hello tout le monde voilà le deuxième chaptire de ma fic, j'avais un peu peur de faire trop compliqué mais Cybelia m'a rassuré alors je vous la donne héhéhé
j'espère seulement qu'en la lisant vous aurezle meme plaisir que moi de l'écrire
Aujourd’hui, Martha Kent n’aurait jamais voulu se lever. Car cela ne faisait que confirmer la tournure des événements que sa vie avait traversé. Son fils Clark était introuvable depuis l’apparition de la mystérieuse jeune fille. Bien qu’elle ait son idée sur la question elle ne voulait pas l’admettre, préférant se mentir à soi-même pour garder une étincelle de raison. Car la perte, même provisoire, de son fils était déjà une trop grande peine, mais le fait de savoir que son mari risquait de ne jamais se réveiller du coma dans lequel il était plongé risquait de balayer le mince fétus de vie qui animait son corps.
Comble de l’ironie, son mari n’était pas seul dans sa chambre d’hôpital, Lex Luthor partageait également celle-ci, lui aussi plongé dans le coma des suites de son soi-disant empoisonnement. Non pas qu’elle n’y croyait pas, elle savait Lionel Luthor capable de vouloir en finir avec la vie de son fils, et il n’y avait que lui pour pouvoir faire ça, Lex s’étant racheté une conduite après avoir rencontré son fils, mais elle savait pour son incroyable faculté de combattre toute maladies ou substances étrangères à son corps, puisque son fils le lui avait expliqué l’année dernière.
Mais même si elle haïssait Lionel pour tout ce qu’il avait fais, elle vouait une certaine affection et un respect à son fils qui essayait tant bien que mal à échapper à l’influence despotique de son père. Elle partageait d’ailleurs son temps de visite entre son mari et le meilleur ami de Clark, épongeant sans cesse son front baigné de sueur. N’arrivant pas à s’empêcher de constater que même dans le coma Lex semblait se battre contre ses propres démons, au contraire de Jonathan qui lui restait comme mort, seul le bip infatigable témoignait un certain signe de vie. Elle ne savait pas qu’elle état elle préférait, le vivant mort ou le vivant agonisant.
Martha pensait que la journée ne pouvait être pire, mais comment aurait-elle pu imaginer que tout est possible. Surtout après tout ces événements, mais elle le comprit quand se dirigeant à la chambre de Jonathan vit passer devant elle Chloé et son père sur un brancard dans un état lamentable, elle ne reconnut pas le père mais elle pâlit tout de même devant les blessures de celui-ci, par contre elle pâlit définitivement en reconnaissant Chloé passer devant elle juste après son père. Elle su alors qui était la personne sur l’autre brancard, et resta apathique durant un long moment jusqu’à ce qu’une infirmière qui passait par là vit qu’elle ne bougeait plus, son visage dirigé vers la porte du bloc opératoire une main sur la poignée. Elle ne remarqua pas qu’on la transportait dans un coin de la salle d’attente, son esprit se demandant toujours ce qu’elle avait fais pour mériter une pareille journée.
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Après ce qui lui sembla des heures, Martha se leva de son siège et chercha désespérément un médecin du regard. Elle trouva le médecin qui s’occupait de son mari en grande conversation avec deux personnes habillés en costard cravate. Elle ne pu empêcher un hoquet de surprise sortir de sa bouche en reconnaissant Enrique le majordome de Lex. La reconnaissant lui aussi il s’avança jusqu’à elle et les surprenant tout les deux il lui offrit l’abris de ces bras. Elle ne pu s’empêcher de se dire que c’était exactement ce qu’elle avait besoin. Car elle connaissait l’affection que le majordome vouait à Lex et qu’il partageait plus ou moins sa peine.
Après quelques secondes, elle se décala de l’étreinte, non sans lui avoir dis un merci au creux de son oreille, et se dirigea vers le Docteur Quin, suivit de près d’Enrique.
- Bonjour docteur.
- Bonjour madame Kent, comment allez-vous ?
- Toujours aussi secoué, mais je survis. Et c’était exactement vrais, elle était même étonnée de pouvoir encore réfléchir, mais elle ne s’était jamais apitoyée sur son sort et ce n’était pas maintenant que ça allait commencer.
- Je comprends, j’imagine que vous voudriez connaître l’évolution de l’état de votre mari. Et elle comprit à sa façon de parler qu’Enrique était toujours là et n’étant pas de sa famille il n’avait techniquement pas le droit d’entendre la conversation. Pourtant elle balaya d’un simple hochement de tête les doutes du médecin et l’autorisa à parler librement.
- Il est stable, rien n’a changé, je ne sais pas si nous devons nous en réjouir ou non. Comme vous le savez il vit toujours et tant que son état ne se détériora pas il reste un espoir pour qu’il se réveille, mais sachez que le risque de chute est tout aussi important.
- Je comprends, et pour Lex ? je veux dire monsieur Luthor.
- Désolé madame Kent mais n’étant pas de la famille je ne peux rien vous divulguer.
- Au contraire Docteur Quin, intervint Enrique, monsieur Luthor a pris soin il y a déjà quelque temps de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’en cas de problème se soit la famille des Kent qui est la charge de son dossier.
- Comment ? dire d’une même voie Martha et le docteur tout les deux réellement surpris par les dires du majordome. Et Enrique se tourna vers Martha.
- Vous connaissez les liens qui unissent votre fils à Lex, de plus il avait une totale confiance en votre jugement, bien qu’il est tout d’abord donné la responsabilité à Clark, vous ainsi que votre mari l’avez aussi si Clark serait incapable pour n’importe quel motif à l’utiliser. Et vu que votre fils ait disparu et que votre mari soit dans le coma le droit légal en revient tout naturellement à vous.
Tout d’abord sonné par cette nouvelle et écrasé encore plus par cette responsabilité elle se tourna vers le médecin et attendit patiemment sa réponse.
- L’état de Lex est plus étrange, bien qu’il montre tout les signes du coma il semble faire plutôt un cauchemar, sans les mouvements et les gémissements, mais je pense qu’il a de forte chance de se réveiller dans les jours qui suivent voir les heures.
Et alors se produisit un phénomène auquel Martha n’aurait jamais pensé qu’il aurait lieu aussi rapidement, un soupir de soulagement et un sourire se dessina sur son visage, la rajeunissant d’un seul coup de dix ans.
- Voilà une très bonne nouvelle docteur, j’en désespérait d’entendre. Mais avant que le soulagement ait pu vraiment faire son office et lui enlever un certain poids une autre inquiétude trouva s’engouffra en elle.
- Docteur je sais bien que vous n’avez pas le droit de me dire quoi que se soit sur l’état des Sullivan mais pouvez-vous me dire au moins s’ils vont s’en sortir.
Le docteur Quin la regarda étonné de la question.
- Comment savez-vous pour les Sullivan, nous venions seulement de savoir depuis quelques minutes leurs identités.
- Je les ai vus passé lorsque vous les avez amenez au bloc opératoire, et je connais bien Gabe et si vous voulez tout savoir, Chloé est la meilleure amie de mon fils. Mon dieu mais que ce passe-t-il donc ici ?
Et même si elle détestait ces moments de faiblesses elle du tout de même se raccrocher à Enrique pour ne pas tomber. Le docteur sembla réfléchir un moment et voyant tout ce que madame Kent endurait il décida pour la première fois de sa vie à briser la règle du secret médical, vu que le destin semblait s’acharner sur cette femme.
- Et bien tout ce que je peux vous dire c’est que ce n’est pas très positif. Nous avons pu stabiliser l’état de mademoiselle Sullivan et nous avons de bon espoir qu’elle se remette sans trop de mal à part quelques contusions, un bras et une jambe cassés et une légère commotion cérébrale. Mais en ce qui concerne monsieur Sullivan nous craignons qu’il ne passe la nuit.
- Mon dieu, mais que s’est-il passé ?
- Nous l’ignorons mais l’agent Folley du FBI pourrait vous renseigner, il est chargé de l’enquête, si vous voulez des renseignements adressez-vous à lui. Bien je dois vous laissez maintenant je dois voir des patients. Surtout gardez l’espoir madame Kent, rien n’est encore perdu.
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- Merci docteur, et déjà elle se dirigeait vers l’agent toujours plus ou moins soutenu par Enrique.
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L’homme était toujours en position fœtal, mais son corps était parcouru de petits soubresauts et sa mâchoire serré comme si son être était sous l’assaut de décharges électriques. Mais en réalité, s’était du au trop plein d’information que son cerveau recevait, s’étant trop habitué à une vie « terrienne » il n’avait pas l’habitude d’emmagasiner toute la mémoires de deux êtres vivants. Bien que Clark su dorénavant que c’était un moyen de communication sur Krypton ça ne l’aidait pas à apaiser la douleur qui lui vrillait son cerveau. Il n’arrivait plus à réfléchir, son esprit totalement concentré à absorber les souvenirs de ses parents.
Mais pourtant quelque chose l’empêchait de sombrer dans un abîme qu’il savait fatal s’il y tombait. Un visage apparaissait constamment lorsqu’il était prêt à sombrer. Et même s’il ne savait plus qui il était, et s’il n’arrivait plus à différencier sa mémoire à celle des deux Kryptonien, son cerveau totalement surchargé, il s’accrochait pourtant à ce visage et à ce nom : Lex. Et c’est ainsi qu’il pu encore une fois combattre la torpeur qui menaçait son corps de l’envahir définitivement, essayant de concentrer toute sa volonté sur le visage et le nom, acceptant avec joie le petit intermède que lui procurait cette personne avant de recevoir la nouvelle salve de douleur qui annonçait le début de nouvelle connaissances.