O comme Opéra Ca y est, ils y étaient le moment fatidique. Il savait parfaitement que son compagnon allait s’ennuyer à mourir à ce spectacle. Mais bon, il estimait que ce serait sa petite revanche personnelle. Après tout, John ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même puisque c’est lui qui avait initié ce pari à la base. Flash back Une semaine plus tôt C’était le calme plat depuis quelques jours, seul un numéro était sorti et encore la mission avait duré moins de 4 heures. Depuis que d’autres équipes s’étaient formées, le travail était partagé permettant plus de repos. Cependant, toute médaille ayant son revers, John restait un homme d’action. Et il tournait comme un lion en cage ce qui l’agaçait au plus haut point. Même les sorties de Bear ne suffisaient pas à la détendre. « John, s’il te plait. Calme-toi, prends un livre repose-toi, n’importe quoi plus tôt que de tourner comme ça. Je ne suis pas un gosse Harold, ne me traite pas comme tel. Ah oui, pourtant tu en as actuellement le comportement d’un enfant de cet âge. Le pire dans tout ça c’est que je te connais et j’aurais dû prévoir que tu réagirais ainsi. Tu es incapable de tenir en place plus de 3 jours. Je te parie le contraire, je ne suis quand même pas aussi insupportable. Et qu’est ce que j’y gagne, demanda Harold immédiatement Pardon, demanda John abasourdi. Bon, puisque tu sembles avoir mis ton cerveau en mode vacances. Voici, les termes que je te propose : tu as 5 jours pour me prouver que tu es capable de te tenir tranquille sans ronchonner, ni tenter de faire un trou dans le plancher ou astiquer une énième fois tes armes. Si tu ne tiens pas ce délai, ton gage sera une soirée entièrement dédiée à ce qui me plait, j’ai pu voir récemment qu’ils allaient passer Don Giovanni, puis repas fin. Très bien dans cas pour moi, ce sera…, murmura-t-il à l’oreille d’Harold. Marché conclu, dirent-ils ensemble. » Fin du flash back Son compagnon avait vaillamment tenu le choc les 4 premiers jours. Il ne doutait pas que l’enjeu de ce pari y était pour quelque chose. Il ne s’était pas pour autant les pouces, le loft était à présent propre comme un sou neuf et de belles étagères avaient été ajoutées par John. Désormais, il avait un espace bien à lui dans l’appartement de John. Il avait même été jusqu’à restaurer quelques étagères de la bibliothèque qui menaçaient de s’écrouler. John s’en était très bien sorti mais un pari étant un pari, Harold avait décidé de tenir bon. Voilà pourquoi, il se trouvait installer avec un John quelque peu dépité à ses côtés. Il devait le lui reconnaître, John était beau joueur et n’avait pas traîné des pieds pour venir. Il eut l’agréable surprise de voir que son compagnon s’intéressait réellement à l’œuvre. C’était plus qu’il ne l’espérait, il ne regrettait donc pas la petite surprise qu’il réservait à son compagnon. A la sortie de l’opéra, John se laissa guider non sans moins d’enthousiasme par Harold vers la voiture. Une heure plus tard, ils arrivèrent dans un petit coin isolé. John avait bien sûr fini par poser des questions mais Harold s’était tint coi. Il ouvrit la porte d’un petit chalet isolé, là il avait tout préparé selon le fantasme de John. Après tout dans un couple, il devait y avoir un équilibre, et puis l’idée de son compagnon était loin de lui déplaire. Fin Prochain chapitre P comme Paradis
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