Bonjour tout le monde. Voici un texte inspiré par un thème donné lors d’une soirée. Il s'agissait ici de citations et le texte doit tourner autour de cette citation. Bonne lecture ! Se situe juste après le retour de Catherine fin saison 5.
Isaac ASIMOV, Le Cycle de Fondation , Tome 1 : Fondation
Citation 1 : Il est parfois utile de dire carrément ce qu'on pense surtout si l'on a la réputation d'être retors.
Merci ptitepointe pour ta correction et le titre
La porte claqua avec fracas derrière le blond et pour cause. Il avait rarement été aussi énervé de toute sa vie et pourtant, il y avait de quoi entre son dingue de chef et les meurtriers arrêtés.
Non ce soir, c’était encore un degré au-dessus et la raison de cet énervement soudain ne tarda pas à se manifester, entrant dans la maison sans s’annoncer- après tout c’était la sienne aussi- et se dirigeant directement vers lui.
Le blond esquiva directement son geste et monta à l’étage de la villa pour commencer à préparer ses valises. Il ne voulait pas rester dans cette maison une seconde de plus.
Ni une ni deux il fut rejoint aussitôt par son amant, qui avait bien du mal à comprendre ce qu’il se passait dans l’immédiat.
« Danny… »
Pas de réponse, il voulut s’approcher mais le susnommé l’évita à nouveau et se rendit dans la salle de bains pour emballer ses affaires de toilette. « Daniel… »
« Non… non Steven. Une semaine… une semaine que Madame Catherine est revenue et une semaine que tu m’ignores pratiquement durant la journée. Une semaine que tu envoies des messages en douce derrière mon dos. Tu veux que je réagisse comment hein ? Tu crois que je vais rester impassible alors que tu me trompes avec ton ex ? Non Steve, non ça c’est vraiment pas possible ! »
« Danny, tu te trompes complètement ! »
« Ah oui ? Alors explique-moi parce que là je ne comprends rien ! Tu pensais que je ne verrai rien, que je fermerai les yeux sur ça sans rien dire ? C’est que tu me connais vraiment mal Steven ! »
Il ferma sa valise après y avoir déposé la majorité de ses affaires puis se dirigea vers la porte afin de sortir de la chambre… et de cette villa pour de bon. Soudain, le brun lui attrapa le bras pour le retenir avant qu’il ne s’en aille pour de bon. Sur ce coup, il n’avait pas d’autre choix.
« Laisse-moi partir Steve ! »
« Non ! »
« Laisse-moi partir s’il te plaît ! »
« Mais c’est pas possible d’être aussi têtu ! Tu ne me laisses même pas une chance de m’expliquer ! »
« Mais c’est ça le problème avec toi aussi ! Tu ne dis rien, ou presque ! Faut toujours deviner avec toi ! »
Il relâcha doucement son emprise sur son bras puis le regarda fixement avant d'enfin lui avouer la vérité.
« Ok. Si j’étais si distant ces derniers jours, ça n’a rien à voir avec toi… ou plutôt si, absolument tout à voir. Je voulais mettre les choses au clair une bonne fois pour toutes avec Catherine. Elle m’a dragué oui, m’a fait du rentre-dedans… mais j’en ai absolument plus rien à faire d’elle. Elle n’est plus ma priorité ni… ni d'une grande importance pour moi ! Elle fait partie de mon passé maintenant ! »
« Oki… » Danny le regardait toujours d’un air suspicieux. « Et les messages en douce ? C’était aussi pour mettre les choses au point ? »
« Non du tout. C’était… enfin c’était une commande spéciale mais… enfin je ne pouvais pas t’en parler quoi ! »
« Des secrets… encore des secrets. C’est jamais bon dans un couple ça. Bon tu me laisses passer oui ? »
« Jamais de la vie ! » S’exclama le brun, un peu plus fort qu’il ne le voulait. « Danny… cette commande c’est… c’est pour toi ! Pour te demander en mariage, voilà t’es content maintenant ? Y a que toi et ce sera toujours toi la seule personne que je veux dans ma vie. Tu… »
Sa tirade fût interrompue par les lèvres du blond sur les siennes. Ce n’était pas tendre ni doux, plutôt enflammé. Les lèvres du brun s’ouvrirent automatiquement sous la pression de la langue du blond. Après plusieurs secondes de cet échange passionné, ils s’écartèrent à bout de souffle. Un sourire amusé ornait le visage du plus petit, ce qui intrigua Steve.
« Tu… »
« T’as dit tout ce que je voulais entendre ! Pas besoin de plus ! »
« Mais… »
Il regarda son blondinet plus attentivement. Ce dernier avait toujours le même sourire.
« Tu le savais déjà en fait ? »
« Pas de ma faute si Nahele et Kame ne sont pas très discrets. Enfin ça valait le coup, rien que pour voir ta tête ! »
« Tu n’as… tu n’as jamais eu l’intention de partir en fait. »
C’était plus une affirmation qu’une question. Le blond ne se départit pas de son sourire.
« Du tout non ! Je voulais juste être sûr de ce que tu voulais vraiment ! »
« Tu vas me le payer tu le sais ça ? »
« Et j'y compte bien ! »
Un couinement quitta les lèvres du blond quand son homme le souleva de terre avant de le jeter comme un paquet sur le lit. Oh oui il allait le faire payer… et pas plus tard que maintenant !
Fin.