Tout d'abord
Ensuite, je n'ai aucune excuse pour le temps que j'ai pris pour poster cette suite (enfin, si, j'en ai pleins : les vacances, les invasions familiales, le retour au boulot, le changement de poste, la rentrée scolaire, le réchauffement planétaire et le trou dans la couche d'ozone...) et je ne vous en voudrais pas si vous aviez décidé d'aller voir ailleurs
(si vous lisez ces lignes, c'est que vous avez tenu bon... Merci, ça fait du bien à mon égo)
Je pensais que le chapitre 6 serait le dernier, mais l'enquête était for complexe et l'équipe a besoin de se regrouper pour en parler lol.
Trêve de blabla, tout de suite, la suite.
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Chapitre 6– Je ne comprends pas en quoi une prise de sang peut expliquer mes pertes de mémoire, bougonna l’ex SEAL quand ils revinrent vers la chambre une demie- heure plus tard.
– Je ne sais pas, soupira Chin une nouvelle fois. Peut-être que c’est une histoire de numération globulaire. Une enzyme quelconque, un poison… En tout cas, on aura eu confirmation que tu as la tête dure.
– Je savais bien que je ne m’étais pas cogné la tête ! Il m’en faudrait plus pour me faire perdre le souvenir de Danny…
La phrase s’était terminée presque dans un murmure et Chin ne put s'empêcher de sourire. Devant la chambre, l’agent en uniforme attendait toujours avec un manque d’envie évident. Il se redressa d’un coup en voyant les deux hommes arrivés.
– Rien de spécial? demanda McGarrett, la main sur la poignée de la porte.
– Juste une infirmière qui vient de rentrer. Elle a dit qu’elle venait vérifier les constantes.
McGarrett hocha la tête et congédia le policier. Chin l’arrêta d’une main sur l’épaule alors que Steve allait entrer dans la pièce.
– Danny est entre de bonnes mains, je vais aller voir Kono et Lou pour voir s’ils ont des infos sur Amy. Il faut qu’on la retrouve, Steve. Elle est la clé de tout ce foutoir.
McGarrett soupira puis hocha à nouveau la tête. Chin avait raison. Il lui manquait des éléments que seule cette femme, cette Amy semblait posséder. Il devait faire confiance à son équipe pour l’aider dans la résolution de ce mystère. Il serra à son tour l’épaule de son ami dans un remerciement silencieux et le regarda s’éloigner dans le long couloir en direction de la sortie.
Il tourna la poignée et ouvrit la porte pour voir l’infirmière qui finissait d’injecter un liquide dans la perfusion de Danny. Sans trop savoir pourquoi, cela le mit sur la défensive.
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Tromper le policier à l’entrée avait été d’une facilité déconcertante. Il lui avait suffit d’un sourire timide et d’un compliment bien placé pour endormir la méfiance de l’homme.
Elle devait à tout prix en finir avec Williams.
McGarrett était un incapable! Il n’avait même pas réussi à venir à bout de ce qu’elle attendait de lui. Mais peut être était-ce sa faute à elle. Elle s’était précipitée. Elle avait pensé que son contrôle sur McGarrett était total et que la seule rage de l’homme suffirait à mettre un terme à la mission qu’elle s’était confiée. Elle avait eu tort. Elle était allée trop vite et maintenant elle devait terminer elle même le travail.
Mais finalement, le résultat serait le même. McGarrett serait à nouveau seul. Et elle aurait sa vengeance.
*****
Il s’était réveillé dans une chambre d'hôpital sans se souvenir de comment il était arrivé là. Il lui avait semblé que durant son inconscience, Steve se trouvait à ses côtés. Mais peut être prenait-il ses désirs pour des réalités.
Il avala sa salive, difficilement, et porta une main tremblante à sa gorge douloureuse. Il ferma un instant les yeux pour tenter de rassembler ses souvenirs. Il avait été voir Steve pour lui parler de ses manières de Cro-Magnon. L’autre avait été encore plus borné que d’habitude, et ils avaient fini par se taper dessus. Oh seigneur. Quand il ouvrit à nouveau les yeux, une petite rouquine le fixait droit dans les yeux avec un sourire en coin, une seringue dans la main.
Elle n’avait pas la même couleur de cheveux, mais le cerveau embrumé du lieutenant Williams ne manqua pas de la reconnaître.
Amy…
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Elle se crispa un peu en entendant la porte s’ouvrir, fit un dernier sourire moqueur au détective Williams et se redressa en levant dignement la tête pour se tourner vers Steve.
– Bonjour commandant McGarrett. Le lieutenant Williams se remet bien et sera sûrement rapidement sur pied, dit elle avec un sourire tout à fait médical.
L’ancien militaire eut un bref hochement de tête de remerciement et son regard se porta sur l’homme étendu. Il fut ravi de constater que les yeux de Danny étaient ouverts. Le regard du policier était insistant et semblait porter plusieurs fois sur l'infirmière.
McGarrett porta la main à sa ceinture, avant de se rappeler une nouvelle fois qu’il n’avait pas son arme avec lui. Alors, n'écoutant que son instinct, et faisant fi de ses qualités de gentleman, il lui décocha un violent coup de poing qui l'envoya valser contre un mur.
Elle se releva en chancelant, frottant sa mâchoire endolorie. Un peu de sang coulait du coin de sa bouche mais elle ne sembla pas s'en formaliser. Elle offrit un sourire à McGarrett qui s'avançait vers elle.
– Steve? Il n'y a rien que tu ne ferais pour moi, n'est-ce pas?
Il cligna plusieurs fois des yeux en la regardant. Elle tendit la main et caressa la joue du leader du 5-0.
– Il faut en finir maintenant, Steve. Il faut en finir aujoud'hui !
Il acquiesça d'un mouvement de tête ralenti puis se tourna vers le lit et Danny se raidit. Ce regard de tueur, il l'avait déjà vu dans les yeux de McGarrett, et pas plus tard que quelques heures auparavant. Il tenta de se déplacer pour échapper aux grande mains qui s'approchaient de lui. Il fouilla prêt de lui pour trouver le bouton d'appel mais ses doigts ne rencontrèrent que les draps. Il ne pouvait même pas crier à l'aide, sa gorge étant enflée et douloureuse.
Il ferma les yeux quand les mains de McGarrett se refermèrent une nouvelle fois autour de sa gorge.
– Ne fais pas ça, murmura-t-il désespérément. Je t'en supplie, Babe, ne fais pas ça.
McGarrett sembla parcouru d'un éclair et lâcha le cou de Williams qui prit une profonde et douloureuse inspiration.
– Danny ?
Il l'aida à se redresser quand le blond eut une violente quinte de toux. Il s'affairait à préparer un verre d'eau quand la porte s'ouvrit avec fracas,
– 5-0 ! On ne bouge plus! Cria Chin.
McGarrett se tourna d'un bond, la jeune infirmière rousse prête à lui planter une seringue dans le dos juste derrière lui.
– Pose cette seringue ! Fit Kono. Amy, pose cette seringue ! Tu ne peux aller nulle part !
Les yeux de la rouquine semblaient fous à la façon dont ils bougeaient dans leurs orbites, cherchant sans doute une solution.
Amy, posez cette seringue, répéta plus doucement Kono en se rapprochant doucement, une main en avant.
En désespoir de cause, Amy tenta de jouer un dernier atout.
– Steve? Il n'y a rien que tu ne ferais pour moi, n'est-ce pas?
– Babe, ne fais pas ça, murmura à son tour Danny Williams, une main posée sur le poignet du grand brun.
Steve regarda un instant la main avant de tourner la sienne pour pourvoir entremêler leurs doigts.
Poussant un hurlement de rage, Amy se planta la seringue dans le cou avant que quiconque ait le temps de réagir. Elle fut rapidement prise de convulsion avant de se raidir une dernière fois dans un soupir. Steve ne lui accorda qu'un regard froid. Il se ressaisit soudain en se souvenant que cette même seringue s'était trouvée quelques minutes auparavant dans la perfusion de Danny.
Il chercha fébrilement le point d'entrée sur le poignet du blond avant de pousser un soupir de soulagement. Même à moitié dans les vapes, Danny avait de l'instinct et avait débranché sa perfusion quand elle avait tourné le dos.
Steve leva les yeux et croisa le regard de Danny qui lui souriait doucement. Il se laissa tomber pour s’asseoir sur le matelas près de son équipier sans pour autant lâcher sa main.
– Quelle histoire, Danno.
– M'en parle pas, répondit le blondinet en chuchotant.
Ils tournèrent la tête en même temps vers le corps étendu autour duquel s'affairait une équipe de médecins et infirmières. Kono, Chin et Lou rengainaient leurs armes et se rapprochaient d'eux, heureux que l'affaire soit enfin terminée et que tout le monde aille à peu près bien.
– Alors ? Qui se dévoue pour m'expliquer ? Demanda McGarrett.
(à conclure...)