Aloha tout le monde!
Voici donc a nouvelle fiction dans le cadre de l'event "Faites un voeu"
Ce voeu est pour Vaunie ( u/2793675/vaunie5962). Merci pour ton aide d'écriture à Noël ma belle! J'espère que cette histoire te plaira, j'ai essayer de réunir les choses que tu aimes...
Voici donc le voeu que je t'exauce
1. Hawaii mais ça ça n'étonne personne : Steve/Danny bien sûr
Je vous présente donc : Présumé Coupable
Nanéa! (enjoy)Chapitre 1 : Arrestation- La séance est levée.
La phrase résonna dans l'immense salle silencieuse. Le juge donna son coup de maillet, tout le monde se leva en signe de respect et la cour se retira.
Danny quitta la salle d'audience et sortit du tribunal. Il retira le masque qu'il portait sur la bouche et le nez, en raison de l'épidémie de Covid 19 qui sévissait toujours, prit une grande goulée d'air et savoura l'instant. Ce fichu procès était enfin fini.
Voilà trois semaines qu'il était de retour sur les lieux de ses débuts, à Newark, sur le continent, dans l'état du New Jersey, où il avait grandi. Trois longues semaines depuis que le tribunal de New York, dont Newark était la banlieue, avait demandé son témoignage dans le cadre d'une très vieille affaire : celle du démantèlement d'un trafic de stupéfiants dont il s'était chargé vingt ans auparavant. Cette enquête s'était terminée par la mort des chefs du réseau sur lesquels il avait dû faire feu, en état de légitime défense, bien sûr, mais cette « victoire » lui avait laissé un gout amer à l'époque.
Il n'était pas prêt d'oublier ce jour, et ce pour plusieurs raisons. D'abord parce que c'était ce jour-là qu'il avait appris qu'il allait être papa d'une petite fille, et qu'il avait vu la première échographie de sa petite princesse. Ensuite, parce que ce jour-là était celui des attaques sur World Trade Center, des attaques et donc une date qui avaient marqué le monde entier. Le crash des cinq avions sur les bâtiments les plus importants du gouvernement américain et l'effondrement des tours jumelles avaient changé la face du monde, la façon de penser et la gestion de la sécurité de tous les pays occidentaux. Enfin parce que ce jour-là, il n'aurait jamais dû proposer à Grace Tillwell, sa partenaire, de l'accompagner pour déloger le chef du trafic de stupéfiants qu'ils tentaient de coincer, s'il avait prévenu quelqu'un de l'endroit où ils allaient et surtout s'il ne l'avait pas emmenée, la jeune femme ne serait pas morte, abattue sous ses yeux… pour le faire parler et lui faire dévoiler un dispositif policier qui n'existait pas… Et il ne serait pas là devant ce tribunal, dix ans plus tard…
Il avait tenté de mettre toute cette histoire derrière lui, et puis il avait eu d'autres problèmes depuis… Mais trois semaines auparavant, un nouvel élément était apparu et toute l'affaire avait refait surface. Un ancien membre du réseau était venu se rendre à la police et ses déclarations avaient relancé l'enquête notamment sur l'intervention du blond, qui avait été remise en cause. D'où ce procès dans lequel il venait de témoigner pour prouver sa légitime défense et garder la mémoire de sa défunte coéquipière intacte.
Bref, maintenant cette histoire était bouclée une fois pour toutes et il allait enfin pouvoir rentrer à Hawaï. Il allait pouvoir oublier ce mauvais moment et ce fichu procès.
Il soupira encore, laissant s'exprimer sa frustration. S'étirant pour dégourdir ses muscles endoloris, il sortit son téléphone pour appeler son meilleur ami. Avisant l'heure, il cliqua d'abord sur l'application horloge pour vérifier le décalage horaire avec l'île. Deux heures de décalage, comme il était 19h00 ici, cela voulait dire 21h00 à Honolulu. Aussi curieux que cela puisse paraître, il était trop tôt pour appeler Steve qui à cette heure-ci était surement dans son bout d'océan pour sa nage quotidienne.
Pouffant à cette idée qu'il trouvait incongrue (qui pourrait aller nager des kilomètres à cette heure-ci, hein ?), il rangea donc son téléphone, repositionna son masque, et retourna dans le tribunal pour récupérer les quelques affaires qu'il n'avait pas encore reprises à l'accueil, dans l'idée ensuite de rentrer à son hôtel afin de préparer sa valise et son retour à Hawaï.
Il avait vraiment hâte de rentrer, Hawaï lui manquait, la chaleur, le soleil, ses coéquipiers, ses enfants… sa ohana… il était impatient de les retrouver.
Il n'eut cependant pas le temps de passer les portes principales qu'une voix inconnue l'appela.
- Lieutenant Williams ?
- Oui ? Il se retourna vers la voix et avisa deux policiers reconnaissables à leurs uniformes. À sa grande surprise, ils se dirigeaient droit sur lui...
- Veuillez nous suivre, je vous prie.
- Allons bon, qu'est-ce qui se passe encore ?
- Vous serez informé en temps et en heure, suivez-nous.
Il remarqua que les agents de sécurité étaient tendus. Il les vit poser la main sur leurs armes.
- Holà, on se détend les gars ! Je me renseigne, c'est tout, je vous suis, y a pas de soucis.
Sans lui laisser le temps de récupérer ses affaires, les agents l'encadrèrent pour l'escorter jusqu'au poste de sécurité, dans les sous-sols du bâtiment. Ils le firent rentrer dans une pièce de taille assez petite, sans aucune décoration, juste des murs gris. Au milieu, une table rectangulaire, grise, avec une paroi de plexi-glace en son centre, signe que l'épidémie de covid 19 se rappelait au bon souvenir de l'humanité, et de part et d'autre, une chaise en métal, grise toujours, froide. On l'invita à prendre place et à attendre que quelqu'un vienne. Il s'assit donc et attendit patiemment que quelqu'un arrive, sachant pertinemment que faire mariner un suspect était partie intégrante de l'interrogatoire et qu'il ne servirait à rien de s'énerver, bien que l'envie ne lui en manqua pas. Au bout d'une dizaine de minutes, la porte s'ouvrit et un homme assez trapu, pas très grand et à l'air peu commode fit son apparition.
- Bonjour, Mr Williams, je suis le Capitaine Jim Brass de la police de Las Vegas.
- C'est lieutenant Williams. Qu'est-ce que la police de Vegas vient faire là-dedans? Est-ce que quelqu'un va enfin me dire ce qui se passe ? rétorqua-t-il en tentant de réprimer son impatience à savoir ce qu'il faisait là.
Sans répondre à sa question, le capitaine prit place sur l'autre chaise, visiblement prêt à commencer son interrogatoire.
- Alors Lieutenant, ça n'a pas dû être facile de témoigner dans ce procès. Il avait insisté sur le titre de Danny.
- J'ai l'habitude. Ça fait vingt ans que je fais ce métier, je suis rodé, je sais garder mes émotions pour moi et être objectif dans mes explications.
- Mais vous êtes également partie prenante dans cette histoire, puisque c'est vous qui avez démantelé le réseau.
- Et alors ?
- C'est le cas pour toutes vos enquêtes ?
- Nan. Venez-en au fait.
Cette fois, il était clairement agacé d'être ainsi pris de haut.
- Très bien, si vous insistez. Brian Townsen, ça vous dit quelque chose ?
- Non, pourquoi ça devrait ?
Brass ne répondit pas, mais sortit une photo du dossier et la présenta devant la paroi de plexi.
Elle représentait un homme en train de traverser une rue, il était blond, barbu, les cheveux mi- longs, il portait un costume bleu foncé, très sobre, avec une cravate noire.
- Et maintenant ?
Danny tressaillit, surpris en voyant l'homme sur la photo.
- Ce type-là oui je le connais, mais il ne s'est pas présenté sous ce nom-là.
- Ha ? Et quel nom vous a- t-'il donné ?
- Kalahé…
- Kalahé ? D'accord. Et vous l'avez rencontré comment ?
- Euh… En arrivant ici, on s'est croisés, on a sympathisé, on a pris un café ensemble. Ensuite on a plus eu de contact durant le procès et on s'est revus hier soir, après la fin de l'audience, il devait partir, donc il n'y avait plus de risques d'influence… Il était juré, mais ça, vous le savez déjà, j'imagine.
Jim Brass hocha la tête.
- Pourquoi toutes ces questions ? Il lui est arrivé quoi ?
- Les questions c'est moi qui les pose, lieutenant.
- Ouais d'accord, mais je vous rappelle que je suis flic, et si vous m'interrogez c'est qu'il lui est arrivé des bricoles. Son ton était sec, il connaissait son boulot, merde ! Il avait l'impression qu'on le prenait pour un débutant là!
Brass soupira avant de répondre que Brian Townsen avait disparu depuis la veille au soir.
- Et merde… soupira Danny. Il était dépité par ce qu'il venait d'entendre. Il n'imaginait pas que la situation se dégraderait à ce point.
Son interlocuteur le somma de dire ce à quoi il venait de penser, mais le blond répondit qu'il ne dirait rien. Qu'il ne pouvait pas dire quoi que ce soit de plus. Il se justifia en expliquant que s'il réagissait comme ça c'est qu'il savait que dans ce genre de disparitions, il était très délicat de retrouver le ou la disparue en vie. Brass annonça qu'ils avaient des témoins qui l'avaient entendu, lui, Danny Williams, se disputer avec Townsen, en fin d'après-midi, le jour de la disparition.
Ce à quoi le blond rétorqua qu'il se tairait, qu'il était flic et qu'il connaissait ses droits à savoir celui de passer un coup de fil. Face à cette réaction, le policier de Vegas, frustré de ne rien obtenir, lui tendit son téléphone, respectant ainsi, mais à contrecœur ses obligations professionnelles.
Tbc...
Voilà... Que penses tu ce premier chapitre Miss? Je souhaites vraiment que ça te plaise
Vous aussi dites moi ce que vous en pensez et à dans 15 jours pour la suite (Mercredi ce sera l'épilogue de la fic en cours et ensuite on continueras celle-ci)
Aloha!