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 Sujet du message: [Finie] Forever - "The Magicians" - Eliot/Quentin - G
MessagePosté: 15 Aoû 2019 18:53 
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Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Bonsoir,

Cette semaine, j'ai regardé la saison 4 de "The Magicians" et la fin m'a tellement frustrée que j'ai été obligée de la réécrire à ma sauce pour pouvoir arrêter d'y penser en permanence (ou presque). C'est un one-shot dégoulinant de guimauve.

:spoilers: (très très gros spoilers sur la fin de la saison 4 !!).
Spoiler: Montrer
Je n'ai pas digéré la mort de Quentin et surtout le fait qu'Eliot et lui n'ont pas pu se revoir après l'extraction du "monstre" du corps d'Eliot.
Du coup, dans ma version, j'ai modifié ce qui se passe à la Jonction (et je me suis débarrassée d'un personnage qui me tapait sur les nerfs depuis le premier épisode de la série... :P )


Bonne lecture !

Cybelia.

---------------------------------

:spoilers: (oui, je préfère le répéter encore une fois, gros spoiler sur la fin de la saison 4 !!!)

Forever


Quentin ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Un instant, il se tenait devant la Jonction, prêt à se sacrifier pour sauver ses amis et le reste du monde. Le suivant, Penny 23 l’emmenait de force à travers le miroir jusqu’à Brakebills, laissant Alice mourir à sa place.
— Pourquoi ? hurla-t-il en se tournant vers l’autre homme, les poings serrés et le cœur déchiré par la souffrance.
— Parce qu’elle me l’a demandé, répondit simplement son ami.
— Ce n’était pas à elle de décider !
— Je pense que si.
Penny se leva et épousseta ses vêtements.
— Tu finiras par l’admettre toi aussi, ajouta-t-il d’un ton triste.
Quentin se remit sur ses pieds avec difficultés, le corps engourdi et l’esprit totalement confus.
— Souviens-toi qu’il y a une autre personne qui a besoin de toi. Tu as tout fait pour le sauver, quitter à risquer ta propre vie. Est-ce que ça n’a plus aucune importance ?
Les mots furent comme un électrochoc.
— Eliot !
Q se précipita vers la porte, puis rejoignit en courant l’infirmerie où Margo avait sûrement emmené leur ami. Il la trouva faisant les cent pas dans le couloir. En voyant son visage ravagé par les larmes, il sentit son cœur se geler un peu plus.
— Eliot ?
— Il est vivant, répondit la jeune femme dont les yeux rougis étaient à présent secs. Ils l’ont opéré et il est en salle de réveil.
Quentin tendit le bras, posa la main sur son épaule et l’attira dans son étreinte, autant pour la réconforter que pour son propre bénéfice.
— J’ai failli le tuer, gémit Margo, le nez enfoui dans son cou.
— Tu l’as sauvé, murmura son ami en réponse.
Ils se séparèrent lorsqu’ils furent rejoints par le Professeur Lipson.
— Comment va-t-il ? demanda Quentin.
— Il guérira. Nous l’avons laissé sous sédatifs pour qu’il ne souffre pas.
— La magie a été libérée, vous ne pouvez rien faire de plus ? s’agaça Margo.
— Elle est trop sauvage pour être domptée pour le moment. L’utiliser sur Eliot risquerait de lui faire plus de mal que de bien. Nous devons laisser la nature et son corps se rétablir normalement.
— Je peux le voir ? demanda la jeune femme.
— Bien sûr. Suivez-moi.
Margo emboîta le pas au médecin et se retourna au bout de quelques mètres lorsqu’elle réalisa que Quentin ne la suivait pas.
— Tu viens ?
— Je ne peux pas… Dis-lui… que je suis désolé.
Et il partit en courant, ayant subitement l’impression d’étouffer. Une fois dehors, il continua, incapable de s’arrêter jusqu’à ce que ses poumons le brûlent. Il s’effondra à genoux sur le sol, des larmes de soulagement inondant ses joues. Eliot était vivant. Alice était morte. Et lui ne savait plus où était sa place. Sa confusion l’empêchait de réfléchir, d’envisager ce qui allait se passer maintenant.

***

Cela faisait deux jours qu’Alice s’était sacrifiée et Fogg avait organisé une petite veillée autour d’un feu dans le parc de Brakebills. Lorsque Quentin arriva, le doyen était déjà là, assis sur un tronc d’arbre couché, Kady près de lui. Julia et Penny étaient installés sur un long banc de l’autre côté du foyer. Le nouveau venu prit place à côté de sa meilleure amie qui s’appuya contre son épaule.
— Comment vas-tu, Q ?
— Je ne sais pas, répondit-il sincèrement.
Elle se contenta de hocher la tête, comme si elle devinait ses tourments intérieurs, ce qui était sûrement le cas. Alors qu’il plongeait son regard dans les flammes qui dansaient, il entendit des bruits de pas derrière lui. Il savait qui arrivait et une vague de culpabilité le traversa. Eliot, aidé par Margo, s’assit à côté de Kady en grimaçant. Vu la gravité de sa blessure, il n’aurait pas dû sortir de son lit, mais avait sûrement insisté pour être présent, même s’il n’avait pas toujours porté Alice dans son cœur. Ce qui était au final le cas de tous autour de ce brasier.
Fogg parla le premier, puis tous les autres dirent quelques mots au sujet de leur amie disparue. Tous sauf Quentin dont la douleur et tout un tas d’autres émotions serrait la gorge. Seules ses larmes témoignaient de son chagrin. Julia prit sa main dans la sienne et déposa un baiser sur sa joue.
— Nous comprenons.
Il avait envie de hurler que non, ils ne comprenaient pas. Que lui-même était perdu dans un lac d’incertitudes et qu’il n’osait pas lever les yeux de peur de croiser le regard de celui qui était assis en face de lui. Il se contenta de rester là, silencieux et perturbé.
Au bout d’un long moment, les autres partirent petit à petit. D’abord Fogg, puis Kady. Après avoir embrassé une dernière fois Quentin, Julia s’éloigna avec Penny. Du coin de l’œil, il aperçut Margo qui se penchait vers Eliot. Elle lui murmura quelque chose à l’oreille avant de partir à son tour. Enfin, ils ne furent plus que tous les deux, séparés par le feu mourant qui s’éteignait lentement.
— Je ne t’en veux pas, souffla Eliot, brisant ainsi le silence.
Quentin leva la tête, surpris, et plongea son regard dans celui de l’autre homme.
— De ne pas être venu me voir à l’hôpital, ajouta son ami d’une voix douce.
— Je suis désolé.
— Q…
Eliot tenta de se lever, mais retomba sur son siège avec un gémissement. Aussitôt, Quentin se précipita à ses côtés.
— Reste assis. Tu ne dois pas faire d’effort inutile.
Au lieu de s’installer sur le tronc près de son ami, Quentin s’agenouilla sur le sol devant lui et posa ses mains sur ses propres cuisses, un peu gêné. Eliot lui adressa un sourire sincère qui lui réchauffa le cœur et le corps bien mieux que n’importe quel brasier. Des cernes marquaient son visage et il avait l’air épuisé, mais les larmes qui roulaient sur ses joues prouvaient qu’il était bel et bien vivant.
— Je suis désolé, répéta Quentin.
— Je t’aime, répondit simplement Eliot.
Comme son ami ouvrait la bouche pour répliquer, il lui posa un doigt sur les lèvres.
— Non, laisse-moi parler s’il te plaît. Il faut… j’ai besoin que tu saches ce que je ressens vraiment. Ensuite, ça sera à toi de voir ce que tu en feras.
Quentin acquiesça d’un hochement de tête. Eliot prit une profonde inspiration, puis grimaça en posant sa main sur son ventre blessé.
— Lorsque j’étais prisonnier dans ma propre tête, j’ai compris que la peur m’avait poussé à commettre la plus grosse erreur de toute ma vie. Ce jour-là, dans la salle du trône à Fillory, quand les souvenirs de cette vie vécue avec toi me sont revenus, j’ai su que tu étais le seul à avoir atteint une certaine partie de mon cœur. Celle que je n’avais jamais ouverte à personne, pas même à Margo. Je n’ai jamais aimé l’expression « âme-sœur ». Pourtant, c’est ce que tu es pour moi, Q. Au moment où je l’ai réalisé, j’ai été terrorisé à l’idée de te perdre un jour. Et j’ai cru qu’il serait mieux pour nous deux de te repousser. Si tu savais à quel point ça a été douloureux pour moi de te dire non quand tu as suggéré que nous pouvions être ensemble ! Ton regard… cette unique larme qui s’est échappée de tes yeux.
Tout en parlant, Eliot avait posé sa main sur la joue de Quentin qui le fixait avec une intensité presque douloureuse.
— J’ai essayé de me persuader que tu serais mieux avec n’importe qui d’autre que moi, même avec Alice. J’aurais tout donné pour détruire ces sentiments qui me broyaient le cœur à chaque fois que je croisais ton regard. Seulement voilà, ils sont toujours là, bien nichés au creux de moi. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne avant toi et comme je n’aimerai jamais personne après toi. Tu peux penser que ce sont de bien grands mots et ne pas me croire. Seulement c’est la vérité.
Il s’interrompit, le souffle un peu court, éloignant sa main du visage de son ami qui le dévisageait sans un mot.
— Q… Je ne te demande rien. Juste… ne me laisse pas espérer, s’il te plaît. La douleur dans ma chair n’est rien à côté du déchirement de mon cœur. Si tout au fond de toi, ce que tu ressentais lors de cette discussion à Fillory n’existe plus, dis-le-moi franchement.
Cette fois-ci, il se tut et serra les lèvres, les yeux embués par des pleurs retenus. Quentin resta quelques secondes silencieux, puis, sans réfléchir à ses actes, il se redressa et posa sa bouche sur celle de son ami. C’était juste un effleurement, leurs peaux se touchant à peine. Il recula ensuite de quelques millimètres, ses mains se glissant sur les hanches d’Eliot, tandis qu’il parvenait enfin à remettre de l’ordre dans ses idées et ses sentiments. Les mots sortirent d’eux-mêmes, comme une évidence.
— Je t’aime, Eliot. Et je ne veux plus jamais être avec quelqu’un d’autre que toi. Je veux vivre et vieillir à tes côtés comme dans ces souvenirs. Je veux me réveiller dans ton lit et dans tes bras tous les matins jusqu’à ma mort.
— Tu es sûr de toi ? demanda son ami d’une voix faible.
Quentin s’éloigna un peu afin de pouvoir plonger son regard dans celui de l’autre homme.
— Plus que je ne l’ai jamais été. Et je suis désolé d’avoir mis autant de temps à m’en rendre compte.
Eliot lui adressa un sourire ravageur malgré ses larmes qui roulaient enfin librement sur ses joues. Son ami les embrassa, goûtant le sel et l’humidité, puis revint vers les lèvres entrouvertes. Cette fois-ci le baiser fut sensuel tandis que leurs langues se redécouvraient.
Lorsqu’ils durent se séparer pour reprendre leur souffle, ils restèrent front contre front, les yeux clos.
— Qu’allons-nous faire maintenant ? demanda Eliot.
— J’ai bien une idée, souffla Quentin d’un ton amusé, mais nous allons devoir attendre que tu sois guéri.
Il rit lorsque son compagnon soupira.
— Je ne parlais pas de ça, idiot !
— Je sais.
Il recula et s’assit sur ses talons. Ils joignirent leurs mains, leurs regards soudés.
— Margo veut retourner à Fillory récupérer son trône et Josh.
— Tu vas l’accompagner, devina son ami.
— J’en ai marre de Brakebills. Je suis fatigué de tout ça. Je sais que la vie n’a pas non plus été toujours calme là-bas, mais...
Il s’interrompit et Quentin fut surpris de voir ses joues prendre une jolie teinte rosée. C’était bien la première fois que le grand Eliot Waugh rougissait comme une adolescente.
— Dis-moi.
— Nous pourrions peut-être nous trouver une petite chaumière tranquille et avoir quelques pêchers dans notre jardin.
— C’est une excellente idée, sourit Quentin.
Il se redressa pour embrasser à nouveau son compagnon.
— Je ne pensais pas qu’il était possible d’aimer quelqu’un à ce point, soupira-t-il entre deux baisers.
— Moi non plus. Q, est-ce que ça fait de moi un monstre d’être soulagé que ça soit elle plutôt que toi ?
Eliot n’avait pas besoin de préciser de qui et quoi il parlait. Quentin le dévisagea un moment en silence, ne sachant quoi répondre.
— Je sais que tu l’as aimée et…
— Je ne vais pas te mentir en t’affirmant que sa mort ne me fait rien. Elle me manque. Et une petite partie de moi lui en veut de m’avoir volé ma « grande sortie ». Depuis que je suis gamin, j’ai si souvent pensé à en finir avec ma vie que ces pensées suicidaires faisaient partie de moi, de qui j’étais.
— « Faisaient » ? reprit Eliot, l’air inquiet.
— Oui, au passé. Car maintenant que j’ai une vraie raison de vivre, je ne peux plus concevoir que j’en avais autant de mourir avant. Je serai le plus heureux des hommes tant que tu seras à mes côtés, tant que tu seras là pour le faire battre, souffla-t-il en prenant la main de son ami et en la posant sur son torse au niveau du cœur.
Quentin se leva et aida son compagnon à faire de même.
— Allons préparer nos bagages. Une nouvelle vie nous attend. Ensemble.
— Ensemble, sourit Eliot avant de lui voler encore un baiser.
Ils ignoraient tous les deux ce que le destin leur réservait. Tout ce qu’ils savaient, c’était que leur amour serait le ciment qui leur permettrait de faire face à n’importe quel coup du sort.

***

Alice essuya ses larmes et se tourna vers Penny 40 qui attendait en silence derrière elle.
— Ils seront heureux, n’est-ce pas ?
— Oui.
Son ami était sincère. Il avait lu les nouvelles versions des livres de Quentin et Eliot. Bien sûr, leurs vies ne seraient pas tranquilles comme celles de la plupart des gens, mais ce qui était le plus important, c’était que rien ni personne ne parviendrait jamais à les séparer.
— Alors j’ai pris la bonne décision.
— Prête à partir ?
— Oui.
Elle jeta un dernier regard au couple enlacé. Malgré son chagrin de les quitter, elle savait qu’elle ne s’était pas seulement sacrifiée pour sauver le monde, mais également pour offrir à l’homme qu’elle aimait le bonheur qu’il avait toujours mérité.

Fin.


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 Sujet du message: Re: Forever - "The Magicians" - Eliot/Quentin - G
MessagePosté: 16 Aoû 2019 22:23 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 23 Oct 2012 16:43
Messages: 224
:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:

Quel beau one-shot, le vrai final que nous méritions tous !!!

Merci cybelia pour ce beau moment ! Je n'ai toujours pas digéré la fin. La série a perdu une de leur spectatrice en tout cas....

_________________
Je rêve qu'un jour cette phrase ne soit pas vraie :

"-Il faut bien se marier, tu sais. Personne ne sait trop pourquoi au juste mais c'est comme ça, les gens se marient. Seuls les anormaux ne le font pas. Alors je suppose qu'elle ou bien une autre... " Merci encore Kate Nightingale (Le dernier ennemi)


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 Sujet du message: Re: Forever - "The Magicians" - Eliot/Quentin - G
MessagePosté: 18 Aoû 2019 12:10 
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Inscription: 17 Jan 2004 13:57
Messages: 11370
Localisation: ♫ J'ai longtemps cherché un paradis sur Terre... ♫
Pareil pour moi, je ne continuerai pas.

J'ai commencé à écrire une autre fic sur Eliot et Quentin, une autre façon d'arranger cette fin de saison nulle.


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 Sujet du message: Re: Forever - "The Magicians" - Eliot/Quentin - G
MessagePosté: 26 Nov 2019 08:47 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 21 Nov 2019 15:19
Messages: 22
Je suis d'accord avec toi je préfère ton final :D :D


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