La voilà
Chapitre 8Scott voulut suivre Stiles, mais Derek l’en empêcha.
- Tu dois rester m’aider.
- Tu es un alpha, non ? Débrouilles-toi.
Mais il ne put faire un pas que la prise de Derek se resserrait sur son bras.
- Je le suis, mais même ma mère ne pouvait contrôler seule de jeunes loups. Tu vas rester m’aider, après tu iras voir Stiles. Puis, il doit avoir besoin de temps pour avaler ce qu’il vient de voir.
Il soupira, il savait qu’il avait raison, mais il voulait tellement serrer dans ses bras son petit-ami et lui demander pardon de ne lui avoir rien dit.
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Dès que tous les bêtas reprirent leurs côtés humains, après le départ de Scott, ils parlèrent de la visite de Stiles.
- Et s’il ne veut plus nous voir ? Je ne veux plus perdre son amitié. Dit Isaac.
- Moi non plus. J’ai besoin de mon Batman. Dit Erica.
- On ne le lâchera pas tant qu’il ne nous pardonne pas. Dit Jackson. Je le connais depuis assez longtemps pour savoir que même s’il nous en veut, si on s’excuse longuement, il nous pardonnera. Dit à son tour Jackson.
Isaac et Erica espéraient que Jackson avait raison.
*****
Scott était devant chez son petit-ami, du moins, il espérait que Stiles l’était toujours. Il passa par la fenêtre qu’il vit entre ouverte. En entrant, son petit-ami était assit sur son lit le regard vers lui.
- Stiles, je suis désolé. Tu dois avoir peur de moi maintenant, mais …
- Pourquoi m’avoir fait ça ?
- Fais quoi ? Ne pas te dire qui nous sommes ? Nous ne savions pas co…Demanda-t-il confus, mais il fut coupé par son châtain.
- Le soir d’Halloween.
Il se figea en entendant cela.
- Quoi ? Demanda-t-il la voix tremblante.
- Je me rappelle de tout. Vous voir sous vos formes de loups garous m’a rendu mes souvenirs. Je me rappelle du soir de l’accident. J’avais si peur qu’il vous soit arrivé quelque chose. Puis avant de tomber, je t’ai entendu m’appeler.
- Nous voulions te faire un peu peur car tu trouvais la vie monotone après l’histoire du darach.
Des larmes glissèrent le long de ses joues, sa voix se brisa. Il reprit après s’être raclé la gorge.
- Nous voulions juste te faire un peu peur puis passer la soirée ensemble au loft. Nous n’avons jamais imaginé que tu… Si tu savais combien nous avons regretté, combien j’avais peur de te perdre. Je n’aurais pas pu vivre sans toi. Je t’aime Stiles.
La seule réponse qu’il reçut, ce fut les lèvres de son petit-ami sur les siennes.
Sous la surprise, il recula.
- J’ai retrouvé ma mémoire passée, mais cela ne change en rien mes sentiments pour toi. Je devrais t’en vouloir encore, mais si je n’étais pas devenu amnésique, notre relation serait restée amicale, nous n’aurions jamais compris que, enfin….
Il vit son petit-ami soupirer avant de venir lui souffler sans l’oreille droite alors qu’il venait de passer ses bras autour de sa nuque.
- Je t’aime aussi Scott.
Il l’enlaça fortement, mais sans lui faire mal. Puis il recula son visage et caressa de sa main droite sa joue gauche. Lentement il se pencha vers lui et il l’embrassa passionnément, désespérément, amoureusement. Il sentit les mains de Stiles caresser ses joues.
Front contre front, ils se sourirent.
- Tu crois que Jackson me donnera encore des chocolats au caramel s’il sait que je me rappelle de tout ?
Il lui sourit.
- Vu le stock qu’il a fait, oui, sans soucis.
Ils s’embrassèrent une nouvelle fois.
- Tu crois que Derek sera toujours aimable avec moi, ou il va reprendre son passe temps favori qui consiste à me plaquer contre les murs et me frapper le visage avec un volant ?
- Je dirai la deuxième option, mais je serai là pour l’en empêcher. Personne ne touche mon petit-ami. Même ta Catwoman.
*****
Stiles aurait aimé lui en vouloir, mais quand il avait vu les larmes de Scott, toute sa colère, son indignation avait disparu. Puis le je t’aime de son brun l’avait retourné. Il l’avait embrassé car il l’aimait et c’était le principal.
Là, ses mains sur les joues de Scott, son front contre le sien, il lui sourit tendrement puis il se pencha pour l’embrasser.
Quand leurs lèvres se séparèrent, son brun recula.
- Je dois appeler les autres, ils sont fous d’inquiétudes que tu ne veuilles plus d’eux dans ta vie.
Il l’attira dans ses bras.
- Attends encore un peu. Dix minutes. Pour le moment, je veux mon petit-ami. Dès qu’ils sauront que je suis de nouveau moi, ils rappliqueront, donc …
Il le poussa sur son lit, puis il s’allongea sur lui et l’embrassa tendrement.