'Un chien, un chat, c'est un coeur avec du poil autour."
Bonsoir.
Cette fic est une fic hommage pour la vraie Bayas qui est partie pour un monde meilleur après 18 ans auprès de moi (la veille de ses 18 ans). C'était un chat formidable, intelligente, elle restera éternelle grâce à mon surnom sur le forum.J'ai écris cette fic avec l'aide de la chanson de Serge Reggiani (chanson que j'adore écouter sur YouTube). J'ai repris certaines de ses paroles (Hôtel des voyageurs) que je vous conseille d'écouter.
Aucune saison donnée, pour le point de vue ça peut être vu des deux. A vous de choisir.
-H50-
Hôtel des voyageurs, chambre 113 vue sur jardin. Cet hôtel va devenir le dernier souvenir de notre histoire d’amour.
Sur la chaise une chemise rouge, sur la vitre les arbres d’octobre bougent. Comme au cinéma le décor, ressemble au drame que l’on joue, j’observe une dernière fois ton corps, le jour se lève sur ta joue. Je te regarde endormi, comme il fait beau sur toi, il ne veut plus être à moi, mon homme, mon ennemi.
Ca faisait des mois que tu ne voulais plus de moi, notre couple battait de l’aile. Battre est le verbe exact, lors de notre dernière dispute on en est venu aux mains. Un amour destructeur alors on arrête là avant que l’irréparable ne se produise. On a donc décidé de passer nos dernières vacances ensemble sur le continent. Du moins … TU as décidé, j’ai abdiqué.
Tu rêvais de la Nouvelle Orléans alors on y est allé, on a réservé une chambre à l’Hôtel des Voyageurs, près du fleuve Mississipi. Ce soir tu prendras un de ces fameux bateaux à vapeur, ceux qui sont décrit dans les histoires de Tom Sawyer et moi je resterai sur le quai et je te regarderai t’éloigner. Je profite donc de ton corps pour les quelques heures à venir.
Pour hier soir je me sens encore ridicule lorsque sous la tonnelle je t’ai demandé de ne pas m’abandonner. Même si on va continuer de travailler ensemble ton corps et ton cœur me manqueront, je dois faire mon deuil mais ce n’est pas évident. A présent tu es réveillé et tu me regardes, tu essuies une larme sur ma joue et m’attire vers toi pour un dernier câlin.
Après le déjeuner nous rangeons nos affaires et quand tu fais ta valise tu y mets mes chemises, non, nous n’arriverons pas à nous quitter sur un quai. Tu donnes l’impression que tu as fait le deuil de notre amour depuis longtemps mais je te connais, tu souffres autant que moi. On s’était promis au début que notre amitié résisterait en cas de séparation, je vais tenir ma promesse.
Le bateau s’éloigne, je sais qu’on se retrouvera dans trois jours au bureau, j’ai perdu un amant mais pas mon ami. Je retourne seul à l’Hôtel des voyageurs, chambre 113, vue sur jardin …
Fin (je sais c'est très court mais j'ai d'autres fics sur le feu)