Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: [Finie] Un ange au Paradis-Les Bleus-Kevin/Yann-G
MessagePosté: 11 Juin 2017 16:49 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 03 Juin 2017 12:10
Messages: 49
Je sais que la série est ancienne maintenant et que de ce fait des fics portant sur ces personnages ne sont peut-être plus trop d'actualité mais étant nouvelle sur ce forum et en attendant de me plonger dans d'autres productions, j'aimerais apporter ma contribution en vous proposant cet OS (seul texte tout public que j'ai pu écrire sur la série), il a été écrit à la fin de la saison 1 quand Yann suite à son agression largue brutalement Kévin sans trop d'explications.

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UN ANGE AU PARADIS


Le doux soleil basque réchauffait ce matin d’octobre, bien loin des frimas de l’automne parisien… Une petite brise berçaient les arbres qui veillaient sur les tombes alignées sagement, des oiseaux pépiaient amenant un peu de vie dans le silence pesant qui régnait… Il se tenait légèrement à l’écart du groupe imposant dont s’échappait parfois des sanglots difficilement étouffés…Des enterrements il en avait malheureusement connu beaucoup mais la souffrance et l’incompréhension qui flottait sur l’assemblée rendait l’atmosphère irrespirable… Sa tristesse il préférait l’affronter seul, sans compter qu’il savait qu’il n’avait pas vraiment sa place ici alors il s’éloigna… Marchant sans but dans les allées, attendant que tout le monde soit parti pour revenir lui dire adieu sans témoin…

……………………………..


Dix ans… Dix ans qu’il ne l’avait pas vu… Dix ans qu’il était parti sans se retourner, l’abandonnant désemparé sur un trottoir… Au fil des ans, les traits de son visage, les formes de son corps s’étaient peu à peu effacés de sa mémoire mais il lui restait intact le souvenir des ses yeux si bleus et de son sourire enfantin… Ses yeux qui étaient fermés pour l’éternité maintenant et ses lèvres qui avaient du se clore sur un cri de peur et d’horreur… Le sentiment le plus douloureux était, en ce jour lugubre, sans aucun doute l’incompréhension, il y avait longtemps qu’il ne se faisait plus d’illusions sur la vie mais sa cruauté implacable était une fois de plus démontrée… Des salauds finis avaient une vie longue et heureuse et un être lumineux et adorable comme lui était fauché dans la force de l’âge sans avoir connu le bonheur…Çà lui donnait la nausée… Il se demanda une fois de plus s’il avait bien fait de venir…

……………………………


Dix ans… Une goutte d’eau dans une vie… S’il devait se souvenir des faits marquants de sa vie ces dix dernières années il ne trouvait que du vide… Certes il avait changé de poste, de commissariat, d’appartement mais au final si le décor avait changé, sa vie, elle, restait la même, désespérément monotone… Il avait repris sa vie en main comme il le lui avait dit pour justifier sa décision de le quitter… C’est-à-dire qu’il avait assumé sa lâcheté jusqu’au bout à défaut d’assumer sa sexualité… Changement de quartier et de collègues, il avait pu tout recommencer à zéro… Continuer à vivre dans la sécurité illusoire que lui procurait le mensonge et la dissimulation… Il avait réussi, dix ans après personne n’avait émis de doute sur ce qu’il était vraiment… Il s’était plongé à fond dans le boulot qui était devenu toute sa vie, il avait poursuivi son ascension et était maintenant commandant… Sa vie affective quant à elle était réduite au néant, il ne s’en plaignait pas, c’est-ce qu’il avait voulu… Sa vie sexuelle avait changé aussi, il ne se risquait même plus à aller draguer dans le Marais, internet venait à son secours, ceux qu’il y rencontrait ne souhaitaient que la même chose que lui : se faire du bien, rapidement, sans risque de s’attacher, il allait le plus souvent chez eux, comme çà ils ne connaissaient ni son nom, ni son adresse, protection maximum… Pas question de se laisser piéger de nouveau… S’il avait du s’investir avec un homme, çà aurait lui et aucun autre… Lui seul avait su faire battre son cœur assez fort pour qu’il prenne tous les risques, lui seul avait pu lui faire croire qu’il trouverait la force d’être lui-même… La vie en avait décidé autrement… Bousculé par celle-ci, il avait fait un choix, sa lâcheté lui avait donné la force de s’y tenir non sans quelques petits pincements au cœur parfois, au début surtout… Il pensait parfois à lui, se demandant où il était, ce qu’il faisait, espérant qu’il était heureux…De son côté, il avait appris à vivre sans amour… Il l’avait bien fait pendant des années avant de le rencontrer…Il ne subissait pas cette situation puisqu’il l’avait choisi… Le sentiment de contrôler sa vie le rassurait et l’aidait à avancer …

…………………………..

Il se rappelait parfaitement comment l’information lui avait fait dresser l’oreille…Il était en train de se préparer un plateau repas, la radio était allumée, il ne l’écoutait pas vraiment et puis quelques mots l’avaient accroché, il s’était arrêté et avait monté le son…

« Une histoire tragique et peu commune à Bayonne : un policier de 36 ans a été abattu d’une balle dans la tête par son compagnon, policier également… La victime s’apprêtait apparemment à quitter celui avec qui il partageait sa vie depuis plusieurs années et qui, selon les témoignages des proches, le maltraitait régulièrement… Inutile de dire que cette histoire embarrasse beaucoup la police d’autant que le meurtrier s’est servi de son arme de service… »

Il avait pensé à lui mais sans imaginer une seconde qu’il était la victime… L’info l’avait accroché car il y était question d’un couple de policiers et puis Bayonne… Chaque évocation du Pays basque lui rappelait le petit basque débarqué à Paris qui avait momentanément éclairé sa vie.

L‘info était sortie de sa tête quand il était tombé sur Duval deux jours plus tard… ils se croisaient parfois évoluant dans le même quartier... Jamais quand ils se rencontraient ils ne parlaient du temps passé, il savait qu’il était toujours en contact avec Franchard mais il ne lui avait jamais rien demandé… Il appris donc brutalement que c’était bien son ancien compagnon qui avait été abattu comme un chien par l’homme avec qui il vivait… Il appris ainsi en même temps que çà faisait huit ans qu’il avait quitté Paris pour regagner son cher Pays Basque… Etienne lui confia ce que lui avait dit Louis : que çà faisait longtemps que sa mère et lui redoutaient un drame, que le meurtrier était un jaloux maladif et violent et qu’ils avaient tout fait pour essayer de le soustraire à son emprise, ils y étaient presque arrivés mais des indices avaient mis la puce à l’oreille du fou furieux qui avait compris que cette fois il lui échappait et il l’avait abattu à bout portant alors qu’il s’apprêtait à quitter leur appart avec armes et bagages pour prendre le premier train pour Paris…

La nouvelle l’avait foudroyé, même après dix ans… Qu’il soit tombé sous la coupe d’un mec violent et possessif l’étonnait connaissant son histoire… Il avait reproduit ce qu’il avait vécu enfant mais n’avait pas eu la chance de sa mère… En même temps, il le connaissait, enfin si tant est qu'on puisse vraiment connaître quelqu’un en quelques mois, il savait qu’il avait du mal à s’affirmer, lui-même en avait abusé d’ailleurs… Malgré son physique de costaud, il était prêt à accepter n’importe quoi par amour, sans se révolter…La gentillesse était rarement récompensée dans la vie…

Il avait passé la soirée à tourner en rond chez lui, à essayer de retrouver des souvenirs nets de ce bout d’homme qui donnait son cœur et sa confiance avec générosité et que la vie avait massacré… Il sentait au fond de lui qu’il ne pouvait plus fuir, qu’il fallait qu’il lui dise adieu dignement…Il avait parfois eu la tentation de lui écrire pour lui expliquer honnêtement ce qui s’était joué entre eux et pourquoi il l’avait rejeté aussi durement… Le temps passait et il se disait que çà ne rimait plus à rien, il avait du refaire sa vie lui aussi, tirer un trait sur cet épisode de son passé… Il pouvait le faire maintenant sans craindre de voir ses certitudes vaciller… Il devait le faire, il avait des choses à lui dire… Certains croyaient que l’âme survivait au corps, lui-même ne croyait à rien de tout çà mais s’il y avait une chance même minime qu’il l’entende c’était maintenant…

………………………


Etienne lui avait donné le numéro de Franchard, il avait hésité des heures avant de se jeter à l’eau et de l’appeler, manquant même raccrocher avant qu’il ne réponde…

« Louis, c’est Yann… Yann Berthier … »

« Oh putain !! Yann !! Attends je sors… »

« Louis ?! »

« Oui, c’est bon… Je suis dehors… Brigitte est tellement mal, je veux pas la perturber… Si elle sait que c’est toi… »

« J’ai croisé Duval… Il m’a dit…Comment çà a pu arriver Louis ?!! »

« Je sais pas… Enfin si je sais… mais je croyais tellement que ce cauchemar était fini… »

« Çà durait depuis longtemps ?! »

« Des années… C’est facile de le dire maintenant mais moi je me suis toujours méfié de ce type, je le sentais pas, même au début quand il était en apparence irréprochable…On a mis longtemps à savoir, Kévin cachait bien son jeu et puis il était loin… »

« Il l’a connu là-bas à Bayonne ?! »

« Oui… Après que tu…enfin…après votre séparation… Il a eu beaucoup de mal à s’en remettre, il a voulu démissionner, j’ai refusé alors il a demandé sa mutation…mais là-bas il s’est retrouvé tout seul, ses amis basques avaient fait leur vie, sa mère et ses amis étaient à Paris… Il ne supportait pas d’être seul, tu sais il avait besoin d’être aimé, il était comme çà… »

« Mais c’est pas de l’amour çà Louis ?!! »

« Non, c’est-ce qu’on a essayé de lui dire des centaines de fois, ce type était malade mais malin, il savait le manipuler, lui promettre la lune un jour et l’agresser le lendemain, enfin tu vois le genre de mec…Le mari violent dans toute sa splendeur, Kévin était sa chose… »

« Mais il connaissait ce genre de type, son père était pareil ?! »

« Les psys te diraient qu’il a reproduit le schéma familial… Brigitte en était malade, elle a eu un cancer il y a deux ans, pas besoin de se demander pourquoi ! J’ai peur qu’elle n’arrive jamais à reprendre le dessus… »

« Louis, tu penses que c’est possible que je vienne à l’enterrement ?! J’ai besoin de lui dire adieu… »

« Pour moi çà ne pose pas de problèmes… Mais je préfère te prévenir que tout le monde ne sera pas enchanté de ta présence… »

« Brigitte ?! »

« Oh non, elle est au-delà de çà…Elle ne remarquera même pas ta présence… »

……………………………….


Louis n’avait pas vu juste sur toute la ligne… Certes il avait bien sentit l’hostilité de certains à son arrivée mais Brigitte avait bien vu qu’il était là… Alors que Louis le saluait à l’entrée de l’église, elle s’était approchée… Méconnaissable… Dix ans qu’il ne l’avait pas vu, on aurait cru trente plutôt…Louis dut la soutenir, elle tenait à peine debout, sûrement bourrée de calmant…

Tétanisé, il la laissa approcher, elle tendit une main tremblante jusqu’à sa joue en le caressant : « Il ne t’a jamais oublié tu sais…Jamais… » puis s’accrochant à Louis, elle murmura « Pourquoi tu n’es pas venu le sauver ?! »

C’était insupportable, il s’excusa et s’éloigna…

Pendant la messe il se retrouva assis derrière les ex-collègues de Kévin, apparemment ils étaient restés en contact malgré les années et l’éloignement… Il ne se souvenait plus des prénoms… Il y avait la blonde qui pleurait à chaudes larmes, la brune un peu typée et un brun qui détonnait avec ses vêtements de jeune qu’il n’était plus…

Lui jetant un regard corrosif, la brune s’adressant au faux jeune, dit assez fort pour qu’il l’entende : « Pauvre Kévin ! C’était un mec en or, il n’a connu que des sales types dans sa vie ! C’est eux qui devraient être à sa place aujourd’hui si la vie n’était pas une belle salope !! »

Le message lui était clairement adressé, cela ne faisait aucun doute…

………………………………….


Le cimetière ayant retrouvé son calme, il revint lentement vers le caveau de la famille… Un beau caveau blanc où Kévin reposerait désormais auprès de ses grands-parents maternels… Au moins il ne serait pas seul…
Il s’appuya sur la pierre fraîche et la caressa doucement avant te trouver les mots…

« C’est moi… Yann… Je ne voulais pas te laisser partir sans te dire au revoir…Moi non plus, je ne t’ai jamais oublié… J’espérais tellement que tu étais heureux…quelque part… Je ne te mentirais pas en te disant que si j’avais su j’aurais volé à ton secours… Peut-être aurais-je été lâche une fois de plus…Par peur que de te revoir fasse basculer ma vie une fois de plus… Kévin, je suis venu pour te dire que je ne t’ai pas quitté parce que je ne t’aimais pas ou plus…Tu es le seul qui m’aies fait toucher du doigt ce qu’était l’amour… J’ai eu peur… C’est aussi bête et ridicule que çà… J’ai eu peur d’affronter le regard des autres, peur d’aimer et d’être aimé… Je sais que certains pensent que je suis aussi responsable de t’avoir conduit là… C’est à cause de moi que tu as quitté Paris, que tu as rencontré ce type…Je n’aime pas réécrire l’histoire… je ne sais pas ce qui ce serait passé si je n’avais pas fui ton amour… Peut-être aurions nous été heureux, peut-être pas… Nul ne le sait… Je voudrais te demander pardon aussi de ne pas toujours avoir été correct avec toi, je ne voulais pas te faire de mal, c’était plus fort que moi, j’avais peur…Oui je sais encore… en fait je suis un grand trouillard ! Mais une chose est sûre, jamais je n’aurais levé la main sur toi, jamais !! Comment a-t-il pu faire une chose pareille ?! A toi ?! Tu étais un amour de garçon, un trésor que personne n’a su aimé à sa juste valeur… »

Il dut s’arrêter…Les larmes coulaient, il s’y abandonna… Lui qui n’avait pas pleuré depuis des années, qui se refusait à avoir des regrets laissa couler tout ce qu’il contenait depuis son plus jeune âge…
Apaisé malgré tout, il caressa une dernière fois la pierre blanche et lumineuse sous le soleil : « Je reviendrai… je te le promets… repose-toi maintenant… personne ne te feras plus de mal… »

……………………………..

Il était revenu, non pas parce qu’il le lui avait promis mais parce qu’il en avait ressenti le besoin… L’été suivant, il était venu passer trois jours à Biarritz, chaque jour dans la soirée il venait s’asseoir près de la tombe et lui parlait… de tout et de rien… Lui qui ne croyait pas à l’au-delà se disait parfois qu’il perdait la raison mais cela lui faisait tellement de bien qu’il revint encore l’année suivante…

Il ne la vit qu’une fois qu’il fut à quelques mètres du caveau… Il voulut faire demi-tour mais c’était trop tard, elle aussi l’avait vu… Sans un mot, sans s’étonner de sa présence, elle lui avait tendu la main… Il l’avait prise et côte à côte ils avaient partagé un moment silencieux mais intense face à cette tombe qui abritait un éternel jeune homme au sourire d’enfant …

La reconduisant jusqu’à la grille du cimetière il rompit le silence : « Louis, vous attend ? »

« Non, c’est une amie… Louis est à Paris… Il prend sa retraite l’année prochaine…Mais je ne pouvais pas laisser mon bébé tout seul, je suis revenue ici, il me rejoindra… »

La prenant dans ses bras, il l’embrassa affectueusement : « C’était un ange, il a retrouvé les siens… »

« Fais attention à toi Yann… » 

« On se revoit l’année prochaine, même lieu même date ! » lui dit-il avec un sourire.

« A l’année prochaine, mon grand… »


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 Sujet du message: Re: Un ange au Paradis-Les Bleus-Kevin/Yann-G
MessagePosté: 05 Juil 2017 18:25 
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Je vois des PDE partout...

Inscription: 05 Juin 2009 06:55
Messages: 7060
Localisation: Normandie
Magnifique! Et si triste! :maiseuh: Moi qui suis fan des happy end et qui me suis échinée à écrire des fins alternatives où ils se retrouvaient, je n'aurais pas pu écrire cette histoire, mais qu'est-ce qu'elle est belle :bravo: :bravo: :bravo:
Tu as un vrai talent et surtout, j'aime que tu ne te sentes pas obligée d'écrire sur les séries "à la mode" :wink:
Encore bravo! :heart:

_________________
Imageby Christie
L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu'on a fait de nous (JP Sartre)
Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles (O. Wilde)
Un artiste n'est jamais morbide. L'artiste peut tout exprimer (O. Wilde)


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 Sujet du message: Re: Un ange au Paradis-Les Bleus-Kevin/Yann-G
MessagePosté: 08 Juil 2017 17:42 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 03 Juin 2017 12:10
Messages: 49
Merci pour ton com très touchant :oops: En fait j'ai écrit cette fic et toutes les autres sur les Bleus il y a plusieurs années mais je me dis que certain(e)s peuvent encore peut-être trouver plaisir à les lire ...


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 Sujet du message: Re: Un ange au Paradis-Les Bleus-Kevin/Yann-G
MessagePosté: 08 Juil 2017 22:26 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 14 Nov 2015 00:44
Messages: 120
Localisation: cambrai
moi qui suis une grande fane de cette série je te dis bravo jais été très ému par ton texte c'etais très beau ,très touchant :bravo: :wouah:


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 Sujet du message: Re: Un ange au Paradis-Les Bleus-Kevin/Yann-G
MessagePosté: 09 Juil 2017 16:44 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 03 Juin 2017 12:10
Messages: 49
Merci pour ton com :oops:


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