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 Sujet du message: Rêver de l'interdit - Larosière/Lampion - M
MessagePosté: 21 Fév 2022 10:11 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Bonjour ! Je ne sais pas si cette fic va ici ou dans explicite, puisqu'il n'y a rien de vraiment lemonesque à part quelques bisous. J'epsère qu'elle vous plaira, je vous mets aussi le lien sur Ao3 si vous voulez y jeter un oeil là-bas : https://archiveofourown.org/works/37276129

Je tiens à préciser que je prend la fic de lune postée ici même comme headcanon (vous devriez la retrouver dans la liste de fics), donc je parle d'un baiser qui a eu lieu dans La Plume Empoisonnée, ainsi que la fic non publiée d'une amie, mais du coup dans mon headcanon, Larosière a été fort perturbé lorsque Lampion s'est habillé en femme dans l'épisode six (Je ne suis pas coupable).

...

Parfois, dans le secret de sa chambre, ou dans les bras d’un autre homme, Emile Lampion se prenait à rêver. Il fermait les yeux, et imaginait sur son corps des mains plus larges, ou plus douces, contre son torse des formes généreuses et contre sa bouche une barbe poivre et sel. Il voyait des yeux durs mais rieurs, une voix grave et solennelle, et entendait des vers de poésie déclamés dans le creux de son cou.

Mais ça ne durait pas.

Ça ne durait jamais.

Il fallait toujours soulever ses paupières, trouver un autre corps, d’autres lèvres, ou pire encore, la solitude de sa chambre de vieux garçon. Il se souvenait encore de ce baiser partagé plus d’un an auparavant, dans cette maison si vide et si froide, ces lèvres qui s’étaient mues contre les siennes et leurs respirations qui s’étaient mêlées. Il se demandait parfois, quand le commissaire lui envoyait une pique dont il avait le secret, ou quand il claquait la porte et s’en allait furieux, si lui aussi se souvenait de ce baiser.
Depuis, tant de temps avait passé, d’autres lèvres avaient embrassé les siennes, et ils n’avaient jamais reparlé de cet instant volé. Le commissaire avait aimé d’autres femmes, parfois sous ses yeux jaloux, il s’était découvert une fille qui l’adorait et Émile avait compris qu’il n’aurait jamais droit à plus que ça. Qu’il s’était imaginé la réponse de Larosière, tout comme il imaginait parfois son regard rêveur traîner sur ses formes.

Il se demandait encore ce qui l’avait conduit à embrasser cette bouche tentatrice, ce sourire ravageur que rien ne semblait troubler. Était-ce l’étrange sollicitude du commissaire, son inquiétude, sa terreur lorsqu’il avait été blessé ? Ou peut-être la nuit qu’ils avaient passée dans le même lit. Peut-être oserait-il un jour avouer qu’il s’était réveillé avant l’arrivée de toute la troupe. Il était déjà blotti contre le corps chaud et réconfortant de Jean, qui avait passé un bras autour de lui. Il avait cherché à l’éloigner, inquiet de la réaction du commissaire s’il se réveillait ainsi, mais la moindre tentative de mouvement s’était soldée par un grognement agacé de Larosière, et son bras s’était resserré sur sa taille. Alors, il s’était laissé abandonner au plaisir de dormir contre lui, l’oreille contre sa poitrine, un bras passé sur son ventre… Un peu trop confortable, puisqu’il avait fallu que Marguerite les réveille, et il avait cru un instant que le commissaire ne lui pardonnerait jamais cet écart.

Émile s’était parfois demandé s’il aurait préféré être une femme. Pouvoir aimer un homme, n’importe quel homme, sans cette peur constante d’être dénoncé et jugé. Pourtant, être une femme, ce n’était pas de tout repos, comme il avait pu en faire la triste expérience lors de leur enquête dans les milieux féministes. Les collants, les talons, et surtout, le regard des hommes. L’agression dont il avait été victime avait marqué cette réalité au fer rouge : Justine de Méricourt et son ouvrage avaient tout à fait raison. Et pourtant, pendant ces quelques jours, il avait eu l’impression que le regard de Jean sur lui était différent, comme si parfois il avait du mal à se rappeler que derrière le maquillage et les talons se trouvait son adjoint.
Cette affaire avait aussi été la deuxième fois où Larosière et lui avaient partagé un lit. Il se souvenait de son poids sur lui, son corps qui s’était pressé contre son dos. Deux nuits, et un baiser. Bien peu en comparaison des sentiments qui hurlaient en lui. Alors, Lampion s’interrogeait, et il passait de longues minutes à rêver, assis derrière son bureau, ou dans un taxi, comme aujourd’hui. Ils allaient au théâtre, voir la Don Juan, et il était collé contre Jean, qui était entre Juliette et lui.

Le taxi était petit, leurs cuisses étaient collées l’une contre l’autre, et la main de Larosière avait frôlé sa jambe déjà plusieurs fois, provoquant son train de pensées actuel.

- Tu seras parfait Papa !

Larosière sourit à sa fille qui le regardait avec amour. Il était déchiré entre deux émotions : le trac qui l’envahissait à mesure qu’ils approchaient du théâtre, et la sensation délicieuse et insupportable de la cuisse de Lampion pressée contre la sienne. Il n’avait pu s’empêcher de l’effleurer, la vision de son adjoint en costume trois pièces le torturant soudain presque autant que celle de « Justine de Méricourt », ses talons, ses collants, sa taille fine et ses lèvres douces… Mais Justine était Émile, et si l’idée de Lampion en femme était intoxiquante et le faisait encore se réveiller la nuit, ses yeux bleus, sa peau douce et son sourire étaient bien plus dangereux.

- Merci Juliette, ton soutien est sans prix.

Il se tourna vers Lampion, et lui sourit, charmeur.

- Alors mon petit Lampion, on ne me souhaite pas bonne chance ?

- Bien sûr que si commissaire. Vous allez être excellent.

Il aurait peut-être pu se détacher plus vite des yeux d’Émile, si ces derniers n’avaient pas brûlé soudain d’une flamme qu’il n’avait jamais revue depuis ce baiser nocturne. Son regard passa des iris à la couleur du ciel vers ses lèvres étirées en un sourire encourageant, et sa main glissa à nouveau malgré elle vers la jambe qui se pressait contre la sienne. Il l’effleura du bout des doigts, imaginant un instant que le tissu souple du pantalon disparaissait pour laisser place à la peau translucide qu’il avait pu apercevoir de nombreuses fois sans jamais vraiment la toucher.

Il se tourna à nouveau vers Juliette et lui sourit. Elle avait l’air malicieux, et lui dit :

- Je ne rentrerai pas immédiatement après la pièce, Julien a promis de m’emmener danser.

Larosière s’étouffa.

- Comment ça, danser ? Avec ce scélérat ?

Juliette leva les yeux au ciel.

- Ne t’en fais pas, Papa, je ne ferai rien de répréhensible, et je serai rentrée aussi vite que possible.

Larosière lança quelques imprécations, mais finit par se taire, boudeur, conscient que rien ne pourrait faire changer sa fille d’avis. Cependant, un plan germa dans son esprit, alors qu’ils arrivaient devant le théâtre.

La pièce était un succès, et l’arrestation aussi. La presse l’avait chaudement félicité, et il aurait presque pu manquer Juliette qui s’éclipsait silencieusement en compagnie de Julien, sans le signe de main de Lampion. Ils sortirent juste à temps du théâtre pour voir les deux jeunes gens s’éloigner, Juliette au bras de Julien, la tête posée sur son épaule. Larosière soupira.

- Allez Lampion, il est grand temps pour nous de rentrer.

- Que dites-vous, commissaire ?

Il lui lança un regard soudain moqueur.

- Eh bien quoi ?

- Vous allez laisser Juliette partir ainsi ?

Il secoua la tête, théâtral…

- Bien sûr que… non ! Évidemment pas Lampion, allons-y, mais discrètement, vous m’entendez ? Ils ne doivent pas savoir que nous sommes là.

Ils suivirent le jeune couple jusqu’à un bar dont s’échappaient des bruits de rires et de fête. Le lieu semblait grand, et ils les perdirent immédiatement dans la foule. Larosière jura, et entraîna Lampion dans un coin de la pièce, où ils se postèrent dans une alcôve, cachés derrière un rideau, pour observer les danseurs. Un serveur s’approcha, les regarda étrangement et leur dit :

- Quelque chose à boire, Messieurs ?

- Oui, oui, amenez-nous une bouteille de vin, voulez-vous ?

Lampion ouvrit la bouche pour protester, mais Jean s’exclama :

- Là, Juliette !

La jeune fille dansait avec son compagnon, l’air ravie.

Larosière grommela dans sa barbe, puis s’adossa au mur. Lampion le fixa.

- Commissaire… Vous voulez qu’on reste comme ça longtemps ?

- Aussi longtemps qu’il le faudra.

Le jeune inspecteur fit la moue, puis haussa les épaules en voyant le serveur leur ramener du vin. Au moins ne mourraient-ils pas de soif. Il se servit un verre, et regarda silencieusement Larosière finir la bouteille. Après trois verres, le commissaire, s’il était toujours alerte, avait perdu son apparence boudeuse et souriait joyeusement.

- Puisque nous sommes là, Lampion, ne voulez-vous pas danser ?

- Si vous ne voulez pas que Juliette vous voie, il serait préférable de rester ici, commissaire.

- Mais qui vous dit que ce n’est pas ce que je compte faire, mon cher Émile ?

Émile fut soudain surpris de sentir le bras de Jean lui entourer la taille, et son autre main attraper la sienne. Ils tournoyèrent une fois, deux fois, puis il protesta :

- Mais enfin, commissaire, que faites-vous ?

Son cœur battait à toute allure, et il pria pour que Larosière ne remarque pas son trouble. Il faisait son possible pour rester figé, loin du torse de son supérieur, tout en sentant les papillons dans son ventre faire des loopings à la sensation de la main ferme qui reposait juste au-dessus de ses fesses. Il était déchiré entre le désir et la peur. Larosière avait bu, et ça ne serait pas la première fois qu’il se moquait de lui et de ses attirances.

- Nous dansons Lampion, n’est-ce pas clair ?

Larosière le fit encore tourner, se gavant de son odeur et de sa chaleur, l’alcool ayant suffisamment effacé ses limites pour qu’il cède à l’envie qui dévorait son ventre. Mais soudain, il vit la peur dans les yeux du jeune inspecteur, qui le repoussa brutalement et lui dit :

- Ce n’est pas un jeu commissaire, vous savez pertinemment que ce n’est pas un jeu.

Il resta pantois, surpris par l’éclat de Lampion qui semblait en colère.

- Je vous avais dit que nous pourrions en reparler, vous ne l’avez pas fait, maintenant vous avez bu et vous vous moquez de moi.

- Mais non, enfin Lampion, je ne me moque pas de…

- Je sais très bien que ce n’est pas avec quelqu’un comme moi que vous aimeriez danser, alors maintenant, je vais rentrer, bonne nuit commissaire.

Et il écarta brusquement les rideaux pour sortir presque en courant de la salle, laissant Larosière démuni. Il tourna la tête, et découvrit les yeux de Juliette qui le fusillait du regard.

- Papa !

Son regard navigua du visage furieux de sa fille à la porte qui se refermait derrière Lampion.

- Vous m’avez suivie !

- Rentre Juliette, je te rejoindrai à l’appartement.

- Papa, je-

Juliette écumait de rage.

- Nous en reparlerons, d’accord ? Julien, je vous fais confiance pour raccompagner ma fille, est-ce bien compris ?

La jeune femme sembla se calmer devant l’air perdu de son père, et la concession qu’il venait de faire.

- Pouvons-nous rester encore un peu, Papa ?

- Je ne serai pas là pour vérifier de toute façon. Je vous fais confiance.

Il jeta un regard noir à Julien.

- Et vous, s’il arrive quoi que ce soit à ma fille, je vous jette en prison, c’est bien clair ?

Le jeune acteur eut à peine le temps d’acquiescer qu’il s’en allait déjà. La porte claqua derrière lui, alors qu’il regardait d’un côté, puis de l’autre, essayant de voir dans quelle direction était parti son adjoint.

Lampion marchait vite, les mains dans les poches. Le bar était heureusement proche de son appartement, et il en était soulagé. Il sentit une larme couler sur sa joue, et l’essuya rageusement. Il n’avait pas ressenti une telle détresse mêlée de colère depuis son court départ de la police après le fiasco de « Justine ». Il avait ressenti une telle humiliation ce jour-là, à la fois devant ces femmes qu’il avait appris à respecter, devant ses collègues masculins, Ménard, et surtout, l’humiliation de se dire qu’il avait imaginé cette nuit passée à nouveau dans les bras de Larosière, et son regard qui avait traîné sur ses hanches.

- Lampion !

Il ne se retourna pas, et accéléra encore le pas. Il avait bu. Et lui avait trop parlé. Il entendit un bruit de course derrière lui.

- Émile.

Le commissaire lui attrapa le bras, le tournant vers lui. Il baissa les yeux, se sentant misérable.

- Rentrez chez vous, commissaire. Mon appartement est juste ici.

Il le désigna d’un mouvement du menton, et dévoila ainsi les larmes qui débordaient de ses yeux. Larosière sentit son cœur se fendre à la vue de ce bleu brouillé. Il savait son jeune ami très sensible, mais n’avait jamais pensé être la cause de ses larmes. Il hésita, l’envie et l’alcool lui brouillaient les sens et la raison. Il tendit délicatement la main et passa son pouce sur la joue parfaitement rasée de Lampion, qui le fixa avec colère et stupeur à nouveau.

- Que faites-vous ?

- Je ne me moque pas de vous.

Le jeune homme frissonna. La voix de Larosière s’était faite ronde, grave et charmeuse. Il le repoussa légèrement.

- Nous sommes dans la rue. On pourrait nous voir.

- Alors, allons chez vous.

Émile le fixa sans comprendre. Jean lui-même devait avouer n’avoir strictement aucune idée de ce qu’il était en train de faire. Il avait tant rêvé être un peu plus comme Lampion, être courageux, assumer qui il était, mais il était un lâche, incapable d’assumer quoi que ce soit. Pourtant, depuis Juliette, il avait l’impression d’avoir appris à accepter ses responsabilités, mais aussi ses émotions. La jeune fille le mettait à nu en un clin d’œil, et le forçait à être honnête envers elle, et envers lui-même.

- Commissaire…

- Mon cher Lampion… Émile. Je pense que j’ai envie de reparler de ce baiser.

Voilà. Il l’avait dit. Il attendit la réaction de Lampion, presque pris de vertige, les yeux baissés, fuyants. Il se souvenait encore du jeune homme qui mentionnait que c’était toujours les vieux dégueulasses qui voulaient de lui, de son dégoût devant des hommes pas tellement plus âgés que lui aujourd’hui. Il regretta ses mots en une fraction de seconde, conscient de leur différence d’âge, même s’il avait été amoureux et avait été aimé de femmes encore plus jeunes que son adjoint.

Il n’avait pas relevé les yeux, et c’est pour ça qu’il ne vit pas le sourire incrédule de Lampion, ni son mouvement vers l’avant.

Deux lèvres chaudes se collèrent contre les siennes, et ce fut comme un électrochoc. Le baiser fut court, bien trop court, comme un fantôme des sensations qu’il avait éprouvé dans cette vieille demeure silencieuse. Il croisa le regard d’Émile, qui lui souriait encore, hébété.

- Vous…

- Si vous voulez découvrir d’autres de mes talents, c’est maintenant ou jamais, commissaire.

Il n’hésita pas.

- Appelez-moi Jean.

Il n’y avait que deux portes et une volée de marches entre eux et le petit studio d’Émile, et bien peu de temps pour penser. Quand ils se retrouvèrent à l’abri derrière la porte close, le jeune trentenaire se tourna vers lui, le souffle court, et dit d’une voix hésitante :

- Vous pouvez encore…

Jean s’approcha, posa une main sur sa joue, et le coupa :

- Partir ? Je pense que j’ai bien assez fui.

Cette fois, pour la première fois, ce fut lui qui prit l’initiative. Il céda à l’envie qui dévorait ses entrailles, et embrassa les lèvres offertes de Lampion. Le jeune homme émit un son qui s’approchait du sanglot de soulagement, et se colla contre lui. Sa main se glissa derrière sa nuque, comme elle l’avait fait auparavant, et il savoura cette sensation. Comme il l’avait rêvé, Larosière le souleva soudain – Dieu qu’il était léger – et le posa sur la table au milieu de l’appartement, agrippant fermement ses hanches.

Leurs baisers se firent plus haletants, emplis de désirs, et bientôt leurs chemises étaient au sol. Émile hésita un instant, conscient de sa semi-nudité. Les mains de Jean caressaient sa peau, et le plus âgé dit à voix basse :

- Je rêve depuis si longtemps d’avoir ton courage.

Il embrassa son cou, se gorgea de sa douceur et de sa pâleur, et sourit en entendant le soupir heureux d’Émile. Ce dernier savourait cette étreinte qu’il savait défendue. Leurs corps se rapprochèrent encore, leurs mains se firent plus pressantes. Bientôt le lit accueillit leurs soupirs, leurs peaux glissant l’une contre l’autre sans aucune barrière. Si parfois ils hésitèrent, si les mains de Jean tremblèrent, ce ne fut que pour être rassurés de baisers et de gémissements.

De longs instants plus tard, blottis l’un contre l’autre dans la chaleur moite de la pièce, Emile ne put s’empêcher de poser la question qui le taraudait :

- Est-ce une passade ?

Il reposait contre le large torse de Larosière, qui avait un bras autour de lui, semblable à leur position la première fois qu’ils avaient partagé un lit. L’homme sembla surpris, et répondit immédiatement :

- Voyons, mon cher Émile, pensez-vous réellement que je puisse me laisser tenter par vos talents pour une passade ?

L’expression angoissée sur le visage du plus jeune le fit se départir de son sourire et de son ton amusé. Il était conscient que le jeune inspecteur avait été, au cours des années, témoin de ses (nombreuses) incartades, des femmes qu’il ramenait, et de son absence complète d’engagement. Mais, comme il l’avait fait remarquer à Juliette quelques semaines plus tôt, il était fatigué de tout cela. Il se souvenait encore de l’éclair qui avait traversé son être lorsqu’il avait tendu les alliances à Justine/Lampion, et de cette pensée obsédante qui ne l’avait depuis plus quittée : il y avait une seule personne pour qui il saurait être fidèle. Et il semblait bien qu’il vienne de lui ouvrir son cœur.

- Vous êtes bien plus important qu’une passade, Émile. Bien plus que n’importe quelle femme, d’ailleurs. Je ne peux pas vous épouser, mais vous êtes tout ce dont j’ai besoin, et plus encore.

Émile l’embrassa, sa timidité soudain envolée, puis se recula pour lui dire très sérieusement :

- Car, Jean, je dois vous dire que je vous aime.

Il scruta le visage de Larosière, à la recherche de toute once de dégoût ou de regret. Il n’y trouva qu’un éclat de joie, et le commissaire l’embrassa à nouveau.

- Il me semble, mon cher, très cher Émile, que nous soyons ainsi sur la même longueur d’onde.

...

Et voilà ! J'espère que cette fic vous a autant plu que ce que j'ai aimé l'écrire. N'hésitez pas à me laisser un mot !

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 Sujet du message: Re: Rêver de l'interdit - Larosière/Lampion - M
MessagePosté: 21 Fév 2022 10:15 
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Pour une raison inconnue, le sujet s'est posté en double, n'hésitez pas à en supprimer un ??? :|

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 Sujet du message: Re: Rêver de l'interdit - Larosière/Lampion - M
MessagePosté: 23 Fév 2022 21:26 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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un seul mot! J'adore!! :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:
c'est une très belle fic et ça leur ressemble bien

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Le verbe aimer est un des plus difficiles à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel. (Jean Cocteau)

Petite citation empruntée à la signature de Chtimi 252... (ps si tu veux que je la retire dis le moi. Je le ferai bien évidemment)


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 Sujet du message: Re: Rêver de l'interdit - Larosière/Lampion - M
MessagePosté: 07 Mar 2022 09:46 
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ptitepointe a écrit:
un seul mot! J'adore!! :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:
c'est une très belle fic et ça leur ressemble bien


Merciiiii je suis contente d'avoir sorti cette petite fic ! :slashvaincra:

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 Sujet du message: Re: Rêver de l'interdit - Larosière/Lampion - M
MessagePosté: 06 Aoû 2022 10:44 
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Slash ou non, telle est la question...
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Localisation: à l'ouest, terriblement à l'ouest
:bravo: :bravo: :bravo: et merci Erwael pour nous remettre dans l'ambiance des excellents "Petits meurtres" version Lampion/ Larosière ! J'avais adoré ce duo, adoré Lampion, adoré son interprète, Marius Colucci (mais que devient-il ? Hélas, on ne le voit pas assez) !
Ta fic se coule avec aisance dans l'ambiance de la série.
J'aime beaucoup sa sensualité, sans lemon, certes, mais torride tout de même !
Encore bravo et à bientôt j'espère pour d'autres fics !


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