Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Passé Eternel (Kaamelott) Arthur/Lancelot PG 13 (pas sur :s)
MessagePosté: 18 Déc 2006 22:33 
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Alors voilà c'est mon tout premier essai ... et si vous le trouvez pas très slash c'est normal ... parce qu'en fait ma fic est assez longue ... :oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops:


Alors moi je suis restée sur un shéma romantico-rimbaldo-shakespearien (nan ça mords pas et puis ça à l'air comme ça mais ça casse pas les briques :roll: )

PARTIE I


Fatigué. Mais fatigué de quoi au juste ? De cette vie, du temps qui passe, des regrets, de cette sinistre comédie qu’on appelle l’existence humaine ? De tout à la fois pensait Lancelot. Une lueur pensive alluma ses yeux de glace, il songeait tristement … Une nuit, une seule nuit, mais toujours la même accompagnée de toute une cohorte d'insomnie fiévreuse, de souffrances. C’était une sensation particulière et imperceptible comme si un poignard millénaire venait vous réclamer votre tribut de sang, mais pas directement. Son instinct était aguerri à toutes sortes de phénomènes pour la plupart, exceptionnels frôlant même la limite de l'impossible. C'est pourquoi grâce à ce dernier, il avait appris, que tous les événements qui secouaient en spasmes réguliers cette terre moribonde, n'étaient jamais le fruit du hasard.

- Cette maudite nuit ... encore et encore ... faut-il donc que cela s’arrête avec ma mort pensait-il en inspectant nerveusement les coins sombres de sa chambre comme si il s’attendait à en voir surgir quelque assassin.

- MA chambre murmura t il, quelle ironie pour un chevalier errant … mais non, il n’y a rien d’incongru, je suis revenu à Kaamelott, pour le tournoi des nations, un chevalier participe à des tournois, je suis un chevalier, donc je me dois d’y participer. Il soupira et hocha la tête :

- Quel don incroyable pour me voiler la face ! Je suis décidemment un très bon hypocrite ce qui me serrait utile à la cour si je pouvais supporter cette bande de véreux corrompus jusqu’à la moelle … Mais il y a Arthur …

Et dire qu'il était encore là hier soir, Lancelot se rémemorait avec bonheur son doux visage fugitivement éclairé par les mourants flambeaux, il avait cette candide fragilité de l'enfant …
Comment pouvoir lui résister et surtout à son regard de noisette, on dirait un chaton nouveau-né qui vous supplie de ne pas le balancer dans les douves. Il n'en n'a pas que les yeux d’ailleurs ... il a cette tendresse un peu gauche comme un minet qui vous griffe sans le vouloir lorsqu'il se colle contre vous pour se réchauffer. Lancelot esquissa un sourire involontaire à l'image d'un Arthur avec des oreilles de chat en train de ronronner au pied d'une cheminée. Ainsi était les réflexions profondes de celui qui, il n’y pas encore si longtemps, avait déclaré sa haine au roi

- Je suis bien fiévreux, évidemment c'est ce feu qui me dévore l'âme ... Pas moyen, de m'assoupir, ni de trouver le repos. Pourquoi cette hydre aux mille têtes de flamme ne cherche pas autre que moi comme banquet à ces orgies meurtrières ?

Sa conscience apparut, silhouette fantomatique aux reflets irisés, un sourire cynique aux lèvres.

- Question oratoire ! Mon cher, tu sais très bien pourquoi tu te tritures la cervelle !!!! siffla sa conscience

- Laisse moi … garde donc tes sermons pour les jours de messe ou pour le jour de ma mort, et après tout on dit bien que le temps est un baume qui sait soigner les pires blessures à force de patience et de temps … le feu de la douleur s'éteint et ne laisse de son passage que quelques braises mourantes ... susurra Lancelot avec amertume, alors laisse moi et vas t'en !

- Le rôle des cendres étant joué par ton père, son château et l'avenir prometteur que tu aurais pu en tirer !!! scanda pour le moins théâtralement l’esprit avec ironie

- Tu veux vraiment qu’on reparle de ça ? Je dois savoir relativiser la situation … après tout je ne suis pas un cas unique … d’autres on vécu cette situation …

- Si tu comptes me parler de ton Arthur, oublies pas que lui maintenant, il est roi, il est riche, il est respecté et redouté, il est tout ! Et toi ... ?

- Moi ... rien ... ou plutôt personne ... je ne suis personne ... ni couronne, ni blason …

- Tu es le fils du roi Ban, sinistre imbécile ! Tu est l'héritier du royaume de Bénoic !! Réagis bon sang ! Prends ce qui t’appartient de droit !

Lancelot déjà énervé à l’idée de cette conversation, commençait à présenter des signes d’impatience :

- Mais bien sur, aller revendiquer la légitimité d'un royaume annihilé depuis 30 ans ... arrête de te foutre de moi !!

Pour le moins irrité, il tourna le dos à sa conscience, alors celle-ci quoique vexée essaya de rétablir le dialogue et dit avec douceur.

- S'il te plait écoutes moi, c'est pour ton bien que je dis ça ...

Elle fit une pause guettant une réaction, mais le chevalier restait obstinément campé sur ses positions, alors l’être spectral pris le risque d’aborder un sujet plus hasardeux.

- … Et pourquoi ton Arthur ne te le rendrait pas « ton royaume disparu » ?

Le contrecoup ne fit pas attendre et Lancelot blessé douloureusement dans son courroux s’empressa de lancer une riposte bien sentie.

- De une c'est ne n'est pas « mon » Arthur, et de deux, il préférerai se découper les membres au couteau à beurre plutôt que de me rendre service !!!

- Et voilà !! On peut pas parler avec toi il faut toujours que tu montes sur tes grands chevaux ! Ma parole tu es impossible, une vraie tête de mule !! Y’a pas d’équivoque toi et ton Arthur vous êtes vraiment fait l'un pour l'autre sur ce point de vue !

A cette phrase, Lancelot se senti piqué au vif, il perçu l’effroyable ascendant de sa conscience. De rage irréfléchie il pris son épée et tenta de transpercer la forme spectrale qui lui faisait face.

- Arrêtes gamin, tu me chatouilles, repose moi ça tu va te blesser ...

Lancelot reposa doucement son épée, et regarda longuement sa conscience. Il sentait que pour reprendre le dessus il allait devoir rivaliser avec l’entité omnipotente.

- Au fait tu pourrais me rappeler pourquoi tu es là ? Parce que si c’est pour me faire la morale, nan merci j’ai pas besoin de ça en ce moment… En plus, je me souviens pas t’avoir inviter … donc si tu pouvais déblayer ça serais pas de trop, au contraire !

- Ben disons que c'est toi qui te retournes la caboche, alors quand tu fais ça ben moi je débarque quand tu rumines, c’est ce que je dois faire ... conscience c'est un boulot à plein temps surtout avec le chapitre Arthur- Guenièvre.

Lancelot sentit qu’il n’en faudrait plus beaucoup pour qu’il ne craqua, décida de couper court à la discussion :

- Dégage !!!! Dégage ... Va t'en avant que ... !!

- Que quoi ? Je fais partie de toi mon petit père, que ça te plaise ou non ...et juste une dernière chose avant de partir, ton « connard » d'Arthur tu le traitait bien mieux hier soir, lorsque que tu caressais avec tendresse ses fines bouclettes ...

Lancelot lança avec force un coussin en direction de son double spectral, mais celui ci s'éclipsa avant, si bien que le coussin vola à l'autre bout de la pièce.

- Maudite conscience ! Pourquoi Dieu qui nous aurait crée nous ferait subir une telle punition … L’homme est à la fois un chef d’œuvre et un déchet immonde, et la conscience viens nous rappeler notre petitesse … Pourquoi le bonheur nous est il interdit par ce spectre maudit qui lorsqu'il récite les paroles du Ciel souffle les vapeurs putrides de l'enfer le plus noir ...

Mais bon, elle ne nous torture pas tous et certains parviennent à l'oublier à la faire taire et barrer tout passage à cette singerie qu'on appelle la moralité ! Ah ça pour sur j'en connais un qui doit dormir à poings fermés à l'heure qu'il est ...

à suivre ...

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Dernière édition par nounours des ardennes le 19 Déc 2006 21:11, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Passé Eternel (Kaamelott) Arthur/Lancelot PG 13 (pas sur :s)
MessagePosté: 18 Déc 2006 23:58 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Bonsoir petit nounours ! :wink:

Je sens là une connaisseuse de Shakespeare avec une scène tirée d'Othello, non ?

Bonne nuit
Polymnia

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Puisse Polymnia, Muse grecque de la pantomime et de l'art d'écrire, m'inspirer pour toutes les histoires que je conterai.


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MessagePosté: 19 Déc 2006 11:39 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Hello,

Whaaaa, c'est un début prometteur. Tu as un style vraiment bon sans être trop ampoulé. C'est très agréable à lire. J'attends la suite avec impatience.


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MessagePosté: 19 Déc 2006 17:42 
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:reviews: ça fait vraiment plaisir

@ Polymnia => oui c'est vrai que je me sers d'un peu tous les personnages shakespeariens pour mes slashs ... avec une préférence pour Othello et Hamlet :dingue:

ps :pouf1: c'est bien vrai ce qu'il dit ce petit smiley :twisted:

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MessagePosté: 19 Déc 2006 17:50 
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Je t'ai déjà laissé une review sur ff.net mais je reviens te dire ici que j'adore et que j'ai hâte de lire :suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 19 Déc 2006 18:08 
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Merci Cybelia et c'est justement ton commentaire qui m'a encouragé à venir (parce qu'en fait je suis une grande timide :oops: )

et pour la suite vu que j'ai plus de temps libre je devrais la poster vendredi je pense :D

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MessagePosté: 20 Déc 2006 22:06 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Alors là.. J’étais septique, j'avais peur de ne pas aimer ce pairing *va savoir pourquoi* mais là je dois dur que tu m'as convaincu!
J'adore vraiment la façon dont tu écris ;)
J'attends vraiment la suite ;)
*... répétition de vraiment inutile >_< *


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MessagePosté: 21 Déc 2006 18:42 
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merci beaucoup Butterfly, tu sais ma devise dans le slash est que tout pairing est possible du moment qu'il est raconté avec passion

bon ben j'vais dit vendredi mais finalement ma prof d'anglais était pas là donc j'en ai profité pour votre plus grande plaisir :twisted:

Avant propos les passages en italique sont des pensées je vous le dis maintenant parce que il m'arrivera suremenr de réutiliser ce système. :wink:

PARTIE II


Grossière erreur. Arthur lui non plus se voyait refuser les faveurs de Morphée, il était là assis sur son lit, tout seul ... toutes ses maîtresses étaient rentrés chez leur familles pour les moissons, et la reine, était repartie en Carmélide pour 3 mois ... Bien qu'il se foutait royalement (c'est le cas de le dire) de son épouse, Arthur ne se sentait pas bien, il lui manquait quelque chose une présence tendre et affective ... hier ... comme ce mot sonnait agréablement à son oreille ...
Hier, il avait eu le droit à un peu de bonheur ... Lancelot, son regard, sa voix, son sourire à la fois tendre et cynique, il était unique, parfaitement unique, et hier soir scellait encore un peu plus ce lien si puissant qui les unissait. Ce jeu d'amour haineux ... mais hier soir c'était l'amour qui avait remporté la partie. Il avait longuement hésité avant d’oser s’extirper de ses draps, il n’osait pas, il respirait difficilement, il promenait son regard morne sur des crânes de chefs Wisigoths dont les regards caves et vides lui donnaient un irrépressible sentiment de crainte et bien qu’il appréciait habituellement le fait d’étaler ainsi sa force et sa gloire, il avait besoin de chaleur humaine pour contrer ses morceaux de squelette, froids et insensibles pour l’éternité. Et dès qu’il émis l’idée de ce réconfort, il pensa à Lancelot, il avait littéralement zappé ses maîtresses et même Démétra sa favorite. Car Arthur se l’avouait secrètement, aucune beauté n’était comparable à celle de Lancelot, tant beauté du corps que celle de l’âme. La couleur de ses yeux était celle des éthers paradisiaques, son sourire nacré comme les plus belles perles, il était à lui seul le plus étincelant des joyaux. Il éclipsait les plus flamboyants diamants comme la lumière du jour éclipse celle d’une torche.
Il se souvenait comment il avançait avec lenteur presque avec inquiétude, un peu comme un enfant qui marche seul dans le noir et qui n’ose avancer tant qu’on ne lui tend pas une main sécurisante. La porte, bien qu’elle ressemblait à toutes les portes en lourd chêne que l’on pouvait trouver dans le château, lui semblait un passage fantastique, une arche divine qui marquait la limite entre le monde des humains et celui de divinités fantasmagoriques et merveilleuses. Et Lancelot avait ouvert la porte, bien que vêtu fort simplement d’une chemise de nuit blanche et d’un bonnet assorti, Arthur le vit habillé de pourpre de Tyr et coiffé d’or tel un Apollon rayonnant de majesté. Et ensuite … ensuite pas de réel contact physique car ils savaient que l’un comme l’autre n’étaient pas prêts à passer ce cap, mais toute une nuit à voir, à ressentir, à tendrement considéré l’autre. Et alors qu’il était au plus profond de ses réminiscences, la dame du lac apparut.

- Aaahhh ! Oh putain ... vous pourriez arrêter d'essayer de me faire calancher de crise cardiaque ? Ou c’est un pari que vous avez fait avec les Dieux ?

- Vous pourriez cesser de vous plaindre comme ça ? dit elle en soupirant

Un vrai gamin pourri gâté, toujours à se plaindre, jamais content, quelle différence avec Lancelot ... c'est sûrement le pouvoir ... il parait que ça vous altère les plus valeureux ... il faut faire quelque chose ...on ne peut plus se permettre de fermer les yeux sur tout cela …

Voyant la Dame du Lac, plutôt absorbée par une préoccupation extérieure, le souverain de Logres décida de raccourcir cette conversation

- Alors, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? grommela le roi, visiblement aigri par l’interruption de ses délicieux fantasmes

- Ah oui … Voilà les Dieux vous confie une nouvelle quête et donc j'ai besoin de vous et de Lancelot ... pour cette mission particulière et pour le moins périlleuse.

Eh merde ... encore une mission en solitaire, à croire qu'elle le fait exprès ! A chaque fois c'est la même rengaine, soit on s'entre tue, soit l'un de nous se retrouve confronté à un de ses squelettes de placards et manque de calancher en emportant l'autre à sa suite ... Mais toute une mission … tous les deux, rien que tous les deux, sans rien ni personne pour nous empêcher de vivre pleinement, sans avoir besoin de sa planquer dans un recoin sombre des couloirs…

-Bon dit-il en essayant de masquer son manque total de motivation et le trouble qui l’agitait à l’idée de rester seul avec le dieu vivant qui habitait ses pensées, et où on doit aller crapahuter encore ?? questionna t il en essayant d’affecter un air trop travaillé pour passer pour un simple élan naturel.

Allez c'est assez bien démarré, le moment à risque c'est maintenant ... courage ma fille ... t'as eu à faire pire ... il à l’air plutôt content, sûrement une nouvelle maîtresse

- Alors il s'agit d'une relique particulière, c'est ... un bouclier très particulier ... eeuuhhh

- N'en dites pas plus c'est encore une bricole magique que je dois allez vous chercher ? Et où on va devoir allez ? Pas trop loin j'espère parce que moi les voyages ça me gonfle légèrement !

Pourvu qu’on aille loin … très loin … loin de tous ces gens que je connais, loin dans l'inconnu

Il sentit que son débit était bien trop rapide pour quelqu’un de parfaitement maître de ses émotions, il entreprit donc de se calmer à grand renfort d’auto mutilation légère.

- OUI ! Voilà c'est magique et puis nan c'est pas si loin que ça ... c'est ...

- C'est où ? Vite ! Je vous préviens que je n'ai pas que ça à foutre !

- C'est en Armorique ! Le royaume du roi Claudas ...

- Claudas de la Terre déserte ? Le même Claudas qui a voulu envahir la Bretagne du temps de mon père ? Le même Claudas qui refuse de se fédérer ?

- ........... oui, mais justement vous êtes pas censés arriver là bas en grande pompe et avec un cérémonial ...

Incognito … intéressant, donc aucun risque d’être reconnu … très intéressant …

- Donc je dois aller en terre ennemie, déguisé en bouzeux pour aller chercher un bouclier à la con, le tout avec un mec qui rêve de me buter dans mon sommeil ?

Bon ben ça c'est fait ... l'épreuve va commencer mais pas pour celui qui se sent le plus concerné ... enfin puisque les dieux le veulent ainsi ...

- Voilà vous partez après demain, un bateau vous attendra ... bonne chance ! sur ce la dame du lac s'éclipsa aussi vite qu'elle apparut.

- Pffffffffff, et voilà ... quand on pas le choix ...

Il se leva et d'un air résigné, il commença ses préparatifs. Il n’était pas aussi motivé qu’il l’aurait cru, il avait encore le souvenir cuisant de son départ précipité de la chambre, et de Lancelot qui le regardait s’enfuir avec douleur et contrition mais aussi avec colère d'un abandon aussi brusque que lâche.

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MessagePosté: 21 Déc 2006 19:00 
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J'adore l'arrivée de la Dame du Lac, c'est exactement ça !! :lol: J'ai eu aucun mal à imaginer Arthur en train de sursauter et après de s'énerver sur elle !

Vivement :suite:

Cybelia.


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MessagePosté: 23 Déc 2006 18:32 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Je m'imagine trop la scène :D

nounours des ardennes a écrit:
Et alors qu’il était au plus profond de ses réminiscences, la dame du lac apparut.

Muhahahah le pauvre choupinou!!!!!

J'aime beaucoup les pensées aussi surtout dans ces moments la :p :
Citation:
Pas trop loin j'espère parce que moi les voyages ça me gonfle légèrement !

Pourvu qu’on aille loin … très loin … loin de tous ces gens que je connais, loin dans l'inconnu


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MessagePosté: 25 Déc 2006 23:49 
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:reviews: contente que ça vous plaisent ^^

bon pour le chapitre 3 jvais essayer (mais c'est loin d'être garanti) de la poster avant le premier Janvier :)

ça sera mon cadeau de Nouvel An :lol: :mrgreen: :mrgreen:

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 Sujet du message: Passé Eternel (Kaamelott) Arthur/Lancelot PG 13 (pas sur :s)
MessagePosté: 26 Déc 2006 12:06 
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Moi aussi j'ai bien aimé quand Arthur sursaute avec l'arrivée de la dame du lac !

La suite !

Bises
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MessagePosté: 27 Déc 2006 21:03 
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Citation:
tu sais ma devise dans le slash est que tout pairing est possible du moment qu'il est raconté avec passion


Oh, comme je suis d'accord avec toi ! :wink:

J'aime beaucoup cette histoire, et j'attends avec une impatience maîtrisée :suite:

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MessagePosté: 29 Déc 2006 16:57 
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:reviews:

juste avant cette nouvelle partie ... dire que c'est un slash kaamelott c'est une façon de parler quoi, disons que je m'en sers plus comme une base et qu'après je brode par dessus ... :)

PARTIE III



Et le lendemain ce fut le départ du château, le grand départ ... Le ciel comme au courant des intentions divines était gris, d'un gris triste et charbonneux ... le soleil comme une braise mourante diffusait une lumière blafarde. Lancelot se leva et se vêtit sans aucune motivation, il avait encore sur le cœur la fuite d’Arthur … Pourtant cette nuit d’avant hier, tout s’était si bien passé, dans une quiétude absolue, et soudain un rayon de soleil pointa à travers les rideaux du baldaquin et il a fui. Il s’était littéralement arraché de son étreinte, et s’était rué dehors, sans un mot, sans un geste consolant, sans regrets avec une expression de dégoût figée sur son visage. Lancelot se désespérait de ce rictus, toute une nuit de tendre bonheur anéantie par une grimace de quelques secondes. Tout d’abord, trop fier pour se montrer sa faiblesse, il n’avait pas cherché à le revoir, le serrer de nouveau dans ses bras, lui dire à quel point il avait besoin de lui. Il avait même jusqu’à le détester et le maudire, pour l’adorer tel un dieu ensuite. Evidemment, par la suite, il s’en voulait mortellement et s’accablait de toutes les fautes, de tous les défauts, il se rendait responsable de tout ce qui se passait, si bien qu’il passa toute la journée d’hier enfermé dans sa chambre avec pour seul aliment son chagrin et ses larmes amères.
Alors au plus profond de son abattement il pris une plume et une longue feuille de parchemin et il écrivit, encore et encore, il couchait toute son âme sur un morceau de papier. Ses larmes lui brûlaient les yeux et mouillaient le bord du papier qu’il tenait. Une fois sa lettre finie, il alla tout en douceur vers la salle du trône et déposa le pli sur le royal siège, il n’avait plus qu’à attendre qu’Arthur vienne pour présider à la routinière séance de doléance, et à son retour il tomba à son grand regret sur sa conscience venue revaloriser à la baisse son ego.

Arthur trouva le pli en question, mais ne l’ouvrit pas, car il savait pertinemment qu’il était en retard et que Lancelot était du genre assez strict sur les horaires. Mais là il se sentait partagé, d’une part il était impatient de retrouver Lancelot, pour s’enivrer de sa voix douce et charmeuse, se droguer à outrance de sa simple présence, de l’aura mystérieuse que dégageait le chevalier. Mais d’une autre part, il appréhendait les retrouvailles, car il avait honte de s’être enfui si brusquement si … égoïstement. Arthur s’insultait copieusement d'égocentrique, il avait abandonné Lancelot, pourquoi ? Juste pour sauver sa réputation et son honorabilité … il se trouvait extraordinairement stupide, quel être sain d’esprit négligerait l’amour de sa vie pour un simple hochet brillant qu’on appelle le pouvoir et l’honneur ? Personne susurra Arthur … personne sauf moi, le crétin nombriliste du siècle.

Arthur arriva doucement, d’un regard circulaire il considéra la cour du château, avec les chevaliers qui passaient, les serviteurs qui s’activaient avec célérité, et Arthur se sentait seul et désemparé en plein milieu de cette ruche bourdonnante. Et finalement, il vit Lancelot, qui chevauchait déjà un bel alezan noble, grand et fier : à l'image de son maître. Arthur fut attiré vers lui comme on est attiré par le soleil, il avançait le plus vite qu’il pouvait, mais il se retenait de courir pour sauter au cou du chevalier. Il monta lourdement sur son cheval, considéra avec tendresse Lancelot qui détourna son regard dans un geste de mépris mesuré, Arthur sentit que Lancelot n’avait pas encore fait une croix sur ce qu’il lui avait fait subir, Arthur se sentait atrocement coupable et d’un geste nerveux il crispa sa main sur la fameuse lettre. Il lança un vague « Allons y seigneur Lancelot … » ce dernier lui répondit un très académique « Bien Sire » et ils partirent du château. Arthur, malgré lui, poussa un soupir pour le moins éloquent.

Ils partirent à trot raisonnable ... sans un mot ... Le seul bruit qui résonnait était le son mat des sabots des chevaux piaffants. Ils étaient et de loin les seuls à exprimer le bonheur de partir du château. Lancelot émanait une certaine froideur qui lui était si caractéristique, ce détachement cynique, ce refus de toute autorité et de toute morale et le tout, en gardant un lustre incroyable. Cette froideur lui sied à merveille pensa Arthur, il a toujours eu ce charme hautain, la beauté des rois ou des grands hommes, et un sourire ... un sourire ...

Le roi manqua de s'auto gifler voyant qu'il commençait à éprouver de tels sentiments pour son ex bras droit (non officiel) mais bon ... malgré toutes les gifles du monde Lancelot restait tel qu'il était atrocement séduisant ... En écartant l’idée de la gifle, Arthur regarda le pli froissé que son instinct avait enjoint à conserver. Il lança un regard inquisiteur à Lancelot, et voyant qu’il semblait absorbé par la contemplation du paysage, en profita pour ouvrir la lettre. Ses doigts tremblants rompirent le cachet de cire. Voici ce qu’il lu :


Arthur,

Pourquoi m’avoir fui ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Je t’en supplie dis moi tout … Si je t’ai fait souffrir, je me repens plus qu’il ne faudrait. Je tiens trop à toi pour te perdre, ne m’abandonne pas, as-tu déjà oublié ces nuits passés ensembles ? Mes baisers avaient-ils un goût si éphémère ? Sache, mon cher ami que je n’ai pas oublié les tiens, ils sont mes plus beaux et mes plus doux souvenirs. En serait-il de même pour toi ? Je l’espère … car je souffre, je souffre de sentir de te perdre.
Oh je ne t’ai pas abandonné me diras tu, mais tu en as eu l’envie … ne me mens pas, ça ne ferait que nourrir le feu de ma douleur. J’ai vu ton dégoût, dans tes yeux, sur tes lèvres si peu faites pour cet usage.
Tu me manques déjà comme si je t’avais perdu à jamais … j’endure des douleurs atroces, tu me manques trop … Je ne supporterai pas de vivre sans toi près de moi … j’ai besoin de toi, de ta voix, de tes caresses, de ta douceur et même de tes défauts qui te rendent si insupportable parfois. En te perdant je perds tout, je suis le plus misérable des hommes, même le pauvre hère sera toujours plus heureux que moi.
Pardonne moi … si je t’ai blessé, trahi, déçu … pardonne moi … ne détruit pas aussi vite ce merveilleux ouvrage que nous avions si bien commencé. Pardonne moi, ô si tu as encore un peu de cœur pour moi tu y arriveras, j’en suis sûr, et si tout est de ma faute, saches que je changerai tout ce qu’il faut, je deviendrai même un autre, je renierai tout, tout tu m’entends …
Et si par un extrême malheur, tu ne ressentais plus rien pour moi, fais le moi savoir … ne me laisse pas dans un trop illusoire espoir, et qu’ainsi je décide d’abréger cette sinistre comédie qu’on appelle l’existence humaine … ne te sens pas coupable, tout est sûrement de ma faute … je savais que je n’étais pas fait pour toi … après tout on a jamais vu un ver de terre se faire aimer d’une étoile. Mais hélas pour moi, je t’aime …

A toi, tant que cette misérable carcasse humaine
sera maître de ses sentiments, Lancelot




A la lecture de cette poignante missive, Arthur serra convulsivement le parchemin et fixait avec fascination Lancelot. Est-ce cet être bien droit sur son destrier, froid, cynique et détaché … est ce bien le même personnage qui avait inondé de ses larmes le papier ? Il avait envie de se rapprocher de lui, le serrer dans ses bras, mais il avait peur de froisser le magnifique orgueilleux. Si seulement il pouvait lire dans ses pensées …

Est-ce qu’il l’a lu ? … Oui sûrement … Alors pourquoi il ne réagit pas ? … Lancelot était au supplice, il voulait savoir, connaître les sentiments d’Arthur, ça devenait trop dur de porter un tel poids seul … Leur relation était un insoluble paradoxe …Combien j'ai voulu l'étrangler de mes propres mains ... pensa Lancelot ... bien trop... mais combien de fois j'ai reculé devant son innocence... encore plus souvent !!
Il esquissa un sourire douloureux, et il ne pu s'empêcher de regarder celui qui avait élu résidence permanente dans son esprit ... Le roi s’était redressé sur son destrier pour se donner l'impression qu'il faisait quelques centimètres de plus. Il tenait encore le parchemin dans sa main crispée et lorsqu’ Arthur sentit le regard azurin de son chevalier et fourra précipitamment le divin papier dans sa tunique et se mis brusquement à rougir et baissa les yeux. Lancelot remarqua ce geste et adressa un sourire que Arthur visiblement pris mal car il l'apostropha assez rudement.

- Ca vous prend souvent de vous foutre de ma gueule ?
- Mais… je me moque pas de vous !!!
- Oui c'est ça avec votre sourire de gland ... et moi jsuis la duchesse d'Aquitaine !

Oh non … la duchesse d’Aquitaine n’a pas des yeux si brillants et si cruels à la fois

- A d'accord si on a même plus le droit de sourire ... je vais tirer la tronche pour le bon plaisir de sa Majesté ... dit Lancelot en contrefaisant une révérence.

Il est évident que le ton ironique de Lancelot avait pour don d'exaspérer le roi, et cela il le savait bien ... dans ses yeux une étincelle narquoise brilla ... Arthur adorait ce regard surtout cette couleur, lui qui voguait souvent entre la Bretagne et la Gaule ... il avait toujours imaginé le fond des inexplorés des mers et des océans étaient pareils à ces yeux ... Ce qu'il aimait sentir ce regard à la fois tendre et dur, glacial et affectueux. Arthur pressa légèrement son cheval pour se retrouver à la hauteur de Lancelot, il dévisagea avec une suave insistance, il chérissait chacun de ses traits copie conforme d’un véritable modèle grec, un Adonis délicieusement tentant et pourtant terriblement interdit … Lancelot sentant la proximité du roi se retourna de nouveau :

- Au fait, vous ne m’avez pas dit où nous allions ?

Arthur se souvint des recommandations de la dame du Lac sur le secret de la mission.

- Eeeuuuhhhhhhh quelque part ...
- Flatté de votre confiance ! … c’est agréable je vous assure …

Pourquoi il me cache tout comme ça ???

Lancelot darda Arthur d’un regard où se lisait une profonde vexation, et il laissa échapper un fin soupir, tout en détournant la tête. Arthur, gêné, avança sa main vers l’épaule de son chevalier. Ce dernier se retourna et plongea son regard dans celui du roi.

- Oui ?
- Lancelot … je voulais vous dire …
- Quoi donc ?
- Je … je … je sais pas …
- Peut être que vous avez rien à dire que je ne sache déjà …

Lancelot souri affectueusement et lui et le roi ne dirent plus le moindre mot jusqu'à la côte.

- Est-ce qu’il m’aimerai donc ?
- Rien qu’il ne sache déjà … est ce qu’il aurait compris ?
- Serait-il prêt à tout perdre pour …
- Est-il prêt à vivre pleinement notre …
- … notre amour ?

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MessagePosté: 29 Déc 2006 20:17 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

Inscription: 20 Déc 2006 21:51
Messages: 183
*appuie frénétiquement sur la flèche du bas* mais...et la suite? elle est où?
Toujours est-il que j'aime énormément cette partie. C'est un pairing que j'adore (surtout parce que j'adore les personnages, toujours à trois doigts de se taper sur la tronche, et à deux doigts de se sauter dessus), alors forcément, quand la fic est aussi bien écrite... Surtout la lettre de Lancelot!

Enfin bref, j'rête mes bêtises sur un :suite:
Lymnilia

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