lui envoyer un autre petit mot pour lui annoncer noir sur blanc ses vrais sentiments. Il prit un rapport et alors qu’il s’apprêté à le lire, un petit bruit provenant de son ordi le fit se concentrer sur ce dernier. Il ouvrit le message et là il n’en croyait pas ses yeux. Le Docteur Rodney McKay qui le remercier pour avoir pensé à son anniversaire. Il y avait aussi un P.S. et la suite le scia. Rodney, son Rodney voulait lui parler ce soir sur son balcon et que c’était important. Il avait écrit ce dernier mot en majuscule, en gras et souligné. Il sourit et l’archiva. Tout ce qu’il espérait, c’est que le reste de la journée, dans la cité allait bien se passer. Malheureusement, le Dr Kavanaugh marchait déjà vers son bureau. Et manifestement, il allait avoir droit à un rapport ennuyeux à mourir.
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Le soir arriva. Il était épuisé. Il avait travaillé d’arrache – pied, oubliant même de se rendre au Mess pour manger une bricole. Ce fut la visite de Teyla, avec un plateau repas pour lui avertir qu’il avait une faim de loup. Il l’avait remercié. Il avait quand – même eut le temps de déposer son cadeau dans les quartiers de Rodney. Il passa une main dans ses cheveux et soupira. Il regarda sa montre et il était l’heure de se pointer au rendez – vous. Il ouvrit la porte et remarqua que Rodney était déjà là. Ils se regardèrent et Rodney rompit le silence.
Rodney, en murmurant : " vous êtes le seul a m’avoir souhaité mon anniversaire. "
John, en murmurant et en s’accoudant à la rambarde : " je suis désolé que personne n’est pensé à vous le souhaiter. "
Rodney, en murmurant et en le regardant : " c’est peut – être parce que je ne l’ai jamais dis à personne et qu’il n’y ait que sur mon dossier que c’est inscrit. "
John, en souriant : " je l’avoue, j’ai lu votre dossier et voyant que votre anniversaire n’était pas loin, j’ai décidé de vous le souhaiter. Ai – je eus tort ? "
Rodney, la voix empressée : " non, non….Colonel. "
John : " John ! ( Rodney fronça les sourcils ) Appelez – moi, John. Ça fait pas mal de temps qu’on se connaît et qu’on travaille ensemble, alors on peut s’appeler par nos prénoms, non ? On est amis. "
Rodney, en souriant légèrement : " oui. "
Même si pour lui il aurait voulu que se ne soit pas que par amitié, mais bien plus. John le dévisagea et remarqua cette petite déception. Il finit par le questionner.
John : " vous allez bien ? S’il y a quelque chose qui vous tracasse vous pouvez m’en parler. Je serais ravi de vous aider. "
Rodney le regarda droit dans les yeux et s’y noya entièrement. John fit de même et s’en sans rendre contre, ils s’étaient rapprochés l’un vers l’autre. Ils finirent par ouvrir leur bouche pour respirer plus facilement. Alors qu’ils allaient s’embrasser, la radio de Rodney grésilla. Tout deux confus de leur proximité, firent un grand pas pour se séparer. John plongea son regard dans l’océan, gêné et rouge de désir. Rodney le regardait et répondait à son interlocuteur.
Rodney, en bégayant : " je…..je dois y aller. A demain. "
John le regarda et vit qu’il était dans le même état que lui. Avant qu’il ne puisse lui répondre, Rodney était déjà partit. Il partit à son tour vers ses quartiers. Il se déshabilla et se jeta sur son lit, le sourire aux lèvres. Au moins il avait la preuve que Rodney ressentait quelque chose pour lui.
à suivre........