Pour célébrer mon arrivée sur ce forum, je vous poste un tout petit OS, sans prétention
Disclamer : Malheureusement, rien ne m'appartient ... Pas même Roro
Pairing : McKay/Sheppard
What else ?
Comment avait-il fait pour résister aussi longtemps ? Même son génie ne pouvait lui permettre de répondre à cette question. Rodney tournait en rond dans sa chambre comme un lion en cage, en tortillant ses mains tremblantes. Il était dans un état de manque avancé.
Tout était arrivé si vite. Bien sûr, il l’avait toujours apprécié, sans doute plus qu’il ne l’aurai dû. Mais il ne pensait pas être devenu aussi dépendant. Sans lui, ses journées au labo lui paraissaient à présent interminables. Il avait besoin de sa chaleur réconfortante ! Tout lui manquait en lui, jusqu’à son odeur. Son envoûtante odeur … Tout son stock de barres chocolatées y était passé, mais rien n’y faisait. Il avait besoin de lui.
Oui mais voilà, il avait disparu.
Rodney avait envoyé des équipes aux quatre coins de la galaxie, ils avaient cherché partout, mais il restait introuvable. Et Rodney sombra dans un état proche de la dépression … Ses amis n’eurent d’autre choix que d’appeler le Dédale en renfort, et de le faire revenir sur Atlantis plus vite que prévu. Il n’avait pas encore atteint la Terre, mais il n’en était plus très loin. Elisabeth avait alors réussi à convaincre Caldwell de rester sur Terre juste le temps de réapprovisionner en nourriture, eau et autres fournitures, avant de remettre le cap vers la cité.
Et voila Rodney, 18 jours plus tard, attendant fébrilement dans sa chambre l’arrivée du vaisseau. Son état morose s’était propagé à toute la cité, dont les Atlantes parcourraient les couloirs tête baissée. Mais l’arrivée de Dédale ne tarderait pas à redonner à la cité son effervescence et sa joie de vivre. En effet, il était à bord. Alors que tous avaient perdu l’espoir de le revoir un jour, il allait faire son grand retour parmi eux.
Lorsque Elisabeth annonça par radio à Rodney que le Dédale arrivait, celui-ci se précipita dans les couloirs, bouscula plusieurs personnes sur son passage, et sans prendre la peine de s’excuser, il s’engouffra dans un téléporteur et rejoignit la passerelle Est, où l’équipage était en train de débarquer.
A peine fût-il sorti qu’il l’aperçu, soutenu par un membre du vaisseau. Il couru vers lui à toute allure, comme si un Wraith le poursuivait, et le pris dans ses bras. L’émotion lui fit monter les larmes aux yeux, et il le serra contre lui de toutes ses forces. Il résista à l’envie de l’embrasser, car ils n’étaient pas seuls, et que nul ne devait découvrir leur degré d’intimité. C’est pourquoi il relâcha son étreinte et le conduisit dans sa chambre.
Là, à l’abri des regards, il pût enfin donner libre court à son envie. Il l’embrassa fermement, avant de le déshabiller, doucement, délicatement. Une délicieuse odeur emplit son nez, son odeur.
- Oh, tu m’as tellement manqué ! lui dit Rodney.
John sourit à ses paroles. Son scientifique adoré avait les yeux qui pétillaient, comme un enfant qui vient de déballer son cadeau de Noël. Il se glissa silencieusement derrière son amant et l’enlaça amoureusement. Rodney sursauta, surpris.
- Tu es là depuis quand ? demanda le génie, intrigué.
- Assez longtemps pour être jaloux de ce paquet de café ! répondit John en l’embrassant.
Et oui, la cité était en rupture de stock, depuis 3 semaines, de café …
Fin
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Et au cas où vous n'auriez pas compris : Membre de l'ARMY et Adoratrice de Cricri