Après avoir lu le OS d'Alpheratz, ça ma donné une idée pour écrire une petite suite à l'épisode conversion.
John est rentré dans ses quartiers après être allé voir Teyla, il a quelqu’un d’autre à voir mais...il n’en pas la force. Et pourtant, Dieu seul sait qu’il a envie de le voir, de le toucher à nouveau, de lui faire l’amour encore, et encore, et encore...Alors pourquoi reste t’il là, à contempler sa porte ? Il a peur, pas comme lorsqu’il était entrain de muter...non, une peur différente, le rejet. Et pourtant, ce n’est pas lui qui devrait avoir peur, c’est Rodney. Après tout, c’est lui qui a fait le premier pas...Alors pourquoi ? Parce que ce qu’il lui est arrivé lui a fait prendre conscience des sentiments qu’il éprouve envers Rodney, des sentiments qu’il n’a jamais ressenti avec autant de force pour une femme. Et John ressent à nouveau cette peur, le sentiment qu’il ressent lui fait peur, parce qu’il est un homme, parce qu’il est un militaire et surtout parce qu’il est « le héros » sans peurs et sans reproches, celui qui sauve le monde en débitant une blague et qui ramène la fille avec lui quant le monde est sauvé. John étouffe de cette dualité de sentiments : il veut voir le scientifique mais en même temps ne veut pas, paradoxal non ? Il veut Rodney, il en a besoin mais...il peur, tout bêtement. Il entend la porte de ses quartiers s’ouvrir. Quelqu’un se tient devant, un scientifique vu la couleur du t-shirt. Rodney, c’est probablement lui. Il lui dit d’entrer, le scientifique hésite un peu mais finalement s’exécute. John ne lève pas le regard vers son amant, il a peur de ce qu’il pourrait y lire et surtout, il ne veut pas lui faire face. Rodney ne dit rien et s’approche lentement de lui. Il s’accroupit devant lui et leurs visages se retrouvent à la même hauteur mais John fuit toujours le regard de Rodney. Le scientifique prend son menton dans sa main et tourne le visage du militaire vers le sien. Leurs regards se rencontrent enfin. Rodney sent une bouffée d’oxygène monter en lui. Le regard, son regard lui avait tellement manqué...Il sent aussi une bouffée de désir monter en lui mais il sait que ce ne sera pas comme la dernière fois, parce que la dernière fois, John croyait qu’il allait mourir. Timidement, il lui sourit et approche lentement son visage du sien. Leur lèvres se touchent enfin, une semaine depuis leur dernier contact. Les deux hommes savourent cet instant de quiétude, laissant leurs bouches et leurs lèvres exprimer cet amour qui les lie. Ils se séparent plusieurs minutes après, le souffle court. John invite Rodney à s’asseoir près de lui. Leurs regards ne se quittent pas. « J’ai peur » murmure John, « Moi aussi » lui répond Rodney. « Mais avec toi, je sais que tout ira bien » reprend t’il. Ils s’embrassent à nouveau, passionnément cette fois ci, leurs mains se serrent puis s’entrelacent, les corps se pressent l’un contre l’autre. John retrouve la sensation qu’il a eut après avoir fait l’amour avec Rodney : il se sent en vie. Il a l’impression que chaque cellule de son être revit grâce à ce simple contact. Leurs lèvres se séparent à nouveau. John se blotti contre le canadien qu’il l’enlace. Il pose son oreille contre le torse de Rodney et entend le bruit de son cœur. Un bruit parfaitement rythmé : poum-poum poum-poum...Il sent la vie, tout simplement...
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