Forum - Le Monde du Slash

Titre : Derrière l'homme
Auteur : PlumeStilinski
Série : Smallville (hihihiih)
Rating : K+ /
Couple : Lex Luthor x OC / Clark x Lois / Clark / Lex Luthor ( enfin, y'a du tout)
Catégorie : science-fiction, aventure, famille, romance
Type de fan fiction : en cours

________________________Chapitre 1 ______________________________
Lex Luthor n'avait pas le sourire ces derniers temps. Une personne lui manquait énormément, la sœur de Clark Kent. Mary Martha Kent. Sur la route le jeune milliardaire de Smallville roulait très vite sous la pluie avec sa Porsche rouge. La nuit était tombée à Smallville et avec la pluie cela n'arrangeait pas les choses sur la route. Ses pensées étaient embrumées par ses sentiments.

Lex ne pleurait pas, mais il était furieux que Mary ait fui Smallville. Enfant, ils étaient très proches jusqu'à ce que Lionel envoie son fils à l'internat loin de la ville et loin des Kent. Surtout. La musique à fond, Lex ne faisait pas attention à la voiture d'en face, qui était un taxi. La pluie était trop dense sur la route...

Le chauve roulait à vive allure et le véhicule d'en face, avait perdu le contrôle de son véhicule. La route était trop glissante pour le chauffard et Lex ne pouvait pas l'éviter. Sa Porsche avait touché le côté droit du taxi jaune qui avait fait volte-face sur la chaussée. La toiture se trouvait vers le bas et dedans, il y avait une jeune femme rousse qui avait subi quelques blessures légères. Elle était inconsciente. Elle ne pouvait plus bouger à cause du choc, mais Lex pu sortir de son véhicule car n'avait pas été touché par l'accident. Le jeune Luthor se dirigea vers le taxi où il pouvait distinguer une jeune femme inconsciente à bord et il cassa la vitre avec l'aide de son coude.

Il l'emmena vers la pelouse et en regardant mieux son visage, c'était elle, il l'avait reconnu. Mary Kent. Il n'en croyait pas ses yeux. Malheureusement, il n'avait pas eu le temps de sauver l'homme qui se trouvait encore dans la voiture. L'auto explosa sous ses yeux. L'explosion fut tellement forte que Lex fut propulsé au loin avec Mary. Son dos se cogna contre un arbre, mais son téléphone portable se trouvait à quelques pas de lui. Clark n'était pas là pour les sauver.

Quelques heures plus tard, Mary se réveillait à l'hôpital avec un léger mal de crâne. Sa main était enveloppée dans un bandage épais et elle avait quelques égratignures sur son front ainsi que sur sa lèvre. Cependant, elle avait reconnu la chambre d'hôpital de Smallville et son cœur faisait un bond.

Ça y est, elle était revenue à la maison. Enfin presque. Cependant, elle avait reconnu cette voix. Cette voix qui la faisait souffrir en permanence. Luthor. Mary avait fui la ville à cause de cet amour impossible. Son mariage avec Helen l'avait fait souffrir. Le journal à scandale l'avait blessé énormément en plein cœur. Même si Lionel lui avait ouvert les yeux au sujet de la veuve noire, Lex était fou amoureux d'Helen ce qui obligea Mary de partir de Smallville. Malheureusement, hier soir le destin en avait décidé autrement pour eux. Mary ne pouvait plus fuir éternellement… C'était inévitable. Helen Bryce. Ce nom donnait la nausée à Mary Kent.

De retour à la réalité, le médecin arrivait dans la chambre et il n'était pas seul. Chloé était présente ainsi que Clark Kent. Mary était déjà debout et les résultats d'analyses étaient bons, donc Mary pouvait sortir de l'hôpital, mais une question lui brûla les lèvres :

« Chloé ? Clark ? Qu'est-ce….

— Oh, tu es revenue ! s'exclama, la blonde en la regardant.

— J'ai encore prévenu personne...Qui l'a fait ? demanda, Mary un peu sur les nerfs.

— Un certain chauve milliardaire… dit, Clark en la serrant dans ses bras, Tu m'as manqué ! reprit, son frère en ayant le sourire béat.

Mary ne sut pas ou se mettre dans sa chambre d'hôpital. Elle fut rouge pivoine.

— Moi aussi, grand frère, mais...Une seconde ! Lex est ici ? hurla-t-elle, en faisant un bond.

— Il est parti. Déclara, Chloé en se pinçant la lèvre, Il t'a sauvé la vie. Encore.

— Je.. Désolée, je suis partie sans prévenir personne. Vous devriez me détester au lieu de m'aimer !

Chloé regarda Clark dans les yeux et elle lui dit :

— Bien sûr, mais tu es ma meilleure amie, imbécile ! Comment je pourrais te détester ?

— J'ai fuis Smallville à cause de ce qu'il s'était passé avec Helen, les conflits, les articles scandales.

—Mary, tu es ma sœur. Lex a été un imbécile en épousant la mauvaise femme, mais il a changé. fit, Clark en la rassurant un peu. Tu es ma sœur.

— Qu'elle idiote, j'ai fui ma vie, mes amies, ma famille...A cause des sentiments…

— Mary, on fait tous des erreurs, moi y compris. Tu es bientôt majeure, Mary.

— Je sais et cela m'effraie encore un peu. Je fuis tout le temps les problèmes, ça a commencé avec lui.

La concernée se crispa.

— Whitney a été un véritable con, je te l'accorde, mais Lex s'en ai mordu les doigts, dit Chloé.

Le médecin écouta le trio et il intervint en regardant la fiche de Mary sous ses yeux :

—Vous pouvez partir d'ici, mademoiselle Kent.

—Oh, bien, merci. Je ne supporte plus les hôpitaux.

— Vous avez eu beaucoup chance que monsieur Luthor ai été là au bon moment

— Que voulez-vous dire ? Monsieur ? » demanda la concernée.

— Si Luthor n'avait pas été là, vous seriez morte, à l'heure qui l'est…

Le silence faisait rage à l'intérieur de la chambre et Mary était un peu sous le choc :

« Je dois vraiment des excuses à Lex…

—Je crois que oui, malheureusement.

—Bon, mes affaires ont brûlé dans la voiture, j'ai mes papiers et mon portable….

—Je t'emmène à la ferme, Mary ? Chez nos parents ? demanda, l'aîné.

—Tu ne dois plus fuir, Mary. » Annonça, Chloé.

—Tu as sans doute raison, Chloé. Emmène-moi chez Lex, Clark. »

Sur ces mots, le brun était fier de sa sœur cadette qui avait pris la bonne décision et Chloé était enfin satisfaite de sa meilleure amie. Mary ne voulait plus fuir Smallville. Enfin, elle fuyait Lex, mais elle ne voulait plus faire ça. La rousse voulait affronter le jeune milliardaire dans les yeux.

Au manoir des Luthor, Lex était encore sous le choc d'avoir eu cet accident avec Mary Kent. Deux mois qu'elle avait disparu des radars de Smallville et de Métropolis. Les deux mois étaient douloureux pour le jeune Luthor. Deux mois de solitude et de remords. Ce soir, les blessures étaient rouvertes à l'intérieur de son cœur et avec ce qu'il s'était passé avec le docteur Helen, la veuve noire. Cela lui avait servi de leçon. Le jeune Luthor se dirigea vers le mini-bar et se servit un verre d'alcool fort pour oublier ses problèmes de cœur. L'essentiel était que Mary soit saine et sauve dans cet accident de voiture qui avait été provoqué par lui.

Il détestait Clark à cause de ses secrets, mais encore plus Mary qui avait décidé de fuir sa vie de Smallville. Non, c'était lui qu'elle voulait fuir à tout prix. Le jeune Luthor jeta son verre d'alcool dans la cheminée et il entendit une voiture arriver. Il était très tard, presque minuit. Qui pouvait le voir à cette heure tardive à part son père ? Son père qui était furieux après son mariage avec Helen. Il n'avait même pas été présent à son mariage. Quant à Helen, elle avait disparu depuis des mois de sa vue. La veuve noire avait déçu tout le monde.

Lex tournait autour de son bureau et la grande porte s'ouvrit devant lui. Il n'y avait plus de majordome à cette heure tardive de la soirée. Soudain, il n'en croyait plus ses yeux et elle était là. La rousse qui submergeait de ses pensées. Les plus secrètes. Encore une fois, le jeune milliardaire avait bu pour faire face à ses problèmes.

Il voulait toujours tuer l'un de ses proches, Clark et les autres, mais cela n'était qu'un échec à chaque fois. Il n'allait pas jusqu'au bout de ses actes. Lex avait une expression impassible devant la jolie rousse qui se tenait maladroitement face à lui. Blessée et fatiguée, par cette soirée. Après tout ce temps, Mary était enfin revenue chez elle, à Smallville, car elle en avait assez de fuir à cause de Lionel Luthor.

Mary portait sa tenue sale de l'accident, car elle n'avait plus de vêtements à cause de M. Luthor. Du coup, elle se sentait sale et du sang se trouvait encore dans sa bouche. Ce qui était désagréable pour elle comme lui. Le silence y régnait depuis que la jeune fermière était présente dans la pièce et le chauve s'avança vers elle, froid. Sexe, drogue et alcool. Ils avaient connu ça - tous les deux -pendant des périodes compliquées. Mary respira intérieurement avant de prendre la parole, mais Lex changea de ton avant qu'elle ne puisse dire quelque chose.

« Ravi de te voir en pleine forme. dit-il, dans un souffle.

—Lex, je...Merci de m'avoir sauvé la vie, encore une fois. dit-elle, en étant gênée.

— Je ne savais pas que c'était toi qui se trouvait à bord du taxi, sinon, je ne l'aurais pas fait ! Dit, Lex avec sa voix habituelle.

— Lex, je sais que tu es en colère contre moi. J'avais mes raisons de partir !

— Helen a voulu me tuer, tu avais raison, j'avais tort, tu es contente ? s'énerva, le chauve.

Mary n'en croyait pas ses oreilles – « Tu avais raison ? Ma parole, il se fiche de moi! »

La voix de Lex était différente, mais il n'était pas lucide ce soir à cause de l'alcool. La rousse ne pouvait rien faire, car Lex était encore en colère contre elle, mais les choses étaient compliqués pour eux. Le destin n'était pas la cause de l'accident, mais cela a été causé par Jor-El.

Mode modo on: je sais que t'es nouvelle donc je suis désolée d'avance. Y a plusieurs règles dans cette section.
1. Si scènes de sexe ça doit être mis derrière le voile et tu n'y as pas accès avant la semaine prochaine. Je suis obligée de la déplacer dans la bonne section tu ne pourras plus poster d'ici là
2. Le titre doit être au format suivant. Titre-serie-rating (G Pg13 ou Nc17 dans le cas présent)-pairings (là tu peux mettre multipairing dans ce cas)
3. Attribut du sujet (en cours) le bouton se trouve en bas à droite *mode modo off*
Ce début m'a l'air sympa en tout cas enfin même si Lex semble furieux mais c'est compréhensible après tout.

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Membre de la SAMD et de l'Army

Ah d'accord, pas de soucis, je vais le faire de ce pas. Je vais modifier ^^

Coucou, Merci Vaunie pour ton commentaire cela me fait très plaisir.
On continue avec le chapitre suivant Chap I : Des retrouvailles amères
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Dans le manoir des Luthoriens, le silence faisait rage à l'intérieur de l'office de Lex Luthor. Ce dernier était un peu fatigué à cause de l'accident, il y a quelques heures, mais Mary aussi. Les émotions, les mots étaient blessants, mais la fermière ne voulait pas le perdre encore une fois. Mais la nuit fut courte à cause de cette conversation et Lex conduisit Mary jusqu'à sa chambre habituelle. Il avait laissé la chambre, comme elle était avant.

Dedans, il y avait encore ses vêtements, ses affaires ainsi que son maquillage dans la salle de bain. Rien n'avait bougé à l'intérieur de cette pièce ce qui surprenait Mary Martha Kent. À cet instant précis, Lex eut le regard qui pétillait dans le dos de la jeune femme. Il ne montrait jamais réellement ses sentiments envers elle, mais la fatigue fut présente pour tout le monde et Mary se retourna vers lui, surprise.

« Lex, je ne sais pas quoi dire...Tu as gardé mes affaires ?

— Oui, car je savais que tu allais revenir, un jour. Bonne nuit, Mary.

— Lex, attends. J'ai peur de dormir toute seule, ce soir. Tu veux bien rester ? « Mary...C'est une mauvaise idée, pour cette nuit. Fit-il, en retenant ses émotions. Mary, je suis en colère contre toi, mais notre amitié est importante.

Mary frissonna de peur et voulut demander pardon a son unique amour. La voix tremblante comme une feuille au milieu du salon.

« Lex, je... Je te demande pardon, je voulais juste te protéger, quand j'ai quitté Smallville, et on m'a...kidnappé... bafouilla-t-elle, en sanglot.

— Quoi ? Pourquoi tu ne m'as pas téléphoné quand tu as eu l'occasion ?

— Je ne pouvais pas...Sinon, elle allait te tuer, Lex. C'était ça, mon secret, et si je suis revenue à Smallville, c'est parce que tu me manquais trop...

Il n'en crut pas ses oreilles et l'expression de Lex se changea aussitôt devant les paroles de la jeune fermière des Kent qui était bouleversée par ces événements :

« Je suis désolée, j'ai craqué ! » fit-elle, en ne tenant plus debout.

— Mary, il faut que je te parle. Assieds-toi, s'il te plaît.

Le ton de Lex fut encore différent et doucement, Mary s'assit à ses côtés, les yeux fatigués et Lex aussi. Ils échangèrent des regards pendant la discussion :

— Mary, Gabe m'a prévenu, quand il t'a retrouvé. dit le chauve.

— Comment, mais alors... tu étais déjà au courant de ma situation ?

— Oui, et j'étais fou de rage, car je n'étais pas là pour te protéger.

— Lex, tu n'y es pour rien, je t'assure. Je suis aussi fautive et tu étais chez les Sullivan pendant que j'étais dans les vapes ? reprit-elle, en écarquillant ses yeux. Lex ?

— Oui, j'ai été là. Tu partais chez les Sullivan quand on eut l'accident ?

—Mmhh..Oui, mais personne ne le savait que j'étais chez eux, je me trompe ?

— Effectivement, j'étais le seul à être au courant, Gabe a fait le nécessaire.»

Suite à ces mots, toute la fatigue accumulée se fit sentir et Mary s'endormit dans les bras de Lex qui l'a déposé sur le lit baldaquin qui était propre depuis son départ. La rouquine avait eu beaucoup trop d'émotions depuis son retour à Smallville et le jeune Luthor ne put s'empêcher de caresser doucement son front. Mary dormit paisiblement et Lex resta auprès d'elle, jusqu'à son réveil. La nuit se passa lentement à Smallville et au manoir des Luthor, le silence régna.

À son réveil, la jeune Kent se retrouva toute seule dans son lit. Lex avait laissé son gilet violet qu'il avait oublié hier soir dans le salon. Mary se réveilla avec des maux de tête, mais son mouvement fut brusque à son réveil - ce qui déclencha son étourdissement. Dans l'autre pièce, Lex buvait sa bouteille d'eau et Dominic était là pour le travail. Non, il était là pour son père qui se trouvait toujours à Métropolis. Lionel avait été obligé de réduire le nombre de travailleurs dans l'usine de Smallville, mais Lex s'y était opposé » fortement, car pour gagner de l'argent il fallait augmenter le nombre d'employés de l'usine.

Sauf que Dominic comprit qu'il n'était pas pas seul dans cette maison familiale. Le blond fut en colère devant le fils Luthor et il entendit une voix féminine qui se trouvait derrière lui. C'était Mary. Dominic employait un ton agressif envers le jeune Luthorien et Mary n'en crut pas ses oreilles : il menaçait Lex devant elle. Ensuite, l'employeur de Lionel donna un coup de coude sur l'épaule gauche de Mary et il ne s'excusa pas auprès d'elle, avant de partir. Le blond repartit les mains vides et partit dans la grande ville pour y travailler.

Mary entra un peu plus dans le bureau de Lex qui but encore une gorgée d'eau devant elle. Son regard était inquiet, mais rien de grave se dessinait sur son visage. La fermière ne portait plus les mêmes habits que la veille. Aujourd'hui, la rouquine portait un simple pantalon en jean avec des trous et un haut court qui dégarnissait ses épaules larges. Lex avait le sourire aux lèvres devant elle, ce matin. Le jeune homme se dirigea vers la fille Kent puis lui servit un verre d'eau. Mary saisit le verre et remercia Lex de vive voix.

« Je dérange au mauvais moment, on dirait.

— Tu ne me déranges pas, que Dominic ne m'a jamais aimé, c'est un employé de mon père.

— Ah je vois ! Tu as eu un problème avec l'usine, c'est ça ? Que s'est-il passé ? Une explosion ?

— Un accident électrique, mais rien de grave, sois sans crainte. Ça arrive souvent, ces derniers temps.

— Je vois. Je suis de retour et ton usine explose. C'est une drôle de coïncidence, tu ne crois pas ?

— Cela n'a rien avoir avec toi, miss Kent. Je t'assure, lui dit-il, en s'approchant d'elle, mais elle recula.

— D'accord, Lex. Je te crois. Je trouve juste que Dominic agit d'une façon étrange, mais je me fais des idées.

Mary lui fit par de ses impressions au sujet de Dominic, l'un des bras droits de Lionel Luthor.

—Dominic ? Il a toujours été comme ça, quand j'emmène des femmes à la maison. Il a peur que je m'écarte des affaires. avoua le chauve en essayant de montrer aucune émotion.

—Mais je ne suis pas n'importe qui. Je voulais te voir pour te dire quelque chose, Lex.

Là, la fermière fit une pause dans sa phrase et Lex fut intrigué devant la rouquine qui perdit un peu ses moyens lorsque le chauve reprit la parole en face d'elle, l'air calme.

— Mary ? Tu voulais me dire quoi au juste ? lui, demanda-t-il, sur le vif.

—Je voulais te dire merci, pour hier soir. Je ne voulais pas dormir toute seule, car j'avais peur.

— Je t'en prie. Après ce que tu as vécu, c'est normal que tu aies un peu peur, non ?

— Sans doute, mais je ne veux pas devenir parano après ce qu'il s'est passé avec les Teague...

— Ne t'inquiète pas. Le manoir est aussi ta maison ne l'oublie pas Kent. »

Quand Lex dit cette phrase, Mary se noya dans ses yeux et eut le hoquet devant le milliardaire :

« Je meurs de faim, mais mes parents me manquent. Ils doivent se poser des questions.

— Je comprends, mais tu me jures que tu ne diras rien au sujet de ton kidnapping ? C'est trop dangereux pour ta famille.

Mary fit légèrement la moue et se pinça les lèvres malgré ses envies de dire la vérité à sa famille. Surtout après ce qu'il s'était passé.

« Je vais essayer. L'année n'a pas encore commencé à Smallville, je vais reprendre le lycée.

—C'est une bonne chose, Mary. Tu as toujours ta place à la Torche, tes articles me manquent.

—C'est gentil. Si jamais notre relation vient à s'ébruiter, tu...

— J'attendrais que tu sois prête, Mary. J'ai du temps libre, je t'emmène chez tes parents.

— Merci, Lex. Pour la conversation, d'hier soir. Tu étais sérieux ? Tu as toujours été près de moi ?

—Oui, jusqu'à ton réveil. Je voulais mettre la main sur ces connards qui t'ont fait ça...

— Lex, je vais bien je t'assure. Je veux juste tourner cette page de souffrance et sache que je ne t'ai jamais trahi devant mes ravisseurs. Si jamais ils disent publiquement pour nous ?

— Ils n'ont aucune preuve de notre relation, Mary. Ne réfléchit pas trop, d'accord ?

— Hum, tu as sûrement raison, Lex. Allons voir mes parents.»

Lex acquiesça de la tête et prit ses clés de voiture qui se trouvaient sur sa droite et éteignit la musique avec l'aide de sa télécommande traditionnelle. Dehors, Mary était détendue dans la luxueuse Porsche grise. Sa rouge était en panne à cause de l'accident, mais il y en avait une autre en réserve. Cette fois, il roulait moins vite, car Mary détestait les sensations fortes comme les manèges ou encore les vols d'avions. En ouvrant la fenêtre, la brise du vent lui caressa la nuque et Lex eut un léger sourire au coin de sa lèvre. Il adorait cet instant de solitude avec elle. C'était comme dans son rêve, lorsqu'il avait été dans le coma après son accident d'avion avec Helen. Son regard se posa de nouveau sur la route et au loin il distingua la ferme des Kent.

Dehors, Clark crut voir la voiture de Lex qui arrivait sur le chemin de sa demeure et Jonathan sortit au même moment, car il aida sa femme pour porter les muffins jusqu'à sa voiture. Car elle avait eu une commande à faire pour Lana Lang, en ville. Le Talon avait toujours besoin de Martha Kent pour ses pâtisseries parfaites. Dehors, la Porsche s'arrêta net devant Clark et il vit sa sœur à travers le pare-brise. Enfin, elle était de retour à la maison et la rouquine sortit de la voiture puis Lex lui dit quelque chose avant de repartir.

« Je viendrais te chercher, ce soir. Tu es d'accord ?

—C'est d'accord, Lex. Merci encore, pour hier soir.

—Ton père me fusille du regard, je vais y aller. Sois prudente.

— Comme jamais, merci Lex. »

Après ces mots, le chauve repartit à l'usine familiale...

Coucou on se retrouve pour la suite de cette histoire. N'hésitez pas à le lire, j'aime écrire et je manque d'inspiration en ce moment. Proposer moi des couples homme x homme, principalement. Merci, c'est gentil à vous, bonne lecture !

Chapitre 2 La famille Kent, c'est Kent

Dehors, Clark serra sa sœur, très fort dans ses bras, sans lui casser les os à cause de ses dons héroïques car Clark ne contrôlait pas encore ses pouvoirs. Et Jonathan reconnut subitement la chevelure rousse de sa fille cadette devant Clark, son fils adoptif. Martha avait le regard surpris et ils se dirigèrent vers le duo. Mary releva doucement la tête vers ses parents biologiques qui furent heureux de la revoir saine et sauve, après deux mois d'absence. Dubitatif, Jonathan hésita quelques secondes avant de serrer sa fille dans ses bras ainsi que sa femme, Martha Kent.

Des larmes coulèrent sous les yeux de la jeune femme et ils restèrent tous les quatre devant le seuil de la maison. Mary avait des crampes d'estomac, mais elle ne se doutait pas que les choses allaient se passer si facilement avec eux. Clark servit un verre de jus d'orange à sa jeune sœur et Jonathan caressa les cheveux de sa fille pendant qu'elle discutait avec eux, l'air calme.

« Ma chérie, nous ne nous sommes pas en colère, on a eu peur, c'est tout.

— Même pas un peu fâchés ? J'ai fui Smallville car j'allais craquer, et...

—On a compris, ma chérie. Et puis, on a été beaucoup sur Clark. Il a aussi eu des problèmes quand tu n'étais pas là...

—Papa, je ne suis pas partie à cause de Clark, ni des Luthor. J'avais besoin de faire le vide.

—Tu reviens à la maison ? Ma puce ? Tu nous manques, tu sais. À Martha et moi.

—Clark a dit que Lois dormait dans ma chambre, Lex m'a accueilli, hier soir.

—Clark nous l'a expliqué, hier soir. Lex devrait rouler moins vite, la prochaine fois.

—Papa, l'accident n'était pas accidentel. La police a été sur les lieux, ce matin.

« On sait. Nancy Adams est venue nous voir ce matin, elle était furieuse. » fit la mère.

Mary roula des yeux et dit d'une voix calme et douce.

— Elle a toujours une dent contre moi, mais je la comprends. Je reviens et il y a des accidents.

—Ce n'est pas de ta faute, ma chérie. On croit en toi et tu n'as jamais dit à Lex au sujet de ton frère.

— Je tiendrais toujours ma parole, papa. Il n'est pas au courant pour Clark, papa. Comment Lois s'est trouvée dans ma chambre ? » demanda la rouquine en regardant Clark dans les yeux.

— C'est une longue histoire, ma puce. De plus, ça fait des années que tu n'as pas vu Lois.

— C'est vrai. La rentée a lieu dans une semaine, je peux vous aider pour la ferme.

— Ma chérie, entama Jonathan, tu n'es pas au courant au sujet de Lionel Luthor ?

— Non, au courant de quoi ? Lex et moi, nous avons beaucoup parlé, sauf de son père.

Martha échangea un bref regard avec son mari qui n'était pas du tout surpris que Lex ne lui ait rien dit sur son père. Il lui expliqua la situation avec une voix posée :

— Il est en prison. Ton frère a témoigné et Chloé aussi. fit Martha.

—Clark, je ne savais pas. Ça s'est passé quand j'étais partie ? Lex ne m'en a pas parlé !

— Il a sa fierté, Mary. Tu devrais le savoir, tu ne crois pas ? reprit le plus âgé.

— Clark ! J'estime bien Lionel autant que maman, mais parfois il a ses coups en douce.

« Ma chérie, nous avons vu ta réaction quand Lex a été dans le coma, il s'est passé quelque chose entre vous avant l'accident d'avion causé par Helen Bryce ? » demanda Jonathan.

Jonathan sentit sa gorge se serrer en lui posant cette question. Mary changea de conversation au sujet de son retour et elle avait reprit le travail au Talon. Elle avait eu la permission de Lex pour avoir le job avec enthousiaste, mais cette semaine Mary était en repos et son père reprit la parole.

— Papa, où tu veux en venir avec Lex ? interrogea sa fille, l'air intriguée.

—Tu sais très bien, à seize ans, on tombe vite amoureux et pas de n'importe qui.

— Si tu fais allusion au sexe avec Lex, tu te fais des films, papa. mentit-elle.

— Ma puce, vous êtes des ados, enfin toi et ton frère. C'est normal d'être amoureuse, mais tu as rejeté quasiment tous les garçons du lycée, forcément, on se pose des questions sur ton amitié avec lui.

—Papa, je t'assure. Ce qu'il s'était passé avec Whitney m'a un peu fait réfléchir et je vous le dirais si je sors avec quelqu'un, d'accord ? Moi, avec Lex. Vous imaginez le délire ? Sérieusement ? »

Martha haussa son sourcil gauche, car elle savait pertinemment que sa fille mentait à propos de sa relation avec le jeune Luthorien qui était différent de son père. Jonathan soupira l'air déçu devant sa cadette, mais ce n'était pas une raison d'être aussi orgueilleuse devant lui.

« Ma puce, même si je n'aime pas les Luthor, je veux que tu fasses attention à toi. »

— Je serais vigilante, papa. Je te le promets. Jusqu'à maintenant,

— On le sait. Alors, tu restes ici pour la journée ou tu retournes chez Lex ? fit Jonathan.

— Papa ! En plus, Lex ne me ferait jamais du mal, contrairement à Lionel...

— Changeons de sujet, les enfants, fit la mère, Alors, tu as fait quoi pendant ces deux mois ?

— Je ne me souviens pas vraiment de ces deux mois, mais je me suis amusée...

—Bien. Je suppose que tu n'as rien mangé chez eux, devina le père, tiens, des muffins. »

Mary accepta les muffins de sa famille.

« Miam's, je meurs de faim depuis hier soir, et avec l'accident et tout, j'ai peu mangé...

Jonathan saisit la main de sa femme et répondit doucement à sa fille :

— Nous sommes heureux que tu sois de retour, ma puce. Tu as même manqué à Clark.

— Vraiment ? Clark Kent ? L'unique ? Je t'ai manqué ?... »

Mary avait dit cela sur le ton de la rigolade et cela gênait un peu Clark qui était un peu mal dans ses baskets depuis cette phrase. Le brun mangea aussi un muffin pendant que sa mère partait en ville pour vendre ses gâteaux à Lana Lang, puis Jonathan repartit travailler à la ferme pour nourrir ses animaux avec le sourire cette fois-ci. Le frère était toujours dans la cuisine avec la cadette et il se mit en face d'elle, l'air sérieux.

Il savait parfaitement que sa sœur avait mentit à propos de sa relation intime avec Lex Luthor, car elle ne voulait pas heurter leurs parents sur un sujet sensible de la famille. Mary croqua sa pomme à pleines dents et mit le beignet sur la serviette blanche, puis devina les pensées de son frère qui le remuait profondément à l'intérieur de sa petite tête :

« Clark, je sais à quoi tu penses.. déclara-t-elle, en fronçant ses sourcils.

— Tu devrais dire la vérité aux parents sur ta relation avec Lex, avant qu'ils ne l'apprennent.

— Pas question ! Tu sais très bien comment va réagir papa, ça a failli, il y a deux ans.

— Justement, Mary, imagine que papa l'apprenne par un journal aux scandales

— Papa, n'est pas idiot, Clark Kent. Il doit bien sentir que je mens sur Lex, je le sais.

Clark savait que Mary avait parfaitement raison sur le sujet tabou de la famille et Clark changea la conversation en parlant de Lois Lane :

—M'enfin, tu as l'air d'aller mieux, cela est le plus important pour moi. Au fait, Lois reste.

— Quoi ? Lois reste à Smallville, c'est étonnant de sa part, tu es fou d'elle ?

— Je suis toujours amoureux de Lana, mais elle est avec quelqu'un, en ce moment.

— Oh, désolée pour toi, frangin qui est le nouvel élu de son cœur? Elle a rompu avec ce con ? »

Le brun ria fortement lorsque sa sœur insulta Winthey qui était toujours introuvable, ces derniers temps après son départ pour la guerre, mais il ne connaissait pas le nom du garçon avec qui Lana Lang était en couple, actuellement...

Chapitre 3 Sans toi, je n’existe pas

Chez les Luthoriens, c’était le calme plat avant la tempête. Il faisait nuit et froid dans la campagne de Smallville. Les éclairages s’affolèrent à l’extérieur notamment aux éléments de Mère nature. Smallville était une ville bien connue des phénomènes paranormales et aussi normales. Durant la nuit, la sœur de Clark Kent ne trouva pas le sommeil dans le manoir de Lex car ce dernier n’était pas encore là. Il travaillait encore dans son bureau au manoir. Le vent souffla tellement fort que les câbles électriques pouvaient bouger dans tous les sens.

Lorsque Mary traversa le couloir du château des Luthor’s, des vitres se brisèrent en plusieurs morceaux et s’éparpillèrent par tous dans le manoir. Malgré le choc, la fille des Kent reçut un morceau de verre ou deux sur ses bras et tomba par terre le front blessé. Lex courut vers elle pour la protéger de cette légère secousse. Elle saigna un peu au niveau de l’arcade sourcilière. Tandis qu’elle s’était évanouie, le riche milliardaire resta auprès d’elle jusqu’à ce que le vent se calme.

Le lendemain matin, un médecin se dépassa chez les Luthor pour soigner les plaies de la jeune femme dans la chambre conjugale de Lex Luthor. Elle dormait encore un peu et le médecin voulut qu’elle aille à l’hôpital mais Lex ne voulait pas. Une fois la consultation terminée, elle se réveilla en douceur et il ferma les yeux quelques instants.

Un souffle.

Un moment de solitude.

Mais la voix douce de Mary le fit sortir de ses pensées et continua son chemin vers elle, souriant et soulagé. Au bout de quelques minutes, il prit la parole et se tourne vers son amie qui se redressa doucement dans le lit.

« Pourquoi tu étais dans le couloir quand il y a eu ce vent infernal ?
—Euh, je voulais te chercher car tu n’étais pas dans ta chambre et…
—Et, tu étais inquiète pour moi ? Tu viens de revenir à Smallville, tu dois te reposer.
—C’est moi ou tu es encore fâché contre moi ? marmonna-t-elle, entre les lignes.

Lex souffla intérieurement et regarda son amie.

—Je ne suis plus fâché mais je n’aime pas que tu te promènes seule au manoir.
—Je connais la maison Lex crois-moi. Il me faut juste un peu de temps pour qu’on soit de nouveau ensemble et… »

N’ayant pas le temps de finir sa phrase, le chauve lui déposa un doux baiser sur ses lèvres fines. Fermant quelques instants les yeux, elle profitait ce beau moment. Le temps s’estompa en quelques micros secondes et la jeune femme sentit un peu la frustration de Lex dans ce baiser. Puis, Lex repartit dans l’usine Luthorcorps et laissa seule Mary à l’intérieur de son manoir.

Au bout de quelques heures, elle se rendait dans la prison de Smallville. Elle avait appris par Clark que Lionel avait été jeté en prison par son propre fils Lex Luthor sans aucune raison valable. Mary avait attendu longtemps que Lex s’en aille le premier pour aller voir Lionel en cachette. Sans qui le sache. Une fois arrivée dans la prison sécuritaire, la jeune fermière se présenta devant la cellule de son futur beau-père. Laconiquement, la voix du paternel se fit froide et trouble à la fois. Mary resta debout et l’écouta avec une oreille attentive.

Elle jeta un dernier regard derrière les gardes et elle pouvait sentir les autres regards des criminels de Smallville. Les gens qui étaient touchés par la pierre météorite verte. Elle ne se sentait pas bien et ne quitta pas Lionel. Tandis que ce dernier joua aux échecs, confortablement.

« Tiens, tiens, une revenante qui revient à Smallville….Ma belle-fille préférée…
—Bon…jour, monsieur Luthor. Clark m’a dit que vous avez été mis en prison ?
—Oui, curieux que mon fils ne te l’a pas encore dit, entama-t-il, en se levant.

Marchant tout doucement au milieu de sa cellule, le père de Lex rigola narquoisement au coin des lèvres et faisait un pas lent devant la vitré de sa cage. Il ne pouvait pas encore voir Mary car il était aveugle à cause de l’accident avec la tempête. Ironiquement, la fille de Jonathan se méfia de ses propres paroles.

—Lex ne m’a pas dit que vous avez perdu la vue.
—Tu devrais parler avec mon fils, Mary. Mais revenons aux moutons, s’il te plait. Je croyais que tu avais quittée Smallville après avoir vu le mariage de mon fils et de cette veuve noire ?

Mary avala sa salive et lui expliqua tout en détaille.

—Je vois, tu as une idée sur les gens qui t’ont kidnappé ?
—Pas vraiment, j’entendais une voix de femme et d’hommes, mais j’ai des vagues souvenirs.
—Lex est au courant de ta situation ? Je le vois, rien qu’en lisant tes yeux. Pardon, en sentant ton pouls qui s’accélère. J’ai perdu la vue, mais j’ai acquis les autres sens de mon propre corps. Tu sais pourquoi ? Parce que Lex ne veut pas admettre ses erreurs. Il est lâche.

Elle ferma les yeux, douloureusement.

—C’est faux, c’est un homme bien contrairement à vous. Je vous faisais confiance et vous avez tout gâché en essayant de révéler ma relation avec votre fils envers mon père. Il serait fou, s’il l’apprenait. J 'aime Lex que cela vous plaise ou non. »

Il sourit et admira l’adversité de sa future belle-fille au sein de cette prison. S’approchant d’elle, le regard dans le vide il lui murmura ses phrases :

« Une trahison revient toujours à la charge crois-moi. Même dans ta propre famille, ma chère Mary Kent. Une trahison ça fait mal, n’est-ce pas ? J’imagine que tu ne veux pas revivre cela avec mon cher fils ? Ah dis-lui, que je sors bientôt de prison car je n’ai rien fais de mal aux yeux de l’état.

Mary fronça les sourcils et lui dit une dernière phrase avant de quitter les locaux :

—Vous êtes pitoyable Lionel et pourtant je vous aime bien. Remarque, je suis la seule à vous aimer dans cette ville maudite. Vous lui direz, vous-même. Je ne suis pas aussi stupide qu’une certaine personne. Quand vous aurez honnête avec moi, je reviendrai vers vous Monsieur Luthor. »

Déposant sa dernière pièce sur l’échiquier donné par son fils Lex, il ne put d’empêcher de rigoler à l’intérieur de sa grande cage blanche. De retour à l’extérieur de la prison, la jeune femme monta dans la voiture de sa meilleure amie, Chloé. Elle la regarda.

« Tu crois que cela été une bonne idée de le voir ?
—Je ne sais pas, mais il me croit stupide. Il m’a fait des sous-entendues sur Lex et j’aurai mes réponses ne t’inquiète pas Chloé. On rentre, car je ne suis pas tranquille ici. »

Chapitre 4 Un instant entre parenthèse

PAPAPPATITIT

PAPAPPATITIT

« Tu crois que ça a été une bonne idée de parler à Lionel ?
—Je ne sais pas Chloé, mais il m’a dit des choses ou je n’étais pas au courant de la situation.
—Lesquels ? Le fait qui a été aveugle ou dénoncé par ton frère ? commenta Sullivan.
—Les deux, je ne sais pas quoi dire. Lex ne m’a rien dit sur son père.

—Il t’en parlera au bon moment, crois-moi. Tu restes à la ferme ou je te dépose en ville ?
—A la ferme, j’ai des vêtements de rechange et je retourne au manoir.
—D’accord, ma puce mais si tu as besoin de discuter n’hésite pas à venir vers moi.
—Merci, Chloé. »

La blonde repartit en vadrouille et Mary était plongée dans ses lamentations au milieu du chemin. Silencieusement, elle voulait enquêter sur la vie de son frère car elle avait eu un doute sur l’accident de cette nuit. Oui. Les vitres qui se cassèrent en mille morceaux par un simple coup de vent ? Ce n’était pas un fait réel. Curieusement, le doute se posait sur Clark, le fils prodige de la famille. Une fois à la ferme, elle ne voyait pas Clark qui faisait son job habituel. Autrement dit, les corvées d’un fermier.

C’était si étrange et inaccessible pour son frère. Car Clark était assez fier de finir ses tâches ménagères avant sa sœur cadette. Seulement, quelque chose avait intrigué Mary au sol près du foin des animaux de la ferme. Une trace de pas. Puis, quelqu’un se trouvait derrière elle et c’était Dominic, l’assistant de Lionel Luthor. Un sourire malicieux se dessina sur le coin des lèvres.

« Tiens, tiens, la fille des Kent retour aux bercails…
—Dominic ? Vous m’avez suivi jusqu’à chez moi ? s’étonna-t-elle, en se reculant.
—Oui, je voulais avoir une conversation rapide avec vous sans que Lex sans mêle.
—Vous avez peur que je lui raconte tout ? Vous n’êtes qu’un lâche Dominic. J’ai vu comment vous m’avez regardé, l’autrefois. Quand Lex vous a mis à la porte quand je suis revenue au manoir des Luthor. Je ne suis pas Helen !»

Dominic la dévisagea avec un air mauvais sur le visage. Posant ses deux mains sur ses bras, Mary était paralysée sur place. Son dos se colla contre l’un des poteaux de la ferme des Kent. C’était définitivement une menace venant de sa part. Puis, la voix de Jonathan Kent le fit refroidir.

« Lâchez ma fille, vous êtes dans une propriété privée, monsieur.
— Dégagez de ma vue Kent, grogna le concerné.
— Papa, ça ira, » termina-t-elle, en posant sa main sur son épaule, souriante.

Jonathan pointa son arme vers Dominic. Lâchant prise, le jeune homme d’une trentaine d’année se retourna vers le chef des Kent qui tenait son arme entre ses doigts.

« Très bien, je m’en vais. N’oubliez pas ce que je vous ai dit à propos de Lex. Lionel m’a juste donné l’ordre de vous suivre pour qui ne vous arrive rien. Et, il voulait vous donnez cette lettre aussi. Nous ne nous entendons probablement pas voire jamais, mais une chose est sûre. Ce n’était pas un hasard cette accident au manoir cette nuit.. »

L’assistant de Lionel repartit en direction de sa jeep et Jonathan serra fort sa fille dans ses bras, soulagé. Mary était furieuse contre Dominic car ce dernier l’avait suivi jusqu’à la sortie de prison de Lionel. Seulement, la voix cassante de son père la fit sortir de ses pensées et ne voulait pas s’en mêler.

« Il t’a menacé ? Heureusement que je suis venu avant.
—Je n’en reviens pas qu’il m’a suivi jusqu’à la maison. Lex sera fou, s’il l’apprenait.

Soudain, le visage de son père crispa et reprit la parole au milieu de la grange.

—De quel accident faisait-il allusion ce Dominic au manoir des Luthor ?
—Ne t’inquiète pas, papa. Il ne sait rien passé. Juste des vitres qui se sont brisés.
—Des vitres qui se sont brisés naturellement ? On est à Smallville.

Elle soupira.

—Ce n’était que le vent papa. dit-elle, en cherchant Clark des yeux.
—Tu cherches quelqu’un du regard ? devina, son père en posant le fusil.
—Tu ne sais pas où est Clark ? Je le cherche depuis tout à l’heure.
—Il n’est pas encore rentré à la maison. Tu veux que je te dépose en ville ? Chérie ?
—J’ai quelques affaires à prendre dans ma chambre, mais si tu veux. Je veux bien que tu me ramènes en ville, papa. Je dois rejoindre Chloé à la Torch.
—Pas de soucis, ma puce. Tu viendras nous voir demain ?
—Bien sûr, papa. »

Au bout de quelques heures, Mary rejoignit enfin Chloé à la Torche et elle s’assit devant elle. Déposant ses sacs vers le pied du bureau, la jeune femme discuta avec Chloé sa meilleure amie au sujet de la mystérieuse visite de ce Dominic. Toutefois, Lex était derrière la porte et frappa dessus, souriant comme toujours. Mary fut surprise de sa visite et Chloé les laissait seule. Elle embrassait sur la joue de sa meilleure amie puis fut plus douce devant Lex.

« Regarde-moi à travers tous mes péchés et voyons si tu es encore capable de me dire que tu m’aimes ? demanda, subitement le chauve impassible.
—Bien sur que je t’aime Lex, malgré tous tes péchés. Tu es important à mes yeux et je veux que tu sois honnête envers moi. Je dois te dire quelque chose…»

Le chauve s’approcha d’elle et perçut des marques sur son cou.

—Dominic m’a suivi jusqu’à la maison de mes parents. Je voulais que tu l’apprennes.
—Pardon ? Il te voulait quoi ? C’est lui qui t’a fait ses marques sur ton joli cou ?
—Je me suis blessée involontairement à la ferme, j’ai trébuché. Il m’a également dit quelque chose a propos de ton père, Lionel mais je ne lui fais pas confiance. À vrai dire, je pense qu’il est là pour te doubler dans tes affaires et celle de ton père. De plus, je….
—Je suis au courant que tu es allée le voir. Dominic me l’a dit, ce matin au téléphone, souffla le concerné, je comprends que tu voulais avoir des réponses sur ton enlèvement mais tu crois que mon père est quelqu’un de fiable ?

Chapitre 5 Rien n’est comme avant

Au manoir, les esprits s’échauffèrent entre le jeune couple car Mary avait été voir Lionel sans l’autorisation de Lex, son amant de toujours. Comment était-il au courant de la situation ? Parce que ce connard de Dominic lui avait tout raconté, c’était aussi simple que cela. Le toutou de Lionel ne pouvait pas supporté leur relation amoureuse car Lex devait se concentré sur les affaires de son père à Smallville.

Le ton était de plus en plus fort entre les deux, mais ils se calmèrent un peu devant la cheminée des Luthor qui était éteinte depuis longtemps. Mary ne savait pas comment faire pour s’apaiser et le chauve posa son regard sur elle, neutre. La jeune femme rousse plongea son regard dans le sien.

« Je me suis emporté, désolé. Le fait de savoir que tu ne me fais pas confiance pour aller voir mon père en prison me révolte Kent. déclara-t-il dans un souffle long et pénible.
—Désolée, mais tu avais été tellement distant sur le sujet que il fallait que j’aille voir ton père pour avoir une conversation Lex. Je m’excuse si cela ta mise en colère.
—Non, ce n’est rien. Je m’emporte vite dès qu’il s’agit de lui. Il t’a parlé de moi ? »

Mary fit un bon de cinq centimètre à l’intérieur de son cœur car il ne voulait pas le décevoir.

« Il m’a posé le doute sur toi, je crois que...Qu’il l’a fait express pour qu’on se dispute.
—Excuse-moi, je n’aurai pas du te crié dessus, mon père est un manipulateur extravagant.
—Il croit qui sortira de prison aujourd’hui, il se trompe ? Hein ?
—Non, j’ai eu une lettre ce matin et ça ne m’enchante pas vraiment... »

Lex serra fort son amante dans les bras au milieu de son bureau ancien. En fermant quelques instants les yeux, il entendit la voix désagréable de son père. Ce dernier se trouvait devant la porte d’entrée. Mary fit un léger saut.

« Bonjour, Lex. Mary. Je vois qu’on parle de moi, j’ai l’oreille attentive depuis que je suis aveugle.
—Père ? Vous êtes sorti de prison ? Comment…. s’étonna Lex en ne le quittant pas du regard.
—Disons qu’avec un bon avocat je suis libre. À cause de mes soins pour les yeux, je suis obligé de rester dans ce manoir pendant quelques temps. Je ne voulais pas vous dérangez devant ce baiser affectueux, entreprendra Lionel, cependant Mary ? »

La jeune femme se tourna vers son interlocuteur et l’écouta.

« J’aurai besoin d’une insistante pour quelques jours, venez me voir pour en discuter dans mon propre bureau, j’aurai un poste pour vous. Sinon, je le demanderai à Martha de venir m’aider au quotidien... »

Mary fut toute rouge. Rouge de colère. Une fois que Lionel était partit du salon, Lex adressa de nouveau la parole envers son amante. Les deux mains posés sur le bord de son bureau. Elle lui répondit d’une voix nerveuse et cafouillant.

« Tu ne vas pas travailler pour mon père ? Dis-moi ? Puis, tu es déjà avec moi dans le monde des affaires, je ne veux pas qui te manipule pour m’atteindre….Je n’aime pas ça.
—Chut, calme-toi. Je n’y crois pas à son bluff, mais imagine qu’il raconte tout à mes parents sur notre relation interdite ? Que va dire Jonathan mon père ? Il n’approuve pas ton amitié avec Clark alors, en couple, je n’imagine pas sa crise…
—Je vois, tu vas accepter ? Alors ?
—Pas toute de suite, je vais d’abord finir ton article pour la Torch, ensuite on verra comment ton père se comportera avec moi. Mais, je peux te poser une question ? »

Lex inclina sa tête vers la gauche avec un air intrigué sur son visage. Mary trembla.

« Tu as froid ? Tu trembles…
—Non, ça va. Dis-moi, tu n’es pas avec moi pour avoir des informations sur Clark ? Pas vrai ?
—Ça ne va pas, la tête. Je t’aime trop pour me servir de toi. Je fais souvent des coups en douce, mais jamais contre toi. Mais, j’admets que ton frère m’intrigue depuis que je lui ai rentré dedans avec ma Porche, il me sollicite. »

Mary le tut avec son simple baiser au goût de chocolat. Lex répondit à son baiser. Déposant un baiser délicieux sur ses lèvres pulpeuses, le jeune couple choisit de répondre autrement à Lionel Luthor. Par ces mots, le chauve réconforta sa princesse.

Un peu plus tard à la Torch, Mary avait finis son article du jour avec l’aide de Chloé. Toutes les deux journalistes depuis la maternelle, les deux jeunes lycéennes furent déterminées à trouver la vérité sur les recherches météorites vertes de Smallville. Sur les effets négatifs sur la peau des gens de cette ville. De plus, la sœur de Clark voulut rester encore un peu plus longtemps car elle avait encore quelques recherches a peaufinée sur son blog.

Il était presque minuit.

Justin était aussi parti du lycée et Mary se trouvait presque toute seule à l’intérieur de ce bâtiment sombre et froid. Au château des Luthor’s, l’ambiance n’était pas spécialement au rendez-vous puisque Lex voulait en savoir plus sur les plans de son père. Posé dans son fauteuil, Lionel entendit distinctement les pas lourds de son fils.

« Alors, tu m’expliques les raisons de ta visite ici ? Ne me dit pas que c’est pour ta santé, je n’y crois pas un mot. Tu es obséder par les Kent depuis que j’ai croisé Clark dans ma vie, je me trompe ou je continue ? Ou bien tu vas essayer de manipuler Mary pour qu’elle craque ? »

Lionel sourit et but son thé à la menthe devant le feu de cheminé.

« Toujours aussi méfiant de moi mon fils.
—Je le suis car on ne peut pas te faire confiance une seconde.

Lex fut rubéfié devant son paternel, les mains dans les poches, déterminé.

—C’est une obstruction venant de toi mon fils, je veux juste faire un pari avec toi au sujet de la fille Kent. Je me demande comment elle tiendra quelques secondes avec toi dans cette maison ? Depuis que tu l’as trahi avec Helen, tu t’en souviens ? Je doute sincèrement qu’elle t’a pardonnée, Lex. Tu y penses, vraiment ? »

Lex eut un regard froid et colérique envers son père aveugle.

« Je n’y crois pas en tes mensonges, père. Mary m’a pardonnée depuis longtemps et elle sera bientôt majeur de toute façon, alors je ne vois pas en quoi...Ca te regarde…
—Ça me regarde car elle fouine souvent là ou elle ne devrait pas. Je m’inquiète pour elle, car je l’estime bien au fond. Je n’ai jamais eu de fille dans la famille, je voudrai bien l’avoir dans mes filets. Que cela te plaise ou pas Lex. C’est le jeu, après tout.
—Tu veux toujours être en guerre contre moi, même aveugle, père. Si, tu t’approches de Mary sans ma présence, je ne tolérerai pas. En revanche, j’ai quelques idées sur son kidnapping, qui me dit que ce n’est pas toi qui a organisé cela ? »

Lionel sourit finement et un fracas se fit entendre dans le manoir.