Forum - Le Monde du Slash

Salut à tous ! Voici enfin la suite (ou séquelle) de "Le Froid de l'Enfer". J'ai décider de faire trois suites, chacunes basée sur l'un des personnages. On a eut le point de vu de Rodney, maintenant c'est au tour de Daniel.

Très bonne lecture à tous.

Résumé : Rodney, Jack, Daniel et John sont des Atlantes, et ils doivent livrer un combat sans merci contre Apophis et ses victimes, les Goa'ulds, voleurs d'âmes et d'espoir. Tout en continuant, bien sûr, à suivre leurs études à l'université, prendre des cours de piano et de guitarre et sortir en boîte le vendredi soir !

Chapitre 1

Tout en haut de la falaise, Daniel Jackson attendait que son père, archéologue de profession, pasionné d'étoile et de galaxie, sorte son matériel. Ils s'étaient garés sur le bas-côté de la route côtière qui longeaient les plages du Paficique.

- Alors, comment ça s'est passé à l'Université, aujourd'hui ? demanda distraîtement le grand-père de Daniel.

Daniel se raîdit.

- J'imagine que tu sais déjà, sinon tu ne me poserais pas la question !

Impossible qu'il sache ce qui s'était passé... à moins que Peter Grodin l'ai dit à son père qui l'aurait répété à son grand-père.

- Tu es en train de te faire une drôle de réputation, le prévint Jackson sénior.
- Qu'est-ce que le père Grodin t'a racconté ?
- Je n'ai jamais parlé des Grodin. On dirait que tu lis dans mes pensées !

Inutile de paniquer... pour cette fois-ci. Son grand-père s'était habitué à la manière dont il devnait parfois ses pensées. Si seulement il savait que Daniel lisait réellement dans ses pensées.

- C'est facile à deviner.
- Tu n'aimes pas vraiment Peter apparement ! Son père est pourtant sympathique.

Pourvu que Jackson Sénior n'invite jamais les Grodin à la maison. En un éclair, Daniel vit Peter traîner chez eux, l'espionner, le suivre, fouiner dans sa chambre. C'était déjà dur de le voir à l'Université tout les jours. Peter semblait se douté que Daniel et ses trois meilleurs amis - Jack, Rodney et John - étaient différents... sans se rendre compte à quel point il avait raison.

- Daniel... ton amulette à changé de couleur ?

Daniel regarda l'amulette qui lui pendant au cou, scrutant le visage de la lune gravé sur le métal.

- Ce sont probablement les rayons du soleil, grand-père.

Cela signifiait-il qu'un Goa'ulds l'avait suivi ? Il jeta un rapide coup d'oeil derrière lui. Les voitures passaient sur la route. Rien d'inhabituel et qui annoncerait la présence du danger.
Si seulement Jack était là. En temps normal, ils étaient inséparables, mais ce soir-là, Jack avait un travail d'intérêt public à l'hôpital pour enfants. Il s'occupait d'enfants soignés pour des blessures par balle. Il leur faisait la lecture, jouait au dames avec eux et leurs apprenait le macramé. Ancien membre d'un gang, Jack avait été condamné deux fois pour vol de voitures. Jack avait mené une vraie vie de racaille avant de comprendre sa destinée.

- Peter m'a raconté qu'il discutait avec des amis quand Jack et toi, vous êtes entré en baragouinant des trucs.
- C'était du latin, grand-père, répondit séchement Daniel.

Aussitôt, il se mordit la langue.

- Je ne t'apprends pas le latin pour que tu en use à tord et à travers et impressioné inutilement Peter.
- Peter a dit que tu étais dans tout tes états. Qu'est-ce qu'ils t'ont dit ?
- foedus deus
- Dieu laid ? C'est ça qui t'a bouleversé ?
- Laisse tomber.

Ils se dirigeaient vers la plage.

- Peter dit qu'à l'université, on t'appel le Prince de l'Etrange.
- Non, c'est seulement Peter qui m'appelle comme ça. Il me déteste et je ne sais pas pourquoi !

Jackson sénior se plongea dans l'observation des étoiles. Oublié Peter et ses médisances contre Daniel. Tant mieux !

Daniel observa les étoiles. Oma Dessala lui avait expliqué qu'Atlantis, son monde d'origine, se trouvait dans la galaxie Pégase, à des miliards de kilomètres de la Voix Lactée. Ce n'est pas en levant les yeux qu'il pourrait voir Atlantis. Dommage. Atlantis était une planète presque entièrement immergée, hormi la cité d'Atlantis, une cité magnifique.

Daniel s'éloigna, marcha un bout de temps sûr la plage. Le brouillard se leva subitement. Il ne manquait plus que ça ! songea-t-il avec amertume. Il s'appretait à faire demi-tour pour rejoindre son grand-père quand li entendit... des voix ! Des chants ? Non, plutôt des incantitations !
Il pressa le pas. Plus que tout, il voulait sortir du froid et retrouver les lumières voilentes de la ville.

Il tomba sur un feu de camp. Une dizaine de jeune jeunes se tenaient debout autour. Il se réchaufferait, puis il leur demanderait le chemin pour retrouver la route. Il s'approcha du groupe, mais personne ne semblait lui prêter attention. Une tension étrange planait dans l'air, comme s'il allait se produire quelque chose d'important.

Une fille aux cheveux longs se tenait près de feu. Elle était belle et portait une robe longue d'un noir satiné. Les manches flottantes lui arrivaient au bout des doigts. Elle portait un boa doré autour du coup. Les flammes semblaient dangereusement proches. Sa jupe virevoltante frôlait sans arrêt le brasier.

Nul ne montrait la moindre inquiétude.
La jeune fille sourit, se dénuda partiellement, ne gardant que ses sous-vêtements, et entra dans le feu...

Dans un hurlement, les flammes s'enroulèrent sur sa cheveulure, et la tirèrent vers le ciel nocturne. Daniel se trouvait assez près du feu pour entendre le crépitement du bois, mais il ne sentait toujours aucune chaleur. Les flammes ne brûlaient pas la jeune fille. Elle n'avait même pas l'air de souffrir, en fait, elle semblait euphorique. Stupéfait, Daniel se rapprocha. L'air semblait encore plus froid près du feu.
Il hésita, puis frôla rapidement les flammes de la main. Daniel retira vivement sa main et vit un peu de givre dessus. Un feu froid ?

- LECTA ! LECTA ! LECTA ! répétaient les autres.

Le noms de la fille ? Elle ouvrit les yeux, ils brillaient, phosphorescents.
Daniel sentit son amulette s'affollée. Pareil à une vague invisible, son pouvoir le repoussait, comme pour le mettre en garde. Ba'al lui sourit.

- Salut Altante !

Il vit Carson Beckett s'approché de lui. Dans son smoking noir satiné, il était séduisant, dangeureusement sexy. Tout en sachant qu'il fallait éviter de croiser son regard bleu, Daniel se sentait irrésistiblement attiré. Les yeux de Carson brillaient d'une grande tendresse.

Daniel s'enfuit. Ses lunettes glissaient sur son nez. Carson le poursuivit. C'était dangereux de courir si près du bord de la falaise. Il le fit quand même. Frissonnant de terreur, il respirait avec difficulté. Ses mains tremblaient encore, mais ce n'était plus de froid. Il pourrait facilement se débarasser de Ba'al, Heu'ur et Freyr, ils n'étaient que des initiés. Mais ce débarasser de Carson était une autre affaire. Il était très puissant.

Carson lui saisit le bras. Ses mains étaient gêlées.

Ce fut la dernière chose dont il se souvint...

To be continued...

(A votre avis, je fais de Carson un gentil ou il reste méchant ? Moi j'l'aime bien Carson Beckett. Le rendre gentil, ça veux pas dire qu'il ne doit plus être Goa'ulds )

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Daniel and Jack, for tomorow

Parce qu'un gentil Goa'uld ça existe ?

Enfin bon, moi je le vois bien rester méchant, mais tu fais comme tu veux, c'est ta fic !



Cybelia.

Cybélia => bah, j'pense que oui, mdr. Dans "Le froid de l'Enfer", il a aider Rodney a récupérer John. Il aurait pût tout aussi bien voler tout son espoir à Rodney et s'emparer de ses pouvoirs, mais non, il l'a guider jusqu'au Planet Bang et lui a raconter sa life, c'est tout. Bon, je verrais

Chapitre 2

Daniel se réveilla en sursaut sur la plage, près de la petite digue. Il se redressa péniblement. Aïe ! Il avait mal partout !
Se serrait-il endormi ? Le feu froid ne serait-il qu'un rêve ? Ses paumes étaient à vif. Il alla les trempée dans la mer. Il remonta la plage, et finit par retrouver son grand-père. Ce dernier lui lança un regard dur.

- Où étais-tu passé toi ?
- Je... je suis allé faire un tour !
- Qu'est-ce qui est arrivé à tes lunettes ?

Daniel les retira. Il manquait le verre de droite.

- Je ne sais pas.
- Comment cela "tu ne sais pas" ? Tu sais combien ça coûte des verres de lunettes ?
- Non.
- Tu n'aurais pas essayé de grimper sur la falaise, par hasard ?
- Non...
- Tu sais à quel point c'est dangereux ?

Il ouvrit les mains de Daniel avec douceur. Ses paumes étaient écorchées. Comme s'il avait essayé de se raccrocher à quelque chose en tombant.

- Daniel, raconte-moi la vérité !
- Je... je ne sais pas. J'ai dû tomber. Je devais être en haut de la falaise, et puis je me suis réveillé sur le sable, comme si je m'étais endormi.

Il vit l'inquiétude sur le visage de son grand-père.

- Tu ne veux pas aller à l'hôpital ?
- Non.
- Tu es sûr ?
- Oui.

Il lui posa la main sur la tête. Daniel vit le bout de ses doigts. Sur l'index, il y avait du sang.

- Tu t'es cogné à la tête. On devrait quand même aller à l'hôpital !
- Non, ça va !
- Promets-moi que tu ne monteras plus sur la falaise.
- Promis. On rentre à la maison ?

Daniel se sentait l'esprit plus clair, il s'introduisit doucement dans les pensées de son grand-père pour voir s'il avait vu quelque chose qui pourrait lui servire d'indice. Il ne trouva que des étoiles... mais son grand-père le regarda deux ou trois fois, comme s'il sentait qu'il étudiait ses souvenirs. Que ferait-il s'il découvrait que c'était effectivement le cas ?

L'arôme des muffins tout chauds se répandait dans la cuisine de Daniel. Wally, le raton la veur apprivoisé, tournait autour de son éculelle, ses griffes frottant impatiemment le carrelage. Daniel finissait son café, en finissant de raconter à Jack sa soirée de la veille.

- Et je me suis réveillé sur la plage, conclut-il.
- C'est tout ? demanda Jack.
- Oui.

Perdu dans ses pensées, Jack se passa les mains dans ses cheveux noirs. Son sweat à capuche dissimulait les tatouages de son avant-bras, souvenir de son passage dans le gang.

- Ca devait être un rêve ! Primo, si tu avait dû rencontrer un groupe de Goa'ulds, j'aurais eu une prémonition ! Secundo, personne ne peut survivre à un passage aussi long dans le feu, Goa'ulds ou pas ! De toute façon, Oma nous l'aurait dit.

Oma Dessala avait présenté Daniel à Jack un an plus tôt. Leur amitié avait connu des débuts difficiles. Jack avait vraiment vécu avec un gang, volant des voitures et traînant dans les rues. Pas question de faire amie avec un mauviette comme Daniel. Daniel lui, avait aimé la franchise de Jack. Lors de leur premier combat contre un groupe de Goa'ulds, Jack avait changé d'avis sur Daniel. Il n'avait pas reculé face au danger. Depuis, Jack lui avait confié sa vie.

- Tertio, continua Jack, le feu était froid. Typique des rêves. Quarto, si tu avais recontré une bande de Goa'ulds, tu ne serais pas ici.
- J'ai rencontré Carson.
- Tu me l'as dit.
- Je crois qu'il m'a attrapé !

Il enleva sa veste pour montrer des meurtissures sur son bras.

- Tu as dû te faire ça sur les rochers, murmura Jack.
- Tu te souviens de Peter Grodin ? Il était dans le brouillard total, même une semaine après avoir rencontré les Goa'ulds.
- Ce n'est pas ton espoir que veulent les Goa'ulds, c'est toi ! Si tu veux en parler à Oma Dessala, je viendrais avec toi, mais il faudra attendre Jeudi. Elle ne rentrera pas avant, tu te souviens ?

Le Grand-père de Daniel entra dans la pièce, et adressa un regard dur à Jack, qui lui rendit la pareil.

- Encore ici toi ? Tu n'es pas dans ton Ghetto ?

Daniel lu dans ses pensées, qu'il allait répondre "et vous ? Toujours pas au cimetière ?" Avec un sursaut, il zappa l'esprit de Jack, l'empêchant ainsi de répliquer. Jackson sénior sortit, et Jack se tourna brutalement vers Daniel.

- Pourquoi tu m'as zappé ?
- Si jamais tu lui répond un truc dans ce genre, tu ne remettra jamais les pieds ici.

Et ça, Daniel ne l'accepterai jamais.

- Ouais, ouais... bon, et si on allait rejoindre John et Rodney au Game Center ? John me doit une revanche !
- Tu te feras tué avant le niveau trois ! répondit Daniel.

Daniel enviait un peu John et Rodney. Comme lui, ils étaient gays, et ils l'acceptaient plutôt bien. Il arrivait qu'ils s'embrassent en pleine rue, se souciant peu du regard des autres. Il arrivait parfois pourtant, que Rodney repousse John sans raison. Seul Daniel et Jack comprenaient pourquoi : les molécules de Rodney s'affolaient, et il risquait de disparaître.

Ils marchèrent jusqu'au Game Center, qui se trouvait deux rues plus loin, où Rodney et John attendaient. Daniel n'attendit pas, et leur parla du feu froid et de la fille nommée Lecta.

- C'était un rêve, commenta Rodney, puisque je feu était froid.
- Si ça ressemblait à une fête, tu t'es peut-être comporté avec bonté avec eux, et ils n'ont pas pu te faire mal, suggéra John.
- Je suis sûr que non !

Un Goa'ulds ne pouvait jamais faire de mal à une personne qui avait agi avec bonté à son égard. Carson avait essayé d'enfermer Rodney dans ses souvenirs de petit garçon, et Rodney avait tenté de le sauvé d'Apophis. A cause de cela, Carson ne pourrait plus jamais lui faire de mal.

- Tu n'as jamais entendu parler de ces rêves où tu veux te réveiller mais tu n'y arrives pas ? fit John. Et quand tu te réveilles finalement, tu te sens soulagé parce que c'était juste un rêve.
- C'était différent.
- Il n'y a qu'un moyen de le savoir.

John sourit.

- NON ! répondit Daniel. Tu ne remonteras pas le temps !
- Ce n'est pas juste, tu te sentirais soulagé...
- Je n'ai pas envie de tomber sur un Goa'ulds.
- Et il rates toujours ses atterrissages, approuva Rodney. Et là, tu seras à côté des falaises et de l'océan !
- Enfin quoi, je m'entraîne comme un malade et vous ne me faites toujours pas confiance ?

Ses pupilles se dilatèrent, comme si son pouvoir envahissait son cerveau. Daniel sentit un changement dans l'air, comme si la pression atmosphérique baissait tout à coup. Il jeta un coup d'oeil à la montre de John : les aiguilles tournaient à l'envers.

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Daniel and Jack, for tomorow

Super !! Juste une petite erreur :


Je pense qu'il manque des mots dans ta phrase...



Cybelia.

Ho cool, je vais lire ça tout de suite !!

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oups, oui, il s'introduisit doucement dans les pensées de son grand-père pour voir etc...

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Daniel and Jack, for tomorow

J'édite ton message pour corriger.

Cybelia.

Je te remercie Cybélia. Je vais en profité pour écrire ma suite.

Chapitre 3

- Arrête ! cria Rodney.

Mais John n'arrêta pas. Jack attrapa Daniel et Rodney par la main.

- Serrez bien vos amulettes lunaires ! On se retrouve au Kokomo, hurla Jack à John avant qu'il se disparaisse, dans un regard blanc, éblouissant.

Le tension dans l'air disparut aussitôt.

- Pourquoi on ne l'a pas suivit ? s'étonna Daniel.
- Oma Dessala m'a expliqué qu'en tenant l'amulette, on peut rester dans le présent même si John remonte le temps, dit Jack. J'ai oublié de vous en parler.
- John dit que toute les époques existent en même temps, réfléchit Rodney. C'est rassurant de penser qu'il est tout près de nous, non ?
- Ouais, tu as raison, répondit Daniel.

Daniel se demandait ce que John voyait. Ils tuèrent le temps en explosant un nouveau record à leur jeu vidéo préféré. Aux alentours de midi, persuadé que John était maintenant de retour dans le présent, ils se rendirent au Kokomo, à leur table préférée. Daniel jeta un coup d'oeil désespéré à sa montre :

- John est en retard.
- On n'aurait jamais dû le laisser partir ! fit Rodney en se rongeant les ongles. Avant, j'avais peur pour lui quand il faisait ça, mais depuis qu'on est... un peu plus proche, c'est encore pire !

Tout à coup, des courants étranges agitèrent l'atmosphère, comme des vagues de chaleur. Brusquement, John apparut, avec un grand sourire, bien tranquillement installé dans son siège. Heureusement, personne n'avait rien remarqué.

- Dieu merci, tu n'as rien ! soupira Rodney en saisissant la main de sa moitié avec un tremblement. Qu'as-tu vu ?
- Je n'ai absolument rien vu, ni feu de camp, ni Goa'ulds, juste un vieux grand-père qui regardait les étoiles !
- C'est le mien, répondit Daniel dans un éclat de rire. Bon, si on allait chez moi ?
- Et si on allait plutôt chez moi proposa Rodney trop vite.

Daniel fronça les sourcils.

- C'est quoi le problème, Rodney ? Dès que John est avec nous, tu insistes toujours pour aller chez toi !
- C'est vrai ça, ajouta John, y'a un truc que je dois pas voir chez Danny ?

Daniel s'infiltra dans l'esprit de Rodney pour tenter de découvrir pourquoi il ne voulait pas que John aille chez lui. Il repoussa les souvenirs avec John, jeta un coup d’œil à la musique, et fut parcouru de frisson. Rodney jouait du piano à la perfection. Ses doigts volaient, légers, sur les touches, la musique s'élevait dans la pièce... la Lettre à Elise n'était pourtant qu'un souvenir, mais il était intense.

Rodney avait une définition étrange de la musique. L'instrument en lui-même n'était fait que de bois et de corde, mais c'est le musicien, le véritable instrument. Ce que Daniel entendait dans ce souvenir, c'était les émotions profondes de Rodney.

A contre-coeur, il finit par quitter ce souvenir, et farfouiller ailleurs. Ne trouvant rien d'intéressant il quitta l'esprit de Rodney. Celui-ci fit la moue.

- C'est nul ce que tu fais, Danny !
- Comment t'as su ?
- Tout à coup, comme ça, j'ai pensé à la musique. (il éclata de rire) Tu as dû le remonter dans mon esprit par accident.

Un peu plus tard, ils arrivèrent chez Daniel, où ils s'installèrent dans la cuisine. John étouffa un petit cri de surprise en voyant Wally, qui, pencher sur le lavabo, lavait méticuleusement une grappe de raisin.

- C'est Wally, répondit Daniel (il le prit à deux mains et le présenta à John) j'aurais dû te prévenir, mais je pensais que Rodney te l'avais dit.

Une expression curieuse apparut sur le visage de Rodney.

- En fait...
- C'était ça alors ? lui demanda Daniel. Tu ne voulais pas que John sache pour Wally ? Mais pourquoi ?

Avant que Rodney ait pu réponde, John intervint :

- C'est incroyable que tu aies arraché un animal sauvage à son environnement naturel ! Regarde, il boit une eau pleine de chlor !
- Il serait mort si je ne l'avais pas pris. Sa mère l'a abandonné. Et il ne buvait pas de l'eau du robinet, il lavait du raisin.

John insista :

- Il y a des refuges pour les animaux sauvages abandonnés. (Se tournant vers Rodney, il ajouta ) c'est incroyable que tu ne m'aies pas prévenu. Il faut qu'on fasse quelque chose !
- Tu comprends, maintenant ? dit Rodney à Daniel.
- Et tu vas faire quoi, John ? ricana Jack en riant. Dénoncer Daniel ?

Jack prit Wally et le donna à John. Le raton laveur lui lécha l'oreille, puis se mit à le coiffer. John caressa Wally en retour :

- C'est vrai qu'il n'a pas l'air malheureux. Après tout, mieux vaut vivre avec Daniel qui fait des bon cookies, que d'être mort ! Mais n'en parlez jamais à ma mère, c'est tout ! Jamais !

Rodney tendit le paquet de tarot à Daniel.

- Et si tu nous disait notre avenir à tout les quatre ?
- Je ne sais pas si ça peut marcher.
- Essaye !

Daniel battit les cartes.

- Je vais en poser trois. Une pour le passé, une pour le présent, et une autre pour l'avenir.

Inutile de lire dans leurs pensées pour savoir ce qu'ils se demandaient. La vérité sur le feu de glace. Il retourna la première carte.

- Le Diable, c'est mauvais signe.
- Ca veux dire quoi ? demanda Jack.
- Que nous sommes entrés dans un cycle négatif. Nos problèmes ne font que commencer.

Il retourna séchement la deuxième carte et la posa sur la table.

- La lune, fit Rodney. C'est bon signe pour nous ?
- Non, cette carte représente ce qui va se produire. A cause de tromperies, les choses vont mal se passer.

John pianota nerveusement sur la table.

- Ce ne sont que des cartes, répondit Rodney. Ca ne veux rien dire en fait. Retournons la dernière.
- La papesse ! s'affola Daniel.

Sa main s'était mise à tremblée.

- Et... c'est quoi le résultat final ? demanda Jack.

Daniel ramassa les carte.

- Réessayons !

Il battit le jeu, le coupa et prit à nouveau trois carte. La Diable, la lune et la papesse apparurent à nouveau, et dans le même ordre.

- Arrête ton circle, lui intima Jack. Avec nous ça ne marche pas !
- Je n'y suis pour rien, je te le jure !
- Ca veux dire quoi ? demanda Rodney.
- Nous sommes à un carrefour, et que la fin sera différente de celle que nous attendons.
- Ce qui ne veux pas forcément dire qu'elle sera mauvaise, fit John.
- Des changements vont se produire, ajouta Daniel.

Daniel n'arrivait plus à détourner le regard des cartes, qui semblaient le mettre en garde contre un grave danger.

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Daniel and Jack, for tomorow

Bon, j'ai lu les 2 premiers chapitres, et c'est du tout beau, tout ça ! ( A part quelques petites fautes d'orthographe et autres ! ) Je vais lire la suite !

Et surtout :

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Je te demanderais tes services à l'avenir ^^
Euh, tu seras dessus, *** spoiler *** Daniel ne va pas toucher à Jack tout de suite, quelqu'un va tenter de prendre le pas dans le coeur de Danny boy mdr
Mais je dirais pas c'est qui !

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Daniel and Jack, for tomorow

Cybelia (pressée)

Moi, je l'ai déjà lu, la suite ! Héhéhé ...

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Chapitre 4 (je remercie Hidegarde pour avoir corriger mes fautes )

Lundi, à l'Université, Daniel était resté, comme à son habitude, dans une salle de classe vide pour étudier, et s'il disposait d'un peu de temps encore, il dessinait. Quelqu'un s'assit à côté de lui.

Daniel se retourna, et resta figé. Paul Davis le regardait, le dévorait presque des yeux.

- Salut Daniel... comment vas-tu ?

Il était absolument magnifique avec ses yeux noisettes et son sourire charmeur. Paul était vraiment séduisant, il dégageait un charme... irrésistible.

- Salut.

Il lui lança un sourire insolent. Il aurait tout aussi bien pu porter une pancarte : Daniel Jackson flashe sur Paul Davis, le nouveau venu, aussi beau qu'intelligent, qui parle français et...

- Il paraît que tu sais lire l'avenir dans les cartes de tarot.

Il le regardait, ouvertement intéressé.

- Qui t'a dit ça ?
- Peter Grodin.
- Ah...

Paul et Daniel se parlaient un peu plus chaque jour. Cette histoire de cartes était-elle un prétexte pour lui rendre visite ? Il le regarda dans les yeux, fasciné. Le seul mec aussi beau que lui était sans conteste Jack O'Neill. Mais il ne pourrait jamais rien avoir entre eux. Malheureusement...
Depuis la mort de Veto, Jack refusait toute relation amoureuse que ce soit avec les filles ou les garçons.

- Si tu peux voir l'avenir, est-ce que je dois avoir peur de toi ?
- Peut-être, répondit Daniel.

La voix de Paul se faisait caressante.

- En retour, je lirais ton avenir dans le café.
- Tu veux dire dans le thé ?
- Non, le café. Il a beaucoup de valeur en France (j'sais pas si vous avez été en Amérique ou en Angleterre, mais ils boivent six fois moins de café que nous, enfin c'est ce que j'ai vu quand je suis aller visiter ces deux états. ) On lit l'avenir dans le marc de café. Dis-moi, est-ce que tu me trouves un tant soit peu intéressant où tu n'es pas homosexuel comme je l'ai cru ?
- Pardon ?
- On dirait que tu évites de me toucher.
- Au contraire... répondit Daniel. C'est d'accord, je lirais ton avenir !

Paul Davis lui prit le bras. Daniel fut parcouru d'un frisson. Hum... son contact était agréable. Leurs visages étaient dangereusement proches...

- Tu es mystérieux. On dirait que tu caches un lourd secret.

Si seulement il savait.

- Dis-le moi !
- Impossible.
- Tu me plais, Daniel Jackson.
- Appelle-moi " Danny. " Tu n'as qu'à venir chez moi ce soir, d'accord ?

Ils quittèrent la pièce ensemble, et se séparèrent dans les couloirs bondés. Toute la magie de l'instant avait disparu. Jack, John et Rodney surgirent derrière lui.

- On dirait que tu sors d'un rêve, le taquina Rodney.
- C'est Paul, expliqua Daniel.
- Paul... Davis ? demanda Jack d'une voix qu'il ne lui connaissait pas. J'ignorais que tu aimais les mecs sombres et torturés.
- Les artistes, corrigea Daniel.

Daniel crut percevoir une pointe de jalousie dans sa voix. L'avait-il imaginé ? Il est vrai qu'il était tomber amoureux de Jack, il y a longtemps. Ou peut-être es-ce encore présent ?

- Vous êtes pitoyables, lança une voix derrière eux.

Ils se retournèrent d'un bloc. Peter Grodin les fixait, narquois :

- Vous vous jetez sur tout ce qui vous plait, mec ou fille !
- Nos seas pesada, marmona Jack.
- Quoi ?
- "Tu nous les brises !" traduisit Jack.

Peter et Jack se défièrent du regard, mais finalement, Peter haussa les épaules et s'en retourna.

- Il me tape sur les nerfs, maugréa John.

Daniel oublia bien vite Peter. Il songeait à préparer l'arrivée de Paul. Des cookies faits maison, pourquoi pas ? Il ferait un saut dans un petit commerce voisin pour acheter des pépites de chocolat.

- Ces cookies sont les meilleurs que tu ais fait, le complimenta Jack. Tu devrais en vendre, sérieux !

Daniel sourit. Son grand-père entra dans la cuisine.

- Oye Daniel, murmura Jack, il y a un payaso dans ta cuisine !

Daniel ricana. Il avait trouvé un compromis avec Jack. Il pouvait le laisser parler et critiquer son grand-père s'il le faisait dans une autre langue. Et Jack pour avoir vécu à côté d'une famille d'espagnol connaissait bien la langue. Son grand-père, pas un strict mot.

- Ca t'arrives de rentrer chez toi ? maugréa le grand-père. Ils sont pour vous ces cookies ? Je peux en prendre ?
- Je t'en ai mis dans ton bureau, répondit Daniel. Ceux-là sont pour... quelqu'un !
- Ah...

Il s'éloigna. Jack trompa sa gourmandise en goûtant au cake fait maison. On sonna à la porte. Dans l'espoir de voir Paul, Daniel se précipita à l'entrée et ouvrit la porte sur...

- Peter ?

To be continued...

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Daniel and Jack, for tomorow

kesk'il fout là le Peter ? Laisse le petit Danny tranquille, sale bête !!!



Cybelia.

J'aime toujours autant, mais je suis parfois un peu gênée par le foisonnement des perso. Tu devrais essayer d'être plus explicite lorsqu'ils sont tous ensemble (juste uen petite phrase pour préciser qui est dans la scène ...) parce que là, franchement, j'ai été un peu perdue !!!
LA SUITE (pourquoi y faut toujours supplier les auteuses pour avoir la suite, hein, pourquoi !)

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McShep Powaaaaaaaaaa !