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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ? |
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Inscription: 06 Oct 2008 16:52 Messages: 204
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Coucou Voici un petit OS sans prétention parce que cela faisait longtemps que je n'avais pas ramené ma bobine par ici et ça me manquait Petite précision pour ceux ne connaissant pas la série : Oz est une série de la fin des années 90 centrée sur l'univers carcéral. Série un brin trash, elle suit plusieurs histoires en parallèle. Dans mes fics je me concentrerai uniquement sur les histoires de deux personnages : Chris Keller et Tobias Beecher. Parce que oui, je veux tenter ce pairing. On verra bien ce que ça donnera Titre : Nightmares Auteur : Karine Pairing :Beecher/Keller Rating :PG 13 Disclaimer : Ces personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs et je ne fais que les emprunter pour m'amuser un peu avec. *** - Toby, non !Ce cri, je l'entends encore et encore dans ma tête. Je crois que je l'entendrais jusqu'à la fin de mes jours, de même que les paroles que j'ai prononcé à Chris avant qu'il ne se jette de la balustrade. Parce que oui, contrairement à ce qu'il voulait faire croire, je ne l'ai pas poussé, jusqu'au bout il aura voulu m'emmerder. Pourtant...pourtant je l'aimais, même si mes dernières paroles à son attention pouvaient démontrer le contraire. Je lui ai dit qu'il était la mort et que je voulais vivre, mais je ne peux pas vivre sans lui maintenant qu'il est mort. Comment ai-je pu lui dire une telle chose ? Comment ces mots ont-ils pu sortir de ma bouche ? Je n'aurais plus jamais l'occasion de me racheter auprès de lui, lui qui a tant fait pour moi. Certes il m'a fait souffrir de toutes les manières possibles et imaginables, mais il m'a aussi protégé, il m'a donné de multiples preuves de son amour, un amour tordu, un amour destructeur, mais réel. Le pire dans tout ça, c'est que je sais pertinemment que malgré tout ce que j'ai pu lui dire, j'aurais fini par revenir vers lui, entre ses bras parce qu'il n'y a que là que je suis le mieux, il n'y a que là que je me sens en sécurité et aimé.
Oz n'étant plus d'actualité, merci Chris pour ça d'ailleurs, je me retrouve dans une autre prison, partageant ma cellule avec un autre type que je ne connais pas et que je n'ai absolument pas envie de connaître, je ne lui ai pas décroché trois mots depuis qu'on nous a enfermé ensemble. Il me prend certainement pour un cinglé, c'est très bien, ça m'arrange. Pour l'heure, je ne me préoccupe pas de lui, je suis couché, recroquevillé comme un foetus et je suis tourné vers le mur, je ne veux pas que l'autre voit les larmes qui ruissellent sur mes joues. Chris n'est plus là et son absence se fait de plus en plus cruelle. Je sais que je ne peux m'en prendre qu'à moi même. Je me demande si je ne ferai pas mieux de le rejoindre là où il est. C'est sur cette pensée que mes yeux se ferment tout seuls. Le lendemain, un cri bien trop familier résonne à mes oreilles, un des matons de Oz qui souhaite faire l'appel. Je me réveille en sursaut et regarde autour de moi. Chris est déjà devant la cellule, attendant que l'officier passe devant lui pour le compter. Qu'est-ce que c'est que ces conneries ? Je ne perds pas de temps et le rejoins. Je ne peux m'empêcher de le dévisager tandis qu'on nous compte comme étant présents. Je ne comprends plus rien. - Bah alors Beecher....t'as vu un fantôme ? Je me tourne vers Chris, nous avons réintégré notre cellule et j'ai beau essayer de rassembler les pièces du puzzle, je ne comprends rien. Est-ce que cette scène avec Chris qui se jette de la balustrade n'a été qu'une imagination de mon esprit. - Tu es vivant....lancais-je d'une voix blanche. Chris arbore ce sourire qui parfois m'énerve, mais qui aujourd'hui me fait fondre. - Ouais, on peut dire que tu es observateur. Je suis peut-être la mort, mais tu vois, je suis toujours là. Ainsi donc, je lui ai bien dit ces mots, voilà pourquoi il m'a appelé par mon nom de famille. Il ne va certainement pas comprendre mon geste, mais je m'en moque. Je me précipite vers lui, referme mes bras autour de son cou et l'embrasse comme si ma vie en dépendait. Au début je le sens qui se tend sous mon baiser, mais rapidement il referme ses bras autour de ma taille. Mon front repose contre le sien, j'ai les yeux fermés. Bordel, il est bien là, je ne rêve pas. - C'est pour quoi ça ?- Je t'interdis de mourir, Chris. Un rire secoue ses épaules. - Bien chef, t'en fais pas Toby, j'ai l'intention de t'empoisonner l'existence pendant de nombreuses années encore. Je plonge mon regard dans le sien, un large sourire étirant mes lèvres. - J'y compte bien. Je l'embrasse, l'empêchant ainsi de répliquer quoi que ce soit. Je suis amoureux de la Mort, mais je n'ai plus aucun problème avec ça. FIN
Dernière édition par Karine le 15 Aoû 2022 10:40, édité 1 fois.
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